2021: Et si le salut du Congo passait par le PCT ?

Entendons-nous bien dès le départ! Je n’ai jamais eu la moindre sympathie pour le PCT dont la construction était viciée à la base. Depuis mes premiers pas politiques à l’UGEEC, je n’ai jamais cédé aux sirènes du PCT et je ne l’ai jamais regretté. Ce n’est donc pas aujourd’hui que je le ferai. Ce parti a fait le lit de l’ethnicisme au fil du temps, malgré la sonnette d’alarme tirée par certains des fondateurs. Marien, le premier avait compris l’impasse dans laquelle il avait plongé le pays en imposant la suprématie du PCT sur toute la vie politique nationale. Suite à son échec socioéconomique, il fit alors courageusement appel en 1977 à son prédécesseur Massambat-Débat pour essayer ensemble de trouver une porte de sortie. Mal lui en prit car au nom de l’ethnie, il fut sacrifié pour conserver le pouvoir.

Nous l’avons souligné à plusieurs reprises, parti du Nord qui se prétendait national, le PCT est devenu au fil du temps le parti d’une région (la Cuvette Centrale) avant de devenir celui de l’ethnie mbochi, du clan d’Edou et pour finir, de la famille Nguesso. Tous les autres membres venant des autres ethnies sont traités jusqu’aujourd’hui en valets et vassaux servant tout juste de faire-valoir.

 Avant de mourir, Ambroise Edouard Noumazalay, un des fondateurs du PCT avait en vain dénoncé cette dérive. Il avait souhaité refonder le PCT pour lui donner une assise réellement nationale. C’est qu’il venait d’une région, la Likouala, ayant joué un grand rôle dans la conservation du pouvoir au nord, mais qui se sent de plus en plus marginalisée par Oyo. Rappelons en passant que nous avons tous échoué pour avoir sous-estimé le poids de l’ethnie dans notre construction nationale. C’est ici l’occasion de pointer ce qui n’est apparu que de façon trop fugace dans l’essai de Charles Zacharie Bowao  L’imposture ethnocentriste – Plaidoyer pour une argumentation éthique du politique, (2014, Brazzaville, Editions Hemar). Citant Noumazalay, il rapporte ce qui suit :

« Ici me viennent à l’esprit les nombreuses discussions avec Ambroise Édouard Noumazalay, mort le 17 novembre 2007, alors qu’il était Président du Sénat congolais et Secrétaire général du PCT. Les dernières discussions eurent lieu à Paris, en septembre de la même année. Je le revois m’exprimant, sur un ton calme, son désarroi face à la trahison de l’idéal révolutionnaire socialiste par les élites d’hier, et la perversion du pluralisme démocratique aujourd’hui par les même élites. Je cite de mémoire ces paroles, comme si c’est à peine hier que nous discutions :

“Charles, mon petit, tu as grandi. Toi qui es philosophe, notre intellectuel organique, tu dois travailler avec les autres cadres pour expliquer rigoureusement les raisons de l’échec de la Révolution et les cause du dévoiement de la démocratie pluraliste. Personnellement, je pense sincèrement que le tribalisme ou l’ethnicisme est pour beaucoup dans ces déviances historiques. Que pouvons-nous faire pour sortir notre pays de cette gangrène qui obstrue dangereusement l’avenir. Je ne comprends pas pourquoi les gens n’aiment pas le changement dans l’intérêt général. Il y a trop d’intérêts égoïstes, trop de mesquineries politiciennes qui justifient l’hypocrisie des uns et des autres. On tourne en rond. On rate toutes les belles occasions pour changer la qualité de la vie de nos populations alors que nous en avons les atouts naturels et les moyens financiers, surtout maintenant. Toi qui es logicien, est-ce que toute une ethnie peut être tribaliste, comment tout un pays peut-il se mouvoir au rythme du tribalisme et des tribalistes fieffés ? Ce n’est pas possible, quand même…Vous, nos intellectuels, qu’attendez-vous pour clarifier les choses ? Ne baissez pas les bras…Ne fuyez pas vos responsabilités en reproduisant à l’identique nos erreurs théoriques et nos comportements négatifs…Vous devez tracer les nouvelles frontières d’une véritable refondation politique nationale, c’est votre mission historique de combattre systématiquement l’ethnocentrisme ».

