Objectivement et loyalement la candidate du PCT à Mouyondzi devrait jeter l’éponge à cette étape

Suivant assidûment depuis au moins trente ans les élections de toutes natures dans le monde, jamais un (e) candidat(e) qui est arrivé (e) en ballotage très favorable avec plus de 49% n’a  été battu(e) au deuxième tour. Dès lors, cette obstination de la candidate du PCT, et surtout du PCT (qui, moins qu’un parti politique, est au regard de notre histoire politique une colossale entreprise criminelle) à mobiliser autant de moyens (militaires, humaines, médiatiques, financières, et autres) pour un deuxième tour objectivement joué d’avance est pour le moins inouïe et, partant, suspecte!

Car, outre le très grand écart (49,19 % contre 22,16 %) tous les  autres compétiteurs malheureux ont demandé à voter pour Claudine Munari et, le PCT est considéré dans cette contrée pire qu’une peste, pour y avoir positionné des soldats angolais en 1999. Occasionnant ainsi un véritable combat de corps à corps, des victimes de part et d’autre, bien que les angolais étaient armés jusqu’aux dents ! Cela est ancré dans la conscience collective locale, et ne s’oublie pas dans un temps aussi court, c’est-à-dire vingt-trois petites années. Tant mieux d’ailleurs, au nom de l’histoire, pour une Afrique dont la société de l’écrit n’est toujours pas une parfaite réalité.

Ainsi, indiscutablement, il y a anguille sous roche dans cet acharnement du PCT. La ministre Mikolo n’est donc, dans cette affaire, qu’un prétexte et, on espère, dans son intérêt, celui de Mouyondzi et celui des siens, qu’elle est lucide sur ce qui se joue et qui la dépasse, et dont les conséquences sont autant négativement multiformes qu’ imprévisibles, y compris pour l’historique entreprise criminelle elle-même, à court, moyen et long terme: à Mouyondzi, société toujours éprise de justice et d’honneur, une des traditions parmi les plus enracinées est qu’une action négative ayant entraîné préjudice ne peut absolument pas être close sans avoir connue de réplique, de correction et réparation. Cela même pour la postérité. Lydia Mikolo, sagement mais aussi tout simplement par esprit de fairplay, gagnerait à jeter l’éponge, surtout si elle croit ou pense à un avenir politique quel qu’il soit, ou tout simplement un avenir serein, dans ou avec cette contrée. Ce dont on ne peut objectivement douter un seul instant. Ministre, même si elle pouvait gagner, elle laissera sa députation à un suppléant, puisque le poste de ministre reste tout de même plus juteux. Ce qui ajoute à la stupéfaction de cet acharnement …

Quant au PCT, il n’est l’ombre d’aucun doute que Mouyondzi ayant été l’un des plus fidèles fiefs de Pascal Lissouba et, surtout, ayant réussi à tenir tête aux troupes angolaises jusqu’à avoir le scalp du chef missionné des troupes d’occupation, tient à régler des comptes, à exhiber à tout prix le trophée de Mouyondzi et à assouvir son éternel fantasme de l’humiliation. Partout où le PCT s’est installé et a exercé son emprise, il a toujours massivement souillé, infecté, humilié, perverti et tué….

Alors, gare à la….danse avec les loups !

Félix Bankounda-Mpele

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