Congo-Brazzaville : Un état dirigé par un groupe de voyous

Personne ne me dira le contraire, le Congo- Brazzaville est bel et bien devenu un État bidon, qui n’a plus aucune crédibilité  internationale ni même auprès de ses propres citoyens, sauf aux yeux de ceux qui sont au pouvoir et leurs fanatiques atteints de la maladie d’Alzheimer.

A ce titre, nous payons sans doute le prix de l’amateurisme et de l’incompétence des dirigeants politiques actuels, dont certains sont là depuis plus de 40 ans, et sont responsables de la déconstruction de l’Etat congolais, et ces mauvaises pratiques se sont  étendues peu à peu à l’ensemble de l’administration publique jusqu’aux citoyens.

Quelle tragédie !

Dès lors que l’État est dirigé par un groupe  de voyous, qui place des voleurs au sommet de l’administration publique, des corrompus à la tête de l’institution judiciaire qui se basent que sur l’appartenance ethnique pour prendre ses décisions à la place de lire le droit, et un gouvernement constitué des incapables et qui n’ont ni programme ni cervelle, et dont la performance se limite à bidouiller quelques bricoles de gauche à droite sans succès, car tout ce que touche ce gouvernement se transforme en gouffre financier.

Autrement dit, l’incompétence, l’incapacité, la mauvaise gouvernance et les mauvais choix politiques des dirigeants actuels ont conduit le pays dans une situation de faillite.

Par conséquent, l’État congolais s’est progressivement affaiblis et se retrouve actuellement dans la situation de mort cérébrale, c’est ainsi qu’il s’est éclipsé et a été remplacé par l’autoritarisme d’un individu et de sa famille.

L’Etat congolais est devenu inefficace, en panne d’idées et rongé par une corruption  endémique, l’ascenseur social a été remplacé par un individualisme dur et assumé, et son rôle ne se limite plus qu’à payer les salaires des fonctionnaires.

C’est le sauve-qui-peut généralisé ! la mort est devenue une délivrance pour certains de nos compatriotes, les étudiants sont devenus des clochards, les retraités sont devenus des croque-morts qui attendent leur tour dans l’antichambre de la mort, bref l’Etat congolais n’existe plus, il n’y a qu’un semblant d’État car il a failli à sa mission.

Alors, face à ce fiasco, que devrions-nous faire ?

La première chose à faire est d’abord d’équilibrer les rapports de force sur le terrain politique, et si besoin en utilisant des moyens non conventionnels pour y arriver.

Ensuite, il faudra s’engager dans une grande réforme institutionnelle pour mettre en place des institutions qui seront en adéquation avec notre niveau de réflexion en matière de démocratie, notre mentalité, notre mode de pensées Bantou, nos aspirations ainsi que  toutes les exigences actuelles du peuple congolais, même en matière d’ethnicité, car il temps d’arrêter à faire le copier-coller des constitutions venues d’ailleurs qui parfois aux antipodes à nos aspirations.

Nous opterons pour un régime parlementaire dont le premier ministre sera chef du gouvernement et issue de la majorité parlementaire, ce dernier pourra être reconduit lorsque l’action de son gouvernement est jugé efficace et être remercié en cas d’incompétence avérée.

A ce titre,  le poste du président de la République sera protocolaire sauf en cas de crise politique grave, dans ce cas précis, il prendra le destin de la nation en main et sera appuyé par un conseil de sages composé de 10 membres à raison d’un sage par région, dont le rôle sera d’accompagner le président dans la recherche des solutions consensuelles afin d’éviter les bains de sang que nous avions connu dans le passé.

Le mode d’élection du président protocolaire sera indirect, il sera désigné par les députés, les conseillers municipaux et conseillers régionaux, qui l’éliront au parlement réuni en congrès.

Le Sénat sera tout simplement supprimé

Les sages qui accompagneront le président dans cette tâche seront désignés de façon consensuelle par tous les différents chefs coutumiers de chacune des régions, et s’il n’y a pas de consensus, une élection régionale  sera organisée à cet effet.

