Nous sommes incapables de nous gouverner nous-mêmes ! dixit Mambou Aimée Gnali

C’est la dernière phrase de votre lumineux article. Vous n’êtes hélas pas la première personne à le dire, ni à y penser mais vous avez le mérite le courage de le proclamer tout haut. Est ce normal que  » nous sommes incapables de nous gouverner nous-mêmes « ?

Si cela n’est pas normal c’est une  réalité, pourquoi se  voiler la face , la honte ne tue pas dit-on au Congo; Chirac , Sarkozy, et Macron l’ont dit de maniéré voilée pour rôle de  l’intelligentsia africaine, mais ramener sur la sphère du Congo , cela  a une connotation très , très minorative , voir infantile.

Nous rabaissons nos intellectuels, formés dans les Ecoles et universités prestigieuses en Occident. Ces intellectuels congolais sont ils incapables amorphes, mous pour savoir gouverner ? Qu’ont-ils gardé de leurs chères études ? Sans doute la soumission aveugle à des dictateurs.

Pourtant ce que vous affirmez est si  vrai : Comment dans un pays qui fut pas  très longtemps, considéré comme le quartier latin en Afrique centrale, Massamba Debat avec son socialisme bantou, y voyait pour son pays en utilisant une métaphore biblique  » une lumière qui guidera l’Afrique « , pourquoi en sommes nous arrivés là.

Comment donc cette lumière considérée comme une réelle avancée dans des nombreux domaines soit devenue non une simple ombre, comme ces ombres chinoises, mais des véritables ténèbres comme il y eu pendant les célèbres dix (10) plaies d’Egypte, pour que le FMI revienne avec toute son arrogance à notre rescousse comme une mère poule qui  revient prés d’un poussin qui n’arrive pas à suivre la  fratrie.

Oui, je suis triste d’affirmer avec vous que : « nous sommes incapables de nous gouverner nous-mêmes ». Sur la multitude d’exemples prenons celui  dénommé  » une réserve assurée pour les générations futures « . C’est comme dirait Albert Camus  la » grande absurdité », moi j’ajouterai absurde incompétence  économique des dirigeants du Congo, qui n’ont même pas le courage d’expliquer  leur cupidité au peuple.

Ici la cupidité c’est pour nos gouvernants incultes  et francs-maçons  cette  soif immodérée des richesses, qui peut se concrétiser dans des sociétés qui exploitent de toutes sortes de manières la confiance populaire.

Comment un Etat qui se dit souverain peut il placer à l’extérieur de son territoire des  sommes si pharaoniques, n’y a t-il pas des institutions financières solides pour gérer ces fonds ? Des congolais instruits à la gestion d’actifs sont ils inexistants? N’a t-on pas formé pendant 32 ans des économistes, financiers, gérants de fortune, que nenni.

Un Etat utilise des  véhicules financiers nommés « fonds d’investissement »

Ces congolais sont ils si  ignorants des précédentes  péripéties des fortunes, ou de l’argent des dictateurs voleurs, cachés dans des lointains paradis fiscaux, Suisse, Monaco, etc……

Pour la souveraineté d’un Etat , pour fuir les fonds vautours , le Congo qui  dispose d’un Trésor Public devrait comme le font toutes les banques centrales du monde; convertir ces liquidités en « or métal » c’est cela la haute finance , une réserve d’or au Trésor Public  congolais  n’aurait pas été dilapidée si facilement, n’aurait pas été saisie voire hypothéquée pour des infrastructures dont la pérennité reste douteuse, que des avoirs, des liquidités  dans une banque  étrangère soit-elle la plus sûre du monde.

De mémoire, lorsque Youlou quitte le pouvoir ; il laisse au Trésor public  congolais, de l’or, des pointes d’ivoire et du bois précieux, idem pour Massamba Debat qui ajoute des milliers de carats de diamants. Sous Ngouabi  des miettes. Que laissera Sassou au Trésor public puisque  » la réserve assurée pour les générations futures » est saisie par les créanciers du Congo.

Une dette douteuse?

En regard de notre temps, de la gabegie financière  institutionnalisée au pays, il est un passage toujours très actuel de la lettre encyclique Quadragesimo Anno du pape Pie XI, qui dénonce avec la plus grande fermeté l’argent inique, c’est-à-dire l’argent détourné de sa fin et devenu essentiellement instrument de pouvoir.

