Mvouba et le colonel Ollita font leur entrée dans les scandales d’Aerco et les contrats opaques tandis que Bouya, Ondongo….

aerco-bzv

Dans un souci réel de contribuer à l’édification des lecteurs et à la bonne marche du pays, nous avons décidé de revenir sur plusieurs dossiers et sur divers contrats signés par les autorités qui tirent le pays vers le bas.

Retour sur la Convention de concession des Aéroports du Congo

Le 14 décembre 2009, Gilbert Ondongo, actuel ministre de l’Economie Jean Jacques Bouya, actuel ministre de l’Aménagement du Territoire  et Isidore Mvouba, à l’époque ministre d’Etat, Coordonnateur du pôle des infrastructures de base, tous représentant  l’Etat congolais, signaient avec Christian Rognone d’Egis Airport, alors PDG d’Aerco, la Convention de Concession des Aéroports du Congo. Mais, l’examen minutieux de cette convention de 93 articles pousse plus d’une personne interviewée ça et là à se demander si réellement les trois ministres précités sont des patriotes, pour ne s’être pas  souciés de  leurs gouvernés. Pire, Jean-Jacques Bouya, Gilbert Ondongo et Jean Louis Osso (conseiller aux transports de M. Sassou et membre du Conseil d’administration d’Aerco) qui devraient aider le chef de l’Etat dans le suivi de ce dossier, semblent fermer les yeux  sur la gestion peu orthodoxe d’Aerco et la dilapidation des milliards de FCFA du contribuable congolais à ciel ouvert. A moins d’en être complices concluent les personnes que nous avons abordées.

Partenariat Public Privé (PPP) ou marché de dupes

Le Partenariat Public Privé (PPP) est un transfert au partenaire privé de certains risques associés au projet. Notamment, en ce qui concerne sa conception, sa construction et son financement. L’Etat congolais n’ayant pas à s’endetter, Egis Airport devrait trouver un investissement durable. En d’autres termes, l’objectif d’un PPP est de permettre que les financements, la gestion des bâtiments et des équipements  soient effectués par des prestataires privés. Ce type de partenariat fut institué en France,  par ordonnance du 17 juin 2004.  Dans le cas de la convention avec Aerco, le Congo se trouve dans une véritable opération d’extorsion des finances publiques, même quand la Convention de la honte précise certaines clauses.

Tenez ! L’annexe 5 de la Convention de concession précise clairement qu’il revenait à Aerco de construire, à ses frais, le nouveau module de l’aérogare de Pointe-Noire.  Curieusement, c’est la Délégation Générale aux Grands Travaux (DGGT) qui a construit le deuxième module de l’aérogare de Pointe-Noire permettant ainsi à Aerco de bénéficier, encore et indûment, d’un investissement réalisé par l’Etat, à hauteur de 50 milliards de F CFA, et que Aerco se permet d’amortir sans avoir rien investi.

L’article 11 de la Convention de concession qui régit les conditions d’amortissement des biens du périmètre de la concession précise, au point 11.2, que  « le Concessionnaire n’est pas autorisé à amortir les investissements réalisés par l’Etat congolais sur le périmètre de la concession ».

Là, aussi, on ne sait par quelmiracle Jean Jacques Bouya, Gilbert Ondongo et Jean Louis Osso ont autorisé Aerco, le Concessionnaire d’amortir les investissements réalisés par l’Etat congolais. L’annexe 5, Item n°3 et 5 prioritaire de la convention précise, les Investissement obligatoires dans 60 mois suivants le début des activités – respectivement à Brazzaville et Pointe-Noire. Notre enquête à malheureusement révélé que: les travaux d’amélioration de la zone actuelle de traitement du frêt international et domestique et la création de zones pour denrées périssables dans les installations frêt (item 3)  sont invisibles à Brazzaville, après 60 mois. Item N°5 Prioritaire : Construction d’une nouvelle zone de frêt à l’aéroport international de Pointe-Noire et installation des équipements. Là aussi, les choses sont très floues. Aerco, au vu et au su de Bouya, Ondongo et Jean Louis Osso, a réussi à réduire le coût de cet investissement prévu initialement  pour  30 milliards à 3 milliards de FCFA (soit, divisé par 10), résultat : une miniscule zone de frêt sera à peine visible!

Pourtant, l’article 20 de la Convention de Concession stipule que le Concessionnaire (Aerco) a pour obligation principale la réalisation d’investissements prioritaires définis dans l’annexe 5 de la Convention de concession dans un délai maximum de soixante (60) mois. A défaut, l’Etat Congolais via son représentant (BCS) a le droit de lever la garantie de cinq cents millions (500 000 000) de F CFA. Nonobstant les milliards de fcfa qu’elle brasse, Aerco n’a pas tenu ses engagements qui arrivaient à terme au 31 mars 2016. Le concessionnaire est, par conséquent, contractuellement en défaut.

