Une justice aux ordres avec des montages obscurs qui font de victimes

Il y’a quelques semaines, nous dénoncions dans les articles publiés, la constitution par certains éléments de police de fausses preuves et de faux témoins dans les différents montages concoctés par certains dignitaires du pouvoir de Brazzaville, afin de maintenir de paisibles citoyens en prison. Aujourd’hui, les faits nous donnent raison.

Dans le cas du procès Jean Marie Michel Mokoko par exemple, les pseudo-complices cités dans les dossiers conçus de toute pièce n’ont pas été visibles lors des débats. Si on ajoute à cela, les armes et munitions de guerres récupérées soi-disant au domicile de l’accusé principal lors d’une perquisition effectuée en son absence, on est en droit de dire qu’on est en présence d’un imbroglio ou mieux d’une mascarade judiciaire. Aussi, les élucubrations du Colonel Atipo sur les communications téléphoniques tracées entre le Général Mokoko et le Pasteur Ntumi sans apporter la moindre preuve, accentue une fois de plus le caractère moins dithyrambique envers ceux qui avaient la charge de diriger les débats dans ce procès inique et uniquement à charge contre le Général.

Chose curieuse lors de ce procès stalinien, le Pasteur Ntumi qui, aux dires du Colonel Atipo attendait le mot d’ordre de ses soi-disant acolytes afin de lancer une offensive sur Brazzaville, n’a pas été sanctionné au contraire du Général Mokoko qui normalement ne devrait pas être jugé puisque les textes en vigueur en République du Congo lui confère une  immunité qui n’a jamais été levée au préalable.

Quand à l’affaire concernant le Général Norbert Dabira, lors des auditions, il a été clairement établi que dans l’unique bande d’écoute réalisée par les services de la Présidence de la République, ce dernier demandait simplement à son interlocuteur Nianga Mbouala d’attendre son retour de Paris pour parler de vive voix. Curieusement aujourd’hui, on met sur la place publique un document qu’on attribue à M. Yves Castanou dans lequel, on fait état de rapports concernant les appels téléphoniques entre Makomé et Dabira afin de déstabiliser les institutions de la République. Ce qui est véritablement une chimère.

Selon certaines indiscrétions, le Général Dabira rejette déjà ce document qu’il considère comme un faux et refuse par la même occasion une confrontation avec M. Yves Castanou car il sait et affirme clairement que ce dossier n’est qu’un montage grossier mis en place par ses adversaires et alimenté par un battage médiatique incessant de certains canards de la place, contrôlés par ceux qui veulent le clouer au pilori. Concernant Marcel Makomé pour lequel on essaie de donner un rôle dans ce dossier, le commun des mortels sait que ce dernier a rencontré Zéphirin Mboulou, Norbert Dabira et d’autres dignitaires de Brazzaville à Paris et qu’il a toujours proposé la tenue d’un dialogue exclusif pour sortir le pays de la crise.

Quant à Jacques Banangandzala, pour avoir répondu au coup de fil de Jean Ngouabi qui lui demandait 100 000 F CFA, cet ancien directeur de campagne de M. Okombi Salissa passe ses journées entre l’hôpital (parce qu’il a des soucis de santé) et la maison d’arrêt de Brazzaville.

En ce qui concerne Paulin Makaya, pendant qu’il purge sa peine à la maison d’arrêt de Brazzaville, ce dernier a vu le pouvoir greffé une affaire d’évasion de son lieu d’incarcération ; ce qui est véritablement grotesque. Il convient de signaler que ce montage honteux a été mis à exécution juste pour le maintenir en prison.

En ce qui concerne l’affaire du détournement de fonds au CHU, le déplacement au Trésor Public, CHU, DGMP, ARMP et DGB, de la Procureur de la République adjointe Stella Yoka, du juge Carrel Ossombo, des avocats de l’Etat et ceux de la défense a révélé que la peinture au CHUB était belle et bien réalisée par l’entreprise la COPE de Joachim Ndinga qui n’a jamais été payée et non par l’entreprise SOM (Société Okongo Marcel) qui a été payée mystérieusement à hauteur de 700 millions de francs CFA. C’est à la suite de cela que toutes les parties avaient résolu de libérer toutes les personnes accusées à tort dans le cadre de ce dossier dont Jean Didier Elongo.

Malheureusement, ces derniers n’ont jamais quitté la Maison d’arrêt à cause des instructions données par Jean Dominique Okemba auprès du directeur de la Maison d’arrêt de Brazzaville. Ce dernier aurait donné l’ordre aux gendarmes d’ouvrir le feu au cas où Jean Didier Elongo et ses co-accusés venaient à quitter la Maison d’Arrêt de Brazzaville en compagnie de la procureur de la République.

Le lendemain, contre toute attente, le Parquet de la République faisait appel de cette décision de mise en liberté provisoire; ce qui est scandaleux car le parquet est indivisible. Pire encore, comment Ignace Ngakala (qui avait attribué le marché à l’entreprise SOM) et Marcel Okongo, le patron de cette société qui aurait reçu l’argent relatif à ce marché, sont tous en liberté ?

Pourquoi la justice est elle indulgente avec M. Marcel Okongo qui se la coule douce avec ses 700 millions empochés dans le cadre de ce projet alors qu’il n’a même pas donné le coup d’envoi des travaux ?

Affaire à suivre !

Nsende-Mpassi

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