Bakongo ba bomi Sassou: Analyse à froid du conflit avorté ou reporté entre Nianga-Mbouala et JDO

A peine venons-nous de commémorer le quarantième anniversaire de la mort de Marien Ngouabi que les stratèges du PCT nous préparent un nouveau scénario macabre. Mais pour leur malheur, si en mars 1977 la seule source d’information au Congo était la presse officielle, 40 ans plus tard, l’apparition des réseaux sociaux et leur phénoménale puissance d’information est venue brouillée les cartes. Ces dernières semaines, la rumeur fait état de façon persistante d’un conflit larvé entre Nianga-Mbouala et JDO. Le conflit aurait même atteint des sommets avec la convocation de Nianga-Mbouala au parquet d’Oko Ngakala. Sachant comment se sont soldées les précédentes interpellations de personnalités, on était en droit de s’attendre à une arrestation pure et simple de Nianga-Mbouala. En effet, le scénario est rôdé et usé jusqu’à la corde depuis belle lurette.

D’abord, une cabale médiatique est montée contre la future victime à l’aide du journal le Troubadour. Une fois l’opinion publique « acquise » à la cause, on passe à la phase pratique : Convocations, inculpation, arrestation, emprisonnement. Cela s’est passé ainsi pour Paulin Makaya, Mokoko, Okombi et maintenant Nianga-Mbouala. Avant cela, le scénario a été appliqué avec la même précision du métronome au cas Ntsourou qui vient de mourir en prison. Quand est-ce que ce système arrêtera de torturer et tuer ses propres enfants ?

L’affaire Nianga-Mbouala n’est pas encore conclue qu’on entend déjà les rumeurs d’une éventuelle arrestation de Parfait Kolélas. Comme toujours, c’est le Troubadour qui monte à la charge. Serions-nous en face d’un vaste complot dont la finalité est la prise du pouvoir ? Si c’est le cas, de quel droit, ceux qui ont ramené Sassou au pouvoir par les armes au seul prétexte de mettre fin à sa « démocratie de l’intimidation » de Lissouba nous serviraient-ils ce désolant spectacle ? Pourquoi les différents courants qui s’affrontent désormais à découvert au sein du pouvoir ne passent pas par la voie démocratique en présentant chacun son projet de société au peuple, seul souverain primaire puisque c’était la raison du retour forcée en 1997 ?

On a l’impression d’être revenu en pire à la sinistre époque des Mabouaka, Ngayo et autres trublions de la JMNR. Sommes-nous un pays maudit incapable d’inventer une gouvernance civilisée ?

Il s’agit ici d’une analyse à froid d’une situation qui risque de replonger notre pays dans l’horreur. L’analyse est basée sur la presse locale et les éléments circulant sur le réseau. Que vaut une rumeur au Congo ou ailleurs ? A l’heure de l’intox et des « fake news », on a le devoir d’avancer prudemment. Toutefois la presse ayant  pignon sur rue à Brazza agit ces derniers temps d’une façon qui ne laisse aucun doute : Elle est au service d’une cause obscure, use et abuse de la manipulation.

Pour revenir au cas Nianga-JDO, force est de constater qu’au sommet de l’Etat, une dérive est en train de s’installer au vu et au su de tout le monde. Tout le monde semble impuissant à arrêter cette tragicomédie destructrice, d’où ce cri de gueule pour interpeller la nation entière.

La rumeur, toujours la même, prête à certains cercles proches du pouvoir en 1977 l’affirmation suivante : « Mieux vaut perdre un homme que perdre le pouvoir. » C’est sur l’autel de cette ambition hégémonique que Marien aurait été sacrifié. Malheureusement, ces fameux cercles obscurs n’avaient pas eu le courage d’assumer leur forfait. Aujourd’hui, face à l’échec patent de Sassou sur le plan économique et sécuritaire d’une part  et d’autre part la velléité de plus en plus manifeste de son fils à prétendre au pouvoir suprême, des voix s’élèvent pour s’opposer à une succession dynastique.