En janvier-février 1979 pour écarter son rival du CMP, Yhombi Opango sans tirer une seule balle, Sassou Nguesso eut recours au PCT. Le PCT, parti unique et parti-Etat avait été pratiquement mis en veilleuse après la mort de Ngouabi le 18 mars 1977. Fin stratège, Sassou avait remarqué que son rival suspendu du comité central du PCT sous Marien ne ferait pas le poids si le parti était réhabilité. Sassou utilisa donc le PCT pour mettre Yhombi en minorité avant de l’envoyer moisir 11 ans durant en prison.

40 ans après l’exploit de Sassou, le PCT se trouve à la veille d’un congrès stratégique dont dépendront en partie les élections de 2021. En effet, malgré la « restauration » à la baïonnette de la démocratie en 1997, le PCT règne en maître après avoir détruit ou affaibli tous les autres partis politiques. L’opposition parlementaire est vassalisée, tandis que l’opposition « radicale » est muselée. Le salut national viendrait peut-être de là où on l’attend le moins : du parti au pouvoir. La tenue-même d’un congrès de ce parti est hypothétique tant le risque d’implosion est immense. En observateurs de la scène politique, nous constatons donc avec délice la guerre qui couve au PCT. Malgré les affirmations sournoises des uns et les déclarations péremptoires des autres, la bataille est ouverte pour le contrôle du parti. Le congrès en préparation désignera le nouveau secrétaire général dont l’une des prérogatives sera de conduire le parti à la « victoire » programmée à l’élection présidentielle de 2021. La question logique est la suivante : Qui sera élu secrétaire général à l’issue de ce congrès et dans quel état le parti en sortira ? Question subsidiaire : Y a-t-il au sein du PCT de 2019, un homme de la trempe du Sassou de 1979 ? Car comme on l’a vu en 1979, qui contrôle le PCT et se fait adouber par l’armée, contrôle le pays.

Ngolo conservera-t-il son poste ou sera-t-il évincé au profit de Kiki (ou un de ses lieutenants), représentant de la dynamique familiale ? Oui, Kiki osera-t-il affronter les caciques du PCT qui le détestent à mort ou passera-t-il par un prête-nom afin de faire passer la pilule de la succession dynastique ?

Sassou, passé maître dans l’affaiblissement des autres partis, est aujourd’hui confronté à la situation de l’arroseur arrosé. A force d’allumer le feu dans les autres partis, il avait oublié l’incendie qui couvait depuis des lustres dans son propre parti. Le PCT est assis sur un volcan et hésite à ouvrir la boîte de Pandore dont les maux qui couvent depuis 1969 pourraient le détruire ou au moins l’affaiblir et paver le sentier d’une profonde remise en question salutaire pour le pays à l’horizon 2021 et au-delà. Les républicains (oui, il en existe aussi dans ce parti) du PCT partiellement assaini apporteront à coup sûr leur contribution à la renaissance de la démocratie au Congo. Qui s’en plaindrait ? Ces républicains sauront-ils élargir la base de leur refondation au reste du pays ou resteront-ils piégés dans l’illusion de la toute-puissance vacillante du PCT ? Le dire ne signifie aucunement être un sympathisant du PCT, qui se réformera enfin ou coulera corps et biens au grand bonheur du Congo.

Pascal Malanda

LE CONGO ETERNEL

4 thoughts on “2021: Et si le salut du Congo passait par le PCT ?

  1. pascal malanda mais je te connais je pensais que tu etais decede franchement. depuis les Evenements du 4 avril 2016 date a laquelle le pool avait crut avoir remporte lelection presidentielle comme toujours dailleurs depuis vous naviez plus prit la parole.et vous revenez trois ans apres?franchement je pensais que vous etiez decede.

    Sassou, passé maître dans l’affaiblissement des autres partis, est aujourd’hui confronté à la situation de l’arroseur arrosé. FAUX TOUS LES PARTIS POLITIQUES ONT UNE ASSISE EXTREMEMENT ETHNIQUE.

    ya t il des laris au sein de lupads? y a t il des natifs du niari au sein du youki?

    Le dire ne signifie aucunement être un sympathisant du PCT, qui se réformera enfin ou coulera corps et biens au grand bonheur du Congo.

