Philosophie sapientielle du peuple kongo

Le peuple Kongo est doté d’un patrimoine culturel immatériel d’une richesse inestimable, mais qui est mésestimé, en raison d’une ignorance et surtout d’une inculture avérée de nos réalités culturelles endogènes. En effet, la déconsidération de notre héritage ancestral et le refus de sa prise en compte nous place malheureusement devant l’impondérable quand ce n’est un avenir incertain. C’est ainsi qu’il convient d’affirmer qu’un peuple ignorant de son héritage ancestral est comme un arbre sans racines. Bien évidemment, il n’y a pas d’avenir sans passé.

Il est de notoriété publique que chaque peuple éprouve le besoin, le droit et le devoir légitimes d’hériter d’un patrimoine culturel, d’en jouir et de le pérenniser. C’est dans cette perspective qu’il convient d’avoir présent à l’esprit l’entorse gravissime de prétendre rentrer dans la modernité en se coupant de l’âme ancestrale ou de son héritage culturel. Reconsidérer ses propres valeurs culturelles n’a rien de péjorative, bien au contraire une telle démarche permet non seulement l’affirmation de son identité culturelle face au monde, mais aussi d’y puiser les ressorts du progrès social et de se positionner de manière sereine et totalement décomplexée dans le concert des nations.

J’ai le plaisir de proposer une réflexion sur un proverbe faisant partie de la littérature orale. Lequel proverbe est en Vili du Loango, mais il convient de signaler qu’il est attesté des variantes auprès des autres ethnies de l’aire kongo, allant du nord de l’Angola (foyer de la civilisation kongo) au sud-ouest du Gabon en passant par les deux Congo.

Nzo mayaka baana lubandu  “Dans la maison du manioc les enfants sont maigres.” Entendez par là : dans la maison de l’abondance les enfants ne mangent pas à leur faim.

Exégèse parémique :

Cette parémie met en exergue le paradoxe relatif à une famille, une communauté, un pays doté d’immenses richesses dont les gens ne peuvent en disposer encore moins d’en jouir pleinement pour des motivations qui vont à rebours de la raison et choquent l’entendement humain.

Cette triste réalité est malheureusement celle que vit le peuple du Congo-Brazzaville, pays béni de Dieu, mais où, en dépit d’abondantes richesses le plus grand nombre croupit dans une pauvreté et une misère structurelles et anachroniques. Le Congolais, ce riche en puissance, est ainsi cruellement dépossédé de ses richesses, au point où on en a fait une pauvre hère quand ce n’est un damné de la terre. On peut cependant relever un manque de volonté de la part des pouvoirs publics d’œuvrer en vue de la satisfaction des aspirations essentielles et légitimes du peuple. En effet, le constat est que les richesses nationales sont confisquées et accaparées par les dirigeants-prédateurs, véritables kleptomanes impénitents, au détriment du plus grand nombre. Hélas, le peuple est, en revanche, paupérisé sans management et abandonné sur le bas côté de la route. Telle est la cruelle réalité résultant de l’égoïsme et de l’égocentrisme viscéraux de l’homme envers son semblable!

En effet, on ne dira jamais assez qu’un peuple dont les droits fondamentaux sont méprisés et bafoués ne peux prétendre avoir de la dignité. Il se trouve ainsi dans une situation d’injustice, d’oppression, flagrantes ponctuées d’un asservissement.

Morale de l’histoire :

Il sied cependant d’affirmer que l’homme est par excellence le moteur social et la finalité de toute action humaine quand ce n’est le but principal de tout projet et perspective politique. C’est pourquoi l’homme doit-être au centre de toutes les préoccupations en vue de son émancipation par une éducation digne de ce nom, l’amélioration de ses conditions de vie et surtout de la garantie de son bien-être social.

René MAVOUNGOU PAMBOU

Ethnolinguiste de formation

4 thoughts on “Philosophie sapientielle du peuple kongo

  1. Madame Ntumi mériterait d’être violée par les canailles « chaud-gars » comme pour venger tous les assassinats et viols des congolais commandités par son mari Ntumi. Les deux enfants de Ntumi sont des ninjas en herbe, et je ne regrette pas leur situation actuelle, car il n’y a pas de petit ninja.

  2. La pression sur sassou doit continuer par la diaspora.Sassou était chassé à pointe noire lors des obseques de thystere tchicaya et ce grand bandit sans honte aucune veut toujours le pouvoir par la force des armes.Si l’armée n’était pas tribale sassou serait déposé depuis belle lurette.

  3. le peuple kongo n’existe plus.seuls les laris existent.les vilis et les niboleks ne sont plus des kongo.les laris avaient chasse de bacongo tous les niboleks.ce qui etait une atteinte grave a la constitution du 15 mars 1992.en principe on devrait attraire en justice tous les alris auteurs co auteurs complice de ces expulsions massives.qu’est ce que les laris reprochaient ils aux niboleks?

    depuis ces expulsions il n y a plus un seul nibolek a bacongo .est ce pour autant dire que les laris vivent ils un bonheur?

    a mes chers amis du pool

    aujourdhui les expulsions massives sont desormais des violations des droits humains classes au rang des crimes contre l’humanite. tout comme sassou nguesso votre ennemei vous meritez une pendaison

    quant a mme ntumi est elle deja morte? il faut bien une dame pour rendre justice a mr bandou. il pleure sa femme chaque jour. mme angele banadou avait ete assassinee chez elle par les ninjas.il faut bien une femme lari pour rendre justice.

    TUEZ MOI MME NTUMI.

Laisser un commentaire