Réflexions sur le pouvoir et la violence politiques au Congo

Au Congo, la période de mars à avril donne l’occasion de se souvenir des violences extrêmes  liées au meurtre d’un chef d’Etat en exercice, à l’assassinat d’un ancien chef d’Etat et du Cardinal Emile Biayenda en 1977.

 Mais nous ne saurons oublier les morts survenues dès les débuts de la jeune République, en novembre 1958 à Pointe Noire, lors du transfert contesté de la capitale vers son lieu actuel, les victimes  des affrontements inter-ethniques de février 1959, ainsi que les assassinats, en février 1965, de Joseph Pouabou, Lazare Matsocota et de Anselme Massouémé, personnalités unanimement saluées comme remarquables.

Nous pensées vont aussi en direction des nombreuses familles éprouvées du fait des exécutions criminelles par une sinistre cour martiale et autre  crapuleuse cour révolutionnaire d’exception, des accusés envoyés à la mort le 7 février 1978, après d’affreuses  tortures destinées  à leur extorquer des aveux imaginaires.

Nous pensons aux familles de Jean-Pierre Ndoudi-Ganga, Etienne Kinkouba, Samba-Dia-Koumbi, Grégoire Kouba, Daniel Kianguila, Germain Mizélé , Albert Konda, Pierre Diazenza, Simon Sissoulou, Daniel Kanza, et de Barthélémy Kikadidi qui sera exécuté le 13 février 1978.

Mais l’histoire retient aussi que le 23 mars 1970,  des citoyens Congolais avaient courageusement pris les armes, certains le payant finalement de leur vie, pour porter le fer  contre cette calamité du tribalisme, astucieusement cachée  sous un soi-disant langage révolutionnaire, qui se déclarait socialiste scientifique, que les anciens hérauts  ont lâchement remisé dès les premières mises en cause à la Conférence nationale de février 1991, sans aucun réel acte de contrition pour tout le mal fait  aux compatriotes  qui avaient eu le malheur de penser différemment…

C’est l’occasion  pour nous  de saluer à nouveau la mémoire  du Commandant Michel Kiyindou, du Capitaine Albert Miawama, du Capitaine Augustin Poignet, du Lieutenant Pierre Kiganga Siroko, de l’Adjudant-chef André Nkoutou, du Maréchal des logis Jean-Marie Mengo, du  Sergent-chef  Accablant Kouka et de bien d’autres civils, exécutés  pour s’être  simplement trouvés  aux abords de l’ancienne Maison de la Radio, alors sous contrôle des Résistants.

En février 1972, d’autres Congolais, membres du parti totalitaire, qui a continué les tortures, enlèvements, exécutions sommaires et bâillonnements des libertés fondamentales  de la très redoutée Jeunesse du Mouvement National de la Révolution (JMNR), avaient aussi tenté de contester en interne, l’organisation d’une armée aux postes –clé confiés aux Officiers supérieurs de la région  du Chef de l’Etat de l’époque et apparentés.

Ils l’ont également payé de leur vie dans des conditions dont la barbarie est d’autant plus restée dans les mémoires que la dépouille suppliciée du «  Camarade » Ange Diawara fut trimbalée et exhibée au stade omnisports construit pour les 1er jeux africains, avec retransmission en direct à la radio et la télévision, en méconnaissance du respect dû aux morts dans la culture des Bantous !

Même si leur vision politique, de la dictature  violente, au besoin sanglante, d’un prétendu prolétariat congolais, exercée par des représentants auto-désignés d’un parti dit d’avant-garde, en réalité des nouveaux oppresseurs, n’est pas  la mienne, Jean-Pierre Olouka, Jean-Baptiste Ikoko, Prosper Mantoumpa-Mpolo, Elie  Théophile Itsouhou et le talentueux musicien Franklin Boukaka ne méritaient pas  le sort tragique que la monstrueuse tyrannie leur a fait subir.

Ces violences continuent malheureusement d’émailler la vie politique du Congo, au point que le pays présente  une  des vies politiques les plus violentes et les plus sanglantes du continent africain…

Qu’on en juge !

