Le ministre de la justice Bininga, le Colonel Komo, les procureurs Mbitsi et Oko Ngakala interpellés

Depuis jeudi 2 novembre 2017, le journaliste Ghys Fortuné Dombé Bemba, directeur du journal le Talassa incarcéré il y a dix mois, le 11 janvier dernier ,bien qu’affaibli par la maladie a été remis en isolation par le commandant-Directeur de la maison d’arrêt de Brazzaville, Destin Oba Apounou .

Celui-ci lui a ravi ses effets personnels contenant argent, livres, médicaments, dossiers médical et juridique, Sans procéder à un inventaire ou à une fouille de tous ses biens !

S’il est vrai que, cette fois-ci, la cellule du détenu est éclairée depuis quatre mois et demi, après les travaux de réparation du circuit électrique réalisés par l’agent gazeux, et entièrement supportés financièrement à 100 % par le directeur du journal de Talassa lui-même, il sied de dire cependant que cette isolation ne se justifie pas, au regard des termes des articles de l’arrêté No.12900/MJDH-CAB du 15 septembre 2011 portant règlement intérieur des Maisons d’arrêt du Congo Brazzaville.

Nous pensons que le commandant-Directeur Destin Oba Apounou  confond tout, et semble être de mauvaise foi, lorsqu’il déclare, au vu et au su des agents et gendarmes de la Maison d’arrêt qu’« Être prisonnier est synonyme d’être enfermé 24 heures /24 dans une cellule et être privé de toute lecture, même de la Bible »! Pire, lorsqu’il menace de suspendre tout agent ou de placer au Quartier disciplinaire(QD) tout détenu qui s’approcherait de la cellule du journaliste ! Le commandant-Directeur Destin Oba Apounou a, en outre la mauvaise réputation de sanctionner ses agents sans  le signifier par écrit.

Il est important de renvoyer le commandant-Directeur Destin Oba Apounou  à la lecture des articles 8, 20,34, 35,36, et 38 de l’arrêté 12 900 précité, qui disposent clairement que les cellules doivent être ouvertes de 7h30 à 17h 00. Ces articles traitent aussi de la lecture qui est autorisée, de la culture, des soins de santé et de la propriété des cellules.

Les agissements du commandant-Directeur de la Maison d’arrêt de Brazzaville envers le détenu Ghys Fortuné Dombe Bemba semblent  cacher un complot en gestation. Le Ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Ange Aimé WilFrid Bininka; le procureur général près de la cour d’Appel de Brazzaville, Théophile MBitsi, le vrai « Patron » de la Maison d’arrêt de Brazzaville; et le procureur de la République du Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala, sont  interpellés et devraient procéder à la formation, au moyen des stages ,du personnel chargé de gérer les Maisons d’arrêt du Congo Brazzaville.

Albert NZAMBI

 

10 thoughts on “Le ministre de la justice Bininga, le Colonel Komo, les procureurs Mbitsi et Oko Ngakala interpellés

  1. Ce petit commandant a encore l’âge d’apprendre et se conformer aux lois de la justice car les prisons ne sont pas faites pour les autres mais pour nous tous. Mandela a été en prison avant de devenir Président, Ngouabi, Lissouba Mitterrand aussi ont été en prison même pour quelques heures. Tout coule rien ne demeure cette phrase ne leur dit rien !!! Il est conscient que son NOM fait tressaillir certains Congolais il met en danger la vie des descendants APOUNOU qui sont déjà identifier. Par exemple sa tante Marie Apounou qui est à la douane (direction générale) son père qui est malade et fatigué par la peur de ce qu’on lui avait dit à la conférence nationale.
    Il faut retenir que sur cette terre il n’y a que le changement qui est permanent.

  2. URGENT – URGENT -URGENT.

    Denis Sassou NGUESSO veut en finir avec le president MOKOKO et les autres prisonniers politiques avant la fin de cette année.

    C’est que OBA APOUNOU est entrain d’installer les fusils à lunettes.

    Danger à la maison d’ arrêt de Brazzaville; le directeur de cette institution, monsieur OBA APOUNOU Destin a désormais choisit de briser les scellés du bâtiment de l’ immeuble Air France, pour s installer avec deux miliciens habillés en tenues de la gendarmerie, ayant avec eux deux fusils à lunette pour étudier comment abattre les prisonniers politiques avec son silencieux. De la bas, il surveillent tous les agents qui traitent avec les prisonniers pour les interpeller par la suite. La déontologie de cette maison nous oblige à connaître les problèmes des prisonniers afin de leur apporter des solutions. Comment alors connaître leurs problèmes si nous devons les considérer comme des ennemis? En tout cas, non seulement ils volent l’ argent des prisonniers, mais encore ils nous traitent comme des bêtes de chaume alors que nous couvrons leur incompétence, incapables de rédiger des rapports! BiNINGA retire cette équipe si non, nous allons les livrer à la vindicte populaire ces coureurs de jupon.

    Source proche de la maison d’arret

  3. si les ninjas avaient tue en nov 1993 laurent bisset journaliste a radio congo sans mobils apparent il faut bien qun journaliste lari sympathisant ninja soit tue non sinon comment compter vous rendre justice a laurent bisset?

  4. mr bininga n’avait jamais demande aux ninjas de tuer sans raisons valables laurent bisset il faut bien quelquun pour payer cet assassinat odieux demeure impuni. il n y a pas meilleure que la mort de ghys f d mbemba. pour rappel les ninjas avaient lache 32 balles sur la poitrine de laurent bisset. information officielle.nous felicitons le squelette de laurent bisset d’avoir pleinement assume ses responsabilites en obtenant bientot la mort de ghys f d mbemba journaliste promoteur ninja que d’attendre un proces qui n’aura plus jamais lieu.

    mr destin oba apounou n’avait jamais demande aux ninjas de tuer laurent bisset fonctionnaire de letat congolais

    1. Continue tes idioties et tu mourras bien avant Ghys Fortuné NDOMBE MBEMBA.

      Tu vas mourir mystiquement comme viennent de mourir en peu de temps les criminels ZULUBAD et BOBANE.

      C’est le sort que les esprits de nos ancêtres réservent aux criminels de ton espèces de sales bâtards

  5. Je défie le petit procureur de Brazzaville d’ouvrir une enquête judiciaire sur les origines des sommes colossales que détiennent les enfants du président, Jean- Jacques Bouya, Étole, Adidas et d’autres prédateurs dit clan. S’il est vraiment un homme libre, un procureur impartial, alors qu’il le montre à la famille face du monde au lieu de s’en prendre aux honnêtes compatriotes qui dénoncent les pillages organisés des richissime publiques. Que ce minable procureur s’interroge un peu sur l’origine des non paiements des salaires, la fermeture du CHU et d’autres établissements, la pension des retraités, … Là liste est trop longue et c’est où le bas blessé lorsqu’on constate l’étendue, l’immensité des dégâts. Croyez moi, le Congo des Sassou-Nguesso marche sur la tête. Dès que tu marches sur tes deux pieds tu deviens suspect.

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