Quand JDO et Ndenguet cherchent à impliquer Yves Castanou dans le coup d’État de Dabira et les interpellations

L’information a été livrée indirectement par un Journal de la place, proche de Jean Dominique Okemba et de Jean François Ndenguet mais aussi par les réseaux sociaux.

Au pays des intrigues, les gens agissent toujours cagoulés. Ils n’assument jamais les forfaits qu’ils cherchent à faire porter sur leurs boucs émissaires. C’est le cas du présumé coup d’Etat à multiples facettes de Norbert Dabira et cohorte ainsi que les interpellations qui sont devenues légendes, mises sur le dos de Yves Castanou, qui serait le principal déclencheur.

D’après ce canard, à l’origine de nombreux coups tordus du pouvoir, c’est Yves Castanou qui aurait remis au général Nianga Mbouala un document intitulé : « Projet d’attentat contre l’avion présidentielle ». Dans un  premier temps Nianga Mbouala aurait tenté de rencontrer le président pour le lui en parler, en vain. C’est à ce moment là qu’il aurait échangé avec Yves Castanou qui avait soi-disant coutume de lui donner des conseils sur la sécurité du président. Selon ces comploteurs, une fois au courant du coup d’Etat de Dabira, Yves Castanou aurait donc livré au général Ngatsé Mbouala ce fameux document dans lequel sont révélées les communications entre Dabira et ses alliés notamment Marcel Makomé, en vue de réaliser le coup d’Etat.

Tenez bien, dans leur inspiration machiavélique, ces comploteurs n’ont pas hésité à mettre sur la place publique la rumeur selon laquelle Yves Castanou serait impliqué dans la mission de capture du Pasteur Ntumi et ses collaborateurs mais aussi dans les opérations qui consistaient à interrompre Internet et les communications électroniques alors que toutes ces manœuvres sont du ressort des ministres de l’Intérieur, de la Défense, celui des Télécommunications ainsi que des Services spéciaux de la Présidence de la République, premiers responsables des écoutes téléphoniques au Congo-Brazzaville.

Il faut reconnaitre que, depuis quelques temps, des luttes spirituelles et de la succession à Denis Sassou Nguesso ainsi qu’à des différents postes de responsabilités font rage dans le pays. C’est dans ce registre qu’il faut ranger toutes les attaques répétées et infondées à l’endroit des tierces mais aussi les interpellations en cascade en cours, dont celui de Nianga Mbouala, avec tous les risques possibles d’embrasement que cela présente.

En effet, sur 11000 éléments de la GR, Nianga Mbouala en a recruté 5000. A cela s’ajoute ceux qu’il a formé à Makola, à Gamboma et ceux qui se reconnaissent de Marcel Ntsourou et d’Okombi Salissa. Il y’a aussi dans ce registre toutes les personnes aigries, laissées pour compte et qui n’attendent que le Ok pour agir comme l’a souligné Le Troubadour dans sa dernière livraison.

Selon nos informations, Nianga Mbouala devrait être interpellé pour trois chefs d’accusation :

  • Rébellion le jour de son passage auprès du procureur de la République pour avoir posté une vingtaine d’éléments ici et là ;
  • Affaire Ntumi via son directeur de cabinet comme témoin à la barre ;
  • Et le coup d’Etat de Dabira.

Doit-il se soustraire à la barre ou pas ? La réponse a été donnée par Thierry Moungalla dans son interview à RFI : « Je crois qu’un Etat, un Etat organisé, qui constate des infractions de droit commun, je le rappelle, de droit commun, il a deux options. Soit la faiblesse : considérer que tout est dans tout et on peut se permettre de faire que l’Etat se délite. Soit, de poursuivre conformément à la loi. La qualité d’homme politique ne donne aucune immunité pour commettre des crimes ou des délits de droit commun ».

Cependant, au regard de tout le spectacle que la justice congolaise nous présente avec des affaires où les dossiers sont vides et les contradictions entre les magistrats du Siège et du Parquet qui maintiennent les gens arbitrairement en détention sur instruction des dignitaires du pouvoir, il y a de quoi s’inquiéter de la justice congolaise.

Il convient de signaler en passant que de nos jours, aucun  détenu politique n’a été libéré ; pareil pour les Ninjas arrêtés pendant la traque de Ntumi. Vous conviendrez avec nous que le Congo est véritablement une République bananière.

Nsende-Mpassi

3 thoughts on “Quand JDO et Ndenguet cherchent à impliquer Yves Castanou dans le coup d’État de Dabira et les interpellations

  1. Ce qui arrive a Moko c’est regrettable, pour quelqu’un qui n’a rien fait du mal.
    Ou somme nous aujourd’hui regarder les images de Mokoko un homme abattu, qui revoit toute sa carrière est ses œuvres disparaitre pour n’avoir rien fait.
    Mais Mokoko a eu a commettre une erreur monumental dans le passe, c’est celle d’avoir permis la dislocation de l’armée entant chef d’état major général en 1992. Mokoko le sachant qu’avec les élections le nord ne prendra pas le pouvoir il préfère la dislocation de l’armée et Lissou fut contraint de créer une milice pour mettre de l’ordre dans le pays.
    Quand on a contribue a tue la démocratie et la justice c’est ce qu’on récolte. Nous n’avons plus d’armée c’est une milice compose des légionnaires tchadiens, burundais rwandais et autres. Et quand a la justice est t’elle. En voulant le pouvoir du nord Tsourou est parti, Mokoko commence la descente a la mort, Dabira va suivre, et il y a tant d’autres, sans le savoir que ce pouvoir n’est pas du nord mais en tuant toutes les structure d’un état dont Mokoko a contribue, aujourd’hui au Congo c’est Total qui fait la pluie et le beau temps.
    Mokoko ne peut que récolter ce qu’il a semé
    Tout l’entourage de sassou partira en prison un a un sauf sassou et son replaçant (c’est-à-dire les personnes sur lesquels on décharge tout), et rien ne se passera car le pouvoir dite du nord c’est Total qui fait la pluie et beau Temps au Congo.
    Entre temps le prix du pétrole vient de repartir ou est l’économie congolaise?
    L’ENEMIE DU CONGO C’EST TOTAL SASSOU N’EST QU’UN TRAVAILLEUR DE TOTAL, VOUS PEDALEZ TOUS A COTE SUR SASSOU.

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