JDO, Serges Oboa et le retraité Ndengué pris la main dans le sac

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Depuis le passage forcé de Denis Sassou Nguesso à la dernière élection présidentielle du 20 mars dernier, ses acolytes se comportent en véritables bourreaux  à l’égard des Congolais. Ils matent, torturent  et tuent leurs compatriotes sans pitié ni gêne. Aux actes de barbarie causés par les éléments de la police, s’ajoutent ceux perpétrés par les bandes de Serges Oboa, Directeur Général de la Sécurité Présidentielle (DGSP), lui-même parrainé par Jean Dominique Okemba (JDO), Secrétaire Général du Conseil National de Sécurité (CNS).

Les enlèvements, arrestations arbitraires et disparitions des leaders et partisans de l’opposition ainsi que d’autres paisibles citoyens ont repris en octobre 2015, peu avant et après le référendum anticonstitutionnel du 25 du même mois. Une frange de la police a été sur la première ligne, avec les fameux Douze apôtres de Ndengué, qui ont semé la terreur dans les quartiers sud de Brazzaville et dans le département du Pool.

Au moment où les paisibles citoyens congolais continuent à dénoncer la police sur les actes de méchanceté, d’autres groupuscules opèrent dans le silence. C’est le cas des éléments relevant de la Direction de la sécurité du président de la République  (DGSP) et de la Garde Républicaine (G.R) du général Nianga Mbouala. Les faits sont légion.

Le 12 décembre 2016, il y a trois semaines, Jean Gustave Ntondo, secrétaire général du Conseil National des Républicains (CNR), parti de Frédéric Bintsamou, Pasteur Ntumi, muni d’un ordre de mission collectif signé du ministre de l’intérieur Raymond Mboulou qui le mandate pour négocier à Brazzaville avec les autorités sur la crise du Pool, a été enlevé chez lui au château d’eau, nuitamment. La porte de sa  maison a été defoncée et tous les appareils électroménagers sont emportés, y compris les téléphones et des billets de banque. Bien que cagoulé, par la conversation de ceux qui l’emmenaient et qu’avait pris le sens de la direction que prend le véhicule, lui indiquait qu’il était conduit dans un lieu, à Mpila, dans le camp de la DGSP et de la GR, à côté de la résidence privée du président Sassou Nguesso. Jean Gustave est placé dans une cellule où il n’entend que des bruits de bottes et des chiens, mais le soir, il y a un grand bruit de chiens renifleurs qui entourent sa cellule. Tard dans la nuit, des tirs sporadiques se font entendre, suivis d’un bruit assourdissant des chiens renifleurs. L’on se demande s’il ne s’agit pas là des personnes qui sont tuées et dont les corps sont mis à la disposition des chiens ?

Les deux premiers jours, Jean Gustave Ntondo résiste à la faim qu’on lui propose. Il craint d’être empoisonné, comme c’est devenu la pratique à Mpila pour éliminer les opposants. Mais ses bourreaux lui promettent en lingala : « o ko lia kaka, tango nzala eko simba yo » (tu mangeras quand tu auras excessivement faim).

Le troisième jour de son enlèvement, Jean Gustave cède et accepte de manger. Finalement, le quatrième jour, Jean Gustave est entendu par Serges Oboa lui-même en personne, le patron de la DGSP. Ce qui dissipe le doute qu’avaient certains Congolais sur la responsabilité de DGSP et de la GR dans des enlèvements.

Bien avant lui, Kala-kala et le neveu de Michel Mampouya étaient torturés dans un conteneur situé vers 45 km où les Israeliens et Serges Oboa forment les troupes spéciales de la présidence de la République.

Le cauchemar de Jean Gustave Ntondo et cohorte était précédemment  arrivé à Franck Euloge Mpassi, chargé de la communication et porte-parole du Pasteur Ntoumi. Il avait été pris le 26 novembre à 16 heures à Mayanga, par des inconnus dans une VX portant l’immatriculation de la présidence de la République et encadrée par des BJ double cabine. A 20 heures, sa maison  fut perquisitionnée de fond en comble par des bérets rouges, plus précisément les éléments de Serges Oboa. Toutes les pièces d’état civil, diplômes, et autres documents pour lui-même, sa femme et ses enfants étaient emportées. Euloge Mpassi avait d’abord passé deux semaines d’isolement dans une espèce de cellule noire, à Mpila, avant d’être jeté par la suite au Commissariat Central de Brazzaville, bien cabossé par 15 jours de tortures et de traitements cruels, inhumains et dégradants.

