Conflit Libyen : Un « Sommet » pour rien à Brazzaville chez le dictateur

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Tout est parti du Sommet de l’Union africaine (UA), à Kigali, en juillet, où le dictateur congolais avait oeuvré et manoeuvré, comme il sait le faire, loin des yeux gênants et des oreilles indiscrètes, pour s’offrir la présidence du Comité de haut niveau de l’UA sur la crise libyenne. Il n’avait que deux personnes à convaincre pour s’octroyer ce strapontin : le Rwandais, Paul Kagame, hôte du Sommet et complice de Sassou dans bien de dossiers, et le Tchadien, Idriss Déby Itno, qui présidera l’UA jusqu’à lundi, 30 janvier, matin.

Selon certaines indiscrétions, le dictateur était (fortement) passé à la caisse, pour arroser les fonctionnaires de l’organisation panafricaine chargés de faire les « Go Between ». Voilà comment il est devenu président de cette instance, en novembre, lors de la première réunion de ce Comité convoqué, à Addis Abeba, par Idriss Déby Itno. A Alger et au Caire, on n’a pas caché que c’était un scandale car Sassou Nguesso n’aurait ni la carrure, ni l’épaisseur suffisante, pour représenter l’Afrique dans ce difficile conflit libyen. Les Egyptiens vont même jusqu’à dire que le Congo-Brazzaville ne disposant pas d’armée digne de ce nom, est inapte à résoudre les questions ayant trait au conflit libyen, qui est aussi bien politique que militaire. Les Algériens, eux, pensent que le Congo ne connaît ni djihadisme, ni fondamentalisme, et donc, c’est aux pays qui vivent cette triste expérience au quotidien de s’occuper de la question libyenne.

Voilà pourquoi Algériens et Egyptiens sont à la tâche pour tirer la couverture libyenne à eux. Ils y associent, avec succès, la Tunisie, un autre pays d’Afrique du Nord, fortement, ébranlé par le terrorisme (libyen et proche-oriental).

Le « Sommet » de Brazzaville du 27 janvier était, donc, un non-événement pour Alger et Le Caire. Le président égyptien, Fattah al-Sissi, ne pouvait pas y participer, tout comme, le premier ministre algérien, Sellal, annoncé, volontairement, (à tort) pour divertir l’opinion. Il n’avait, jamais, été question qu’il y participe. La preuve : même le ministre algérien des Affaires étrangères n’y a pas participé. Par courtoisie, Alger y a envoyé son ministre chargé des Affaires maghrébines, pour éviter les qu’en dira-t-on. Quant à l’Egypte qui n’a pas non plus trouvé utile d’y dépêcher son chef de la diplomatie, c’est un fonctionnaire de haut rang qui a représenté le pays des Pharaons.

Côté belligérants, l’homme fort qui contrôle la moitié de la Libye avec l’essentiel de sa production pétrolière, le maréchal, Khalifa Haftar, n’a pas fait le déplacement. Pas de solution en Libye sans lui. Il a déjà choisi son camp : c’est Alger et Le Caire. Mais par courtoisie, il avait, bien avant le 27 janvier, envoyé son conseiller, rencontrer le dictateur, à Brazzaville, afin de ménager les susceptibilités.

Conclusion : au total, on a parlé du conflit libyen, le 27 janvier, à Brazzaville, sans Haftar, sans Sellal, sans al-Sissi, pour ne citer que les incontournables dans ce dossier. Que pouvait, dès lors, accoucher une telle rencontre ?

Après l’épisode Trump où le président congolais a fait ridiculiser l’Afrique, devant la terre entière, voilà qu’il récidive en cherchant à s’accrocher au poste de président du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye. La réalité est ailleurs : Sassou-Nguesso pense résoudre, de cette façon, ses gros soucis de politique intérieure, grâce au dossier libyen qui tient toute la communauté internationale à cœur. Ces soucis de politique intérieure sont, d’une part, les opposants (Mokoko et Okombi) qui l’ont, correctement, battu à la présidentielle de mars, mais, qu’il a mis en prison (de force) pour les contraindre au silence (car trop populaires), et, d’autre part, le pasteur Ntoumi qui s’est réfugié avec sa bible et un carré de fidèles dans une grotte du département du Pool, fuyant les 10.000 soldats que Sassou a lancés à leurs trousses, depuis huit mois.

