Le FMI suspecte la SNPC d’être un État dans un État

Au-delà du spectre d’une cure d’austérité, l’attentisme de chef de l’État pour un nouveau programme avec le l’institution financière vise à Protéger les figures de son premier cercle.

Alors qu’il parie sur une remontée des cours du brut en 2018 et la mise en exploitation du gisement de Moho Nord au large de Pointe-Noire, Denis Sassou Nguesso tarde parallèlement à appliquer les recommandations du Fonds monétaire international(FMI) dans la perspective de la signature d’un nouveau programme.

Loin d’assainir les sociétés publiques, le Chef de l’Etat congolais préfère toujours recourir à des prêts, au risque d’accroitre l’endettement du pays.

En visite aux Emirats arabe unis (EAU) fin janvier dernier, Sassou Nguesso a espéré un soutien conséquent des pays du Golfe.

Cette course au cash plutôt qu’à la maîtrise des dépenses publiques irrite de plus en plus au sein du gouvernement. Certains y voient comme une stratégie de contournement du FMI permettant de protéger les barons de la mafia du régime suspectés de mauvaise gouvernance. Parmi eux le ministre des grands travaux Jean Jacques Bouya, cousin de Denis Sassou Nguesso, semble déjà dans l’œil du cyclone.

Le 12 février 2018, l’un de ses proches collaborateurs, l’actuel directeur général du contrôle des marchés publics di ministère des finances Jean Didier Elongo, a été entendu à la Direction Générale de Surveillance du Territoire (DGST). Il a dû s’expliquer sur un dossier concernant la gestion d’un marché de réhabilitation du centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville. Cette « Affaire » pourrait inquiéter le ministre de l’économie et de l’industrie Gilbert Ondongo, autre protégé du Président congolais.

Sassou rechigne par ailleurs à restructurer en profondeur de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Comme pour la Caisse de Stabilisation Ivoirienne (Ex Caistab) dont il avait obtenu, en son temps, le démantèlement, le FMI suspecte la société pétrolière d’être un « Etat dans l’Etat » et la source de toutes les dérives financières du pays. Sassou craindrait-il qu’une restructuration lève le voile sur la gestion de son fils Denis Christel Sassou Nguesso, Allias « Kiki », actuel DGA de la SNPC ? Ce dernier est déjà sous le coup d’une enquête en France, qui devrait évoluer au cours des prochaines semaines.

MCI

 

2 thoughts on “Le FMI suspecte la SNPC d’être un État dans un État

  1. Je me demande ce qui vous surprend chez Sassou Nguesso. Ce recours perpétuel à l’endettement est inscrit dans son ADN. Il n’est pas seul comme vous pouvez le constater. La Pêche, la cueillette et la chasse voila ce qu’ils savent faire. Toute création de valeur ajoutée ou de toute autre forme de richesse leur échappe magistralement.des individus à l’état brut proche des Gros magnons.

    Rappelez-vous quand cette catégorie d’individus étaient arrivées aux affaires au Congo. Toutes les société d’états avaient disparues en à peine une décennie. Sotexco, Impreco, Socodi, Sonamif, Sckn, Librairie populaire, Onaci, Chacona, Occ, Ofnacom, HuilKa, Onaci, Oniveg, Och, les Fermes d’état, Usine des cahiers, Betou (allumettes et huile de palme)Rntp, ….etc. Tout ce qui avaient tenté de sonner l’alarme ont été fait passer aux petits matins à l’instar de Franclin Boukaka.

    Ce qui est grave pour le Congo est que cette catégorie de pillards veulent à tout prix installer leurs progénitures pour la succession. Des incompétents de la pire espaces, des parfait clones de leurs parents que nous avions tous vu traîner dans les établissements scolaires de Brazzaville (Drapeau Rouge, Lycée technique et Lumumba) et obtenir des diplômes par des moyens rocambolesques. Aujourd’hui, ils veulent se considérer comme des cadres dans l’armée, la police et dans administration.

    Que Dieu sauve le Congo

  2. On parle des réformes à la SNDE et la SNE et on occulte (à dessein) la SNPC. Normal, est-ce parce que le fiston du chef de la coupole mafieuse d’Oyo y trône en demi-Dieu ?

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