Malgré la signification de la mise en défaut d’Aerco par le BCS, Jean Louis Osso Président du Conseil d’admnistration d’Aerco, se serait interposé pour sauver Aerco, la vache à lait de maffieux dignitaires.

De la convention au contrat de gré à gré

 Alain Berquez  se moque des Congolais .Par courrier daté du 12 février 2015, le représentant de l’Etat (BCS) avait demandé à Aerco de bien vouloir lui transmettre les contrats passés avec ses sous-traitants, et ce, pour rendre compte à la Commission nationale de la lutte contre la corruption, la concussion et la fraude. Mais, cela n’a pas été fait, certainement parce que ces contrats sont de gré à gré, flous et impliquent Madame Bouya et collabos:

Quelques marchés qui interpellent les Congolais

Le marché attribué à Madame Bouya, concernant le nettoyage de toute l’aérogare de Maya-Maya : 25 millions de FCFA par mois lorsque les employés de Mme Bouya sont mal payés. Là encore, on comprend mieux la mansuétude de Jean Jacques Bouya, face aux pratiques douteuses qui le rattrapent.

Le contrat d’un montant mensuel  de 27 millions de F CFA, attribué de gré à gré à Edge Airport  que dirige le fameux Eric Desmarets,  soit 324 millions de FCFA par an, pour maintenir les serveurs (quelque trente ordinateurs), sans compter les extra! Pourquoi n’a-t-on pas donné ce marché surfacturé  par Edge Airport aux entreprises congolaises qui ont la même expertise ? Les nationaux  ne savent-ils pas maintenir des ordinateurs ?

Le marché surfacturé des incinérateurs de Maya-Maya et de Pointe-Noire, à hauteur de 1 milliard 400 millions attribué à Gérard Sarrat, DG d’ENCO qui pour rappel est administrateur au Conseil d’administration d’Aerco et actionnaire de cette même Aerco..Les investigations  que nous  avons menées en France révèlent que le montant réel des incinérateurs est de 600 millions de F CFA contre 1 milliard 400 millions attribué à ENCO.  Gérard Sarrat avait perçu 70% à la commande et 15% au départ du matériel en France (soit 85% avancé à ENCO). Au Congo, c’est l’Etat qui a investi dans les bâtiments, dans les équipements, etc. où est donc l’investissement du groupe Egis? Comment comprendre que nos Ministres aient signé un tel contrat de concession?Comme nous l’avons prouvé dans nos éditions précédentes, Aerco a amorti les bâtiments et équipements construits par l’Etat, et ce, contre cette même convention qui, en son article 11.2, ne  le lui autorise guère. Pire, après nos publications-feuilletons, nous apprenons, aujourd’hui, que le Groupe de Monsieur Egis Dupont qui n’a rien apporté dans notre pays, est en train de se battre pour avoir un crédit de dix huit milliards. Là aussi, il faut  dire que c’est un marché de dupes. Car, lorsque les choses couleront, Egis Dupont et Cie vont tailleront la zone, laissant toutes les dettes aux Congolais, puisque Aérco est une entreprise de droit congolais. Les hommes d’Egis n’ont rien apporté, absolument rien ! Bouya, Ondongo et Mvouba  devraient être interpellés  pour  complicité tacite, incompétente, ou…Il s’agit bien-là d’une arnaque sur le dos du peuple congolais! C’est Egis Airport Operations et Aerco qui auraient dû investir dans les aéroports, puisque ce sont eux qui profitent majoritairement des retombées financières.  Ce système mafieux, mis en place par Egis Airport Operations et ses complices congolais, a conduit à des opérations financières toxiques qui obèrent l’avenir des aéroports du notre pays,  pour de très nombreuses années !

(Affaire à suivre)

Ghys Fortuné Bemba Dombe

16 thoughts on “Mvouba et le colonel Ollita font leur entrée dans les scandales d’Aerco et les contrats opaques tandis que Bouya, Ondongo….

  1. SMS OUVERT A DENIS SASSOU: COMMENT AVOIR CONFIANCE A UN PAYS OU LE NEVEU MINISTRE GARGANTUA PREND AIR FRANCE AU LIEU D’ECAIR?

