Les prix des chenilles vertes galopent à Brazzaville

Les prix des chenilles vertes, denrée alimentaire à caractère bio, ne font que galoper au fil des années. Hier, le tas se négociait à 100 francs CFA, aujourd’hui, il est à 250 voire 500 francs CFA. Malgré ce prix élevé, les chenilles sont toujours de plus en plus consommées par les Brazzavillois.

La ruée effrénée vers la consommation des chenilles vertes a entraîné la réduction de la quantité de leurs tas dans les marchés de Brazzaville. Dans la plupart d’entre eux, les prix des chenilles vertes ont quadruplé, passant de 100 francs CFA à 300 francs CFA voire 500 francs CFA. Alors que la même quantité d’environ 50 chenilles, étaient vendue à 100 francs CFA. Actuellement pour mieux savourer ces délices, il faut avoir déboursé près de 2.000 francs CFA, contre 500 ou 1000 francs les années passées.

Autrefois consommées par une minorité de Congolais, les chenilles vertes sont aujourd’hui devenues une affaire de tous. Sa renommée a brisé les barrières des habitudes nutritionnelles de toutes les ethnies du pays. Le nombre des consommateurs qui attendent avec impatience la saison de l’apparition de ces « crâneurs » s’est fortement accru.

L’une des raisons qui expliquent ce phénomène est la prolifération des maladies occasionnées par la consommation abusive des aliments riches en matières grasses. Les spécialistes en nutrition alimentaires et professionnels de santé ont conseillé les populations à opter pour la consommation des aliments naturels qui regorgent d’importantes vitamines utiles pour l’organisme humain. Les chenilles vertes en font partie. Ce qui fait que les populations en achètent sans la moindre hésitation, bien que les prix aient fortement augmenté.

Pour s’approvisionner, les vendeuses de ces chenilles viennent en masse dès les premières heures de la matinée sur l’avenue de la Tsiémé aux environs du terminus de Mikalou, à Talangaï dans le 7e arrondissement de Brazzaville. Elles y attendent les véhicules en provenance des villages environnants où les femmes vont attendre la chute des chenilles des arbres pour les ramasser presque sans se bousculer.

Vendeuse de chenille, Suzanne Ngavouli affirme que la réduction du tas des chenilles sur le marché avec un prix de vente élevé est due au prix d’achat en gros qui a augmenté. « La Cuvette de 2ol se négocie actuellement à partir de 30.000 francs CFA, pour récupérer le montant du prix d’achat, nous sommes obligés d’ajuster les tas pour ne pas  tourner à perte », explique-t-elle.

Une autre avoue qu’elle peine quelquefois à liquider facilement les crâneurs et se voit contrainte de les vendre à vil prix.

Marna Julie MANKENE

9 thoughts on “Les prix des chenilles vertes galopent à Brazzaville

  1. « Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain. »

    Comme c’est facheux. Cet aujourd’hui-là dure depuis plusieurs années, presque un cinquantenaire déjà, et demain n’arrive toujours pas au point ou la verdure ‘bidongolante’ fait les news à la une encore au Congo.

    Liya chenille, bengana mbochiotte.

  2. Beurk ! C’est quoi ces sauvages qui mangent encore des chenilles?J’ai envie de vomir! Il n’y a pas d’autres protéines que des chenilles? J’ai l’impression de me retrouver à l’âge de la pierre taillée.

    1. Drole de raisonnement…… personne ne vous demande de manger les chenilles. Alors, pourquoi cette agitation febrile de votre part? get a grip, you little prat!

  3. Arrêtons ce complexe nègre, arrêtons le complexe, chers compatriotes. Les occidentaux blancs consomment des grenouilles, des escargots, des moules, des huîtres et autres bizarreries. Nous africains préféront les chenilles, les grillons, les criquets, même les scarabées noirs. Est ce pour autant que nous sommes des races inférieurs ? La diaspora congolaise est complètement acculturée, les gens sont entrain de renier leurs propre valeurs. C’est assez préoccupant.

    Cette tendance culinaire entomophage est pourtant à la base une culture pooloise qui a essaimée dans la capitale, car Brazzaville fait partie du Pool. Dans les villages locaux on appel ça « n’tsôômbés » et dans la Cuvette les habitants disent « lépossi », bien qu’il s’agit des larves de palmiers. Nos frères et voisins de la RDC raffolent des « m’bindjo » séchés. Cela fait il d’eux des sauvages ? Non, halte à l’aliénation culturelle, chaque peuple a ses us et coutumes ancestrales.

    De plus, ces aliments sont tout ce qu’il y a de plus BIO, ils sont riches en vitamines. D’ailleurs, les miliciens de la région ne se nourrissent que de ces petites merveilles de la nature. Jusqu’à déranger les éléphants de forêt qu’on a aperçu dans le coin. Vous n’avez pas vu leur pasteur ? Il est sortie des buissons tout joufflu, dodu et ventru, après deux années de rébellion forestière. Bio bio bio biola ééé !!! A la mairie de trouver une solution, afin de faire baisser les prix élevés.

  4. Foncièrement tordu celui-là qui se dresse contre la propre consommation des chenilles par des humains. Cet rétrograde aliéné prétentieux et plausiblement ignorant ne sait-il pas que différentes cultures se nourrissent également bien d’insectes et autres bestioles de diverses natures, parmi lesquelles on trouve des blancs qu’il problablement croit supérieurs aux autres races?
    Mais détrompez-vous, dans son fort intérieur ce ne sont pas ces chenilles qui le dérangent pour autant, c’est plutôt, maladivement le Pool et ses ressortissants qui l’emmerdent instinctivement dans son petit esprit malsain. Allez-y comprendre!

    Ce n’est pas bon d’être génétiquement un CON.

  5. C’est normal que les prix augmentent.
    Le petit mbochi vient de comprendre que les chenilles sont bonnes pour la santé . Ce que nos frères du pool avaient compris fort longtemps . Merci, nos frères du pool pour ce côté visionnaire .
    N’y a que les complexés et les jaloux mal éduqués qui ne comprennent pas.
    Ma seule crainte, avec le  » petit pas mbochi » , est que l’idiot mbochi se mette à spéculer . Qu’il puisse introduire les chenilles à la bourse de Londres pour faire des profits macabres.

  6. OYO, ZOBA MONENA LOKOLA MUNDELE ALINGA. MELA MAKILA. TIKA BIDONGOLA YA BISO.
    OKOMO YIBA BIDONGALA PE.
    TRADUCTION : À oyo, il y a des idiots tels que les blancs les aiment. Buvez le sang, c’est ce que vous savez faire de mieux et continuer de voler pour votre malheur. Laissez nos chenilles dans nos assiettes .

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