Nous avons déjà exprimé ici-même notre opposition catégorique à toutes les démarches anticonstitutionnelles depuis la violation en octobre 2015 de la constitution de 2002 jusqu’au hold-up électoral de mars 2016. Tous les fallacieux prétextes avancés le 05 juin pour justifier l’injustifiable sont aujourd’hui mis à nue. Nous avons aussi montré comment le PCT est passé en 20 ans d’un pouvoir du grand nord à un pouvoir de la Cuvette Centrale et de ce dernier au pouvoir d’Oyo et environs. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans la phase finale : concentration du pouvoir au sein de la famille biologique, d’où les tensions actuelles qui en sont un aboutissement logique. Ceux qui en doutent n’ont qu’à aller consulter les listes des candidats du PCT aux législatives. Ils y trouveront la main mise d’un clan sur tous les leviers du pouvoir.

On aurait pu se réjouir de ces conflits qui fragilisent un pouvoir autocratique et donc augmentent les chances d’un retour potentiel à la démocratie. Sauf que le risque est immense de voir le pays sombrer dans une nième guerre civile aux conséquences catastrophiques. Un ami parisien du PCT auquel je confiais récemment mon inquiétude de voir deux barrons d’un pouvoir illégitime prendre tout un pays en otage a éclaté de rire en me disant : « Laisse ces irresponsables s’entredéchirer, en politique, il faut une certaine dose de cynisme. » Combien de Congolais sont de cet avis ? Il est à craindre que la majorité de nos concitoyens soient aujourd’hui, de guerre lasse, acquis à cette thèse. Ce que cette probable majorité oublie, c’est qu’un conflit entre deux courants dans un pouvoir autocratique conduit rarement à une solution démocratique. En 1977, ceux qui ont sacrifié Marien pour conserver le pouvoir au nord n’ont pas fait grand-chose pour faire avancer le Congo sur le plan politique, économique et social. Bien au contraire ! Plus grave encore, ils ont réussi à faire passer leur complot pour un crime commis par les Bakongo : « Bakongo ba bomi Marien »

Bakongo ba bomi Sassou :

Je n’ai jamais adhéré à la pensée politique de Marien Ngouabi, mais je ne me suis jamais réjoui de sa mort ignoble. Bien au contraire, j’y trouve une des causes de notre drame actuel : l’incapacité de concevoir un système politique qui transcende les clivages ethnocentrés. Sassou Nguesso a accentué les clivages ethniques du Congo. Incroyable mais vrai, il a même réussi à détruire le socle de son pouvoir : « l’unité » politique du nord-Congo. Dans la dérive dynastique, il n’a pas hésité à sacrifier tous ceux qui l’ont accompagné dans sa difficile et douloureuse reconquête du pouvoir. Tout porte aujourd’hui à croire qu’il a définitivement cédé à la tentation d’une succession dynastique à la Bongo ou Eyadéma. La démarche en soi déjà est exécrable. Elle suscite en plus un rejet légitime d’une grande partie de la population. Le réflexe atavique d’une population qui a subi trois décennies d’un pouvoir autocratique aux résultats socio-économiques misérables est de se poser la question suivante : « Pour quelle raison et quel bénéfice nous taperions-nous le fils pendant des années après avoir subi le père pendant des décennies ? »

Aveuglés par l’ivresse du pouvoir d’une part et l’obsession de couvrir ses arrières d’autre part, père et fils se sont lancés dans une opération de charme vouée à l’échec car condamnée par sa nature antidémocratique. Sont-ils encore capables d’entendre la voix de la raison ? Je l’espère bien, mais j’y crois de moins en moins. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir milité depuis 2014 en faveur d’une sortie honorable de Sassou Nguesso. Inexorablement, le piège se referme sur les Nguesso et leurs affidés. L’unique issue pour eux est la sortie démocratique, un retour à octobre 2015, donc à l’ordre constitutionnel. L’alternative est une lutte fratricide au sommet, lutte dont ils sortiront laminés. Le phénomène est connu dans l’empire ottoman où celui qui accède au trône s’empresse de liquider tous ses rivaux, de peur de se faire tuer lui-même. Comme mentionné plus haut, on aurait pu s’en réjouir, sauf que la perfidie des courants qui se livrent à cette bataille de tranchée est telle qu’ils auront vite fait de faire porter le chapeau à leur souffre-douleur désigné : La région-martyre du Pool. En effet, quoi de plus facile que de pousser un Parfait Kolélas à la faute en privant son parti de compétition électorale ? Yuki qui a présenté un candidat à la magistrature suprême serait brusquement devenu un parti hors-la-loi. Casus-belli tout trouvé pour soulever Brazza-sud. Les pêcheurs en eau trouble n’auront plus qu’à laisser les hordes de Kolélas ou de Ntoumi avancer jusqu’à Mpila. Une fois sur place, dans la confusion la plus totale, on règlerait froidement le cas de Sassou comme ce fut pour Marien en mars 1977. Le reste ne serait qu’un petit jeu, lancer la chanson : Bakongo ba bomi Sassou »

Politique-fiction ? Je vous le concède. Cette analyse est cependant basée sur la stricte observation de la scène politique congolaise depuis des décennies. Une scène où la bassesse et l’hypocrisie le discutent à la félonie et à la lâcheté.