« Ce qui, à notre époque, frappe tout d’abord le regard, ce n’est pas seulement la concentration des richesses, mais encore l’accumulation d’une énorme puissance, d’un pouvoir économique discrétionnaire, aux mains d’un petit nombre d’hommes qui d’ordinaire, ne sont pas les propriétaires, mais les simples dépositaires et gérants du capital qu’ils administrent a leur gré.« 

Ainsi en voulant administrer à leur gré les richesses du pays, ils confirment votre assertion  »  nous sommes incapables de nous gouverner nous-mêmes »

Alors il ne reste qu’à mettre le  Congo, pays pseudo souverain   sous  tutelle ou sous curatelle.

David Pierre N’TAMBA 

 

14 thoughts on “Nous sommes incapables de nous gouverner nous-mêmes ! dixit Mambou Aimée Gnali

  1. La faute des intellectuels Congolais, disons l’imbécilité de certains d’entre eux et qui sera gravée dans les annales de l’Histoire,fut de reconnaître et de suivre un putschiste.

    Cette lâcheté conscience et perverse a desservi le pays. Elle a semé une confusion dans l’esprit du public et suscité de sa part, une forte défiance. Si à l’extérieur le rejet du coup d’Etat de Sassou est demeuré inébranlable, au pays beaucoup d’intellectuels ont choisi la servitude. Accompagné un tueur reconnu par tous les compatriotes, est une ignominie.

    Cette trahison laissait la voie libre à la barbarie politique, partant, à une impossible gestion du pays. Un putschiste ne vient pas pour réguler les luttes ou conflits des gouvernés. Un putschiste récidiviste, n’assure pas la survie de la cité. Tout son programme est conçu à la conservation du pouvoir usurpé.

    Il est certain que dans un Etat qui offre à tous ses intellectuels sans distinction, liberté et confiance, la société vit de débats, de corrections, le peuple souverain fait corps avec l’idée d’être « un vrai citoyen ». Le népotisme associé à l’ autocratie conduisent à la ruine. Nous y sommes au Congo.

    Un putschiste, despote de surcroît, veut gouverner avec le clan, quel que flatteurs zélés en exhibant la violence, la fraude et la corruption pour vivre. Alors que le rôle d’un Etat est d’être un organe la libération, de rationalité et fièrement un organe de l’humanité. Son effort, tendre à assurer le bonheur ; le bien être des citoyens. C’est le sens même de notre existence !

    Or, le Congo est torpillé par un Etat totalitaire où l’épanouissement de l’être est compromis. Le renouveau du pays a pour solution : dégager Sassou et ses lascars afin que des patriotes bossent à fond dans le rattrapage des années perdues.

  2. Vous partagez encore le mythe sur les « intellectuels qui vont sauver le pays ». Comme si l’échec de notre éminent professeur qui a régné du haut de son savoir de 1991 à 1997 ne nous avait rien appris. Le peuple congolais n’a pas besoin d’une élite parasite, d’une élite sangsue qui se nourrit de son sang. Il demande seulement deux choses : qu’on lui fournisse de l’électricité et des infrastructures routières, et il fera le reste. Or là encore, notre élite intellectuelle freine des quatre fers pour ne pas voir émerger au Congo une élite industrielle, une élite d’entrepreneurs. Nos intellectuels préfèrent vivre de la politique et redoutent d’être surclassés par des Congolais qui se hisseraient au-dessus de la société par leur travail. L’affairisme, la corruption, le tribalisme politique, le régionalisme, etc. ne sont que l’expression de la lutte des places au sein d’une intelligentsia congolaise aux abois.
    En clair, les masses congolaises nous disent : intellectuels congolais, restez où vous êtes nous n’avons pas besoin de vous mais électrifiez le pays et construisez-nous des moyens de transports et nous vous promettons l’émergence dans quelques années.

