Le FMI reste intransigeant avec le Congo-Brazzaville

Les nouvelles ne sont pas bonnes pour le « clan ». Croyant s’en tirer à bons comptes, après les négociations avec le FMI, la froideur des chiffres a rattrapé Sassou. Les conditions draconiennes que lui a imposées le Fonds Monétaire avant de lui insuffler de l’oxygène ressemblent à une altère difficile à soulever. Dur dur.

Bruno Le Maire, ministre français des finances, avait donné le change. « Sans transparence, il n’y a pas de confiance. Et sans confiance, il ne peut pas y avoir d’aide, ni de la part du FMI ni de la part des autres Etats. »

Et, l’argentier de la France de poursuivre : «  Quand vous avez des Etats qui vous aident, vous leur devez la transparence, vous leur devez l’assainissement du climat des affaires, vous leur devez une stratégie économique cohérente, qui soit suivie et qui soit respectée ».

Et, d’ajouter : « la France est prête à aider le Congo-Brazzaville à hauteur de 135 millions d’Euros en trois ans sous condition de la signature d’un accord avec le FMI. »

C’est ce qu’on appelle souffler le chaud et le froid. Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international, a enfoncé le clou : « Nous avons des exigences en matière de gouvernance qui devront être mises en place très vite après l’approbation du conseil d’administration et qui nous paraissent de nature à garantir une bonne utilisation des finances publiques et la bonne réalisation des objectifs du programme ».

Il n’y a pas de quoi pavoiser. Le communiqué de l’équipe du FMI conduite par Abdoul Aziz Wane en mission au Congo-Brazzaville du 3 au 18 avril 2018 est de la même veine. «  Malgré un ajustement budgétaire prononcé depuis 2015, les déséquilibres macroéconomiques demeurent importants et la dette est insoutenable. Le niveau élevé de la dette et l’accumulation d’arriérés qui en a résulté nuisent à la confiance des investisseurs, la stabilité du système financier, ainsi qu’aux services sociaux. Les faiblesses dans la gouvernance et la lutte contre la corruption ont exacerbé les lacunes dans la mise en œuvre des lois et règlements et les vulnérabilités économiques  ».

Les propos des responsables de la communauté financière internationale se recoupent. Mis bout à bout, ils taillent les croupières au tandem Sassou-Mouamba assisté de Gilbert Ondongo, Jean-Jacques Bouya, Calixte Ganongo et Lucien Ebata, qui croyait berner cette fois-ci encore le FMI. Et, comme le chien de Pavlov, ces carnassiers du bord de l’Alima salivaient déjà à l’idée de bénéficier d’une pluie de dollars de la part du FMI. C’est raté. Ils doivent prendre leur mal en patience.

Comment faire confiance aux hommes qui sont les responsables de cet énorme endettement et qui ont participé à la dilapidation des fonds ? L’équipe technique du Congo-Brazzaville chargée de mener les négociations avec les experts du FMI regorge en son sein d’auteurs de l’invasion fiscale révélés par paradis papers et cités dans l’affaire dite de « Panama Papers  ».

Les négociations entre les autorités de Brazzaville en charge des finances et de la politique économique et les experts du FMI achoppent sur le niveau de l’endettement qui s’élève à plus de 5320 milliards de francs CFA, environ 9,14 millions de dollars, la gouvernance et la lutte contre la corruption. « Fin décembre 2017, la dette a atteint 127 % du PIB  », précise Lucie Villa, qui suit le Congo-Brazzaville pour l’agence de notation Moody’s. Le niveau de la dette intérieure demeure inconnu. Deux cabinets d’audit ont été engagés par le gouvernement pour son évaluation. « L’équipe du FMI comprend que les autorités vont continuer à travailler dans les prochaines semaines sur la mise en œuvre de leur stratégie exhaustive pour restaurer la viabilité de la dette et assurer le financement total du programme. Une fois établie le respect de toutes les politiques du FMI en la matière, un arrangement financier pour soutenir le programme économique du Congo-Brazzaville sera proposé à l’examen du Conseil d’administration du FMI ». C’est on ne peut plus clair.