Messieurs Nianga et Okemba, arrêtez de prendre le peuple en otage. Arrêtez de croire que le peuple est idiot et ne voit pas vos magouilles cousues de fil blanc. Vous avez soi-disant ramené ou aidé à ramener la démocratie à coups de canon en 1997. Nous vivons en démocratie ? alors épargnez-nous vos postures belliqueuses. Présentez-nous plutôt vos projets de société, vos solutions de sortie de la crise aiguë où vous avez plongé le pays. Présentez-vous devant le peuple en personnes civilisées capables de ramener l’ordre constitutionnel d’avant octobre 2015. Le faire, c’est répondre à l’appel de Sassou qui disait : « Quand l’ordre constitutionnel est menacé, tous les républicains se lèvent. » Le peuple souverain vous en sera reconnaissant et vous accordera peut-être des circonstances atténuantes. Et pour cela, vous n’avez pas besoin de tuer Sassou. Vous pourriez alors braver les urnes placées par une commission électorale réellement indépendante dans un pays apaisé. De grâce, ne nous replongez pas dans les affres de 1977. L’analyse vaut bien sûr pour tous les officiers républicains soucieux de l’ordre constitutionnel.

Pascal Malanda

15 thoughts on “Bakongo ba bomi Sassou: Analyse à froid du conflit avorté ou reporté entre Nianga-Mbouala et JDO

  1. « Officiers républicains soucieux de l’ordre constitutionnel » ? Où les avez vous donc vus dans les FAC, cette armée de merde qui pue grave le MBOCHI ???

  2. La région-martyre du Pool. En effet, quoi de plus facile que de pousser un Parfait Kolélas à la faute en privant son parti de compétition électorale ? Yuki qui a présenté un candidat à la magistrature suprême serait brusquement devenu un parti hors-la-loi. Casus-belli tout trouvé pour soulever Brazza-sud. Les pêcheurs en eau trouble n’auront plus qu’à laisser les hordes de Kolélas ou de Ntoumi avancer jusqu’à Mpila. Une fois sur place, dans la confusion la plus totale, on règlerait froidement le cas de Sassou comme ce fut pour Marien en mars 1977. Le reste ne serait qu’un petit jeu, lancer la chanson : Bakongo ba bomi Sassou »

    N’ALLEZ PAS A LA PRESIDENCE NE MARCHEZ PAS. REGION MARTYRE DU POOL FAUX LE POOL EST PLUTOT UNE REGION PROVOCATRICE OU REGION BELLIQUEUSE.

    le pool avait deja marche a la presidEnce de fulbert youlou.de cinq ans il n4en passa que trois.comment le pool compte il payer la fulbert youlou les deux anNees restantes?

    le pool avait marche en direction en 1992 vers la presidence sous p lissouba.la suite on la connait. canonnade dans la ville de brazzaville au grand bonheur du pool assassinat des aubevillois expulsion des niboleks de bacongo et de makelekele … comment le pool compte il blanchir le quinquennat de p lissouba en disant par exemple pascal lissouba JE NE SAVAIS PAS QU EN FAISANT CELA TU AURAIS SOUFFERT ET QUE MOI MEME JE SERAI UNE GALERE PROFONDE JUSQU’AUJOURDHUI.

    le pool peut il presenter ses excuses a fulbert youlou ? a p lissouba?

    denis sassou nguesso ne sera pas tue. en 1975 76 77 vos peres ne juraient que sur la mort de marien ngouabi.une fois mort yombhy vous avait par la suite tue.et vous lavez traite d’assassin.vous avez jure sur la mort de p lissouba.il nest plus au pouvoir.aujourdhui vous jurez sur la mort de denis sassou ng. POOL TU ES UN MAUDIT.