  3. Aux temps de Youlou et de Massamba Debat si la loi des finances était respectée, cela était une conséquence logique qui découlaient du fait que les chefs donnaient l’exemple et savaient distinguer le bien privé du bien public. La SONAGES jouait bien son rôle. Il va sans dire que dans un tel contexte, il est difficile d’assister à la gabegie introduite au Congo avec l’arrivée au pouvoir de Ngouabi. Je pèse bien mes mots. Les dossiers de liquidation des entreprises d’état (OFNACOM, OCC, SOTEXCO, ONOVEG, ONLP, IMPRECO, SOCODI, ONACI, SAV-CONGO, CHACONA, SONAMIF, HUILKA, etc entreprises dont les directions ont été léguées aux proches parents des tenants du pouvoir étaient des coquilles vides. Il avaient géré ces entreprises comme l’on gère une boutique du quartier. Dernier bilant datant de 5 ans avent la fin des activités et 9 ans avant la liquidation. Le monde à l’envers. Le détournement n’est pas une nouveauté pour ces charognards au pouvoir. C’est dans leur ADN. S’ils osent aujourd’hui afficher des pancartes de ce genre qui dénonce le détournement des deniers publics c’est parce que le monde entier les a surpris les culottes baissées, en flagrant délit de vol et d’usurpation.
    Dans un pays normal, le premier ministre ainsi que son mentor devaient dégager. mais au lieu de cela, Ils demeurent au pouvoir et gratifiés. Monsieur Sassou doit se rendre à l’évidence que l’on ne s’improvise pas chef de l’état ni chef tout court. Tout le temps que cet incapable est resté au pouvoir il n’a jamais pu se hisser à la hauteur des genoux des deux premiers présidents de notre pays.(Youlou et Massamba Debat). Par contre, il a excellé dans le crime sous toutes les formes confondues. Pour tout couronner, il se maquille, il se décape la peau. Un pur complexé.
    Bon Dieu qu’est ce que le Congo a fait pour mériter ce chaos?????????????

  4. C’est dans la nouvelle « Les têtards noyés dans un verre d’eau », extraite de mon dernier ouvrage « L’Inforoman suivi de quand la rue s’en mêle… » que j’aborde le problème des intellectuels congolais. Vous trouverez ci-dessus la présentation de cette nouvelle.
    Ce livre de 300 pages est offert gratuitement en format numérique à l’adresse suivante : http://manuscritdepot.com/livres‐gratuits/pdf‐livres/n.serge‐armand‐zanzala.2.pdf. D’avance, je vous dis merci de me lire
    « L’Inforoman, suivi de Quand la rue s’en mêle » une œuvre de Serge Armand Zanzala

