UPC : De l’exigence de vertu et d’éthique politiques

D’emblée, il convient de poser que Unis Pour le Congo (UPC) est un parti républicain et non aligné, foncièrement acquis à la cause du peuple auquel il demeure indéniablement loyal. Hélas, ceci aura valu trois ans d’emprisonnement arbitraire à son leader. A cela s’ajoute le rejet systématique de la corruption et la préservation de son innocence politique. Une façon de prôner la vertu dans un paysage politique vicié par les affres de redoutables fléaux immoraux, dont des crimes économiques et de sang. La situation est d’autant gravissime que la bêtise humaine a acquis droit de cité au coeur de la politique, avec des conséquences dramatiques que cela suppose. En d’autres termes, le pouvoir s’est assigné une zone de confort égoïste sinon égocentrique qu’est la bêtise humaine, il est donc urgent de penser la politique autrement. Bien évidemment, on ne saurait se complaire des comportements et pratiques politiques incongrus, déviants qui vont à contre courant de l’ordre républicain du moins antinomiques aux valeurs de la République. On ne dira jamais assez qu’un engagement politique des plus efficients suppose une exigence de vertu et d’ethique politiques, sans quoi on assisterait à un affligeant spectacle d’anarchie ponctué par d’abus de pouvoir et autres scandales dans les hautes sphères de l’Etat.

A l’évidence, l’UPC se veut un parti d’opposition digne de ce nom et qui, dans l’éventualité d’une alternance politique, des suites du dialogue national inclusif et souverain, s’est assigné la légitime ambition d’arriver aux affaires sur la base d’un projet de société viable, efficient et bien ficelé qui sera soumis au peuple de façon que celui-ci s’y retrouve d’abord afin d’y adhérer. Pour ce faire, l’UPC est donc une entité libre et active ancrée dans l’essence même des valeurs démocratiques et républicaines; dans ce sens qu’il est une école de réflexion, d’analyse et de formulation des propositions constructives et d’alternatives ambitieuses qui vont dans le sens de l’intérêt général. A cela s’ajoute un fait non moins important, le parti prône la symbiose intercommunautaire comme socle du moins le fondement de la cohésion, la concorde et l’unité nationales.

Il est cependant de notoriété publique que le régime criminogène en place à inoculé la chienlit dans le pays. Ceci est caractérisé par de redoutables fléaux que sont les anti-valeurs dont tous les segments de la société en souffrent. A cet effet, dans son programme de société, l’UPC entend saisir le taureau par les cornes et d’impulser une politique volontariste et audacieuse de moralisation de la sphère publique visant notamment l’assainissement des mœurs politiques. Il importera donc de s’atteler à ce chantier sur la base de la promulgation d’une grande loi de moralisation et d’assainissement de la vie politique. On ne le dira jamais assez, le  pays est dans une situation de déliquescence sinon de pourrissement. Il est donc pressenti l’urgence d’éradication de la bêtise humaine dans le paysage politique et la restauration d’une pratique politique responsable et humaniste.

Il sied cependant de souligner, ici et maintenant, qu’après maintes tentatives infructueuses de le circonvenir, résister à la corruption de la part du pouvoir est devenu un crime de lèse majesté au Congo-Brazzaville, Paulin Makaya s’est ainsi attiré les foudres du pouvoir maléfique et criminogène. Ce qui s’est traduit concrètement par un empoisonnement auquel il a survécu in extremis; et ce, par une grâce inespérée de la providence, au regard du juste et noble sacerdoce qu’il s’est assigné et qu’il poursuit au péril de sa vie. Il aurait cependant été injuste et révoltant qu’un homme d’une telle probité et d’une telle grandeur d’âme périsse dans ces conditions.

En outre, il est de notoriété publique que le pouvoir tyrannique et sanguinaire de Brazzaville excelle dans la violence politique caractérisée notamment par une culture de la mort, laquelle est manifestement codée dans son ADN du moins inscrite dans ses gènes. Pour ce faire, nous savons que nombreux sont les éminents cadres politiques congolais infortunés qui n’ont pas eu ce privilège inespéré d’échapper à la mort par empoisonnement. Et dire que ce funeste sort n’est pas seulement réservé aux opposants, car même les cadres du PCT, parti au pouvoir, et non des moindres, en sont victimes pour motif ou soupçon de déloyauté à l’endroit du satrape des bords de l’Alima.

