Des officiers généraux veulent que Elie Claver Okandzé, Okounou Okandzé et le journaliste Ghys Fortuné Dombé Bemba restent en prison

Pourtant, comme annoncé précédemment par M. Ondelé, directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Zéphirin Mboulou, et M. Ané Philippe Bibi, représentant personnel de Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntumi, lors de leur récent passage à la Maison d’arrêt de Brazzaville, toutes les personnes arrêtées pour complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat sont en voie d’être libérées.

Mais, selon nos informations, Destin Oba Apounou, Directeur de la Maison d’arrêt ; Blaise Komo, Directeur général de l’administration pénitentiaire ; André Oko Ngakala, Procureur de la République et certains tristement célèbres officiers  généraux et cohorte, veulent maintenir en prison Elie Claver Okounou Okandzé et le journaliste Ghys Fortuné Dombé Bemba pourtant très malade. Ce qui confirmerait la thèse selon laquelle on voudrait les tuer à petit feu, à l’image de feu l’avocat Hervé Ambroise Malonga qui aurait été empoisonné en prison.

Certes, le ridicule ne tue pas au Congo, tel que nous l’avons vu dans l’affaire Elongo – Ndinga – Palessonga, maintenus en détention alors que Monsieur ‘‘SOM’’ (Okongo Marcel), qui avait encaissé l’argent de l’Etat pour exécuter un marché ainsi que M. Ignace Ngakala, ancien D.G du C.H.U. sont libres de leurs mouvements.

Maintenir en prison une partie des hommes accusés  de complicité  (non démontrée) avec le pasteur Ntumi, c’est parler d’une justice à deux vitesses et ridiculiser ainsi les magistrats congolais à la tête desquels se trouve le président de la République Denis Sassou – Nguesso.

Anselme DEO-NDINGA