Prise de pouvoir par les armes avec l’aide de mercenaires et d’armées étrangères au prix d’un nombre considérable de victimes innocentes ; véritables expéditions punitives récurrentes à visées génocidaires dans les régions sud du pays avec des armes de guerre ; tueries de masse des réfugiés regagnant  le pays par le port fluvial de la capitale ; tirs à balles réelles à la moindre manifestation publique ; refus d’enregistrer des formations politiques considérées comme hostiles; refus d’accès pluraliste aux médias d’Etat; modifications anticonstitutionnelles des institutions et des processus électoraux pour se maintenir indéfiniment au pouvoir ; népotisme pour transmettre le pouvoir politique aux progénitures etc…

De sorte que au Congo les dénominations politiques les plus classiques posent des difficultés !

Comment par exemple affubler la police et  l’armée du Congo du qualificatif de «  nationale » quand elles me paraissent plus s’apparenter  à des milices ethniques déguisées, tant leurs structures de commandement sont quasi exclusivement aux mains de responsables issus de la même extraction ethno-régionale que le chef de l’Etat actuel ?

Que dire de l’Assemblée dite « nationale » quand elle résulte de parodies d’élections sans véritable choix, et de découpages électoraux iniques destinés à octroyer des majorités extorquées, excluant  de fait  de la vie parlementaire des populations en réalité majoritaires ?

Nous ne pouvons laisser faire les choses, au risque d’un naufrage collectif  tiré de la succession des cycles de violences  et des réactions aux violences initiales, similaire à la situation des Hutus et Tutsis au Rwanda.

Que faire ? Une mise en perspective du bien-fondé  d’un pouvoir politique  s’impose.  En effet, le pouvoir politique  pour gouverner un Etat doit être un  pouvoir géré en commun, propre  à une communauté de personnes dont les membres sont capables d’agir les uns avec les autres pour le bien commun.

Le pouvoir politique doit reposer sur la légitimité  qui est celle reconnue à brèves échéances électorales régulières  par des citoyens libres et égaux.   Il s’oppose au pouvoir personnel  caractérisé par l’emploi de la force  de contrainte  qu’un individu ou groupe d’individus exercent en situation de monopole, s’appropriant  les leviers de violence pour l’imposer illégitimement  aux autres citoyens.

En réalité,  les violences politiques  exposées renvoient  souvent à des tensions liées à l’âpreté   du combat  entre groupes ethniques pour l’accès aux ressources financières publiques  afin d’en disposer de manière hégémonique, voire exclusive.

A ces tueries, tortures, détentions arbitraires au coût humain apocalyptique, s’ajoutent des violences insidieuses qui relèvent de l’incurie à gérer le pays efficacement,  de l’incompétence faire fonctionner et à  entretenir  les services et biens publics, hôpitaux, établissements d’enseignement, routes, distributions d’électricité et d’eau, de manière efficiente, avec des conséquences terribles sur les conditions de vie des populations, maintenues dans un état de misère indicible.

Comment passer sous silence et qui pourra chiffrer les innombrables pertes en vies humaines  journalières  des Congolais  dans les établissements de santé des plus grands centres urbains, par manque des  soins de première nécessité ?

Dans un contexte de prédation des ressources nationales protégée par la nomination des parents du chef de l’Etat aux commandes des principales entités économiques du pays et par la privatisation des appareils de production de violence, l’armée et le service dit de surveillance du territoire devraient à terme être supprimés dans la mesure où ils ne servent qu’à espionner et à persécuter les opposants et les résistants politiques.

A l’instar du Costa Rica, Panama, l’Islande et autre l’Ile Maurice qui n’ont pas d’armée, ont conclu des accords de défense qu’on peut progressivement mettre en œuvre  dans le cadre d’un système de défense collective au niveau sous régional en Afrique du centre, qui devrait en outre être doté de pouvoirs similaires à ceux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Chacun se souvient qu’ils  ont servi en janvier 2017 à envoyer des troupes militaires africaines communes en Gambie pour chasser M. Yahya Jammeh qui refusait de quitter le pouvoir au terme de son mandat constitutionnel.