Bien évidemment, par son esprit du sacrifice (l’homme mû par le patriotisme et la volonté de mener la lutte politique sur le terrain avait quitté le confort occidental) et de renoncement à l’enrichissement illicite, Paulin Makaya aura cependant fait comprendre à l’opinion nationale, notamment à la classe politique congolaise une chose essentielle : quoi qu’il arrive on doit aimer la patrie plus que son âme. Pour ce faire, on ne vient pas à la politique dans le seul but de piller les caisses de l’État et de s’enrichir illégalement sur le dos du peuple. En fait, l’idéal est de servir son peuple tout en contribuant à soulager la pauvreté de celui-ci plutôt que de se servir de manière éhontée et de perpétuer la misère endémique du plus grand nombre.

Il y’a cependant lieu de déplorer le fait que faire la politique dans une république bananière comme le Congo-Brazzaville et de prôner l’éthique dont de nobles valeurs que sont, par exemple, l’intégrité, la probité, l’amour de la patrie est, hélas, une prise de risque inconsidérée, tant cela est très mal vu par les forces du mal, incarnées par les tenants de la ligne gauchiste liquidationniste, véritable fripouille félonne qui s’acharne à briser ces précieuses vies rétives à l’anarchie politique et sociale ambiante et qui n’osent pas se conformer à la pensée unique  incarnée par un système pervers qui n’a de cesse de tirer le pays vers le bas.

En fait, c’est enfoncer des portes ouvertes que d’affirmer que le Congo-Brazzaville sombre dans un chaos sans précédent, en raison du fait que les autorités au sommet de l’Etat sont des artisans invétérés de l’état de non droit. Aussi, prospèrent-ils sur le terreau de l’anarchie, donc du non respect des institutions et lois de la République. En effet, ils ne s’embarrassent guère de scrupules pour battre en brèche les normes et conventions établies. On en veut pour élément factuel de preuve probante le fait que le chef de l’Etat est le président du comité central du PCT, en toute violation flagrante de la loi des partis et de la constitution de la République. Bien évidemment, une telle façon de faire n’est guère conforme à l’éthique et la morale politiques!

Dans ces conditions, il est donc aisé de comprendre que cette anarchie est initiée et entretenue par les tenants du pouvoirs. Une anarchie sur laquelle ils prospèrent, mais qui, hélas, constitue un véritable boulet faisant sombrer le pays dans les profondeurs abyssales. En effet, on ne le dira jamais assez, le Congo-Brazzaville subit de plein fouet les affres d’une crise multidimensionnelle résultant d’une lamentable mégestion. C’est pourquoi il y’a donc lieu de déplorer l’insoutenable légèreté d’esprit, le manque de grandeur d’âme des dirigeants et surtout leur incapacité à faire preuve d’exemplarité.

Comment donc comprendre le fait que la révélation d’affaires et scandales financiers devient de plus en plus banale? En effet, il ne se passe un mois sans qu’une nouvelle affaire éclate au grand jour et défraie la chronique des médias internationaux notamment. Les hommes politiques ont, hélas, acqui la fâcheuse tendance de confondre l’intérêt public avec l’intérêt privé en faveur de ce dernier. Ces actes sont donc contraires à une éthique politique où l’homme politique mandaté est sensé s’occuper de l’intérêt général d’une commune, d’une région, voire d’un pays.

Le fait pour le politique d’outrepasser ses droits ou plus prosaïquement de se rendre coupable d’abus de pouvoir crée une société dans laquelle les hommes ne savent plus exercer leur liberté. Le comportement non-éthique des politiciens touche non seulement la démocratie dans ses fondements, mais la compromette et cause son recul. Les actes qui témoignent d’un tel comportement ne peuvent donc pas être banalisés et ramenés à une série d’actes isolés, mais doivent être considérés comme des symptômes d’un malaise plus profond. Il faut dès lors lutter contre ces dérives de manière structurelle, en se fondant tant sur la morale sociale que sur la puissance coercitive et répressive du droit pénal. Mais on comprend très mal le silence complice des parlementaires et de la justice à ce sujet !

En somme, au regard de ce qui précède, un constat sans appel réside dans un fait non moins important : le pays est littéralement gangrené par de redoutables fléaux endémiques, émanant des politiques, et qu’il faille absolument combattre et éradiquer du corps social. On est également réduit à déplorer, plus grave encore, la déperdition cognitive, la rupture sapientielle, la déficience et déliquescence morales de l’homo politicus congolais. L’aveu d’impuissance du satrape et Angoualima de l’alima en dit long à cet effet, à savoir : “Le Congo est un pays où on ne punit pas facilement.” Un propos fort indécent et irresponsable valant promulgation de l’impunité. Il ne peut donc punir tous ceux qui sont empêtrés dans la fange putride des valeurs rétrogrades du système pervers qu’il a œuvré à mettre en place. Son kleptomane de fils lui emboîte cependant le pas quand il déclare en substance publiquement et toute honte bue qu’il est contre les poursuites judiciaires à l’endroit des personnes présumées coupables de détournements des deniers publics et des biens mal acquis. Se sachant trainer nombres de casseroles, il entend par là promouvoir l’impunité de facto initiée par son père afin d’échapper à la justice.

