Quand Jean Jacques Bouya nargue le Premier Ministre Clément Mouamba

Le Premier Ministre Clément Mouamba ne pèse pas dans la galaxie des Oyocrates on le savait déjà. Mais, imaginer qu’il pouvait tourner en bourrique son patron théorie Clément Mouamba, personne ne pouvait l’imaginer.  

25 minutes, c’est le retard-temps affiché par le ministre Jean Jacques Bouya, alors que ses collègues ministres avec à leur tête le premier ministre Clément Mouamba étaient depuis 15 heures face aux sénateurs, pour la Séance des questions orales.

Annoncée pour 15 heures, la séance des questions orales au gouvernement avec débats s’est ouverte à 15 heures 10 minutes par le mot introductif du président du Sénat Pierre Ngolo qui a, selon le règlement intérieur de ladite chambre, demandé au premier vice président de donner lecture de la liste des sénateurs inscrits pour des questions au gouvernement, ainsi que celle des ministres concernés.

Après l’énoncé de la liste des sénateurs et ministres, le président du Sénat a demandé au premier ministre de relever la présence effective des ministres concernés par les questions, car les questions adressées aux ministres absents sont retirées et posées à la prochaine séance, selon règlement intérieur du Sénat.

Ainsi, les ministres Silou, Gakosso et Ganongo ont été notés excusés, car absents du pays. Cependant, avec une gène qui se lisait sur son visage, le premier ministre a sans autre explication, indiqué que le ministre Bouya allait arriver.

C’est donc 25 minutes plus tard, notamment à 15h35 minutes, qu’est arrivé le ministre Bouya, suscitant un moment d’animation dans la salle, au point que la sénatrice qui posait sa question a dû s’interrompre, alors que toutes les cameras et tous les regards convergeaient vers le ministre Bouya.

Un détail certes, l’arrivée du ministre Jean Jacques Bouya annoncée avec un retard par le premier ministre, alors que rien ne l’édictait, a pris le sens d’un symbole que seul lui-même peut justifier.

Meraf MARAKA

 

2 thoughts on “Quand Jean Jacques Bouya nargue le Premier Ministre Clément Mouamba

  1. Les milliards d’informations qui nous parviennent au quotidien à travers nos 5 sens (le touché, l’odorat, la vue, l’ouïe et le gout) arrivent d’abord au cerveau 1 (le reptilien ou social). Celui-ci envoie instantanément ses informations au 2e cerveau (le limbique ou l’affectif) qui les transforme immédiatement en émotions.
    Mais la vie n’est pas faite que d’émotions – d’où l’intervention du 3e cerveau (le cognitif). Celui-ci a pour fonction de transformer aussi les émotions en sentiments (le pour ou le contre, le bien ou le mal, etc).

    Quand par ailleurs, l’individu est submergé d’émotions, le cerveau de celui-ci fait blocage entre le 2 (le limbique) et le 3 (le cognitif).

    Le cerveau 3 est alors temporairement désactivé et le 2 commande le 1 (le reptilien) et celui-ci s’exprime en réaction émotionnelle par la peur, la haine, les rancœurs, l’agressivité, la violence, la barbarie, le repli sur soi, bref de manière soit primaire ou primitive et/ou voire instinctive, inconsciente, etc).
    Au niveau macro-sociétal, la prise de contrôle de l’inconscience et du subconscient d’un peuple sur la raison et la conscience est potentiellement et structurellement problématique aux enjeux majeurs d’une nation : l’idée du vivre-ensemble, l’idéale d’une nation, le combat pour l’unité nationale, etc: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2018/03/comprendre-le-fonctionnement-du-cerveau-des-partisans-de-la-violence-de-la-barbarie-du-tribalisme-politique-et-de-la-partition-du-co

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