La dernière prière du Cardinal Emile BIAYENDA

Depuis quelques temps, on constate que la vie et la mort du Cardinal BIAYENDA interpellent bon nombre de personnes et que sa courte et tragique destinée est même honorée par les plus improbables d’entre elles.

Sa disparation, qui suivait de peu celles de Marien NGOUABI, puis fut suivie par celle d’Alphonse MASSAMBA DEBAT, ces assassinats simultanés constituent le point de départ du basculement profond de notre Pays dans de limbes obscurs et des ténèbres dont il ne parvient toujours pas à s’extirper. Ambroise NOUMAZALAYE, dont on ne sait ce qu’il pouvait bien avoir à se reprocher, avait coutume d’avouer : « le Congo est maudit depuis l’assassinat du Cardinal ! »
Emile BIAYENDA fut le premier et le plus jeune Cardinal d’Afrique Centrale. Il avait été créé Cardinal par le Pape Paul VI lors du consistoire du 5 mars 1973.

Sur les circonstances de la mort du Cardinal Emile BIAYENDA, Ernest KOMBO fit des révélations avant de mourir, révélations consignées dans le livre du Frère Hervé ZEBROWSKY. Dans le souci d’éveiller les consciences des Congolais, surtout des nouvelles générations sur les origines des malheurs actuels de notre Congo, nous diffusons ici quelques extraits de ce livre.

« – Ils ont tué Biayenda parce que c’était un saint. Un homme qui portait l’évangile, un homme qui était l’évangile. Un homme qui transformait les cœurs les plus endurcis. Vois-tu, Hervé, Biayenda a réussi là où moi-même j’ai échoué. En 1977, il avait réussi à toucher le cœur de deux de nos dirigeants d’alors : le président Marien Ngouabi et l’ancien président Massamba Débat.

Il avait convaincu en profondeur ces deux chefs du Congo, profondément choqués et perdus par l’échec total des 17 premières années d’indépendance, de se convertir vraiment à Christ. Il les avait convaincus d’abandonner la voie du communisme et du matérialisme dans laquelle s’était engagé le Congo. «  Seul Jésus pourra vous permettre de sauver notre peuple » leur avait-il dit avec toute sa foi. Sous le regard du Cardinal, Ngouabi et Massamba Débat définirent secrètement une nouvelle constitution qui entendait sortir le Congo de l’impasse du communisme.

Le Cardinal avait béni ce projet de constitution. Mais au Congo le malin est puissant et il veille. Un homme, le plus fort d’entre nous entretient des relations avec ces puissances du mal ; Cet homme (Denis Sassou Nguesso) fut informé du projet. Il s’assura du soutien des forces cubaines alors présentes au Congo communiste pour tuer le projet.

C’est ainsi que Marien Ngouabi et Massamba Débat furent assassinés par quelques congolais voués aux forces de la mort, y compris le Cardinal. Le 17 mars 1977 (la vraie date de l’assassinat), en fin de matinée, Marien Ngouabi fut rejoint dans l’hôtel où il se trouvait, par une dizaine de militaires, tous sous l’emprise du grand féticheur du Khani. Ils blessèrent à mort le Président NGOUABI.

Défiguré, mâchoire fracassée, il fut ramené à sa résidence de la Présidence de la République, où sa propre garde cubaine l’acheva. On ne sait pas comment fut assassiné Massamba Débat, dont le corps ne fut jamais retrouvé. »

« Lui c’était différent. C’était un chef religieux, une affaire strictement Congolaise. Le chef de la religion du mal au Congo (Denis Sassou Nguesso) devait, pour installer son pouvoir, tuer le chef de la religion du Bien au Congo, incarné en la personne d’Emile Biayenda. Il ne s’agit pas là d’un assassinat bête et brutal, commis par des soldats ivres à la solde d’un mercenaire. Il s’agit d’un terrible sacrifice humain qui s’inscrit dans des liturgies de l’effroi. Car c’est dans l’effroi que surgit le diable.