A l’évidence, le PCT aura sapé les fondamentaux de la morale sociale et politique pour laisser prospérer un système vicieux et pernicieux qui pousse non seulement les hommes dans une direction qu’ils ne désirent pas a priori, mais aura engagé le pays dans une impasse politique et une gravissime crise socio-économique. Aussi, faute de vertu et d’éthique et surtout d’hommes de qualité au sommet de l’Etat, le Congo-Brazzaville va inexorablement et implacablement à vau-l’eau. Le comble de cet état de fait c’est que le pays est devenu la risée du monde. D’où l’impératif d’un sursaut quant à la résurgence de la conscience civique qui implique la promulgation d’une grande loi de moralisation et d’assainissement de la vie politique, tant il en va de la survie de la patrie.

René Mavoungou Pambou

Activiste politique et leader d’opinion

Coordonnateur de l’UPC au Royaume Uni

Farouche combattant de la liberté

17 thoughts on “UPC : De l’exigence de vertu et d’éthique politiques

  1. Il y a quelque chose qui ne va pas chez le congolais, probablement le caca et les pipis de SASSOU, comme le disait ce marabout que l’on a mis dans les eaux de la SNDE ont eu un effet. Comment comprendre qu’un Parfait KOLELAS dit  » levez vous battez vous’ – pour moi un soulèvement populaire- et les congolais en font un slogan de compagne.

  2. complement

    parfait kolelas avait dit ceci « allez, levez vous, battez vous comme un seul homme FAITES MOI PLAISIR »

    une presse congolaise semble verser des larmes d’enfants suite a la tournee de mr em macron en afrique le congo etant absent des pays qui seront visites.cette presse est allee jusqu a dire que le dernier chef detat francais ayant visite le congo fut mr j chirac en 2005.soit 17 ans cest un peu trop.

  3. VOUS CONTINUEZ DE REGARDER LE DOIGT ET NON CE QUE LE DOIGT VOUS MONTRE.
    DÉSORMAIS, YA POUTINE CONNAÎT LA SURFACE EXACTE DU BUNKER DE L’IDIOT.
    IL VA LE POUSSER À S’EXPLOSER TOUT SEUL. SES MAITRES VONT BIENTÔT LE DÉPOSER EN ESPAGNE POUR UNE MORT EN DOUCEUR, COMPTE TENU DES SERVICES RENDUS.
    VOUS PERDEZ VOTRE TEMPS À SUIVRE LES FAITS ET GESTES DE CET IDIOT sassou.
    IMAGINEZ, CRÉEZ, SOUVENEZ-VOUS,À L’AIDE DE VOS CINQ SENS, TOUT IRA MIEUX.
    UN MONDE NOUVEAU EST DEVANT VOUS.