    AFFRES DE 1977 ? MENTEUR QUE DITES VOUS DES AFFRES DE 1993 1994 -1997 1998 1999 2000 2001 2002 …..2015 2016 2017

  3. le peuple kongo n’existe plus.seuls les laris existent.les vilis et les niboleks ne sont plus des kongo.les laris avaient chasse de bacongo tous les niboleks.ce qui etait une atteinte grave a la constitution du 15 mars 1992.en principe on devrait attraire en justice tous les alris auteurs co auteurs complice de ces expulsions massives.qu’est ce que les laris reprochaient ils aux niboleks?

    depuis ces expulsions il n y a plus un seul nibolek a bacongo .est ce pour autant dire que les laris vivent ils un bonheur?

    a mes chers amis du pool

    aujourdhui les expulsions massives sont desormais des violations des droits humains classes au rang des crimes contre l’humanite. tout comme sassou nguesso votre ennemi vous meritez un jugement.le pool doit etre juge.mr bernard kolelas doit etre juge.le mcddi doit etre juge.

    quant a mme ntumi est elle deja morte? il faut bien une dame pour rendre justice a mr bandou. il pleure sa femme chaque jour.il est inconsolable. mme angele bandou candidate a la presidentielle en 1992 avait ete assassinee chez elle par les ninjas.il faut bien une femme lari pour rendre justice. une fillette a ete tuee par les rhinoceros du djoue a mindouli .il faut bien que des fillettes soient tuees pour rendre justice

    TUEZ MOI MME NTUMI ET SES ENFANTS. TUEZ MOI GUSTAVE TONDO. TUEZ MOI ME DANIEL ….JE NE VEUX PLUS ENTENDRE PARLER DU POOL.RASEZ MOI CETTE REGION. 2021 APPROCHE IL Y AURA ENCORE DES COUPS DE FEU DANS LE POOL KOLELAS SERA CANDIDAT LES LARIS NE VOTERONT QUE POUR LUI IL SERA BATTU ILS VONT REJETER LES RESULTATS IL Y AURA ENCORE UNE CRISE DU POOL FRAPPEZ MOI CETTE REGION…

    si les ninjas ont pris une telle ampleur la faute revient au colonel mbaou ferdinand. mr pascal lissouba avait bien dit ceci »jordonne a la force publique d’occuper la rue desormais libre… les ninjas doivent poursuivis jusqu’a leur dernier retranchement « .sassou ng en ayant instruit larmee congolais e de se deployer dans le pool n’avait qu’appliquer le contenu du discours de p lissouba president de la republique au sujet des ninjas 1ere promotion 1993 je suis desole pour le pool.

    pascal lissouba navait pas demander aux ninajs de ne plus venir au centre ville de brazzaville. pascal lissouba avait demande a larmee soit les aube les zoulous et les cocoyes de les pourchasser jusqua leur dernier retranchement soit l’ensemble des villages du pool.cest ce que fait actuellement sassou ng.arretez moi vos foutaises de plan mouebara.p lissouba y pensait deja.

    alors le colonel mbaou ferdinand lui avait trace une ligne de demarcation au niveau de la zab laissant le champ libre aux ninjas de se pavaner de bacongo jusqu a kimbedi soit sur pres de 200 kilometres c’etait trop!.voila pourquoi ils avaient eu le temps de se developper et se rendaient tranquillement a kinshasa.

    que le general okoi ne commette pas l’erreur commise par le colonel mbaou ferdinand.le general okoi doit maintenir la campagne aerinen contre le pool.en 2021 2022 il ya uar une crise du pool.les abbees sont tous fatigues. »mes seigneurs » je pense portella mbuyu et anatole milandou l’ont avoue.ils sont degoutes du pool.

    il ne faut pas permettre un repit a bacongo .les laris se sont reorganises dans le calme.pendant les 12 ans de la municipalisation ils setaient reorganises. nul ne les suivait . en 2015 on a tous entendu la jeunesse lari dire « nous sommes prets nous voulons en decoudre avec ce regime…donnez nous des armes » pourquoi? cest parcque bon pendant le calme des grands travaux eh ben nos porcs du pool tous des laris s’etaient multiplies.