C’est ainsi que ces hommes perdus appellent les forces du mal à leur service. Dans la nuit du 17 mars 1977, quelques heures après avoir tué Ngouabi, le grand prêtre des forces du mal, le grand Khani, a envoyé des hommes à l’archevêché où dormait Biayenda. Personne ne savait alors que Ngouabi venait d’être assassiné. Le cardinal ne se méfia pas de ces hommes qui venaient le chercher.

Le grand chef du Mal, caché derrière son masque rassurant de ministre de la Défense, appelait Biayenda en urgence. C’est dans la confiance qu’il accepta de les suivre. Arrivé à la hauteur du cimetière Ntchémé Talangaï, un barrage arrêta sa voiture. Ayant compris sans doute ce qui se passait là, ce qui l’attendait devant ce cimetière, le cardinal réussit à déjouer le barrage et à poursuivre sa route.

Quelques kilomètres plus loin, il fit arrêter sa voiture pour s’enfuir dans la brousse vers la montagne appelée aujourd’hui « MONTAGNE DU CARDINAL », mais il fut vite rattrapé par les hommes du Khani. Ils se saisirent de lui et l’emmenèrent jusqu’au cimetière, qui est l’un des lieux privilégiés où ils célèbrent et appellent les forces du mal. Ces cérémonies sont toujours nocturnes. Une tombe y était creusée. Le chef des forces du Mal ordonna à Biayenda de s’y coucher. Une rafale de mitrailleuse fut tirée à côté pour l’effrayer et afin qu’il s’exécute, mais le Cardinal refusa. Il fut brutalement jeté dans sa tombe, là, il s’agenouilla et pria, tandis que les forces du Mal, sous le regard de leur grand chef, psalmodiaient lentement leurs incantations que le diable entend, tout en remplissant la fosse.  C’est deux jours après seulement que le cardinal fut retrouvé dans cette tombe.

Il était à genoux, sa main droite loin de son visage, mais à hauteur de son visage.
Je sais qu’en cette dernière qui fut la sienne, il bénissait ces hommes perdus et terrifiés, à qui il fit face jusqu’au bout.

«  Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Ce fut la dernière prière du Cardinal Emile BIAYENDA, pendant qu’il se faisait enterrer vivant.

Les forces du mal et des ténèbres sous la conduite de leur maître Denis Sassou Nguesso, pensent – ils qu’ils règneront éternellement sur la République du Congo, la terre de nos ancêtres qui ont versé leur sang depuis l’antiquité pour que les Congolais soient libres ?

Ils se trompent, les dernières paroles du Cardinal enterré vivant il y a 40 ans, les prières des innocents, des réfugiés, des martyrisés, des torturés, des estropiés, des morts sacrifiés, se sont accumulés dans les airs et au Ciel ses 40 dernières années ; le régime de Sassou sera brisé « brutalement et violemment » dans peu de temps.

Hommages à nos morts, à nos martyrs, à nos prisonniers.

11 thoughts on “La dernière prière du Cardinal Emile BIAYENDA

  1. Pourquoi les Présidentielles françaises de 2017 inquiètent-elles autant le dictateur Sassou Nguesso? Sinon, pourquoi celui-ci est-il désormais entré dans une vaste entreprise criminelle consistant à neutraliser coute que coute ses prisonniers politiques dont les célèbres dignes fils du Congo: JMM Mokoko, Paulin Makaya et compagnies? Explications : https://www.youtube.com/watch?v=11qoVWeinSE

  2. Un ASSASSIN et VOLEUR qui tue un paisible homme comme le Cardinal, il y en a quand qui continue de le suivre et de l’approcher encore jusqu’à ce jour, et par dessus le marché il est à la tête de l’Etat?

    OOOOOOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH CON-go, minables CON-go-LAIDS!

    Qu’est-ce qui ne va pas chez vous???????????????????????????????????????????

    Soyez MAUDITS!!!