Le Congo-Brazzaville n’est pas au bout de ses peines. Le FMI impose ses exigences des réformes et de bonne gouvernance. Par exemple, la mise en place d’un cadre législatif de lutte contre la corruption et l’éviction des ministres et des membres du clan réputés voleurs tels Jean-Jacques Bouya, Gilbert Ondongo, Henri Djombo, Jean-Dominique Okemba, Christel Sassou, Edgard Nguesso, Denis Gokana, Lucien Ebata, Albert Ngondo, Nicolas Okanzi, Calixte Ganongo….

La présence de prisonniers politiques rend encore plus antipathiques les autorités du Congo, à commencer par la première d’entre elles.

Pourquoi Sassou Nguesso traîne-t-il les pieds ? Est-ce parce qu’il est le plus grand voleur ? Denis Sassou Nguesso ne va pas se faire hara kiri. Le Conseil d’administration du FMI est prévu en juin 2018. Le dossier du Congo-Brazzaville sera-t-il soumis à la sagacité des membres du Conseil d’administration ? Rien n’est moins sûr.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

10 thoughts on “Le FMI reste intransigeant avec le Congo-Brazzaville

  1. Le FMI doit exiger de la mafia au pouvoir à Brazzaville, le rapatriement de l’argent du Congo planqué dans des paradis fiscaux par la bande à SASSOU. C’est le seul moyen de faire fléchir la pègre congolaise.

  2. selon le droit ohada il faut un syndic liquidateur qui doit remettre au juge commissaire les elements d’actif dont il dispose.nulle part il est ecrit qu un agent reclamant des annees de salaires impayes est en droit d’engager une procedure collective.mr le debat est bel et bien eleve.fabrice massamba bon vs savez au moins de quelle odeur sagit il.

    sabena avait fait faillite.sabena se posait a kinshasa.ce n’est pas le tribunal de commerce de kinshasa qui avait prononce la liquidation judiciaire de sabena et cest valable swissair. la decision du juge de bobigny est nulle. c’est le juge de la ville siege qui est saisit par le syndic liquidateur pour designer un administrateur judiciaire .le juge de bobigny ne vaut rien.

    ce nest pâs a fabrice massamba agent de comptoir d’engager une procedure de liquidation des biens d’ecair en vue detre paye non mr cest contraire au droits des affaires de lohada

    MR THIERRY LEZIN MOUNGALLA DOIT INVALIDER CETTE PROCEDURE QUI EST CONTRAIRE A L’OHADA SEUL TEXTE DE REFERENCE DES APUREMENTS DU PASSIF DUNE ENTREPRISE PUBLIQUE CONGOLAISE.

    le congo est assujettit au seul droit des affaires de l’ohada je suis desole pour fabrice massamba.ce n’est pas au juge de bobigny dengager une procedure collective contre ecair des linstant ou ecair est une societe commerciale dont le siege se trouve a brazzaville et il revient au greffe du tribunal de commerce detre saisit par le syndic liquidateur pour designer un administrateur judiciaire.LE JUGE FR ETAIT INCOMPETENT

    fabrice massamba lors de lentretien dembauche y avait il des petites questions sur le droit des affaires? fatima t’avait recrute car tout simplement congolais.tu ignores tout du droit des affaires si cest le salaire cest le conseil de prudhommes qu il fallait saisir

  3. Vouloir croire que le FMI est étranger à la gabegie congolaise c’est la pire erreur. Ce sont là, deux complices de la pire espèce. Tabacs de la même pipe. Ces petits caprices de coq que le FMI fait c’est de la poudre aux yeux. La France est derrière. C’est un marché de dupes.

  4. La directrice du FMI, Christine Lagarde, doit jeté à la poubelle les mémos mensongers que lui adressent les collectifs bidon des congolais dia m’poutou. Ce sont des menteurs patentés.