Ainsi va la vie dans la démocrature de Sassou-Nguesso, qui se maintient à la tête du Congo, uniquement, par la seule force des armes.

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5 thoughts on “Conflit Libyen : Un « Sommet » pour rien à Brazzaville chez le dictateur

  1. Le plus GRAND criminel des présidents africains au nom de sassou est UNE CRÉATION SOUS LA PROTECTION française. Vive la résistance nous soutenons tous (99% des congolais) toute force de résistance comme la force dans le Pool, le général Mbaou, la fin de l’esclavagisme francaise au Congo
    VIVE LA RESISTANCE POUR LIBÉRER LE CONGO BRAZZAVILLE NOTRE BEAU ET RICHE PAYS
    POUR CEUX QUI SONT ENCORE DANS LE NOIRE, IL EST TEMPS DE COMPRENDRE QUE LE TERRORISTE FRANÇAIS AU NOM DE SASSOU EST UN IMBÉCILE DE NAISSANCE. LA France VOIT LE DIABLE PARTOUT MAINTENANT.
    LA DESTRUCTION DU CONGO BRAZZAVILLE PROGRAMMÉE PAR LA France, POUR LE VOLE DU PÉTROLE. LA France REFUSE DE DONNER AU CONGO MÊME NE PUISSE QUE 10% DE NOTRE PÉTROLE. LA FERMETURE DE L’AMBASSADE DE France EST IMPÉRATIVE

    LE TEMPS DE LA RESISTANCE EST ARRIVE, TOUT UN CHACUN DOIT APPORTER SA PART POUR SAUVER LE PAYS
    JE SUIS CONGOLAIS, JE DIS OUI A LA RESISTANCE
    NOUS SOMMES DANS LA RESISTANCE

  2. PRÉSIDENTIELLES 2017: LES TROIS DÉFIS DE L’ÉLECTORAT FRANCO-AFRICAINS ET POURQUOI FAIRE? EXPLICATION
    Je sais que, en tant qu’avocat, Charles Fillon gère plusieurs litiges au Congo et au Gabon, ce qui en soit, est déjà un problème, mais j’étais très loin de penser que François Fillon était aussi pourri que Chirac, Sarkozy, Juppé, Copé, Michel Terrot, Jean-Louis Borloo, Michèle Alliot-Marie, Jean Pierre Raffarin, Dominique de Villepin, Bernard Kouchner, Manuel Valls, Rachida Dati et autres gros mafieux de la droite française et des socialistes français (Maitre XT5 avocat au barreau de Paris): https://www.youtube.com/watch?v=1bfVL05iXH8

  3. Cela est la vérité. »le dictateur était (fortement) passé à la caisse, pour arroser les fonctionnaires de l’organisation panafricaine chargés de faire les « Go Between ». Voilà comment il est devenu président de cette instance ». Congolais Reveillez vous! Comment pouvez vous depuis plus de 33 ans laisser un individu si médiocre, méchant prendre les Biens , les richesses de tout un peuple, d’une république pour lui, sa famille et son clan? Comment pouvez vous laisser faire un président de fait, illégitime aller mener des´massacres, genocide dans le Pool et transformer le Congo en prison ouverte comme si de rien n’était et tout le monde quarde le silence et s’enfonce dans la peur? Sassou Nguesso est le personage le plus Trouble, terroriste, génocudaire de la génération après Hitler. Sa place et celle de son clan est la prison à vie.

  4. C’est la dimension internationale du président SASSOU,tout le monde a besoin de ses services.La preuve des avions atterrissent au Congo à la recherche des conseils,de la médiation du président SASSOU.
    Donc je dis mon pays bouge bien et son leader incontestable le président SASSOU.

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