    VOUS ME FRAPPEZ LE POOL 2021 APPROCHE.sous massamba debat bacongo et makelekele etaient sous couvre feu.ce que la police a fait kinsoundi contre « linnocent kapo » faites chier mon vieux …un homme qui est tue devant un vehicule de la police sans emotion et les policiers qui continuent leurs progressions il y a bien eu un probleme.je suis desole pour zenga mambu. alors cest ce que donc les kinganga diawara faisaient en 196619671968 a bacongo.IL FAUT INSTAURER UN COUVRE FEU A BACONGO ET A MAKLEKELEKE.denis sassou ng ne fait que marcher sur les traces de ses predecesseurs a savoir alphonse massamba debat et p lissouba

    1. Reconnaissez que les laris avaient protégé les niboleks lors de leur fuite pendant la guerre Sassou-Lissouba. J’en avais hebergés,nourris et accompagnés jusqu’à kimbedi.
      La situation actuelle n’est pas une situation Nibo-lari,mais sassou et peuple congolais. Ayez la fierté de vous faire respecter.Nous savons tous quesassou était à l’origine des conflits qui ont émaillé les relations entre peuples du sud du pays.
      J’avais travaillé à Kinkala à l’époque de la guerre du 5/06/1997.Il ne faut pas venir distraire des gens sur les réseaux sociaux.
      Le peuple du Pool n’est pas responsable de la mauvaise gestion du pays. Le peuple du pays n’est pas responsable du hold up électoral,le peuple du Pool n’est pas responsable de l’ arrestation de Mokoko,Okombi, Ngouabi,et autres opposants du nord. Le peuple du pool n’est non plus responsable de la mort de Marien Ngouabi.Dire le contraire de ceci,c’est construire un Congo sur les mensonges. Le combat du peuple congolais est démocratique et non tribal.
      Si tu as un projet d’opposer une fois de plus les peuples les populations du sud entre eux,tu perds ton temps. Si tu es rwandais ou sujet étranger, acquis à la cause des nguessos,alors mon frère,il fautr changer des stratégies. Ce que tu dis et tu fais ,est d’un autre siècle,un une autre période du congo. Nous parlons d’un congo uni et unifié,fort et prospère.
      Je suis téké et je le resterai en dénonçant des injustices et cette façon de vouloir chercher à faire souffrir des innocents. Vous aviez affirmé que il n’y a pas la crise dans le Pool, pourquoi les trains ne circulent-ils pas?

  4. Convoqué mardi 14 juin dernier, dans l’après-midi, par le procureur de la République de Brazzaville, le général Nianga-Mbouala, commandant de la Garde républicaine, a joué aux abonnés absents. Pendant ce temps, son cortège hyper-armé de six véhicules, circule dans la ville. L’officier général, chargé de la sécurité de la Présidence de la République, est convoqué par la justice, dans le cadre de l’enquête sur l’attaque armée des quartiers Sud de Brazzaville par un groupe de ninjas-nsiloulou, dans la nuit du 3 au 4 avril 2016. Cette longue enquête judiciaire, qui a valu l’émission de trois mandats d’arrêt contre Frédéric Bintsamou (alias pasteur Ntumi) et deux de ses proches dont son frère cadet Sylvain Richard Bintsamou (alias Gozardio), aurait déniché des complicités au sein même du pouvoir. Dans son édition du mercredi 14 juin, le journal «Le Troubadour» en donne même des détails graves. Il s’avère que le commandant même de la Garde républicaine et deux de ses proches, son directeur de cabinet, Elie Claver Okandzé, détenu à la Maison d’arrêt, et son frère Jean-Stéphane Okandzé-Okourou, en garde-à-vue à la D.g.s.t (Direction générale de la surveillance du territoire) sont cités dans cette affaire qui est à l’origine du climat d’insécurité qui affecte le Département du Pool. C’est pourquoi, la justice s’intéresse au général Nianga Mbouala Ngatsé, mais celui-ci veut jouer au dur. Comment se terminera son aventure de vouloir échapper à la justice, en se protégeant avec les armes de l’Etat, c’est la question qu’on se pose. Pour l’instant, le commandant de la Garde républicaine est attendu par le procureur qui veut l’entendre.