    Monsieur le Président de fait,

    En injectant maintenant selon mes calculs 500 millions de FCFA dans ECAIR directement issus du tresor public via BGFI, j’osais croire qu’apr-s un tel sacrifice tous les congolais auront cette préférence pour voyager entre Le BLED et PARIS. Mais que vois je ce matin BOUYA le BEDONNANT GARGANTUA débanqué en privilégié de la première classe. SHOCKING alors que ECAIR a des difficultés alors pour quoi t il til embarqué dans cet venture s »i méprise autant cette compagnie?

    VENANT DE BOUYA C’EST DU SABOTAGE IRRESPONSABLE!!!

    COLLECTIF LUMIÈRE SUR LES LITIGES DE L’ÉVASION DES 12 000 MILLIARDS: LE COLLÉ 12 M.

  2. Quelque soit les éloges que RFI fait sur le terroriste qu’ils ont installé au CONGO. Nous ne lâcherons pas jusqu’au moment ou sassou va se retrouver en prison pour ses crimes multiples
    Plus de 30.000 morts
    Détournement du bien publique
    Viole
    Abu de pouvoir
    La France peut acheter KOLELAS ou NTSATY MABIALA, ceci ne change rien.
    LE CONGO A BESOIN DES HOMMES INTÈGRES
    LA DIGNITÉ D’UN HOMME SAGE. NOTRE COMBAT COMMENT SE DÉBARRASSER DE L’INFLUENCE FRANÇAISE AU CONGO?
    http://www.bbc.com/news/world-africa-37281970

  3. L’OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE EST-ELLE LE PROBLÈME DE SASSOUFFIT?
    L’opposition politique congolaise est la plus bête et la plus peureuse du monde. Elle est aussi la plus complice et victime à la fois de l’ex dictateur Sassou Nguesso. C’est le paradoxe… https://www.youtube.com/watch?v=7GmbUa_RbA4

  4. BRAVO Ghys Fortuné Bemba Dombe!

    Vraiment cher COMPATRIOTE, tout ce que vous avez écrit est vrais! Ce petit monde incompétent et cupide s’est arrangé pour essayer de cacher leur forfait!
    JE COMPRENDS MIEUX L’ARCHANEMENT SUR VOTRE PERSONNE!
    BON COURAGE ET PRENEZ SOIN DE VOTRE PERSONNE!

  5. Tous ces ignares croient qu’il est facile de gagner facilement de l’argent dans le transport aérien. Pauvres tarés! les différentes branches de l’industrie du transport aérien doivent etre interconnectées pour créer une synergie pour rendre le système viable et capte à remplir son rôle de catalyseur du développement d’un pays.
    Au Congo, on a sciemment emmiétté l’ensemble en de petites sociétés selon les humeurs ou les détournements des acteurs du régime.
    Et c’est des milliards qui s’évaporent!!!

  6. JACQUES LOUBELO (1940-2013) ET CINQUANTE ANS DE CARRIÈRE MUSICALE ET FUT UN ARTISTE ENGAGÉ POUR LA CAUSE DE L’UNITÉ NATIONALE. IL DÉPLORAIT SOUVENT, LES MAUVAISES CONDITIONS DE VIE, DE TRAVAIL ET DE PRODUCTION DES ARTISTES ET MUSICIENS CONGOLAIS DANS SON PAYS QUI, POURTANT EST RICHE EN CULTURE ET EN RESSOURCES NATURELLES.

    Né à Brazzaville en 1940, Jacques Loubelo est un produit des écoles catholiques où il a été formé. Attiré par l’expression musicale, le jeune garçon devient chantre dans une chorale. En 1956, alors qu’il n’a encore que seize ans, son ambition d’apprendre à jouer de la guitare le pousse à intégrer le Cercul Jazz, l’un des orchestres brazzavillois de l’époque.

    Toujours enclin à la pédagogie, à la fusion des communautés, à l’interpellation de ses semblables, Loubelo est quasiment le seul à chanter, souvent dans le même morceau, en lari, sa langue maternelle, mais également en kikongo et en lingala, les deux langues nationales du Congo. Même si ses textes ne sont pas politiquement engagés, on ne peut s’empêcher de le comparer à un autre de ses illustres compatriotes, Franklin Boukaka.