    Les têtards noyés dans un verre d’eau

    2015, année du dernier mandat présidentielle de Denis Sassou Nguesso, après plus de trois décennies passées au pouvoir.
    Cependant, alors que le peuple congolais se prépare ou attend une alternance politique apaisée, le pouvoir, à travers le ministre de la Justice, Aimé Emmanuel Yoka, crée la surprise en initiant un débat sur le changement de la constitution, afin de permettre à Denis Sassou Nguesso de briquer un troisième mandat.
    Il met en place un comité inconstitutionnel de soi-disant sages dont les critères de choix ne sont pas définis par la loi.
    Le fameux comité de sages circule dans tout le pays aux frais de l’Etat. Sa mission est de solliciter l’adhésion des populations au projet de changement de constitution et au troisième mandat de Denis Sassou Nguesso.
    Alors que les deux projets : changement de constitution et au troisième mandat de Denis Sassou Nguesso ne sont pas autorisés par la constitution de 2002, promulguée par Denis Sassou Nguesso.
    En plus, l’article 69 de la constitution dit: « Lors de son entrée en fonction, le président de la République prête le serment suivant: « Devant la Nation et le Peuple Congolais seul détenteur de la souveraineté: moi (nom de l’élu), président de la République, je jure solennellement: de respecter et de défendre la constitution et la forme républicaine de l’Etat; de remplir loyalement les hautes fonctions que la Nation et le Peuple m’ont confiées; de garantir le respect des droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques; de protéger et de respecter le bien public; de consacrer l’intégralité des ressources naturelles au développement de la Nation; de garantir la paix et la justice à tous; de préserver l’unité nationale et l’intégrité du territoire, la souveraineté et l’indépendance nationales.»
    Pourtant, les deux projets du ministre de la Justice vont diviser les congolais et la classe politique en deux camps diamétralement opposés.
    Néanmoins, le pouvoir multiplie ses sorties dans les médias. Tandis que la presse privée qui ouvre ses colonnes aux partis politiques de l’opposition est muselée.
    La tension monte dans le pays jusqu’à casser le thermomètre. Le pouvoir qui voit la contestation se généraliser dans tout le pays, joue sur la fibre tribaliste et régionaliste pour diviser les congolais et ramener toutes les populations de la partie septentrionale du pays autour de Sassou Nguesso, mais en vain.
    Les congolais sont unis et veulent une alternance politique et disent d’une seule voix : «Sassoufit»!
    Cependant pour semer la confusion, alors que le débat sur le changement et le troisième mandat de Sassou Nguesso bat encore son plein, le président de la république demande l’avis de la cour constitutionnelle sur une autre question à savoir celle de l’ «évolution des institutions».
    Pourtant sur cette question, la constitution de 2002 est claire et fixe les modalités sur l’évolution des institutions.
    Mais le pouvoir, notamment la présidence de la république veut sciemment créer la diversion et désorienter les congolais en voulant mener tous les débats à la fois.
    C’est ainsi que la réponse « Oui, on peut faire évoluer les institutions», donnée par la cour constitutionnelle tombe dans les oreilles du pouvoir «Oui, on peut changer la constitution».
    Un journal local, La Semaine Africaine, tente dans un édito de réajuster le débat.
    Commentant l’avis de la cour constitutionnelle, il dit clairement dans ses colonnes que l’autorisation donnée par la cour constitutionnelle de faire «évoluer les institutions» ne donne aucunement au président de la république le droit de changer la constitution.
    Peut-être qu’il avait manqué à la cour constitutionnelle d’utiliser aussi une écriture pictographique dont les notions ou les concepts sont représentés par des dessins ou des symboles pour faire comprendre son avis aux partisans du pouvoir congolais.
    Pourtant, le pouvoir de Brazzaville est déjà loin dans sa fuite. Personne ne peut plus le rattraper. Il veut gagner du temps et court plus vite que tous les congolais.
    Les intellectuels congolais sont non seulement dépossédés du débat par des politiciens proches du pouvoir. Mais, aussi déshabillés, essoufflés et noyés comme des têtards dans un verre d’eau.
    Néanmoins, le président de la cour constitutionnelle, Auguste Iloki, se serait défendu dans son milieu de vie que l’institution qu’il dirige n’est pas responsable de la crise multidimensionnelle que connait le pays, depuis le lancement du débat sur le changement de la constitution et le troisième mandat de Denis Sassou Nguesso.
    La cour constitutionnelle a répondu à une question qui lui a été posée par la présidence de la république à savoir si l’on pouvait faire évoluer les institutions de la république. Et, elle a répondu à la question qui lui a été posée. Un trait, un point !
    Que son avis soit mal interprété ou pas, en tout cas cela n’engage plus l’institution qu’il dirige.
    Mais, Auguste Iloki oublie que c’est encore lui qui a validé les résultats du référendum et ceux de la présidentielle anticipée du mars 2016.
    Et, c’est aussi devant son institution que Denis Sassou Nguesso a prêté sermon.
    Alors qu’ils savaient tous, les membres de la cour constitutionnelle et Denis Sassou Nguesso, qu’ils étaient dans l’illégalité et la haute trahison.
    Parce que Denis Sassou Nguesso n’avait pas le droit de convoquer un référendum illégal pour abroger la constitution du 20 janvier 2002, pour satisfaire ses ambitions politiques personnelles.
    Au contraire, ayant prêté serment sur cette constitution, son devoir était de la respecter et de la défendre.
