Les routes de Brazzaville infestées de nids de poule

La quasi-totalité des routes de Brazzaville se trouvent actuellement dans un état de délabrement avancé. Le manque d’entretien conséquent par des services habilités fait que les nids de poule se multiplient sur toutes les artères, causant des dommages importants aux véhicules.

L’état défectueux des routes de Brazzaville constitue un véritable casse-tête pour les automobilistes obligés de rouler doucement afin de mieux négocier les nids de poule qui sont visibles à chaque 10 mètres. L’insouciance fait courir le risque de s’enfoncer dans les trous et casser ses amortisseurs.

Les usagers de ces infrastructures sont quotidiennement secoués lorsqu’ils passent par inadvertance dans ces creux.

Chauffeur de taxi de marque toyota, Roma Mpassi se plaint de l’état des routes qui se dégradent au jour le jour. Une situation qui ne leur facilite pas la tâche, surtout pour eux qui exercent des activités génératrices de revenus et qui sont tributaires de ces routes.

De son côté, Cyriaque Banzouzi s’est, pour sa part, interrogé sur l’utilité de la taxe de roulage, au moment où les chauffeurs sont en proie à de difficultés de circuler convenablement à Brazzaville à cause de l’impraticabilité des voies.

« Nous allons sous peu être contraint de payer la taxe de roulage, au risque de se retrouver priver injustement de circuler sur les artères, sans pourtant qu’ils prennent en ligne de compte, dans l’exécution de l’opération de collecte de taxe, le triste décor des infrastructures routières », a décrié Cyriaque Banzouzi.

Ces nids de poule sont à la base d’immenses embouteillages quotidiens, imposant ainsi aux chauffeurs d’avancer lentement au risque de cogner d’autres véhicules.

Ce qui est déplorable est que toutes les routes de Brazzaville sont gangrenées par le fléau de nids de poule qui, dans certaines avenues, ont occasionné les creux béants, rendant la voie impraticable.

Pour faire face à ces creux qui s’étaient répercutés dans presque toutes les voies de Brazzaville, les services d’entretien routier s’emploient tant soi peu avec les moyens du bord à colmater les brèches, afin de permettre aux véhicules de mieux circuler, une méthode appelée couramment par les  congolais « bambissa goudron ».

Ces procédés, souvent sapés par le climat pluvieux du pays, pose un sérieux problème d’entretien des voies bitumées dans la ville dans la mesure où l’eau est un élément dévastateur du goudron.

 MJM

5 thoughts on “Les routes de Brazzaville infestées de nids de poule

  1. Entre l’ordre tyrannique et l’obéissance aveugle, quels choix pour défendre au mieux nos libertés ? Alors faut-il obéir au dictateur Sassou Nguesso pour être libre ou se révolter ?
    S’il suffisait d’obéir aux lois injustes, les sujets d’une tyrannie connaîtraient-ils la liberté ? Autrement dit s’il suffisait d’obéir au dictateur Sassou Nguesso, le président Jean Marie Michel Mokoko et son premier ministre Paulin Makaya tous les prisonniers politiques et n’oubliant pas ceux placés en résidence surveillée – connaîtraient-ils la liberté ?

    La vraie question réside dans l’attitude à avoir face à une situation donnée ou la loi est injuste, illégale et illégitime. Ceci ramène à une réflexion sur ce qu’est l’obéissance. Ainsi, l’obéissance repose avant tout sur la conscience. La conscience est basée sur l’altérité et a un caractère volontaire.

    Dès lors, les liens entre l’obéissance, la résistance, la loi et le droit naturel sont étroits. En effet, la résistance et l’obéissance, voila les deux vertus du citoyen. Par l’obéissance, nous assurons l’ordre même tyrannique. Et par la résistance, nous assurons notre liberté.

    Parmi les droits fondamentaux de l’homme figurent la liberté parce qu’elle est comme première et fondamentale des droits de l’homme.

    La liberté étant la condition même de tout droit.
    Oui, obéir aveuglement à une tyrannie, c’est renoncer à sa liberté, c’est renoncer au droits de l’humanité. Et ce n’est pas tout : renoncer à sa liberté, c’est renoncer aussi aux devoirs de l’humanité et de la civilisation ou plutôt aux devoirs de l’histoire humaine.

    Sans liberté, il n’y a ni droit, ni devoir de l’humanité. La liberté apparaît ainsi comme la condition du droit et de la morale.

    On ne peut donc pas parler d’un droit des esclaves, comme les esclaves congolais de Sassou et des Nguesso d’ailleurs.

    En effet, on n’est engagé à rien envers celui dont on a droit de tout exiger. Autrement dit, le clan de sassou et des Nguesso ne sont engagés à rien envers le peuple congolais qui a renoncé à ses droits d’humanité et même à ses devoirs.

    J3M MOKOKO ET PAULIN MAKAYA DEVRAIENT-ILS OBÉIR AU DICTATEUR SASSOU POUR ETRE LIBRE ?
    https://www.youtube.com/watch?v=-vkh43BKTSs

  2. Depuis la disparition de la Régie Nationale des Travaux Publics (RNTP), le Congo ne peut plus assurer ni la construction une route totalement bitumée par des ingénieurs et techniciens Congolais, ni l’entretien efficace des routes existantes. Nous sommes depuis, un BORDEL DE PUTAIN DE PAYS DE MERDE !!!

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