    (Et on ose nous parler de guenons et autres macaques.)

  3. Un ASSASSIN et VOLEUR qui tue un paisible homme comme le Cardinal, il y en a quand même qui continue de le suivre et de l’approcher encore jusqu’à ce jour, et par dessus le marché il est à la tête de l’Etat?

    OOOOOOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH CON-go, minables CON-go-LAIDS!

    Qu’est-ce qui ne va pas chez vous???????????????????????????????????????????

    Soyez MAUDITS!!!

    (Et on ose nous parler de guenons et autres macaques.)

    1. Le temps vient où ce qui était caché sera publié sur les toits. La roue qui tourne revient toujours sur son premier point de contact.

      Sassou n’a jamais dit qui a tué le cardinal. Sassou n’a jamais dit qu’il avait tout fait pour essayer de sauver le cardinal après son enlèvement. Sassou n’a jamais voulu faire un procès sur le cardinal. Sassou sait, par contre, qu’il doit payer tous ces méfaits. Il se demande toujours comment et quand. Cela appartient à la nature ou à Dieu.

      Mais, le gars se croit si malin. Il a mis toutes les protections humaines autour de lui :

      – la communauté internationale est dans sa poche. Le silence est d’or devant ses crimes pourtant connus.

      – Sa milice traque tous ceux qui peuvent dire un mot, etc

      Mais combien de temps cela durera-t-il?????

      Le gars nous a démontré qu’il a peur; il a peur de la justice et peur pour son poste. TUER UN INNOCENT!!!!!!! ET S’EN TIRER A SI BON COMPTE???????????

  4. L’heure vient
    Lentement, inexorablement l’heure vient et elle est déjà venue où les assassins de DEBAT, MARIEN, EMILE vont répondrec de leurs oeuvres démoniaques.
    DIEU a bien voulu qu’ils se répentissent, ils ne l’ont pas fait.
    DIEU a bien voulu les pardonner, ils ont briller par leur arrogance et mépris de l’espèce humaine pour dire qu’ils n’ont rien à avoir sa parole.
    Je suis convaincu que l’heure vient où tout ce qui est caché sera étalé au grand jour et le congo resplendira de nouveau.

  5. L’AVENIR OU LE FUTUR EST SOUVENT LE PASSÉ ET LE PRÉSENT QU’ON IGNORE- ET SI VOUS IGNOREZ VOTRE PASSÉ ET CE PRÉSENT – ALORS ZAPPÉ VOTRE VIDÉO ET RENDEZ VOUS EN 2050 ET PUIS…ET VOUS DIRIEZ ALORS MERCI EBOUNDIT AYA TONGA ET PUIS…
    LE DOCTEUR PIERRE EBOUNDIT: AGIR ENSEMBLE POUR UN CHANGEMENT VÉRITABLE AU CONGO BRAZZAVILLE.
    Le Docteur Pierre Eboundit, pharmacien à la retraite – Il fut l’un de nombreux acteurs activistes congolais à ses heures post-colonial français, membres du M22, et jeune collégien et puis Lycéen à l’époque du Massamba-Débisme et du Ngouabisme.
    Dans cette vidéo, le docteur Pierre Eboundit décrypte les ressorts historiques et actuels de l’O.BU.MI.TRI.
    Il diffuse en occident et notamment à l’échelle française, sa pensée et ses utopies constitutives d’une base de réflexion et d’actions communes pour le changement véritable, d’aujourd’hui et de demain, en vue d’une construction éclairée de la nation congolaise nouvelle – et d’Afrique d’ailleurs. Explication: https://www.youtube.com/watch?v=0Yf82znQ6Kg