  5. LE GROUPE DE CONTACT DÉMOCRATIQUE, SCIENTIFIQUE, TECHNOLOGIQUE ET COMMERCIAL DU RICHE BASSIN DU CONGO TIENT SUR UNE PHILOSOPHIE EXISTENTIELLE ET INTERDÉPENDANTE NOUVELLE: ENSEMBLE POUR LE PROGRÈS DES SOCIÉTÉS ET DE CIVILISATIONS – EN COMPAGNIE DE NOS RESSOURCES NATURELLES INSOLENTES MAIS PAS A N’IMPORTE QUEL PRIX HUMAIN ET ÉCOLOGIQUE DANS L’ESPACE ET LE TEMPS GÉOLOGIQUE, ÉCOSYSTÉMIQUE, BIOCÉNOSE ET DE CIVILISATIONS… (ISIDORE AYA TONGA): https://www.youtube.com/watch?v=NbJvBXwLWOI

  6. le soudan du sud avait opte pour sa separation d’avec le soudan du nord suite aux nombreuses et longues guerres civiles qui avaient endeuille ces deux nations.le gabon avait quitte les services du cfco car suite aux travaux de construction du chemin de fer gabonais plus rien ne justifiait le passage du manganese par le cfco. la guerre froide avait motive certains etats a se separer soit en yemen nord ou yemen sud soit en coree du nord ou en coree du sud quand ce netait pas un mur de berlin.meme l’angola etait divisee.le camp de dos santos contre le camp de jonas maleiro savimbi

    je n’ai pas vu dans ces thematiques a debattre les longues guerres civiles du pool qui ont emmaille la democratie congolaise.27 ans de democratie 4 DDR autant d’invitation a la remise des armes a la sortie des forets sans compter les interruptions des services ferroviaires dans la region du pool…. le mouvement ninja 1993 – age auj de 25ans est une raison valable d’instauration du federalisme au congo.on ne peut pas former un menage avec des gens qui pensent reguleirement avoir remporte l’election presidentielle oubliant que le pool ne fait que 150 000 habitants soit en deca de ouenze qui fait 162 000 habitants.le pool franchement!

    en 92 bernard kolelas avait crut battre p lissouba resultats guerre civile. en 2016 guy a crut battre denis sassou ng resultats attaque nocturne de la mairie de makelekele batiment public et guerre civile. voila des themes a poser sur la table des orateurs.

    on ne peut pas former une nation avec des gens qui ont des anges cas de saint michel des pasteurs soldats et auj qui sont entrain de forcer la main du vatican pour faire du cardinal biayenda un saint.ns disons NON

    le federalisme est une bonne chose mais avant tout il faut condamner le pool

    en 1963 le pool avait traumatise labee fulbert youlou ce qui etait une violation de la constitution. labee avait demissionne de son poste laissant deux annees de gestion publique aux seuls caprices du pool.le pool avait adopte une demarche anti constitutionnelle en proposant au peuple congolais al massamba debat du pool. le pool n’avait pas le droit de choisir pour le peuple congolais un chef d’etat et c’etait anti constituionnel oui les arguments sont nombreux pour que nous nous separons. il faut attraire le pool devant un juge pour cavalerie solitaire

    en 1977 le pool n’avait pas le droit de communiquer des fausses informations a marien ngouabi comme quoi le pays allait a vau l’eau et que la solution se trouvait dans le dialogue(massamba debat marien ngouabi emile biayenda). le pool n’est pas un expert comptable.

    oui chers messieurs SEPARONS NOUS

  7. « Pourquoi Sassou Nguesso traîne-t-il les pieds ? Est-ce parce qu’il est le plus grand voleur ? »
    Mème un écolier peut répondre à c ette question. OUI SASSOU NGUESSO EST LE PLUS GRAND VOLEUR. C’EST LUI LE RAT DE LA MAISON QUI MONTRE LA MAISON AUX AUTRES RATS QUI VIENNENT MANGER LE FROMAGE DANS L’ARMOIRE DU CONGO

  8. CE QUE RÉSISTER VEUT DIRE:

    « Dès que quelqu’un comprend qu’il est contraire à sa dignité d’homme d’obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l’asservir.» – Gandhi

    LE F.M.I ET MACRON VEULENT-ILS SAUVER LE DICTATEUR SASSOU ET QU’EST-CE QUE CA PEUT FAIRE ET APRES? http://congo-objectif2050.over-blog.com/2018/04/ce-que-resister-veut-dire-des-que-quelqu-un-comprend-qu-il-est-contraire-a-sa-dignite-d-homme-d-obeir-a-des-lois-injustes-aucune-ty.

Répondre à Le passant Annuler la réponse.