Des arrestations d’opposants discutées cette semaine à Genève

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Les défenseurs des droits de la personne entendent revenir sur les arrestations d’opposants, dès lundi 19 septembre, à l’ouverture de la prochaine séance du Conseil des droits de l’homme à Genève. Il sera notamment question du Congo-Brazzaville, où des opposants ont été arrêtés avant et après l’élection présidentielle de mars dernier.

Maître Alphonse Mitoumbi-Ondzibou est l’avocat de cinq prisonniers congolais, qui ont été inculpés d’« incitation au trouble à l’ordre public ». Ils sont détenus à la maison d’arrêt de Brazzaville depuis cinq mois. Ils gardent malgré tout le moral, selon leur avocat.

Trois d’entre eux, notamment le colonel à la retraite Marcel Mpika, qui est congolais et américain, étaient dans le camp du général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à l’élection du 20 mars. Les deux autres, dont Jacques Banangandzala, étaient des proches du candidat André Okombi Salissa.

Leur état de santé est préoccupant. Deux d’entre eux sont diabétiques. Un troisième souffre de problèmes de vue, des suites de coups qu’il a reçus lors de son arrestation, selon l’avocat, Me Mitoumbi-Ondzibou.

Leur détention préventive ne pourra pas se prolonger, du moins en principe, au-delà de six mois. Me Mitoumbi-Ondzibou espère que le juge d’instruction décidera d’un non-lieu, qui se traduirait par leur remise en liberté : « A notre connaissance, il n’y a aucune preuve, aucun indice. J’espère que le dossier est pratiquement à la fin, soit qu’ils vont bénéficier d’un non-lieu définitif ou d’une mise en liberté provisoire, où que le juge d’instruction aura la latitude de les renvoyer devant une juridiction professionnelle. Nous attendons », dit-il. Les défenseurs des droits de l’homme qui prendront la parole au Conseil des droits de l’homme, la semaine prochaine, à Genève, les considèrent comme des prisonniers politiques.

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