L’idéologue du pouvoir Collinet Makosso invente un autre concept : « le consensualisme congolais »

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Après nous avoir inventé la gouvernance intergénérationnelle, l’idéologue du pouvoir diabolique de Brazzaville nous imagine un autre concept : « le consensualisme congolais ». Ce concept est bien développé dans son énième ouvrage intitulé « Le régime consensualiste dans la Constitution congolaise du 25 octobre 2015 commentée article par article, paru aux éditions L’Harmattan du Congo-Brazzaville.

Le magistrat dit docteur en droit international pénal et enseignant chercheur à l’Université s’est d’abord illustré par une contre – attaque au propos du philosophe Charles Zacharie Bowao sur le débat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002. Lorsque Bowao a dit « j’accuse », Collinet Makosso a rétorqué « je récuse », tout en défendant bec et ongle le coup d’Etat constitutionnel de Monsieur Denis Sassou Nguesso du 25 octobre 2015. Anatole Collinet Makosso a été sur tous les fronts  pour soutenir l’idée d’une nouvelle constitution. Or au fond, c’était juste pour permettre à son mentor, Denis Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat «  anticonstitutionnel ».

En tant que gérant du portefeuille de la jeunesse dans le dernier gouvernement, l’actuel ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a été à l’origine du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) qui a découlé sur l’instauration du dialogue intergénérationnel. Grâce à ce fameux dialogue international, on a vu tour à tour des ministres répondre aux différentes interrogations des jeunes lors d’un débat franc au Palais des Congrès mais aussi M. Sassou donner des explications sur des questions des jeunes, en février 2016 au complexe sportif de Kintelé. C’est lors donc de ce dialogue intergénérationnel que Sassou Nguesso annonçait sa candidature très contesté. Ce mouvement a contribué à l’entrée en masse au gouvernement Clément Mouamba des jeunes dont nombreux d’entre eux font la honte de la République et de leur Rupture. Collinet Makosso devrait se morfondre ou disparaître face aux conflits qu’entretiennent ces jeunes au sein et à l‘extérieur du gouvernement. C’est le cas de la Sergente Destinée Ermella Doukaga qui n’arrive à s’accorder avec la « petite » structure, le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) de la mouvance présidentielle. Son incompétence fait qu’elle soit toutefois en conflit avec le jeune président du CNJ de la mouvance présidentielle et non de tout le Congo, Exaucée Gambili. Ne soyons pas surpris si dans les jours à venir, les deux en arrivent aux coups de poing.

Qu’est-ce que le « consensualisme congolais » selon Collinet Makosso ?

Dans son ouvrage de 446 pages, Collinet Makosso défend avec la dernière énergie, la plus médiocre et salle Constitution du monde, article par article comme le stipule le résumé présenté à la dernière couverture : « Dans son ouvrage bien structuré, véritable cours de droit constitutionnel appliqué, l’auteur fait d’abord découvrir l’esprit de la Constitution congolaise du 25 octobre 2015, avant d’en présenter, à partir d’un commentaire détaillé, article par article, les diverses institutions. Son analyse éclaire utilement la pratique durable de cette nouvelle constitution qui entend intégrer les valeurs traditionnelles de la culture bantu avec les principes universels de la démocratie ».

Le consensualisme congolais, selon Collinet Makosso, est le fait de la volonté des Etats africains à créer un espace de dialogue permanent dans la région du pouvoir politique, de sorte que les acteurs n’aient plus à se regarder en « chiens de faïence » et qu’ils parviennent à établir des institutions fortes qui ne dépendraient plus forcément des hommes forts.

Au regard de cette définition du consensualisme congolais, on a l’impression que Collinet contredit son maitre à penser qui ne veut pas dialoguer avec son ex partenaire de paix, le pasteur Ntoumi. Sassou Nguesso veut à tout prix en découdre alors que ses faux et incompétents militaires et mercenaires sont en train de mourir dans des affrontements dans le Pool. Est-il possible au Congo d’avoir des institutions fortes avec la présence de « l’homme fort » Denis Sassou Nguesso à la tête du pays depuis 32 ans ?

Wait and see.

Ghys Fortuné Dombé-Mbemba

5 thoughts on “L’idéologue du pouvoir Collinet Makosso invente un autre concept : « le consensualisme congolais »

  1. Vous savez, lorsqu’on combine les 5 premières lettres du nom de l’ancienne ministre de l’éducation, NIAMAYOUA et les 5 dernières lettres du nom du dernier ministre de l’éducation, MAKOSSO, cela nous donne NIAMAKOSSO ! Or, chez nous lorsqu’on dit de quelqu’un que c’est un « Niamakosso », c’est pire que « sale porc ». Croyez-vous qu’on aurait tort de dire que l’Education au Congo, patauge dans la merde ? Elle est gérée par des « niamakosso !!!

  2. Chè(e)r(e)s compatriote(s),

    Les auteurs nazis de la première heure n’avaient pas un corpus intellectuel suffisant. Tout comme les théoriciens de l’opération MOUÉBARA. D’où le besoin d’une légitimité académique. Ainsi, le rôle joué par les universitaires dans la machine nazie fut important. L’Histoire nous enseigne que la pensée, elle aussi, peut tuer. Les constructions théoriques des professeurs allemands ont fourni les idées et les techniques qui ont conduit à un massacre sans précédent et l’ont légitimé. Eric Zémour, Collinet MAKOSSO, Michel-Innocent PEYA et d’autres sont des caricatures modernes de ces académiciens nazis.

    La postérité ne retiendra de ces piètres personnages qu’ils n’ont été que des collabos et des docteurs en droit machiavélique. SASSOU a fait de tous les faux cadres qui l’accompagnent des criminelles contre l’humanité. Vaine seront leurs contorsions sémantiques du genre « le consensualisme congolais » ou « la démocratie à l’Africaine » à laquelle ils se livrent pour justifier les régimes monolithiques actuellement aux abois.

    D’autre part, Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), a écrit à juste titre un ouvrage corrosif (« Les intellectuels faussaires ») qui démontre les mensonges de certains experts et autres donneurs de leçons très médiatiques.

    Depuis quelques années, dit Pascal Boniface, le mensonge est devenu la marque de fabrique de plusieurs intellectuels. Ces « faussaires » qui assènent sans aucun scrupule des contrevérités pour défendre telle ou telle cause sont quasi intouchables. Quoi qu’ils racontent, on les respecte et personne, ou presque, n’ose dénoncer leurs petits arrangements permanents avec la vérité. Ils distillent des énormités et des concepts creux. Le triomphe de ces « serials-menteurs » représente une véritable menace pour l’information et la démocratie. Collinet MAKOSSO, Michel-Innocent PEYA et d’autres théorisent sur une certaine démocratie qui ne serait pas universelle. Et donc, les africains n’ont pas d’autres choix que de se soumettre au diktat des dynasties familiales actuelles pour les pérenniser au nom d’une certaine stabilité. Mais les écrits de ces derniers ne peuvent pas être tenus en grande estime par les africains cultivés. Ils ne sont que l’objet de railleries.

    Chè(e)r(e)s compatriote(s), SASSOU est un analphabète mégalomaniaque qui continue de s’abriter derrière des « intellectuels faussaires » qu’il expose en achetant leurs livres avec l’argent du contribuable. Ce dernier regrettera amèrement l’argent volé et dépensé dans l’achat de ces mercenaires de la plume, tout en affamant notre peuple. Car le temps est venu du soulèvement pour chasser par la force ce putschiste et ses collabos. VIVE LA RESISTANCE ! VIVE LE CONGO LIBRE !

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