C’est à la restauration de ce pouvoir en commun que nous devons nous atteler, qui  doit se caractériser par sa légitimité, utilisée à bon escient, pour ne plus permettre aux dictateurs infatigables de revenir par la force, car la tyrannie fait toujours le pari de la résignation des populations anéanties dans leurs facultés d’agir en commun.

Tel est me paraît être le chantier impératif à mette en œuvre au Congo en particulier et plus généralement dans la plupart des Etats Africains.

Edgard Kiganga Siroko

 

17 thoughts on “Réflexions sur le pouvoir et la violence politiques au Congo

  1. Mon cher frère Edgard KIGANGA Siroko le bonjour de ton grand frère Macaire,j’ai lu ton papier comme toujours tu fais preuve d’une grande culture, comme notre papa.
    Lui qui surprenait ses amis du GAP, dans ses exposés sur le marxisme, Léninisme et ses sauts para à des milliers d’altitudes du sol.
    lorsque papa SIROKO avait pris le chemin de l’exil sur la nationale 1, il était au tableau d’avancement pour le grade de Capitaine et une fois avec vous de l’autre ,car moi, j’étais resté avec maman et surveillé, protégé par les amis de papa,le Maréchal MUBUTU, l’avait élevé à la dignité de commandant para.Car les démonstrations para éblouissaient les chefs militaires du ZAÏRE.
    Je tenais juste te dire que papa est parti avec le galon de commandant et non lieutenant.Merci.
    En plus j’ai découvert beaucoup de choses sur Ange DIWARA BIDIET svp, ne pas l’associer à PIERRE KIGANGA qui est une personnalité à vénérer, qui aimait son travail…et apprécié de tous.je me souviens au palais des congrès,lorsque les gens m’avaient découvert que j’étais le fils de kiganga pierre…le général MOKOKO me regardait avec admiration…C’était notre grand…il m’a dit pourquoi tu n’étais pas venu me voir…,les kolélas Bernard, les lissouba,le général yombi m’avait même dit si je te connaissais quand j’avais la chose…tu ne serai pas comme ça.Le général de brigade Philippe BIKIKITA se mettait même au garde-vous devant moi.
    pour te dire que notre papa est aimé par des gens.Ange DIWARA a manqué son maquis au pool, parce que les kongo-laris lui attribuaient la mort du cdt KIGANGA Pierre.
    Non Edgard soit content de porter ce nom.même les autorités actuelles ont de la sympathie pour kiganga pierre.
    Kinganga pierre est un soldat à vénérer, il est le premier instructeur parachutiste Congolais.

  2. je t’informe que ANGE DIWARA était très actif le 23/03/1970 à la radio.il était le principal exécuteur des gens à la radio. Étage par Étage Diawara , il fusillait les gens,juste si tu croisais son chemin.il avait une haine sur kiganga pierre qui remontait de loin.
    C’est au cour d’une manœuvre militaire entre les Facs et la défense civile du cdt ANGE DIAWARA dans les plateaux batéké que remonte cette haine.
    Kiganga pierre va mettre en difficultés les miliciens de la défense civile et à la fin,kiganga pierre dit à Ange DIAWARA, moi je te le dis,va faire ta formation militaire en France, car tu n’as rien de militaire mon ami.
    DIAWARA garda dent et le 23/03/1970. alors que NGOUABI était sur le point de prendre la fuite,Diawara se porta volontaire pour aller attaquer Pierre kiganga à la radio.
    Une fois blessé au pied….Diawara dit à kiganga pierre, finalement c’est toi qui ne connais pas l’armée…là je t’ai eu…je te conduis vivant chez Ngouabi….pierre kiganga répond…tu m’as eu parce qu’il ya eu des trahisons dans mes rangs.
    cet entretiens entre les deux, je l’ai eu d’un ancien du M22.