  4. Comment comprendre, de par le monde en général et de par l’Afrique au Sud du SAHARA en particulier, quand la chose publique est mal gérée et le peuple bafoué, maltraité, l’armée, les populations se soulèvent pour déposer le dictateur et sa dictature ; mais au Congo Brazzaville, on applaudit et chante le dictateur et sa dictature.
    J’ai trouvé la réponse. Le caca (matière fécale) et le pipi (urine) de SASSOU NGUESSO Denis, dont parlait ce marabout ouest africain, que les congolais ont bu et mangé par la SNDE (devenue LCDE) ont eu leurs effets.
    Que faire alors ? ou allons-nous arrêter au constat. Non. Il faut agir.
    J’en appelle donc aux anciens NINJA (pas NTSILOULOU), COCOYES, MAMBA, ZULU, COBRA déçus par la gestion chaotique de SASSOU et le PCT. Vous savez tous où sont les armes. Où les avons-nous cachés. Déterrons – les et libérons ce pays. N’attendons plus un commandement, suivons le gouvernement des fourmis et agissons. Sinon que répondrons nous à la face du monde, à nos enfants ? le pays est mort ressuscitons-le. Pas de mots d’ordre, pas de jours j. Que chacun, chacune agisse ; se rendant compte que nous sommes dans l’abîme. La première personne à neutraliser c’est BITSANGOU dit pasteur NTOUMI.
    Malgré cet appel, il n’y aura pas d’actions ni de réactions. Pourquoi ? Je sais. C’est à cause du caca et des pipis de SASSOU. Il faut donc une autre solution. L’HYSOPE (NNSANGAVOULOU disent les laris).
    Congolaises, congolais, nous ne sommes pas dans une magie, mais spirituel (Lévitique 14 : 49 ; Psaume 51 : 9 ; nombres 19 : 6 et suivant) pas non plus de fétichisme… purifions-nous et tout le Congo par l’hysope. Pour ce faire, chacun, chacune, à la date, à l’heure, qui lui conviendra doit cueillir l’hysope. Avant de le cueillir. Tu parles à l’hysope : je te prends pour me purifier et purifier mon pays de la malédiction jeter par SASSOU NGUESSO Denis. Ensuite tu maches un peu de l’hysope. Par la suite, tu trouves un arbre, tu tapes (doucement : les laris disent konkota) l’hysope sur l’arbre. Tu le répètes autant de fois que tu peux : des heures, des jours, des semaines, des mois.
    Pour ceux qui peuvent le faire dans les villages, taper sur les arbres comme : MOUHETE, NTEHELA, MOULOLO (là au moins en français, on dit corossolier sauvage), MOUFOUMA, NSANGANI.
    Répéter la cérémonie dans les eaux, rivières, ruisseaux, marres d’eaux, fleuves… taper l’hysope dans les eaux. Répéter le autant de fois que vous pouvez : des heures, des jours, des semaines, des mois.
    Ainsi nous appelons encore anciens NINJA (pas NTSILOULOU), COCOYES, MAMBA, ZULU, COBRA déçus par la gestion chaotique de SASSOU et PCT. Vous savez tous où sont les armes. Où les avons-nous cachés. Déterrons – les et libérons ce pays. N’attendons plus un commandement, suivons le gouvernement des fourmis et agissons. Sinon que répondrons nous à la face du monde, à nos enfants ? le pays est mort ressuscitons-le. Pas de mots d’ordre, pas de jours j. Que chacun chacune agisse ; se rendant compte que nous sommes dans l’abîme.

  5. Avant hier, j’ai rencontré un très proche compatriote qui me disait que les bamilékés et les bassa du Cameroun seraient venus du Pool. Est ce vrai ? « Montrez nous vos n’vila, au Cameroun », lui ai je retorqué. Mais jusqu’à présent, il refuse de m’apporter la réponse, m’accusant d’etre un panafricaniste à géométrie variable. Ecoutez, donc n’est panafricain que celui qui encense les laris à tout va ? Allez, foutez moi le camp. Cela dit, je m’en fou de macron. Il est le petit president européen d’un pays occidental qui n’est plus une grande puissance, sur la scène internationale. Que va t-il faire au Cameroun, en terre africaine ? Ou est maman brigitte trogneux, sa femme énigmatique ? Montrez la nous. Est ce cela le modèle culturo-social que ce petit veut exporté, en Afrique ? Je dis non et je suis pret à défendre notre civilisation, contre ses antivaleurs francaises. Cela dit, la france doit quittée l’Afrique, immédiatement. Avec tous les francais paresseux. Je m’en fou d’eux. De toute les facons, je suis capable de blesser un blanc, de mes propre mains. C’est la vérité, c’est tout. Quittez le Mali, la RCA et partout. Quittez !!! Partez !!! Allez vous en.

  6. Je ne peux pas comprendre que ce type demande pardon à Céline, puisque celle-ci était complice pour avoir fait tuer son Mari.
    Si vraiment que ce criminel veut demander pardon pour avoir exécuté le Président Marien Ngouabi il doit le faire aux parents d’abord, puis à la communauté Kouyou et enfin, au peuple Congolais pour le fait qu’il a été tué dans l’exercice de sa fonction, il représentait donc toute la Nation Congolaise.

    BLAISE COMPAORÉ DEMANDE T-IL PARDON A CÉLINE NGOUABI ET SASSOU NGUESSO A MARIAM SANKARA? https://www.youtube.com/watch?v=lyZPjpAaUOc

  7. LES SECRETS DE LA VISITE DE SERGEY LAVROV A DENIS SASSOU NGUESSO – LES LANGUES SE DÉLIENT(EXPLICATIONS).
    L’inégalité entre couches sociales, traditions, cultures, sociétés et civilisations n’est pas fondée sur la nature. Elle réside dans l’éducation ou l’information qu’on donne à l’individu ou plutôt dans celle qu’on lui refuse. Ceci est d’ailleurs un cas de prise de conscience universelle à l’échelle Africaine au regard des enjeux du Continent (Isidore AYA TONGA). https://www.youtube.com/watch?v=WOwDXHz_TxE

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