    NON LES CONGOLAIS AIMENT BEAUCOUP LE PCT DEJA ECOUTEZ BIEN CE PEUPLE NUL NE REGRETTE P LISSOUBA.NUL NE REGRETTE B KOLELAS A LA MAIRIE CENTRALE DE BRAZZAVILLE MEME THYSTERE TCHICAYA. LES GENS NE LES PLEURENT PAS , PAS DU TOUT

    par contre posez vous la question suivante:

    quel regime nutritif pour une pleine croissance des partis politiques du congo? normalement 28 ans de democratie le debat ne devrait plus tourner autour des caprices ethniques. peut on se developper lorsque chaque annee le pool ne vote que pour un kolelas et apres incendie comme un enrage la mairie de makelekele batiment public donc indivision et apres guy sans gene vient de dire » ceux qui ont attaque la mairie de makelekele parlaient lingala »? guy b p kolelals peut il president de la rep.

    sur quelles bases sassou ng setait il appuye pour faire d’un tel homme un ministre?

    bon deja le groupe ehnique lari avait fait de b kolelas maire de brazzaville car lari et cetait un cas extremement grave de corruption.b kolelals n’avait pas propose a la ville un programme ecologique ville verte developement durable non rien de tout ca pas de programmes immobiliers eclairage urbain …

    il ya aussi les 28 ans de duels de la region pool contre l’etat congolais qui bloquent l’elan du congo vers son developpement.meme si cette annee pour une fois le pool a essuye son premier revers militaire cette fois en 60 ans de duel contre l’etat congolais.le pool a fait du mal a la nation congolais. renversement de fulbert youlou triple assassinat de marien ng massamba debat et du cardinal triple assassinat de pouabou matsokota et massoueme explosion du cinema ebina …. tentative d’explosion du stade al massamba debat lors des premiers jeux africains creation d’un port prive sans agrement de la cemac animation de la contrebande tentative dassasinta de la niece dal massamba debat assassinat dangele bandou assassisnta du pere guth assassinat du pre czoe assassinat des dix eveques a mindouli assassinat des 14 gendarmes a kinkembo en nov 2016 assassinat des soldats des facs a mindouli en janvier 2017 ben non mr

    Ngolo conservera-t-il son poste ou sera-t-il évincé au profit de Kiki

    IL N YA PAS UN SEUL MEMBRE DU PCT AYANT KIKI POUR IDENTITES CIVILES IL N YA PAS DE KIKI AU PCT

  2. NGOLO et le pct envisagent de conserver le pouvoir par la force militaire.SASSOU n’a rien compris à l’école encore moins à la démocratie,à la séparation des pouvoirs,à l’alternance pacifique.Pour sassou rappelons le un animal pris au filet ne se donne pas,le pouvoir s’arrache et est au bout du fusil .SASSOU VEUT TOUT SIMPLEMENT ETRE CHASSE PAR LE PEUPLE COMME EN ALGERIE ET AU SOUDAN.

  3. Cher Pascal,
    Je pense que ce n’est pas la première fois que je te dis ce que je vais encore souligner ici. Je n’aime pas trop l’espression, mais j’ose le dire quand même, l’essentiel de ta préoccupation ici relève de ce qu’on appelle, ou relève exactement, de « la masturbation intellectuelle », et je te le démontre.

    Premièrement, oser dire que vers la fin de sa vie Monsieur Noumazalay était préoccupé par l’avenir du Congo, et aurait demandé à Monsieur Bowao, en sa qualité de philosophe, de contribuer à sortir le pays de la gangrène du tribalisme relève d’une vaste blague ! Très sincèrement. Pourquoi, et je te fournis les arguments, dont le premier est dans ton texte, lorsque tu dis que « Noumazalay…venait d’une région, la Likouala, ayant joué un grand rôle dans la conservation du pouvoir au nord, mais qui se sent de plus en plus marginalisé ». C’est bien toi qui le rappelle dans ton texte, et cela signifie clairement que c’est moins le pays qui le préoccupe, que le fait de se rendre compte que la Likouala, ou plus précisément, lui et ses proches se sentent de plus en plus marginalisés ! Un classique en politique, et principalement de la politique congolaise : tant que moi et mes proches nous sommes au centre du gâteau, tout va bien et, quand on nous bouscule, le pays ne va pas bien. Je ne vois pas comment tu n’arrives pas à bien décrypter le discours ou les fausses inquiétudes de ces gens sur le Congo ! Enfin, cher Pascal, ces gangsters ne se sont nullement fait de souci à lâcher des armées étrangères féroces qui, comme des lions enragés, ont tué et humilié à satiété des milliers des Congolais, près de quatre ans durant, et tu crois qu’ils ont le temps de s’inquiéter de l’avenir des Congolais ! Ils ont massacré de centaines de nos compatriotes cueillis au beach, sans qu’aucun d’eux ne dénonce cette macro-barbarie, n’exprime un regret, et tu persistes quand même à leur reconnaître des sentiments nationaux ! Sauf, bien entendu, puisque c’est courant au pays des hypocrites, que quand il parle de l’avenir du Congo, il masque en fait l’avenir de ses proches, tout simplement !

