Le syndicat FORCE interpelle les parlementaires sur les droits des travailleurs de la SNE

Le président du syndicat FORCE, Rémy Batéla interpelle les parlementaires de traiter les questions des droits des travailleurs de la Société nationale d’électricité (SNE) avant de se prononcer sur sa dissolution.

Rémy Batela a indiqué que le licenciement zéro que prône le gouvernement est un faux problème, car il n’est pas à l’avantage du travailleur. « L’absence de licenciement est une bonne chose. Mais, il faut que soit clarifiée la question des droits des travailleurs pour ne pas connaitre les problèmes des ex travailleurs de l’ONPT », a-t-il précisé.

Rémy Batela pense que les parlementaires devraient bien regarder cette question pour qu’elle soit résolue avant la dissolution de la SNE. « Quand une société change de statut, il y a forcément des incidences au niveau du personnel. Le personnel de l’ex SNE sera déversé à la nouvelle société, mais tous auront l’échelon zéro. Alors qu’à la SNE, il y avait certains avantages que les uns et les autres avaient. Que deviendront donc ces acquis ? Il faut bien que l’on résolve ces aspects pour qu’il n’y ait plus grogne après », a-t-il fait savoir.

La crainte de Rémy Batéla est née du fait que les ex travailleurs de l’ONPT ont connu une situation similaire qui les a contraints de faire des revendications puisqu’une fois remis au même échelon, les antécédents de leurs fonctions antérieures n’ont jamais été résolus. Ce qui a été considéré comme dette avait été envoyée à la Caisse congolaise d’amortissement (CCA). « Nous ne voulons pas que nos droits soient envoyés à la CCA. Pour le moment, il y a la facturation en cours, le produit qui est en vente. Nos droits peuvent bien être payés avec ce que nous avons travaillé. C’est le gouvernement qui a décidé de dissoudre, il faut donc que nos droits soient payés. Les parlementaires doivent donc bien examiner cette question avant de se prononcer », a-t-il indiqué.

Rémy Batéla se dit ne pas être contre la réforme. Mais cette réforme devrait obéir aux règles de l’art. « Les parlementaires devraient chercher à savoir qui sera le repreneur de la SNE pour qu’il soit informé de toutes ses situations afin qu’il sache ce à quoi doit-il s’en tenir », a-t-il conclu.

Jean Chrysostome NDZIONA

 

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