  3. DIAWARA avait eu vent du président Massamba-Débat que le pouvoir du président Massamba-Débat était sur le point de monter l’union des forces militaires entre la défense civile et les forces armées congolaises.Et c’est à Pierre KIGANGA originaire de Boko
    que revenait le commandement de cette force militaire.Donc le bruit ferait chemin.Alors que DIWARA voulait le poste.
    Voilà la principale raison de l’intégration de Diawara au mouvement du 31/juillet/1968.
    Et pour chasser KIGANGA du côté de Ngouabi, les révolutionnaires vont fabriquer une histoire sans tête:
    -que kiganga voulait assassiner les Ngouabi…dans l’avenue des 3 francs après la chute du pouvoir de MASSAMBA-DÉBAT à la hauteur de la maison commune de Bacongo.lorsqu’il fessaient le tour de la ville en MOÏSE.
    cette rumeur fut lancée par les communistes, Léninistes congolais(pour écarter kiganga le bokotois )…Diawara… du nouveau pouvoir.Car pierre kiganga était coloré de capitaliste, de valet de l’impérialisme Français.
    Voilà le véritable complot.
    Et même le 31/juillet/1968,kiganga pierre va changer le plan machiavélique monté par ngouabi dans le but d’écraser les jeunes du camp de Météo.ça devait faire des morts plus,plus…mais en chemin kiganga va changer le plan d’attaque et sauva la vie à des des milliers des jeunes du camp de la météo.
    ce jour kiganga va demander à Ngouabi, d’aller ensemble déloger les jeunes de la défense civile mais Ngouabi va prendre peur et kiganga s’est lancé seul sans Ngouabi. pour les marxistes congolais, kiganga voulait en finir avec Ngouabi.
    Voilà les différentes contradictions entre les marxistes léninistes CONGOLAIS(Diawara,Ndalla,NOUMAZALYE…) et le groupe de pierre KIGANGA(Mouzabakani,kiyindou,miahouama…).
    Durand la période de MASSAMBA -Débat,ngouabi était souvent en prison,rétrogradé.. affecté à pointe -noire.Mais à quel moment il a crée le PCT? et quels étaient les officiers qui ont sortis Ngouabi de la prison? On les connaissaient c’est Le lieutenant SASSOU, les pierre Kiganga…c’est eux qui avaient placé Ngouabi au pouvoir par respect,parce-que lui capitaine et les kinganga ,les Sassou n’étaient que lieutenants.
    DIAWARA et ses amis de la défense civile étaient avec le pouvoir de l’époque,ils n’ont jamais étaient à la création du pct. C’est le béret rouge SASSOU et ses amis du GAP qui avaient créé le PCT et certains civils.

    1. je te comprend MACAIRE tu dois defendre la memoire de ton pere , mais attention ne falsfie pas l histoire, au risque de ne pas etre credible. En 1970 j avais failli etre une victime à deux reprises. la 1ere fois en rebroussant le chemin quand je me rendais à la radio comme tout le monde, et on s etait installé au lycee de la liberation pour suivre la progression des soldats et les combats qui se deroulaient à la radion
      la deuxieme fois c est un broussard le petit avion de renseignement de l armee qui survolait Bacongo et qui tirait sur tout le monde. cet avion avion avait sur nous alors que nous etions un petit groupe dans la rue il nous avait rate de justesse car les balles à presque 20 cm à la hauteur de nos tetes raclant le sol et rebondissant en l air. et je n ai pas oublie ça. quand une operation ou un coup d etat est planifié les trahisons doivent etre prise en compte c est pour cela qu il faut parler du plan b ou c voire d

    2. Monsieur Macaire, je suis profondément touché par le récit sur ton père. En effet, ayant grandi à côté d’un camp militaire, j’avais grandi dans l’univers des récits sur ton père, sa bravoure et sa dextérité déconcertante dans son métier de para. On nous disait même à l’époque qu’il y avait des compétitions organisées avec des parachutistes de la RDC. On racontait, par exemple, qu’on avait tracé un cercle et il était question que chaque parachutiste vienne atterrir dedans. Et, seul Kinganga Sirroco avait réussi cet exploit.

      Mais, il y a des points que tu as semblé occulter dans ton récit.

      Kinganga Sirroco était en prison à la maison d’arrêt quand Marien Ngouabi fut emprisonné au camp de la milice. Et, c’est le commando qui avait libéré Marien Ngouabi qui l’avait libéré également à la maison d’arrêt. A la tête de ce commando, se trouvait Sassou, c’était un acte qui avait ridiculisé les éléments de la JMNR.

