Donnons la priorité au Congo !

Cela devient exaspérant d’entendre tous ces prolixes qui essayent de nous faire croire que le film muet de Madingou est une avancée politique et démocratique. Que Maitre Martin Mbéri, patron du dialogue et atout majeur du maître d’œuvre de la misère des congolais soit absent, cela n’a même pas choqué des météorologues politiques, adeptes du dialogue inclusif et véritables funambules qui ont abandonné en route les prisonniers politiques et les partis politiques d’opposition dissous par le ministre de l’intérieur. Pathétique !

Evitons par notre comportement mendigot et par notre attitude de trouillard, de pérenniser une situation qui dure depuis 23 ans. Il y a un autisme dans lequel nous nous enfermons tous, sans nous en rendre compte.

Entre un clan politique qui se veut hégémonique et dont les principaux acteurs jouent les maquignons, comptant les dents et scrutant la couleur de la langue des principaux adversaires pour déterminer le prix de chacun d’eux et ceux qui ne veulent réellement pas jouer franc-jeu, notre pays recule.

Aujourd’hui, aux inconséquences d’un pouvoir labile et d’une majorité de branquignols répondent les giries de l’opposition, sans que rien n’y fasse. A deux ans près, à l’arrogance et la duplicité des uns répondent toujours l’impuissance et les jérémiades des autres, et on va atteindre une génération, c’est à dire un quart de siècle (25 ans). Il est triste de voir M. Sassou Nguesso et ses thuriféraires continuer à berner les congolais comme des médicastres qui abusent des patientes endormies.

Est-ce tenable ? De toute évidence, c’est l’intelligence collective qui se trouve insultée. Changer de braquet au niveau du discours politique inconciliable passe par des contre-propositions impliquant le soutien d’un peuple trop longtemps laissé à la remise alors que c’est lui qui est concerné.

Maintenant que l’industrie de triche du PCT tournent à plein régime, cela devient difficile, presque impossible d’arrêter ceux qui, campagne après campagne, rappellent au grognard de l’Alima à travers la chansonnette « Otchombé Zua Yé Boma Yé » qu’il a quitus, au nom de l’ethnie, de neutraliser tous ses adversaires.

Nous ne cesserons de dire aux congolais que M. Sassou Nguesso, qui avait promis conduire le Congo à l’émergence en 2025 dans les brancards du FMI, symbolise le passé douloureux de notre pays, et ne peut en aucun cas être celui qui nous sortira de l’abime sans fond dans lequel sous pataugeons, n’en déplaise aux rageux et zélateurs du régime.

Le temps du rassemblement afin de construire une alternative crédible est donc arrivé. Les alliances contre nature de dernières minutes, construites de façon ramassée, ne seront jamais des solutions viables pour notre peuple.

Si nous voulons donner la priorité au Congo, faisons la politique autrement !

Que Dieu bénisse le Congo.

                                                                         Laurent DZABA

                                                                          Président du Mouvement Panafricain et Citoyen

4 thoughts on “Donnons la priorité au Congo !

  1. S`il faut donner la prioritè a la nation qui est le Congo, pourquoi vous exclurez notre parti politique DNK/Bantu (Developpement National Kongo/Bantu) qui propose la production monètaire souveraine au Congo pour combattre la pauvretè èconomique pour le bien de chaque Congolais et Congolaise, indèpendant de n importe quelle ethnicitè.

    Y a quelque mois passè j avais tèlèphonè au ministre de l`interieur du Congo Brazzaville Raymond Zèphirin Mboulou pour lui demandè l`attestation d`enregistrement de notre parti politique DNK/Bantu.

    Comme reponse Raymond Zephirin Mboulou m avait dit que mon numero de tèlèphone n etait pas sorti dans son tèlèphone quand je l avais appeller, c est pour cela il ne pouvait pas parler avec moi. C est la mentalitè d`un ministre de l interieure.

    Avec ce genre de comportement vous disez faire du Congo un pays d emergence en 2025. C est rigolo. La mentalitè de la periode de l`âge de la pierre taillèe. C est trop con.

  2. Bonjour, j’ai cessé de lire ce texte dès que son auteur qui ne manque pas de vocabulaire à usiter le mot « autisme ».

    Pour de nombreuses familles, ce terme renvoie à pas mal de souffrances, de douleurs et, faut peut-être, l’avoir vécu pour en comprendre toute la teneur.

  3. Je suis parmis les Congolais qui ont l`acces a l`agenda de conseil de sècuritè de l`ONU.
    La personne qui croit bloquè notre developpement c`est un simple idiot.

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