    Secundo, Pascal, tu reproduis l’erreur souvent commise par les africains, dans l’approche ou l’analyse des phénomènes politiques : la confusion des moyens et du but, et qui te conduit à souligner que « nous avons tous échoué pour avoir sous-estimé le poids de l’ethnie dans notre construction nationale » ! C’est là une grosse erreur, cher Pascal, de penser que les Congolais sont de fieffés tribalistes, c’est-à-dire visent ce but, alors que ce fait n’est qu’un moyens pour certains, essentiellementles politiques, pour l’objectif de pouvoir, et pour le commun des citoyens, d’améliorer leur bien-être. Ce sont là les vrais buts du recours ou de la référence au tribalisme ! En renversant la situation, comme tu le fais naivement ou innocemment, tu tombes dans le piège des stratèges ou machiavélistes comme Noumazalay qui, eux, ne sont pas naifs, mais ont créé et imposé au sein de la société congolaise un paradigme de lecture du politique, pour justifier leur dédain pour la démocratie. C’est aussi simple que cela cher Pascal. C’est parce qu’ils veulent le pouvoir tout de suite et pour longtemps, et qu’ils ne peuvent pas l’avoir par des voies rationnelles et légales, qu’ils veulent et tiennent mordicus que l’ethnie soit la seule approche, le seul mode de lecture du politique. Notre cher MBIKI auquel je viens de consacrer un hommage rappelle cette vérité très simple que « À propos du conflit sud-nord ou nord-sud que certains veulent amplifier…c’est un faux problème qu’utilise tout malhonnête nordiste conscient de ne pas accéder au pouvoir par la voie des urnes. C’est faux car Lissouba Pascal, qui est issu de la plus petite minorité tribale avait su gagner sur toute l’étendue du territoire national… »!
    Il faut honnêtement reconnaître, cher Pascal, et une fois pour toutes, qu’on ne peut pas construire une vérité, une théorie sur un seul cas, puisqu’il n’y a eu qu’une seulé élection disputée au suffrage universel direct dans notre pays, et que celui qui l’a emporté n’est pas issu d’une grande ethnie, bien au contraire ! Tu sais aussi, même si beaucoup l’ignorent, que l’élection du 28 mars 1961 qui a emmené Youlou au pouvoir n’avait qu’un seul candidat !
    Pourquoi cette manie des Congolais, y compris des gens formés, d’entretenir des idées reçues, sans les autopsier ! Je pense qu’on ne peut soutenir un fait qu’avec sa reproduction et, personnellement, je suis convaincu que si l’élection de 97 avait bien eu lieu, une majorité de l’électorat de Lissouba l’aurait voté non par son savoir-faire ou sa réussite, mais plutôt par réflexe de sécurité, parce que ses potentiels challengers avaient plutôt placé le jeu politique sur la violence et la guerre. Son électorat est très rationnel, critique et hétérogène, tu le sais. En plus, il y ‘avait énormément de compétition à l’intérieur dudit électorat, ce qui l’empêchait de baigner dans « l’intégrisme ». Voilà, et je ne comprends sincèrement pas pourquoi tu persistes à reproduire les yeux fermés le discours ou la justification des gens qui sont sans scrupules sur la question de la politique. Tu vois, par exemple que notre cher Bowao ment et triche sans sourciller en la matière, et je ne cesse de le rappeler ! Comment peut-il écrire dans son petit bouquin de 72 pages, publié en juillet 2015, à la page 63, que c’est à son corps défendant que Sassou a fait son coup d’État, alors que tout le monde est convaincu du contraire, que ne dément pas « le général Giap » lui-même dans le Figaro du 17 octobre, en disant que c’est depuis 1993 que Sassou lui avait demandé de se préparer à la conquête armée du pouvoir ! Comment peut-il soutenir que des engins blindés avaient bombardé à l’aube, le 5 juin 97, la villa de Sassou, alors que le secrétaire général du PCT d’alors et son prédecesseur au ministère de la Défense, Lékounzou, affirme exactement le contraire aux médias internationaux ! Comment, quelqu’un de son niveau, si ce n’est pas la très mauvaise foi, peut encore écrire en 2015 que Lissouba avait violé la Constituion en 1992, ce qui avait entraîné le pays dans un long conflit, alors que c’est bel et bien l’Opposition qui avait violé la Constitution, en voulant imposé au Président, sans justification constitutionnelle, une cohabitation dont seul le peuple, par la voie du vote, a le monopole, dans un régime semi-présidentiel qui était celui de la Constitution de 92 ! Je te signale que la prétention de l’opposition congolaise sur ce débat de 92 n’a aucun précédent constitutionnel dans le monde et dans l’histoire constituionnelle !