  5. La fraude et la corruption sont devenues des phénomènes de société qui ne sont pas faciles à enrayer. Malgré tout, il faut s’y employer. A quelques jours du B.e.p.c (Brevet d’études du premier cycle), le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, est remonté au créneau, samedi 17 juillet, pour mettre en garde tous ceux qui se feront prendre. «Les dispositions prises lors du bac restent valables pour le B.e.p.c. Les auteurs et complices des actes inciviques seront déférés au parquet. Il n’y a aucun intérêt à laisser perdurer et généraliser les comportements inciviques qui n’arrangent pas nos élèves et notre système éducatif», a-t-il déclaré. S’agissant du Pool, suite à l’insécurité qui y règne, cinq centres ont été supprimés sur les vingt-huit retenus au départ. Ainsi, les centres des localités comme Missafou, Vindza, Kimba ont été délocalisés. Le centre de Misssafou a été ramené à Mindouli, Goma Tsé-Tsé et Mayongongo à Nganga-Lingolo, Mayama à Ignié. «Le B.e.p.c se déroulera dans de bonnes conditions, on l’espère, dans tout le pays et notamment dans le Pool», a assuré le ministre Makosso. Les épreuves du B.e.p.c débutent le mardi 20 juin 2017.

  6. Les Congolais doivent faire attention. Il ne faut pas se laisser distraire par la soit disant affaire Nianga-Mbouala et Jean Domique Okemba. La naïveté ne doit pas continuer á etre propre aux intellectuels, opposants politiques Congolais. C’est en tout cas décevant d’entendre certains opposants et nomn des moindres compter sur un coup d’état de palais pour changer les donnes au Congo. Souhaiter à ce que la disant guéguerre entre bourreaux Nianga mbouala et Dominique Okémba; des truans, parvenus, génocidaires du clan Sassou puisse constituer la solution pour soulager le peuple congolais meutri est une véritable escroquerie intellectuelle,une véritable farce dangereuse qui ne tient pas surtout compte de l’expérience très malheureusement de la république du Congo. Comment espérer que des individus infréquentables, connus entant criminels, génocidaires, adeptes des antivaleurs du clan Sassou prèts à « prolonger un système qui risque de tout annihiler, tout détruire, tout anéantir et nous ramener à un peuple irréfléchi, soumis et carrément inexistant. » viennent sauver le Congo et son peuple?
    „Denis Sassou Nguesso n’a pas gagné l’élection présidentielle du 20 mars 2016, c’est donc un dictateur illegal, illkégitime qui est au pouvoir et aux commandes de l’ethnie-Etat. le PCT qui se prépare à aller aux législatives en désordre. » Pour ceux qui se laissent manipuler, qui veulent aussi nous tromper et qui vont aller aux législatives pour donner une certaine légitimité au pouvoir illégal, illégime, mafieux, génocidaire, tribal, clanique, de Sassou Nguesso, il faut le savoir que personne ne leur pardonneront cette imposture.La poursuite éhontée contre Ntoumi, qui contrairement à ce qu’on avance n’est pas du tout responsable de la crise du Pool est un pretexte pour masquer l’épuration éthnique à huit clos dans le Pool.

  7. Pure diversion,cela fait des années que l’armée tribale ne veut pas déposer sassou le veritable responsable du chaos congolais depuis la conférence nationale.

  8. L’article de Zenga Mabu est très pertinent. Les membres du clan peuvent décider de sacrifier un des leurs pour conserver le pouvoir au sein du clan . Quand ils font ce genre de choses ils n’assument jamais leurs actes et trouvent des boucs émissaires. L’exemple de Marien Nguabi est très parlant. Mais ce qu’ils oublient aujourd’hui es que nous sommes à l’ère d’internet il y a des choses qui pouvaient marcher avant et qui ne le peuvent plus aujourd’hui.

  9. Pour se maintenir au pouvoir, le monstre de Mpila a inventé un problème Ntoumi.
    Sassou cherche à camoufler sa honte, ses défaites, ses fraudes, son incompétence en assassinant dans le Pool.

    Si les élections s’étaient déroulées comme ailleurs, c’est -à-dire sans triche, le pays aurait avancé. Sassou sait que s’il n’est plus au pouvoir, sa chambre sera le cachot d’une prison. Son collier, sera un gibet de potence.

    Le Pool survivra parce que les Régions périphériques ne laisseront pas les populations du Pool crever. Sassou a beau s’agiter dans le mensonge, il ne trompe personne. Surtout pas le peuple congolais qui le déteste et le hait comme on hait le diable. Jamais il ne s’en tirera à bon compte.

    Sassou la charogne a plongé depuis longtemps le pays dans la médiocrité et le ridicule. Aussi, les Congolais en rient ! Son temps est fini. La vraie paix et la réelle gouvernance arrivent ! La charogne qui a fortement souillé le pays, va bientôt rendre compte au peuple souverain.

    Notre pays est à assainir méthodiquement par des patriotes nourris aux valeurs républicaines modernes.
    Le temps est proche !

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