Le dialogue de Sassou avec Sassou

Grouillant du haut de ses 33 ans à la tête du pays, rentré de l’Élysée où il venait d’arracher cette rassurante poignée de main du Maître qui commençait à lui manquer et à semer le doute dan son esprit, lunette d’approche fouillant de ses yeux vifs affaiblis par l’âge les éventuels « contestataires de son pouvoir » qui se seraient infiltrés dans la salle, et tenu droit dans ses bottes, Sassou Nguesso a adressé au peuple congolais, le 30 décembre 2017, son « Message sur l’état de la nation », dans une salle duplexe du palais des Congrès comblée d’« Honorables » députés et sénateurs roulés de banderoles aux couleurs du drapeau congolais. Ces fameux « Honorables » députés et sénateurs qui accompagnent le régime, ont fait de Sassou Nguesso l’indispensable homme fort, et dont j’avais décrit les prouesses dans mon « État de la nation 2017 ».

Fier de lui et de son bilan qu’il a déclaré positif, avec une « nation » qu’il a présentée en substance comme soi-disant totalement modernisée, reliée par des routes bitumées du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, jonchée d’aéroports modernes dans chaque chef lieu de département, câblée de moyens de communication dernier cri, pourvue d’écoles et d’hôpitaux qui en feraient un peuple en liesse et en parfaite santé, Sassou Nguesso a prononcé son discours sous les applaudissements nourris des très « Honorables » députés et sénateurs. Mais de quel Congo s’agit-il ? le même que connaît le peuple congolais meurtri et affamé, avec des salles de classe de 200 à 400 élèves assis à même le sol, des hôpitaux mouroirs et fermés, ou bien celui qu’il s’était approprié avec ses enfants et son clan ?

À la fin du discours poétique de « Son Excellence », le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, au bord des larmes, n’a pu contenir ses émotions et lui a supplié ainsi : « Reste encore pour longtemps, le Congo n’a que trop besoin de toi ».

Quant aux très « Honorables » députés et sénateurs, sans distinction de couleur politique, qui n’ont pu prendre la parole dans la salle, ils se sont contentés des applaudissements, debout, nourris et prolongés… comme un seul homme.

Mais il a bien fallu que, comme dans toute scène de théâtre, chacun eût été à sa place et jouât son jeu de rôle. Au sortir de la salle, l’« opposant » de confiance, « Son Honorable » Pascal Tsaty Mabiala, s’est ainsi confié aux médias du régime : « Sassou dénonce et se plaint de tout ce qui est malveillant, alors qu’en 2009 il nous avait promis un gouvernement d’action et il répète les mêmes choses aujourd’hui ». Un peu perdu dans ce jeu de rôle, le journaliste lui a demandé s’il était « sceptique » au discours de « Son Excellence », et l’opposant, paniqué, de se recadrer avant qu’il ne soit trop tard : « non, j’ai dit dubitatif », s’est-il rapidement justifié.

Une bonne note, toutefois, dans ce méli mélo de verbiage multi-décennal, aujourd’hui qualifié de « Message sur l’état de la nation », Sassou Nguesso a fini par reconnaître l’existence, dans ce pays soi-disant « modernisé », de tout ce que j’avais dénoncé dans mon « État de la nation 2017 » : corruption à tous les étages de l’État et de la société, racket à tout l’espace public et à tout bout de la rue, misère inhumaine, etc. Sauf que tout cela ne serait pas du tout sa faute à lui. Connaissant parfaitement « Ses Honorables » et leur degré de dignité, il n’a pas hésité à les humilier publiquement en déclarant : « Pourquoi ne mettez-vous pas en place des commissions de contrôle pour mettre fin à tout cela ? Y aurait-il quelqu’un qui vous y en empêche ? En tout cas pas moi, président de la République ».

Sassou Nguesso le sait-il que, dans un État géré, « mettre fin à tout cela » relève de ses activités de chef d’État ? Croit-il que ses activités se limitent seulement à la jouissance, à la gloire, au pillage des biens publics, aux emprisonnements des opposants, aux tueries de masse des Congolais et l’enlisement au pouvoir pour le pouvoir ?

Le sait-il que l’adage ne ment pas : le poisson commence toujours par pourrir de la tête ?

Mais, le fonds du message de Sassou Nguesso était bien loin, ailleurs, et doit être recherché non pas dans l’amélioration d’un pays ou des conditions d’un peuple qu’il prétend aimer et qu’il ne cesse de persécuter depuis près de quatre décennies, mais, plutôt, dans le sauvetage de son pouvoir qu’il ne veut plus quitter jusqu’à la fin de sa vie.