    Non, cher Pascal, il ne faut pas se laisser embobiner aussi facilement par des faux problèmes, des paradigmes grossiers, volontairement hissés par des gens sans scrupules, pour justifier leurs forfaits perpétuels. Je l’ai déjà dit quelque part : si Sassou était convaincu que pour rester le plus longtemps au pouvoir il faut plus distribuer et hisser les gens originaires du sud, il hésiterait un peu parce que ce n’est pas dans sa culture mais, en dernière instance, il le ferait, parce que son but c’est le pouvoir et non le tribalisme. C’est aussi cette même logique qui explique le comportement de la grande majorité de l’élite congolaise que, certains membres de leur tribu appellent parfois traitres, alors qu’eux mêmes, dans leur majorité, s’ils étaient dans un certain statut social, feraient globalement les mêmes démarches, parce que, rationnellement, c’est l’intérêt et le pouvoir qui détermine les individus dans leur grande majorité, et non l’appartenance communautaire, qui n’est qu’un moyen, cher Pascal…

    Ainsi, et en définitive, LE VRAI GRAND PROBLÈME DANS NOTRE PAYS CE N’EST PAS LE TRIBALISME, MAIS PLUTÔT L’ORGANISATION DU POUVOIR. LE TRIBALISME, SON RECOURS, C’EST LE SYMPTOME D’UN POUVOIR MAL ORGANISÉ, C’EST LE MOYEN DE RECOURS ESSENTIEL D’UN POUVOIR MAL ACQUIS EN GÉNÉRAL, PUISQUE AUCUNE TRIBU OU GROUPE DE TRIBUS NE SUFFIT, DANS UNE ÉLECTION TRANSPARENTE, À GAGNER LE POUVOIR. CLAIREMENT, LA DÉMOCRATIE IMPOSE TOUT DIRIGEANT, MÊME ÉLU AU DÉPART AVEC UNE FORTE ALLÉGENCE TRIBALE, À MÉNAGER LES AUTRES TRIBUS, POUR AVOIR DES CHANCES D’ÊTRE RECONDUIT.
    BATTONS-NOUS DONC À IMAGINER LES MOYENS ADAPTÉS D’AMÉNAGEMENT DU POUVOIR, ET À CE QUE LES ÉLECTIONS EN GÉNÉRAL SE DÉROULENT DE LA MANIÈRE LA PLUS TRANSPARENTE, POUR QUE PROGRESSIVEMENT NOUS NOUS DÉLESTONS DES VESTIGES TRIBAUX, ET NON À METTRE AU COEUR DE LA POLITIQUE UN PARADIGME -PIÈGE SOUHAITÉ PAR DES GENS SANS SCRUPULES, ET QUI EST ABÊTISSANT, ET DÉVALORISANT EN PLUS, DÉMONTRANT À TOUT ESPRIT RATIONNEL QUE LES AFRICAINS RESTENT POLITIQUEMENT ARRIÉRÉS ! EN TOUT CAS, JE N’APPARTIENS PAS À CETTE CATÉGORIE, CHER PASCAL…

  4. Le salut du Congo passe par la création d’un parti politique Chrétien , le seul qui ne sera pas ethnique , car ce parti politique sera représenté dans tous les district , village du Congo .C’est ce parti politique qui va combattre les considérations subjectives qui minent le développent économique …du Congo.
    Je demande une forte adhésion de tous les chrétiens du Congo du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest .Le général De Gaulle voulait un parti politique qui devrait accompagner les réformes politiques .
    PEUPLE Congolais ,Nos valeurs chrétiennes sont supérieures à toutes autres considérations .Avec ce parti politique chrétien , nous allons remettre les valeurs bibliques sur la place publique .
    On ne peut pas être chrétien le dimanche écouté la parole et suive des hommes politiques qui brillent par la méchanceté ,la division entre les Congolais .
    Nous allons combattre les anti-valeurs qui gangrènent la sociétés .
    MOI , je connais !!!!

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