Ce qui risque de se produire si on y prend garde

L’amateurisme et la duplicité des pseudos opposants nous font courir le risque de se voir voler notre combat.

Depuis que la situation militaire sur le terrain semble s’enliser, nous assistons à un tumulte sans précèdent aussi bien à Brazzaville que dans la diaspora, parisienne en particulier. Des calculs et discours politiciens ont refait surface au point où certains rêveurs, opportunistes, et nostalgiques des régimes et politiques qui nous ont emmené là où nous sommes se voient déjà Barons à Brazzaville. Pauvres hommes! Le discours ambigu et très révélateur du fiel amer de Madame Munari sur RFI en est la parfaite illustration.

Je suis assez attristé de voir comment les gens s’emballent pour si peu. Gagner des batailles et prendre de l’ascendance psychologique ce n’est pas gagner le combat… demeurons sereins et gardons nos pieds sur terre. Le combat est loin d’être gagné et Ntumi est encore dans la brousse. Restons lucide et ne sous estimons pas l’adversaire. Sassou est un tueur né, un assassin hors pair, un bandit sans état d’âme.

Au lieu donc de fanfaronner et se faire passer pour ce que nous nous ne sommes pas, unissons – nous car tout le monde ne peut pas être chef. Je suis un supporter de J3M de la première heure, mais aujourd’hui force est de constater que mon leader est en prison et quasiment hors-jeu, et que, seul Ntumi constitue nos réels espoirs aujourd’hui, et donc la haine que j’ai pour Sassou m’oblige de me ranger derrière Ntumi.

Pendant que nous rêvons, en face de nous les autres bossent et affinent leurs stratégies. Il se suppute d’ailleurs au sein du sérail du pouvoir qu’une frange de sécurocrates, et non les moindres, se seraient mis d’accord pour couper l’herbe sous les pieds de Ntumi et avec lui de l’opposition. Selon eux, il est plus judicieux de sacrifier Sassou pour sauver les intérêts du clan que de le soutenir jusqu’au bout au risque de tout perdre.

Les jours qui suivent vont être très incertains à Brazzaville. Un coup d’éclat voir un coup d’état en interne devient de plus en plus plausible. La pression exercée par Ntumi a eu raison de la résilience des membres du clan. Le remue-ménage et les mouvements de chaises musicales au sein de la GR illustrent le malaise et la crainte d’un coup d’état imminent, situation la plus plausible pour certains qu’une hypothétique entrée triomphale des Ninjas sur Brazzaville. Nos agents à l’aéroport de Maya-Maya nous signalent aussi des départs en masse des enfants, maitresses, parents proches des dignitaires du pouvoir. Sassou a peur, et il ne le cache pas. Lorsque le chef du village voit le diable, le village n’a plus de chef.

Prendra la place de Sassou, le plus rapide et le plus opportuniste.

Mwana mboka

11 thoughts on “Ce qui risque de se produire si on y prend garde

  1. Mr sassou nguesso ne mourra pas Tu es un faible, très faible , peureux et très pauvre d’esprit mais ton sassou est malheureusement mortel comme tout être humain, toi tu porte en toi déjà l’esprit de mort, dès que l’heure sonnera tu partiras.

  2. Chè(e)r(e)s compatriote(s),

    Le Militant de la Résistance informe notre peuple qu’il y a actuellement vacance du pouvoir. Le 20 mars 2016, notre peuple a symboliquement chassé du pouvoir le putschiste SASSOU II qui depuis s’est réfugié dans sa résidence secondaire d’OYO où il fait encore mine de recevoir ses derniers visiteurs de la Françafrique tels que Jean-Yves Le DRIAN, Jacques ATALI, Jean-Louis BOORLO et les journalistes qui accompagnent la Françafrique. OYO est le dernier bastion de la Françafrique en déconfiture.

    Pour se venger de notre peuple qui l’a chassé le 20 mars 2016, le putschiste SASSOU II a entrepris d’en exterminer les populations. Sans épargner « les siens » qu’il envoie à l’assommoir pour sa gloire personnelle.

    La soldatesque que le putschiste envoie dans le POOL ne lui sert que de Force tampon seulement pour retarder l’avancée de nos Forces de la Résistance qui iront bientôt « le buter jusque dans les chiottes » de sa résidence d’OYO. Il n’est plus possible de laisser à la tête du pays un fou. Il est temps, Chè(e)r(e)s compatriote(s), de le mettre hors d’état de nuire.

    Ce putschiste n’a cette fois-ci aucune chance de s’en sortir tant que ce dernier ne bénéficiera d’aucune aide extérieure. Nos compatriotes de l’intérieur et de la Diaspora doivent se tenir prêt. Le temps est venu du soulèvement pour chasser par la force ce putschiste et ses collabos. VIVE LA RESISTANCE ! VIVE LE CONGO LIBRE !

    La Sentence

  3. Pour que les militaires l’attrapent facilement donnez leur aussi de l’eau, vous ne leur donnez que 1000f et une boite de sardine sans eau une petite bouteille d’eau minérale coûtera combien à l’état pour ces militaires qui doivent avoir la force d’ attraper ntum

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