  6. DÉJOUER LE PIÈGE A CON DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS !!! Isidore AYA TONGA intervient comme d’abord diplomé de physiologie animale (Fac de sciences Brazzaville, Congo) puis comme diplômé en maitrise de sciences naturelles en France (biologie + géologie) et enfin comme diplômé en maitrise de sciences et techniques de l’environnement (France) et ingénieur en environnement et développement durable) France. Isidore AYA TONGA est un homme de terrain ici d’ailleurs en France, suivez ces écrits, sa colère, son indignation, son esprit cognitif, sa liberté de conscience, ses valeurs d’éduquer et encore d’éduquer et puis: https://www.youtube.com/watch?v=JH4eWG3PPeA

  7. C’est juste, les souffrances qui rongent aujourd’hui le Congo viennent depuis ces assassinats gratuits.

    Cet article ne cite que trois victimes. Quelle erreur ! Or, tout assassinat est une convocation de la malédiction. C’est faux de dire que » le Congo est maudit ». L’est celui et ceux qui participent de près, ou de loin à ces types de forfaits. Dans ce pays, il y a des gens qui ont un profond respect pour la vie d’autrui.

    Des compatriotes furent tués ou l’ont été récemment pour n’avoir rien fait. Les tueurs inventent souvent des coupables ou se taisent tout simplement heureux de cacher leur crime. Tous les morts victimes de la barbarie d’un clan sont aussi importants. Biayenda, Ngouabi ou Débat ne sont donc pas plus illustres que les autres.
    Personne n’a le droit d’ôter la vie de quelqu’un, si ce n’est, en cas de force majeure ; la situation de légitime défense .

    Quant à la dite » dernière prière du Cardinal », c’est celle que fit Jésus lui-même avant son dernier soupir à la croix. Elle nous invite en fait à toujours pardonner même à ceux qui offensent ou tuent actuellement nos compatriotes ou parents, juste pour la conservation du pouvoir.
    Dieu est Justice. IL pourvoira de bonnes choses pour notre pays, le moment venu. Prions et luttons, la victoire va venir. Jamais « le Mal » n’a vaincu Sa volonté. Toutes ces épreuves doivent nous servir à réaliser que nous suivons et glorifions souvent des hommes.
    Des hommes pervers, fraudeurs et ennemis de Dieu alors que, nous devrions nous fier à sa seule Parole.

    Aussi, n’exagérons pas, ne trompons personne, aucun humain n’est saint. L’unique Homme saint se ressuscita le 3è jour après sa mort !

  8. Mais dites donc, devrait-on citer nommément toutes les victimes de cette barbarie les unes après les autres pour vous prouver que tous les humains se valent à la mort même si pourtant tout décès n’a pas la même signification?
    Enfin voyons, en instance, « maudits congolais » ne veut aucunement dire littéralement que chaque congolais quel qu’il soit est pour cela ‘maudit’ y compris les bébés qui viennent de naître il y a à peine une minute!

    Non mais, à quelle école avons-nous à faire ici? Eh, on souligne les grandes lignes et on pige, point. Maintenant si voulez que l’on pointât également ici la mort de votre arrière grand-mère pour vous faire plaisir dans votre amour propre vraissemblablement très mal touché, eh bien, dites-nous cher râleur son nom et prénom et les circonstances de sa mort; l’opinion populaire appréciera…

    Franchement!

    (Il fallait peut-être pour que le Cardinal eut été mbochi ou téké ou bien mugwéna-mbangui si pas mugwéna-cotro etc, pour vous sentir à l’aise par conséquent. Dommage! Qui a dit con-go-laid? Je vous plains.)

    Vous êtes vraiment drôle, et c’est le moins que l’on puisse dire. En tout cas vous inquiétez, intriguez et étonnez plus d’un lecteur. Vous avez là rater une belle occase de la fermer solidement. Quelle self-destruction dans l’horreur. Relisez-vous un peu, honnêtement. Tout le monde peut s’en apercevoir. Mais quelle mouche vous a piqué pour remuer une si mauvaise foi? Vous faites honte, camarade. C’est dégueulasse et ignoble votre réflexion de jardin d’enfants. Espérons simplement que vous n’êtes pas de cette descendance d’assassins.

    N’IMPORTE QUOI!

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