Deuxièmement, il faudra repenser « l’État congolais » en lui définissant un rôle claire et simplifié en y apportant des correctifs pour assurer une bonne gestion et une transparence totale en matière de gestion des ressources de l’État et une lutte implacable contre la corruption et l’enrichissement personnel au détriment de l’intérêt général.

Dans le nouvel « État congolais » que nous  mettrons en place, les citoyens aurons le droit d’intervenir dans le cours de la politique, en cas de soupçons de corruption ou de pratique illégale d’un député ou d’un ministre, il suffira d’une pétition avec 10.000 signatures pour demander la confiance au parlement de ce présumé corrompu ainsi que le déclenchement immédiat d’une information judiciaire contre lui auprès du procureur de la république.

Mexant Ebon

 

3 thoughts on “Congo-Brazzaville : Un état dirigé par un groupe de voyous

  1. Le problème numéro est d’établir, d’assurer l’indépendance de la justice et des forces de sécurité ( armée, police et gendarmerie).
    Il faudra que personne ne soit au dessus de l’autre en matière de droit.
    Il faudra rendre possible les dénonciations de toutes les injustices et corruptions sans qu’on risque sa vie,
    Le silence, la peur fait perdurer l’état voyou que vous décriez.
    Evidemment cela ne sera possible qu’après le départ de sassou- nguesso.
    A ceux qui demandent une deuxième CNS, soyez rassuré, sassou nguesso ne vous donnera la chicotte pour se faire battre.

  2. CHERS COMPATRIOTES DE LA DIASPORA
    LES CHIENS DE sassou QUI SONT ARRIVÉS EN FRANCE, LE SONT POUR UNE RAISON.
    VOUS SAVEZ QUE NOUS SOMMES DANS UNE PSEUDO DÉMOCRATIE EN FRANCE. LA JUSTICE EST AUX ORDRES.
    LES AUTORITÉS FRANÇAISES MAL ÉDUQUÉES ET LES IDIOTS DE SERVICE CONGOLAIS NOUS PRENNENT POUR DES LIÈVRES. LES CHIENS ONT L’OBLIGATION DE NOUS SORTIR DE NOS CERTITUDES OU DE NOUS PROVOQUER AFIN QUE LA JUSTICE FRANÇAISE FASSE LE RESTE ( EMPRISONNEMENT, REFOULEMENT, ET D’AUTRES TYPES DE VIOLENCES)
    NE TOMBONS PAS DANS CE PIÈGE DE CE COUPLE DES IMBÉCILES.
    SACHANT SE DÉFENDRE SANS TOMBER DANS LE PIÈGE.

  3. À MON FRÈRE AYA TONGA,
    JE TIENS À T’APPORTER MON SOUTIEN.
    RESTONS DANS LE VRAI. C’EST LA SEULE FAÇON DE LUTTER CONTRE L’INJUSTICE DE NOS BOURREAUX. NOUS SOMMES DANS UN PAYS OÙ LA JUSTICE DEMEURE SÉLECTIVE. AUTREMENT DIT, IL NE FAUT PAS ESPÉRER GRAND CHOSE D’ELLE. C’EST UNE JUSTICE QUI EST AUX ORDRES. C’EST POUR CETTE RAISON QUE NOUS LUTTONS SANS ARMES CONTRE NOTRE IDIOT NATIONAL sassou.
    UNE JUSTICE QUI N’A JAMAIS CONDAMNÉ LES SOUTIENS DE NOTRE IDIOT DE SERVICE sassou.
    JE SAIS QUE TU ES COURAGEUX. EN FACE, LE COURAGE N’EXISTE PAS. AU CONTRAIRE, ILS CONFONDENT VOLONTAIREMENT LE COURAGE ET LA VIOLENCE. C’EST POUR TE DIRE LE CÔTÉ PERVERS DE NOS BOURREAUX.
    BREF, PATIENCE, EFFORT ET RÉSISTANCE.

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