Rentré de France où il a été s’agenouiller auprès d’Emmanuel Macron pour lui venir en aide en plaidant sa cause auprès du FMI, il lui a été posé des conditions ayant trait à sa mauvaise gouvernance, aux prisonniers politiques et au martyr qu’il fait vivre à la population du département du Pool, et pour lesquelles il a été sommé d’apporter des solutions impératives et immédiates. C’est alors que, dès le retour dans son quartier général de Mpila, tous les soi-disant « obstacles insurmontables » qui auraient verrouillé le pays et lui auraient empêché de s’occuper convenablement de tout le reste, se sont dénoués un à un, précipitamment et le plus facilement du monde… comme par hasard !

Un accord de « cessez-le-feu » et de « cessation des hostilités » a été conclu samedi 23 décembre 2017 entre le gouvernement congolais et ses rebelles de la région du Pool, qui s’étaient soulevés en 2016 contre lui. Le gouvernement congolais a présenté mercredi 27 décembre le projet de loi de finances 2018, avec des dépenses en baisse de 7,6%, après avoir réduit le budget 2017 de 44%. Sassou Nguesso – qui semble avoir compris, maintenant, qu’emprisonner des innocents pour un pouvoir qu’il nie avoir usurpé avec 8% de vote, pouvait ternir non pas seulement l’image de son pays mais aussi sa propre image ainsi que celle de son clan tout entier – a annoncé dans son « Message sur l’état de la nation » la nécessaire libération des prisonniers politiques, à condition qu’ils passent par le tribunal. Et, comble de ridicule, le même tribunal qu’il a traité de corrompu dans son discours, sans préciser qu’il en est, lui-même, le premier et le principal corrupteur.

C’est parce que le ridicule ne tue pas que tous ceux des Congolais qui profitent de l’adage (Honorables, forces de l’ordre, intellectuels, etc.) doivent faire un profond examen de conscience pour sortir du ravin dans lequel se trouvent aujourd’hui le Congo et les Congolais. Chose sûre au moins, personne n’en sortira tant que Sassou Nguesso sera à la tête de ce pays car cette sortie de ravin n’est ni de son goût ni de son intérêt, vu le niveau catastrophique où il se trouve en termes de mensonges, de manipulations, de corruption, de crimes, de tyrannies et… il en est conscient quoiqu’il ait fait dans ses actes et qu’il ait dit dans ses discours.

Reste que le retour d’un État congolais ne saurait s’opérer sans que les véritables patriotes non alléchés par la loi de l’argent, la loi des honneurs et la recherche de postes s’assoient, trouvent des réponses aux questions suivantes et en apportent des solutions indispensables au vivre-ensemble de tout le peuple congolais : quel bilan pour les Congolais en quatre décennies de règne Sassou Nguesso ? quelles responsabilités pour les « Honorables » députés et sénateurs face aux désastres congolais sans fin ? les « kuenda-vutuka » de Ntumi et la collaboration de certains fils du Pool au règne Sassou Nguesso servent-ils le peuple congolais en général, la population du Pool en particulier ou le sauvetage du règne de Sassou Nguesso ?

L’Histoire ne ment ni ne se trompe jamais : un dictateur sait parfaitement comment prendre le pouvoir, il ne sait pas comment et quand le quitter… le peuple a toujours le dernier mot.

Calixte Baniafouna

15 thoughts on “Le dialogue de Sassou avec Sassou

  1. voila un président qui lors de ce discours vente une cimenterie celle de yamba comme une prouesse alors qu’elle est à capitaux nigeriane , massamba debat créa l’usine de louteté en créant une joint venture avec la république démocratique allemande
    sassou lui fait le contraire reste à savoir si ses enfants , putes de filles et clan ne sont pas des actionnaires pour qu’il fasse de la pub pour une simple cimenterie qui vaut 16 à 20 à milliards de cfa , quand on sait qu ‘ADADA à volé 800 milliards de cfa

  2. Une perte de temps pour le dialogue avec Sassou. Solidarité avant tout aux victimes innocentes de la guerre du Pool orchestrée par le criminel, génocidaire, président illégal Sassou Nguesso et sa clique. Sassou Nguesso qui avait toujours dit qu’il n’ y avait de crise dans le Pool, reconnait aujourd’hui la souffrance des populations du Pool, des enfants du pool qui ne vont plus à l’école depuis des années .Que le monde entier sache définitivement à quel point le tyran génocidaire Sassou Nguesso se moque du monde, est manipulateur et est dangereux.
    Ntoumi et ses combattants qui , avec des moyens de bord ont opposé une résistance très courageuse au dictateur qui a déclenché le génocide avec ses hélicoptères, ses mercenaires et milice tribale, sont à félicités. Que l’ONU, la communauté internationale pour donner au dialogue un sens, n’a qu’à envoyer au pool des missions d’observation dans le Pool pour faire le bilan du dégat humain et matériels. Il faut dresser une liste totale des villages, localités rasées par les bombardements incessants des hélicoptères et forces armées barbares de Sassou Nguesso et son régime sanguinaire.
    Sassou Nguesso doit s’expliquer sur les vérités longtemps dissimulées. Il est temps qu’il s’explique sur la guerre de 1997, le premier génocide du Pool( 1998 – 2004) ; ce 2e génocide depuis avril 2016, sur l’affaire des disparus du Beach, sur l’affaire d’explosion de Mpila et toute l’affaire de Ntourou, celui des prisonniers politique au Congo, des enlèvements, disparitions forcées, détournement des deniers publics et celui de la dette actuelle du Congo, de la crise économique, financière.
    Aussi longtemps que le tyran génocidaire Sassou Nguesso ,le clan Sassou et son PCT resteront au pouvoir au Congo, rien de bon n’est possible pour le Congolais. Il est temps que l’impunité cesse au Congo. Sassou Nguesso et sa clique » qui ne cessent d’instrumentaliser l’Etat, répondent enfin de leurs actes de barbarie, m de corruption, de haute trahison et des crimes contre l’humanité. »

