Denis Sassou Nguesso aurait autorisé le journaliste DOMBE BEMBA de se faire soigner mais…

Selon certaines indiscrétions, Denis Sassou Nguesso, en sa qualité de Magistrat suprême du Congo, aurait instruit ses administrés de laisser partir le journaliste Ghys Fortuné DOMBE BEMBA se faire soigner…

Le mercredi 17 janvier 2018, la hiérarchie de la Maison d’Arrête Correctionnelle de Brazzaville est passée dans la cellule du journaliste lui suggérer d’accepter son hospitalisation à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo et non ailleurs au cas où le Procureur général donnait le top.

Pourquoi imposer au journaliste de se faire soigner uniquement dans un hôpital militaire quand on sait que les détenus se font soigner dans les hôpitaux et cliniques privés de leur choix ? La preuve, le général Jean-Marie Michel Mokoko s’est fait soigné tout récemment à la Clinique Seminet, au dessus de Congo-pharmacie. Nzeté, le cadet d’André d’Okombi Salissa avant de succomber des suites des tortures, s’était fait soigner au CHUB et dans les cliniques. Le colonel Marcel Mpika, avant d’aller se traiter aux Etats-Unis, se faisaient soigner dans des cliniques privées et ailleurs. Le colonel Marcel Tsourou n’avait-il pas refusé de se faire soigner à l’hôpital militaire ? etc.

Depuis de la constatation à l’hôpital militaire de la mort du commandant Marien Ngouabi, du colonel Lambert Nkiwabonga, du journaliste Jacquet Bruno Ossebi alors qu’il était déjà bien portant, etc. des icônes de la République du Congo, civiles et militaires, préfèrent se faire soigner dans des cliniques privées du pays et dans des hôpitaux de l’hexagone. Il convient aussi de signaler que le détenu politique Martin Madebama, lié dans l’affaire de l’arrestation du prisonnier politique Okombi Salissa, a aussi refusé de faire hospitaliser à l’hôpital militaire le 19 janvier 2018.

La proposition pas trop claire du Surveillant général et son équipe d’hospitaliser le journaliste à l’hôpital des militaires n’a pas été accepté par le malade et sa famille qui supportent tous les frais depuis qu’il est à la Maison d’Arrêt.

Ainsi, Maître Jean Philippe Esseau, un des conseils du journaliste, a écrit au ministère de la justice, au Procureur général près la Cour d’Appel et autres pour solliciter que son client soit immédiatement hospitalisé à COGEMO, la plus grande clinique privée de Brazzaville ayant un plateau technique complet, des spécialistes, des diététiciens, cuisiniers appropriés mais aussi équipée d’un système de sécurité de vidéosurveillance. En plus, en dehors des hôpitaux français, le journaliste est toujours suivi avec une prise en charge complète à COGEMO.

Malheureusement, depuis le 17 janvier 2018 que l’Avocat Esseau a écrit jusqu’à ce jour, et où nous mettons en ligne notre papier, la réponse se fait toujours attendre. Pendant ce temps, la santé du patient ne cesse de se dégrader. Dans les coulisses, les magistrats aux ordres, attendent des instructions de Sassou Nguesso ou celles des généraux et ministre tristement célèbre pour donner le OK.

Faut-il le rappeler ici, c’est à cause de ces tergiversations que Marcel Tsourou n’a pu être sauvé. Le ministre de la justice, Angé Aimé Wilfried Bininga, les procureurs généraux Théophile Mbitsi et Georges Akiera, le directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel Blaise Komo, peuvent-ils nous dire où sont passés les droits de l’homme en empêchant à un malade escorter et garder de se faire soigner ? Veut-on tuer ce journaliste à petit feu pour avoir fait son boulot, quand on sait que Jean-Gustave Ntondo, très proche du pasteur Ntumi accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat après six mois de détention préventive à la Maison d’Arrêt se la coule douce actuellement ?

A plus forte raison, le journaliste qui n’a fait que relayer le message de Ntumi comme des milliers des personnes l’ont fait ?

En définitive, Claver Gatsé, le médecin chef de la Maison d’Arrêt, Ondongo Ngabé Ondongo et le directeur Destin Oba Apounou, face à ce scénario qui se joue dans les hautes sphères et au regard de la pression dont ils sont l’objet, imposent à Ghys Fortuné d’aller se faire soigner à l’hôpital militaire. Ou c’est l’hôpital militaire ou rien. La question qu’on se pose est celle de savoir pour veulent-ils à tout prix que le journaliste aille se faire traiter dans cet hôpital ? Ont-ils un plan machiavélique ? En tout cas, bien que très affaibli et très amaigri, Ghys Fortuné refuse avec acharnement se faire hospitaliser à Pierre Mobengo.

Philippe Jean-François Okemba

 

7 thoughts on “Denis Sassou Nguesso aurait autorisé le journaliste DOMBE BEMBA de se faire soigner mais…

  1. La république bananière, où s’agitent des minables cupides membres du clan et valets zélés veut dévorer les meilleurs compatriotes!

    Nous vivons en ce moment, la revanche des médiocres sur les humanistes, démocrates et la sagesse!

    On ne peut donc pas s’attendre à mieux, à des actes de génie d’hommes vertueux.

    Attendons le retour triomphant de la Raison au Congo.

    Courage à toutes les victimes emprisonnées par le despote d’OYO !!!

  2. L’hôpital Pierre Mobengo est comme une chambre à gaz pour les détenus politiques Congolais. Quand ils y sortent c’est pour le cimetière.

  3. Fortuné à été arrêté pour avoir publié l’intégralité du discours de pasteur Ntoumi.Ce dernier est en négociation avec le gouvernement ,on devrait logiquement le libérer sans conditions et procès quelconque.

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