      Pourquoi Kinganga Sirroco était-il en prison ? Il était accusé par le pouvoir de Alphonse Massamba Debat d’avoir fomenté un coup d’Etat en complicité avec des français surtout que Alphonse Massamba Debat avait chassé les français.

      On racontait que Kinganga Sirroco était anti socialiste et anti communiste.

      Je lui vouais une grande admiration à travers les récits si poignants sur lui.

      Mais, avec la maturité, il m’arrive de cogiter sur son fameux coup d’Etat. Dans quelles conditions, ce coup d’Etat avait-il été préparé pour que lui, un grand stratège, envoie des jeunes innocents à la mort. On raconte qu’il avait loué des véhicules qui étaient partis du marché Total et des jeunes enthousiastes y étaient montés en chantant  » Ah Beto ni bala ba nsana dileno « . Mais, comment avait-il pu faire cela alors qu’il ne maîtrisait pas encore tous les secteurs clés de la ville pour bloquer toute riposte du pouvoir.

      Mais, était-ce réellement Ange Diawara uniquement qui avait décidé de faire cette riposte ? Sassou se l’approprie pourtant et dans son livre  » Le Fleuve, le manguier et la souris », il dit que c’était lui qui avait alerté Marien Ngouabi que la radio était occupée et qu’il fallait aller la libérer. Quel avait été le pouvoir de Ange Diawara dans cet environnement alors que Guy Menga, à la conférence nationale, affirmait que les jeunes étaient alignés et avant de les fusiller, un message avait été lancé :  » Voici ce qui arrivera à l’homme du Pool quand il tentera de toucher au pouvoir du Nord ».

      Mais, somme toute, j’ai beaucoup apprécié les détails que tu as donnés. J’en ai beaucoup appris.

      Merci !

  4. des traitres à la nation congo le capitaine marien ngouabi avoir un seul instant PEUR ??? de qui de quoi? ces rejetons du premier des traitres du congo ont des hallucinations personne ni le moindre kongo ne les soutiens c’est tout dire…

  5. LE CONGO EN MORT CLINIQUE: UN PAYS SOUS OCCUPATION – UN PEUPLE AUX ARRÊTS ET EN DANGER – ET POURQUOI?
    Dans « La Marée du soir », Henri Montherlant a écrit « Il n’y a que deux partis dans un pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ».
    ELEANOR ROOSEVELT PAR AILLEURS AVAIT DIT CECI ET A MEDITER DANS L’OYOCRATIE « LES GRANDS ESPRITS DISCUTENT DES IDÉES, LES ESPRITS MOYENS DISCUTENT DES ÉVÉNEMENTS, LES PETITS DISCUTENT DES GENS » – LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE INSULTE ET UN MESSAGE EST DANS UNE IMAGE ! UNE PERSONNE INTELLIGENTE, C’EST LA PERSONNE QUI VA DELÀ DE LA PREMIÈRE IMPRESSION !!! https://www.youtube.com/watch?v=Brl8YULKU5A

  6. 10 JUIN 1991 10 JUIN 2018 27ans de democratie congolaise 2 chefs d'etat 4 milices 15 attaques de trains 10 eveques assassines 4 DDR dit :

    les violences politiques connaissent un point culminant depuis 1992. kinganga kingenge kingongo on sen fout.ns pleurons le pere guth les dix eveques assassines a mindouli ns pleurons charles mvouama ns pleurons le dr roger moulouba de l’oms ns pleurons mme angele bandou premeire femme candidate a une election presidentielle au congo ns pleurons le soldat franacais tue au boulevard par les cocoyes en 1997 ns pleurons le lieutenant mabiala jonathan de la garde presidenteille de p lissouba assassine par willy massanga ns pleurons les 70 soldats des facs assassines dans le pool rien que dans la seule annee 2017 ns pleurons les deux cinducteurs du cfco assassines par les ninjas a kinkembo en nov 2016 ns pleurons les 14 gendrames qui convyaient ce train marchhandises ns pleurons prisca mapengue assassinee par un caiman du djoue et jete au cimeteire de moukoundzi ngouaka VA TE FAIRE FOUTRE TOI ET TON SIRROCCO KINGANGA

    1. Donne ton nom, après tu pourras te permettre d’insulter ma famille
      Ludovic milandou ne’ KONGO
      Vous êtes vulgaire monsieur et sans intérêt.

