Combien de morts il faudra encore pour sauver votre pouvoir maléfique ?

J’interpelle Sassou face au drame de Chacona : Combien de morts il faudra encore pour sauver votre pouvoir maléfique ?

Vous êtes le seul et unique responsable de ce drame. Sous votre règne la liste des tragédies ne fait que s’allonger sans que cela ne vous fasse réfléchir. Le peuple congolais n’en peut plus de pleurer des morts violentes et évitables à cause de votre politique absurde, dénuée de bon sens

Garant de la sécurité de toutes les filles et de tous les fils du Congo, pareille catastrophe devrait ne pas survenir dans notre pays malgré votre propension à la terreur pour la conservation d’un pouvoir dont nul ne sait qui vous l’a conféré. La vie humaine est sacrée n’en déplaise vos rituels sataniques.

Le Congo est en deuil, le Congo ne finit de pleurer ses enfants depuis l’indépendance jusqu’à ce jour. Maintenant ce sont nos petits-enfants qui paient les errements d’une politique désastreuse dont nul ne connait les tenants et les aboutissants. La terreur reste la seule politique pour tenir en laisse 4 millions de Congolais quitte à tuer maintenant les enfants, notre bien le plus sacré. Le silence des Congolais devient approbation pour ce qui est un crime contre l’humanité. Nous nous refusons à cette tragédie macabre.

Toutes mes condoléances aux familles éprouvées car la perte d’un enfant est l’une des choses les plus douloureuses que peuvent vivre des parents. Dans notre tradition bantoue ce sont les enfants qui enterrent les parents.

Pendant qu’il enferme à tour de force pour des délits d’opinion, le pouvoir sanguinaire du Congo-Brazzaville ne se contente plus d’occire les adultes mais s’attaque maintenant à nos petits-enfants, tant il est vrai que la démocratie ne s’accommode pas de la pauvreté, et nos enfants ont le droit de réclamer ce qui est meilleur pour eux. Le Général Jean-Marie Michel Mokoko à l’isolement est interdit de visite à la maison d’arrêt de Brazzaville et Okombi-Salissa est aux violons à la DGST, la police politique du régime. Quant à Paulin Makaya, il est devenu le détenu personnel du tyran car n’ayant pas de droit dans une dictature. Nous ne les oublions pas. Courage à tous ceux qui sont privés arbitrairement de liberté dans le seul but de les soumettre et de les briser. Mais la dignité n’a pas de prix quoi qu’il fasse. Nous préférons mourir debout que de vivre à genoux.

Nos enfants assassinés dans un commissariat de Brazzaville ont été qualifiés de « bébés noirs » pour mieux faire comprendre à la masse populaire de la dangerosité de ces pauvres victimes. Certains d’entre-eux venaient d’avoir le baccalauréat et aspiraient à mener une existence paisible sur la terre de leurs ancêtres ; Mais les forces du mal en ont décidé autrement. Comment pouvons nous avoir peur de nos propres enfants que nous avons éduqué à notre image avec des anti-valeurs pour certains ?

Le raccourci pris par les autorités de Brazzaville pour se dédouaner de cette macabre découverte prouve à suffisance que ce pouvoir a perdu la boule. D’ici là que l’on nous sorte qu’il y a eu une atteinte à la sûreté de l’État ne nous surprendrait pas. Mais nous savons tous que ce ne sont que 13 innocents que vous avez sacrifiés pour des pratiques sordides, des crimes rituels.

Nous autres intellectuels, parents, frères et sœurs laissons faire car ce qui compte pour nous c‘est le deal avec le FMI au détriment des êtres très chers qui nous ont quitté trop tôt. Ces subsides du FMI ne nous rendront pas nos enfants et ne donneront pas aussi l’impression d’un pays qui marche. Car nous savons tous que le Congo est un pays sous perfusion, à l’agonie.

N’oublions pas qu’Hitler avait commencé par se débarrasser des handicapés, suivis des Roms et des Juifs. La suite, on la connait. Au moment où se discute la place des mbochis dans le système après Sassou, n’ayez crainte car nous ne sommes pas des barbares comme vous. Vous êtes nos frères et sœurs en dépit des pires tortures que vous nous faites subir. Mais nous savons aussi que tout système a une fin et la vôtre approche.

Le mérite du procès de Nuremberg c’est d’avoir fait comprendre au monde entier que tout homme avait une existence, une vie qu’il fallait respecter quelle que soit sa condition. C’est ce procès qui est le fondement de la justice actuelle.

Nos leaders d’opinion reçus dans les salons dorés de la république, repus jusqu’à vomir ignorent l’importance de la vie humaine à condition que l’on parle d’eux comme le nombril du monde. Ils ignorent les grandes tragédies qui frappent notre pays pour récuser leur participation à la francophonie qui n’est ni plus ni moins qu’une autre forme de néo-colonialisme. L’on préfère s’afficher avec son colonisateur qu’avec ses frères ce qui est une sorte d’ascenseur social. Ainsi va le monde. Au passage l’on est gratifié de quelques récompenses alors que l’essentiel est ailleurs.