    Et, changer cette constitution était non seulement illégal mais aussi considéré comme une atteinte grave à la constitution et ses principes. Donc une haute trahison.
    Et, lorsque le président de la république commet ce crime de haute trahison, il est jugé par la haute cour de justice.
    Aussi, la rue pense-t-elle que l’encerclement du siège de la cour constitutionnelle par des blindés de la garde présidentielle, le 4 avril 2016, lors de la validation des résultats de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016, bien que n’étant qu’un scenario qui avait été monté avec la complicité du président de la cour constitutionnelle, lui-même, ne suffit pas pour dire que son institution n’est pas responsable de la crise multidimensionnelle que connait actuellement le pays, et qui fait des milliers et des milliers de morts.
    Parce que les membres de la cour constitutionnelle avaient le droit d’exiger le retrait des blindés qui étaient positionnés autour du siège de la cour constitutionnelle, avant la tenue de leur session, et porter plainte contre la garde présidentielle pour les menaces de mort dont ils étaient victimes.
    Mais, les Congolais et l’opinion internationale continuent à se poser deux questions fondamentales.
    La première est celle de savoir sur quelle base juridique Denis Sassou Nguesso a-t-il donc modifié la constitution et s’est il représenté aux élections jusqu’à les gagner et à prêter sermon devant la cour constitutionnelle?
    Puisque la cour constitutionnelle n’a jamais reçu une demande et donné un avis sur le changement de la constitution de 2002.
    La question qui lui a été posée ne portait que sur l’évolution des institutions. Et, faire évoluer une constitution n’est pas synonyme de changer une constitution.
    La deuxième question est celle de savoir comment les intellectuels, notamment les juristes congolais, n’ont pas pu être à la hauteur de tous les débats sur le changement de la constitution, l’évolution des institutions, la haute trahison de Denis Sassou Nguesso, la complicité de la cour constitutionnelle, le silence jusqu’à nos jours de la haute cour de justice qui est compétente pour juger le président de la république, en cas de manquements graves à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat.
    Au contraire, ils se sont mis dans une position d’attente de la réaction de la communauté internationale, notamment de la France. Ils ont même dénoncé l’indifférence et le silence des médias internationaux sur la situation de leur pays; alors qu’il leur revenait de créer des événements devant pousser la communauté internationale à se mobiliser, et les médias internationaux à s’y intéresser.
    Néanmoins, l’un d’entre eux, et pas des moindres, Théophile Obenga, professeur, historien, enseignant dans beaucoup d’universités du monde et écrivain a tenté de sortir sa tête de l’eau.
    Malheureusement, il a manqué d’arguments pour défendre la constitution, et a finalement plongé les Congolais dans la désolation, en déclarant en substance que «la constitution congolaise n’est pas la bible que l’on ne peut pas changer ou modifier»
    Pour la rue, celui que les congolais prenaient pour un savant ou encore un têtard à cause de ses nombreux diplômes et de son savoir dans des différents domaines, avait trahi sa propre personnalité et a révélé que sa «grosse tête» n’était pas due au poids du savoir qu’elle contient; mais à une simple malformation morphologique. En réalité, il n’est qu’un pétard.
    Le mot pétard compris à la fois comme étant une petite pièce d’artifice produisant un bruit sec et fort pour donner un signal ou manifester une réjouissance.
    Mais aussi, comme «un artifice que l’on pose sur les rails pour exploser au passage d’un train, afin de commander au mécanicien de se mettre immédiatement en marche à vue».
    En tout cas, dans les deux cas, l’intervention spectaculaire, mais aussi scandaleuse du soi-disant éminent historien congolais, fait apparaitre dans son filigrane une mission reçue du pouvoir pour donner le ton aux autres intellectuels dans le débat sur la révision ou non de la constitution, ainsi que celui du troisième mandat de Denis Sassou Nguesso.
    Parce que le mot pétard peut aussi faire allusion à «un engin explosif, produisant ainsi un effet de démolition».
    Et, cela est vrai parce qu’après la sortie médiatique d’un intellectuel de la trempe de Théophile Obenga, tout le débat sur la constitution avait été démoli.
    Pour le pouvoir de Brazzaville, lorsque Théophile Obenga, le savant congolais, a parlé, qui peut encore dire le contraire de ce qu’il a dit ou pense?
    Voilà l’effet qu’avait attendu le pouvoir de Brazzaville et qu’il a effectivement obtenu en introduisant Théophile Obenga dans le débat sur le changement de la constitution.
    Parce que tous les débats sur le changement de la constitution, l’évolution des institutions, la haute trahison de Denis Sassou Nguesso, la complicité de la cour constitutionnelle, le silence jusqu’à nos jours de la haute cour de justice qui est compétente pour juger le président de la République en cas de manquements graves à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat, s’étaient arrêtés et avaient capoté, après son intervention.
    C’est ainsi que la rue pense que les intellectuels congolais ont été complètement vaincus dans leurs domaines respectifs par des politiciens parmi lesquels certains sont des grands analphabètes dans le domaine du droit. Elle pense que les intellectuels congolais étaient devenus, durant toute cette période, comme des têtards noyés dans un verre d’eau. En plus, ils se dissolvaient peu à peu et bouillonnaient comme une aspirine effervescente dans l’eau. Quand la rue s’en mêle…