Il y a eu plusieurs centaines d’enlèvements, assassinats et disparitions à Brazzaville perpétrés par des sbires de la DGSP et de la GR. Les hommes du retraité Général Ndengué, comme Saddam, qui vient d’inventer les délits de défauts de face et de taille,  ainsi que  Sabin qui a volé tout récemment  un véhicule de marque Coaster de la police avant de le peindre en couleur vert blanc et l’exploiter pendant trois mois sans etre inquieté, sont  également dans la danse. Plusieurs disparitions aujourd’hui au Pool comme à Brazzaville, sont l’œuvre des bérets rouges et violets, gérés par Serge Oboa et Nianga Mbouala, sur instigation de leur mentor Jean Dominique Okemba.

Heureusement que la loi divine est claire : « Ce que l’homme aura semé, il le moissonnera aussi » ou encore : « Qui sème le vent, récolte la tempête». Jean Dominique Okemba, Serges Oboa, le retraité Ndéngué  et Nianga Mbouala sont en train de semer ce dont ils récolteront les fruits demain . Qui ne sait pas que les crimes de guerre et de torturres sont imprescriptibles ? Qui oublie que ces genres de comportement ternissent l’image du pays et de son chef ?

Ghys Fortuné Dombe Bemba

 

6 thoughts on “JDO, Serges Oboa et le retraité Ndengué pris la main dans le sac

  1. la voix de DIEU retentira un jour et ceux qui nous punissent et nous rendent orphelins pourront demander à klause barbi ou bien se rappeler du procès d’après juin 1997 ou même des procès de la CPI que DIEU leur permette de tout payer avant de rendre l’âme comme BERGOVOY . Peuple congolaisrendons dans tous les prison nous faire prisonniers

  2. Nous naissons tous intelligents, capable de relever le défis de se monde a savoir: le développement industriel ou le vivre dans la paix la démocratie le respect des autres.
    Dans un pays comme le Congo ou le congolais chaque jour que dieu dépense 98% de son énergie et sa capacité intellectuelle, rien que pour résoudre l’équation comment trouver a mangé de la journée. Et de l’autre cote, le terroriste français au nom de sassou pompe la médiocrité dans télé foufou, il y a toujours quelqu’un qui veut de son pouvoir atteint a la sécurité d’état. La division est de venu l’ossature politique de ce criminel.
    La fonction première des jeunes du nord l’utilisation des armes militaires et comme objectif tué leurs compatriotes du sud, qu’elle est l’avenir des ces jeunes qui deviennent tous des criminels?
    Au sud par défaut de moyens les jeunes filles sont devenus des prostituées des nordistes, qu’elle l’avenir des ces filles? Quand garçons malheur a eux de se trouver dans mauvais en droit, car ils seront dévorer par leurs frères du nord.
    Ceci veut dire que la créativité est totalement inexistante, un avenir totalement sombre de notre pays
    QUE FAIRE POUR SORTIR DE SE DÉSORDRE QUE LA France A ORGANISÉ AU CONGO BRAZZAVILLE?

  3. Si la définition du développement, et pays riche selon la France c’est développée les armes sophistiquées, et tisser une nasse médiatique pour maintenir les autres comme esclaves, ou animaux a abattre, a fin de voler leur richesse et se déclarer deuxième pays d’Europe, alors mes frères et sœurs de l’opposition ou de la diaspora nous pédalons tous hors du vélo.
    Par ce que nous sommes dans un monde barbare, le plus fort tue les autres et se déclare riche.
    LA DÉMOCRATIE, LES DROITS DE L’HOMME C’EST MENSONGE POUR EN DORMIR LES AUTRES.
    DANS SE CAS NOUS DEVRONS RÉSISTER AVEC LA FORCE MILITAIRE POUR PRÉTENDRE AVOIR LA PAIX AU CONGO BRAZZAVILLE.
    PRENONS LES CAS RESSÈMENT DES PHILIPPINES QUI VIENNENT DE CLAQUER LA PORTE AU USA POUR LA CHINE ET LA RUSSIE.
    RAPPELONS-NOUS QUE BEAUCOUP DES PAYS D’AFRIQUE ONT VU L’INDÉPENDANCE GRACE A LA RUSSIE.
    CRÉONS UNE BONNES ÉQUIPE ET TOURNONS NOUS VERS LE CLAN RUSSIE-CHINE DE CE FAIT NOUS TROUVERONS LA FORCE POUR METTRE LA France HORS DE NOTRE PAYS.

  4. Le tyran Sassou et ses millions de victimes: Quand les maux et les menaces ne suffisent plus au dictateur que le danger est proche des deux côtés et avec lui combien d’autres victimes?

    Et pour cause, les génocidaires de ces deux côtés (entre les victimes et leurs bourreaux) ne guettent plus que le point de rupture… http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/01/reaction-d-un-compatriote-suite-a-l-arrestation-andre-okombi-salissa.html

  5. Les sorciers et tous les satanistes n’aiment jamais être démasqué. Voilà pourquoi ils agissent dans le noir le plus absolu. Cependant quelque soit la durée de la nuit, le soleil apparaitra toujours.

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