Après les 353 disparus du Beach, le génocide du Pool et nos enfants de Chacona fauchés à la fleur de l’âge, à qui le tour ? La machine devient folle car elle ne fait plus de distinction. Cette politique nous conduit au chaos et pour en sortir seul un dialogue national inclusif est la solution idoine.

Ceux qui jadis portaient haut la littérature congolaise se taisent après avoir largement profité du système. L’écrivain est celui qui se rebelle quand le peuple analphabète n’a pas de bons mots pour se faire comprendre à travers le monde. Où sont les Henri Lopès plus à l’aise au salon du livre que dans son ambassade, Alain Mambanckou dévissant avec François Hollande et déclinant à juste titre l’offre d’Emmmanuel Macron pour la francophonie, Emmanuel Dongala qui préfère la sagesse de l’indifférence à la folie de la passion, Théophile Obenga avec ses pitreries égyptiennes. Nos esprits brillants ont capitulé devant les monnaies sonnantes, trébuchantes et les coteries. Sans le savoir, les voix qui faisaient la fierté du Congo d’hier se taisent pour des raisons inavouables au service de la dictature congolaise des pétrodollars. Il est temps que la relève de la transgression arrive.

Refuser de faire partie de la commission de la Francophonie c’est un choix, mais ne pas se servir de son aura pour porter à la face du monde la tragédie de la mort de 13 pauvres enfants congolais dépasse l’entendement et constitue notre faute morale que nous endossons tous. Nous venons de tuer ceux qui auraient pu sortir le Congo-Brazzaville du marasme actuel.

Sassou et sa bande de gangsters viennent encore de prouver que seul compte pour eux le pouvoir de régner sur les Congolais qui ne les apprécient pas. Mais avec la force des armes et l’argent du FMI, ils veulent donner l’impression d’un pays qui fonctionne normalement alors que ce n’est pas le cas. Quant à la communauté internationale à la botte du tyran, la mort de 13 enfants congolais fait partie des statistiques en vue de la régulation de la population mondiale.

Il est temps de sortir notre pays de sa torpeur et le flambeau de la liberté doit être repris par une opposition républicaine dont nous ne pouvons que saluer le rapprochement, notre cause étant la même.

Quant à celui qui s’agite et qui a promis l’impunité à ces grands pères du PCT suite aux multiples vols commis sur les deniers publics pour pouvoir régner à la suite de son père, il faut qu’il comprenne que le temps des royaumes africains est dépassé. Ce serait faire une insulte à 4 millions de Congolais de penser qu’il soit celui qui après avoir dilapidé le pétrole congolais nous sortira de la muise. Le Congo ne tolérera plus qu’un fils de mafieux remplace son père mafieux à la tête de notre beau pays. Ce qu’il croit ne nous intéresse même pas car ce sont des inepties.

Nos enfants morts sont des bébés noirs en toute évidence. Auraient-ils fallu les tuer ? Le Congo va mal et une autorité morale doit condamner avec la plus grande vigueur cette ignominie notamment les hommes de Dieu qui considèrent que la vie est sacrée à défaut de célébrer les mariages et les baptêmes contre récompense.

Les grandes catastrophes nous prennent toujours par surprise et l’heure de la délivrance approche. Les milliards du FMI n’y changeront rien car le peuple a besoin de changement. L’argent ne rachète pas la jeunesse.

Cet homme manque d’empathie au point de tuer sa jeunesse à qui il avait promis monts et merveilles durant sa campagne. C’est le diable incarné.

Il est temps de sécher nos larmes et de reprendre notre pays. Le Congo devient un bateau ivre dont le fils incompétent veut succéder au père incapable.

Ce sont les masses qui font l’histoire. Peuple congolais réveille toi. Si nous manquons de compassion pour nos frères et sœurs, alors nous avons perdu notre humanité. Avilir la jeunesse c’est détruire tout un pays.

Un sage disait : « Il faudra redonner confiance à notre jeunesse car elle est la seule génération raisonnable. Elle est dans la transgression mais c’est pour mieux comprendre et appréhender les problèmes sociétaux qui se posent à nous. Son œil neuf et innocent est la meilleure boussole que nous ayons ».

Par ailleurs qui tue par l’épée périra par l’épée.

La lutte continue jusqu’à la victoire finale.

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

 

2 thoughts on “Combien de morts il faudra encore pour sauver votre pouvoir maléfique ?

  1. aucun bebe noir n’atteindra l’age adulte ils doivent tous etre executes deja la ils ont assass ine apointe noire un commercant senegalais a la machette et cela vous fait rire.

    AUCUN BEBE NOIR N’ATTEINDRA L’AGE ADULTE JE DIS BIEN AUCUN ILS DEVRONT TOUS MOURIR PUISQU ILS TUENT LES GENS

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