      1. va te faire enculer toi kinganga sirroco je ne sais plus ange diawara c’etait tous des merdiers.va te faire enculer il ya du foutre a gogo dans le pool.tu diras a ton imbeicle de kinganga que lattaque nocturne dun batiment public est une violation de la securite publique.on attaque pas la radio et la tele tous deux batiments publics sous le pretexte fallacieux d’avoir ete chef de la garde presidentielle dal massamba debat.ns l’avons recemment dit a gozadio du pool qui comme cet imbecile de kinganga avait attaque la mairie de makelekele.en vertu de quoi? la mairie est une indivision elle n’appartient a personne. ce batiment n’appartient pas au pool.

        kinganga et diawara etaient tous deux, deux ancetres ninjas ou deux precurseurs ninjas.

        « MA FAMILLE » MON OEIL VA TE FAIRE ENCULER AUPRES DE BITSANGOU RICHARD DIT GOZARDIO

    2. Continue avec tes bêtises, toi le vendu du Pool.

      Je sais exactement qui tu es. Tu es très minable pour débiter des âneries.

      Pauvre de toi !

      Mais, rentre au Congo au lieu de traîner à l’étranger. Va chez Kiki, il te donnera de l’argent et payera le billet pour rentrer.

      Tu me fais pitié vraiment.

      1. Merci bantu, tu reconnais toujours bien cette ordure pourrie jusqu’au sang…
        Elle ne vaut pas un (1) peso, même au temps chaud!

  7. POURQUOI CLAUDIA ET DENIS CHRISTEL SASSOU NGUESSO ATTAQUENT-ILS EN JUSTICE ISIDORE AYA TONGA ?
    LE CONGO EN MORT CLINIQUE: UN PAYS SOUS OCCUPATION – UN PEUPLE AUX ARRÊTS ET EN DANGER – ET POURQUOI?
    Dans « La Marée du soir », Henri Montherlant a écrit « Il n’y a que deux partis dans un pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ».
    ELEANOR ROOSEVELT PAR AILLEURS AVAIT DIT CECI ET A MÉDITER DANS L’OYOCRATIE « LES GRANDS ESPRITS DISCUTENT DES IDÉES, LES ESPRITS MOYENS DISCUTENT DES ÉVÉNEMENTS, LES PETITS DISCUTENT DES GENS » – LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE INSULTE ET UN MESSAGE EST DANS UNE IMAGE ! UNE PERSONNE INTELLIGENTE, C’EST LA PERSONNE QUI VA DELÀ DE LA PREMIÈRE IMPRESSION !!!
    ALORS POURQUOI CLAUDIA ET DENIS CHRISTEL SASSOU NGUESSO ATTAQUENT-ILS EN JUSTICE ISIDORE AYA TONGA ? EXPLICATIONS: https://www.youtube.com/watch?v=Brl8YULKU5A

    1. Toi-là aussi, baise seulement ta vielle cocotte de maman ou fais-toi enculer par le tout petit Mokoko, il n’a pas piné un seul petit trou depuis des mois. Mais lubrifie d’abord ta trachée takouette à l’huile de palme avant de recevoir. Conseil gratuit.

      Don’t fart!