  5. question à 1000,00FCFA: confions la gestion de la FRANCE aux hommes politiques congolais(je dis bien hommes politiques) et vice versa . Faisons le bilan 20 ans après .Que se passera -t’-il d’après vous?

      1. la France deviendra un pays quart monde et le Congo un pays émergent – le président en place en France de type sassou sera soit arrêté en prison ou soit assassiné tout de suite au bout d’un an, ni plus ni moins…

  6. La question que pose Bonguissa fait réfléchir. En effet, si nous observons les actions du Noir, il apparaît tout de suite comme un « Incapable ». Politiquement, aucun pays africain n’est en passe d’émergence. Economiquement, nos Etats sont les derniers. Socialement, au pouvoir il roule uniquement pour son clan.

    Observons le Congo. Le pays patauge dans la vase du moyen âge. Violence, fraudes, assassinats ou injustice sont les valeurs des dirigeants actuels.

    L’Africain est un putschiste, un corruptible à souhait ,un acculturé qui vend et vante la culture de son colonisateur. Pire, il se plaît à le servir avec beaucoup de zèle. Lissouba qui désirait se libérer de ce complexe fut écarté. Il fallait le retour d’un valet fidèle et inculte.

    Les jeunes Africains rêvent tous de l’Occident !

  7. Ma question est provocatrice dans l’absolu la réponse est évidente le Congo émergerait et la France déclinerait .Mais pourquoi? on n’est pas aussi bêtes que les autres!!! certes on ne maîtrise pas la technologie comme l’a fait l’occident, mais je dois ,en contradiction avec la question posée ,soutenir le Congo peut se développer.Les chinois en sont arrivés avec des sacrifices, mais ils y sont parvenus,Les indiens les imitent .Ils nous faut d’abord penser par nous mêmes .Qui sommes nous ?d’où vient-on ? où voulons nous aller C’est quoi être bantou? quelle est sa pensée du et dans le monde ?dit -on toujours vivre , penser , s’habiller , produire ,manger comme on veut que l’on soit? la révolution est là
    A mon humble avis, l’occident et aujourd’hui les chinois nous mènent par le bout du nez. Tous ceux qui ne pensent pas , ne produisent pas pour eux , ne consomment pas ce qu’ils produisent , n’appliquent ce qu’ils décident doivent éliminés .. détruits combattus y compris par la force .. Depuis des siècles c’est comme ça. Ils savent que leur survie en dépendent.En effet, ironie de l’histoire, la nature a injustement et cruellement fait les choses: d’un côté Il y a ceux qui détiennent les richesses naturelles et de l’autre côte il y a ceux qui en dépendent
    Faute de les détenir,ils ont su connaître leur utilité et se sont donné les moyens de s’en servir,grâce à la science et de les contrôler
    Mais ,les premiers ne doivent pas avoir la capacité de les contrôler .C’est une règle non écrite .Toute l’histoire du monde se résume à cela
    Pour se sortir de cette logique destructrice et infernale : il faut trouver d’autres solutions. en ce qui nous concerne le Congo il faut se retrouver nous mêmes . d’abord il faut se débarrasser par tous ceux qui contribuent à nous asservir…..

  8. Bonguissa, j ai bien tout les reponses de tes questions. Je sais belle et bien qui sont les Bantu. Je sais aussi que le chemin le quel les occidents ont choisi est une direction qui conduit a la destruction total. La technologie est tres facile a comprendre. Accordez seulement l`attestation d enregistrement du parti politique DNK/BANTU et vous allez voir le Congo dans une developpement agreable.

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