    Dans les années 1970, Jacques Loubelo quitte le Congo et s’installe en Suisse. Était-ce pour des raisons politiques ?
    Difficile à dire. Ce qui est vrai c’est que, tout au long de sa carrière, il a été un éternel insatisfait, convaincu que les pouvoirs publics ne fournissent aucun effort pour soutenir les musiciens.
    C’est cette amertume qui l’avait poussé à regretter que les autorités de son pays invitent, lors de manifestations officielles, plus de musiciens de Kinshasa que ceux de Brazzaville. Mais également le fait que les Kinois touchent des cachets plus importants que les Brazzavillois.
    Bien qu’il ait obtenu le prix du meilleur artiste lors de la sixième édition du festival Tam-Tam d’or en 2010 et, avec d’autres, le prix d’excellence des arts et des lettres du ministère congolais de la Culture et des Arts à l’occasion du dernier Festival panafricain de musique (Fespam), Jacques Loubelo est avec la certitude que le Congo ne l’a jamais reconnu à sa juste valeur.
    Né à Brazzaville en 1940, Jacques Loubelo s’est éteint à Brazzaville, le 25 septembre 2013, à l’âge de 73 ans.

    Tshitenge Lubabu M.K. VIA ISIDORE AYA TONGA: Jacques Loubelo: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2016/08/la-rumba-congolaise-entre-culture-et-societe-jacques-loubelo.html

  7. SASSOU ET SES CONSEILLERS ÉCORNIFLEURS ET INTELLECTUELS PROSTITUES!

    Sassou vient de reformer son Cabinet et il est explicitement noté que le Cabinet présidentiel est un  » Organe de conception….
    MERDE! NI PLUS NI MOINS avec deux catégories de conseillers:
    – LES ÉCORNIFLEURS: des crétins comme OSSO, and co
    -LES INTELLECTUELS PROSTITUES: comme BAKABADIO and co!
    D’où la conception des projets comme AERCO ou ECAIR!
    Non on ne refuse pas la création des sociétés, mais nous refusons des épiceries familliales au nom de l’ETAT.

  8. LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE NOIRE EST-ELLE IMPOSSIBLE ET OU POSSIBLE?

    LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE NOIRE EST-ELLE IMPOSSIBLE ET OU POSSIBLE? C’EST COMME SI L’ON DEMANDAIT AUX LETTRÉS, INSTRUITS, ÉLITES, INTELLECTUELS, POLITICO-INTELLECTUELS, AUX CHEFS ET SAGES FICTIFS DES TRIBUS, AUX POLITICIENS, AUX OFFICIERS DE LA FORCE PUBLIQUE ET DES ARMÉES, AUX DÉMOCRATES SANS CONVICTIONS, NI CAP SOCIÉTAUX ET AUX DICTATEURS AFRICAINS, DE DEVOIR TRAITER EUX-MÊMES LES PROBLÉMATIQUES QU’ILS ONT ENGENDRÉES.

    LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE NOIRE EST-ELLE IMPOSSIBLE ET OU POSSIBLE? C’EST COMME-CI VOUS DEMANDIEZ A UN BIOLOGISTE OU A UN NATURALISTE DE DEVOIR NETTOYER DANS L’ESPACE ET LE TEMPS SCIENTIFIQUE, L’ANUS D’UNE HYÈNE.

    LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE NOIRE EST-ELLE IMPOSSIBLE ET OU POSSIBLE? VOUS SAUREZ COMME MOI, SCIENTIFIQUE, BIOLOGISTE, NATURALISTE, ENVIRONNEMENTALISTE ET PHILOSOPHE QU’IL S’AGIT BIEN D’UNE OPÉRATION SCIENTIFIQUE ET COMPLEXE A LA FOIS ET BIEN SÛR A L’ECHELLE TOUT SIMPLEMENT AFRICAINE ET NÉGROÏDE INADAPTÉE. http://congo-objectif2050.over-blog.com/2016/09/la-democratie-en-afrique-noire-est-elle-impossible-et-ou-possible.html

  9. LES AFFAIRES AERCO ET ECAIR CONGO HANDLING: UNE ILLUSTRATION DU NIVEAU MANAGERIAL DE MVOUBA ET ADADA 2 APOTRES DU MAL DE DENIS SASSOU

    Il faut ajouter un cabinet présidentiel qui a tissé des réseaux de médiocrité tes que l’examen serein d’un dossier est impossible. Tous les petits mafieux sont directement introduits à la Présidence pour extorquer des avantages par les fils, neveux et courtisans…
    MVOUBA le PLEUREUR D’OYO et ADADA le VOLEUR DES URNES DE BOUNDJI ne disaient rien quand le dossier était traité à la PRESIDENCE.
    C’est bien ca la triste réalité puisque le cerveau malade de cet escroquerie est OSSO qui dictait tout à BOUYA.

  10. Un peuple a le gouvernement qu’il mérite.

    Bien certain, si le peuple pense continuellement négativement en pensant au gouvernement, s’il cherche constamment le défaut de leurs représentants, il est certain que cette masse d’énergie destructive paralyse en quelque sorte les idées constructive de ces représentants.

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