  8. L’histoire nous montre que le cdt KIGANGA Pierre était un militaire digne de ce nom et droit.stopper vos conneries à la tribalisme.la preuve le 23/03/1970 il n’était seulement avec des hommes du pool, il y avait tout le monde. le lieutenant POIGNET fut un originaire de la BOUENZA et non du pool.
    et quand il arrive à la radio,il est en face du conseiller Jean Jules OKABANDO originaire de la cuvette, kiganga le demande ce qu’il fesait de bon matin à la radio? jean-jules de répondre mon cdt,je suis venu déposé le communiqué de la port de mon père.KIGANGA lui répond mon jean- jules va enterrer papa…il n’a pas tué OKABANDO parce que de la cuvette.voilà l’exemple, au lieu de raconter des histoires sur kiganga.oh! il était le garde corps du président MASSAMBA Debat(une fausseté…),oh! kiganga a tué MATSOKOTA une autre fausseté, oh! son coup de force était tribal une autre fausseté…
    tant que dans notre pays nous ne valoriserons jamais nos cadres à leurs justes valeurs,nous n’avancerons jamais car nous sommes rongés par le piège du tribalisme.
    Malgré le bien fondé de son action le cdt KIGANGA Pierre est toujours envoyé dans ses villages de laba dans le district de Boko et dans son village de Kibouéndé- mbamou.Dans le seul but de ternir son image de fils de la nation Congolaise.
    oui nous devrons parler des différentes morts,c’est normal mais kiganga pierre c’est aussi de l’histoire, comme chaque peuple parle des siens morts pour la patrie, on voulant faire évoluer les choses de façon politique.quelque-soit la méthode.Le général DE GAULLE a chassé les Nazis par des canons,à CUBA fidel CASTRO a chassé le régime de BATISTA par la lutte armée….c’est de l’histoire.

  9. je ne comprends pas pourquoi Pierre KIGANGA pose problème, chaque peuple a son histoire ici bas.En France on parle du gaullisme,en RUSSIE le nom de Lénine est sur toutes les langues des Russes…
    Nous avions eu la conférence nationale qui a réhabilité Kiganga pierre,n’est ce pas le drapeau vert-jaune -rouge fut repris?le 23/03/1970 Pierre KIGANGA a fait flotter ce drapeau, et faire entendre la Congolaise qui font la fierté du pays.Alors Pierre kiganga réhabilité à la conférence nationale.
    Mais d’où vient cette haine envers un congolais qui a osé?
    Stop aux critiques sans fondements, teintées de tribalisme, de jalousie….Kiganga Pierre devrait avoir un grand monument dans le pays,même une rue ne porte son nom, personnellement je suis surpris de ce manque de reconnaissance.Premier instructeur parachutiste congolais aucun bataillon ne porte son nom dans l’armée.Aucune école militaire ne porte son nom.le premier congolais qui a fait la lutte armée pour dire non à un régime Marxiste-Léninisme en Afrique centrale.je vous informe que tous les présidents de l’Afrique centrale et occidentale ont soutenu le courage militaire et politique de Pierre KIGANGA.
    Blessé au front, il pouvait fuir mais kiganga continuait la lutte militaire.jusqu’à ce rendre chez Ngouabi accepté l’humiliation et des insultes…de Ngouabi.
    Mais comme seul Dieu connait la vérité, Ngouabi est mort un 18 Mars alors kiganga était mort un 23 Mars.les deux n’ont pas de tombe,
    seul Dieu de quel côté se trouve la vérité…je le dis toujours aux amis.
    les gens ont voulu fabriquer une histoire sans tête ni queue sur Ngouabi….que des faussetés:
    -C’est KIGANGA PIERRE qui a crée le bataillon para et non Ngouabi, et devenait le premier parachutiste Congolais.Ngouabi n’a pas fait saint-Cyr en France, c’est plutôt KIGANGA PIERRE qui était à saint cyr en France.
    Ngouabi était formé Strasbourg en France, là où il a eu sa femme blanche qui vendait dans une boulangerie de Strasbourg.
    quand Ngouabi était en prison sous le régime de MASSAMBA, ce sont les para qui allaient le libérer en tête le lieutenant Sassou et le lieutenant kiganga pierre.il n’avait pas n’ont plus crée le PCT,car toujours en prison,le PCT fut crée par le lieutenant SASSOU et ses amis para.mais il n’ y avait jamais de Ngouabi à la base.c’est çà la vérité.Ngouabi a été mis en avant parceque le plus gradé,il était capitaine au GAP.par respect, il fut placé à la tête du PCT.
    La preuve il ne savait pas que le poste le plus honorifique dans un régime Marxiste c’est le secrétaire général, il va le confier à Claude Erneste NDALLA,en voyage à Moscou les russes le li fait savoir.
    C’est pour vous dire que Ngouabi n’avait rien de MARXISTE.

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