    1. @ A.D

      Tu as tout dit. C’est exactement ce que le peuple éclairé attend du putschiste. Et s’il est dégagé par la force, il devra répondre à tous les faits tu as énumérés.

      Ce bavardage plein de mensonges et stupidité est une fois de plus, une perte de temps. Le Congo entre dans 2018 par des voies puantes, drainées par de grossiers mensonges et d’ énormes sottises qui font de Sassou, un utilitaire du ridicule et de l’incompétence.

      Quant aux  » Honorables » députés nommés par le despote, ils seront couverts de honte et frappés de bannissement.

  3. MES VŒUX POUR VOUS
    MA PROMESSE DE NE PLUS VOUS PARLER DE DEBY

    Que du chemin parcouru depuis ces trois dernières années! Que des défis relevés ! A commencer par le premier défi à savoir celui de surmonter sa propre peur. Le défi de se définir sa ligne de conduite, de faire l’effort de se faire comprendre dans cette lutte de la plume contre les rancœurs et contre les replis sur soi.

    Aujourd’hui il m’apparaît clairement inutile dorénavant de vous parler de Deby, de son système, d’évoquer ses faux acquis. Vous êtes tous des personnes convaincues. Si la plume des chiens aboyeurs ne vous en parle pas, ne vous a pas convaincu, y a-t-il plus démonstratif que la vie que vous vivez chaque jour, cet impasse que nous avions prédit dès 2015. L’impasse tout le monde le vit, de l’homme politique à l’enfant de la rue en passant par l’étudiant et le Tchadien de la diaspora. Point besoin donc de vous parler de ce que vous vivez chaque jour dans votre chair.

    De quoi parler alors?

    Je vous inviterais, chers chiens aboyeurs, non plus à aboyer mais à être des chiens de chasse. Le chien aboyeur doit faire place au chien de chasse. Les populations étant toutes aujourd’hui éveillées face aux voleurs qui continuent de piller, soyez des chiens de chasse qui mènent son maître vers la proie. Faites de la caravane des prédateurs, une horde en débande face à la perspicacité des chiens de chasse et à ses maîtres. Déjà la caravane est silencieuse, attendant le son de la l trompette du peuple. Allez à la chasse, mordez intelligemment, brisez les piliers du pouvoir MPS. Déjà, le pouvoir MPS a perdu un de ses pattes, le soutien extérieur. Il ne nous reste, il ne vous reste qu’à cibler adéquatement un autre pilier, une autre patte de la caravane pour qu’elle s’écroule lourdement. Il n’y a point besoin de démonstration scientifique : une chèvre à trois pieds peut se tenir debout et se trainer. Mais une chèvre privée de deux de ses pattes attend juste un petit coup pour s’écrouler lourdement pour ne plus se relever. Ciblez un des trois piliers secondaires du pouvoir, donnez-y un coup bien appliqué. Préparez ensuite alors l’assaut sur le principal pilier, cette horde d’hommes lourdement armés, mais d’hommes prêts à déguerpir le terrain du combat où ce n’est plus la puissance de feu qui fait la loi mais plutôt le nombre, plutôt la ténacité. Point besoin de parler de ce qui désormais doit être rangé dans la corbeille de l’histoire, sauf s’il s’agit de parler de comment faire pour justement le ranger dans cette corbeille…

    Que ferais-je moi ?

    Moi je vous promets de ne parler que d’avenir, que de l’après-Deby. Je ne vous parlerais que de changement, des politiques et de stratégie de redressement de notre pays. Oui, je me suis abstenu de parler de solution pour sortir de l’impasse. Parce que j’étais convaincu que redresser ce pays, cette économie, ils ne peuvent le réussir quel que soit les solutions que nous leur formulerons. Parce que l’imposture électorale devait inévitablement conduire à la rupture de la confiance. Aujourd’hui, grâce à la maladresse incorrigible du régime, grâce à nos actions, nos aboiements, la confiance avec le système MPS est rompue de toute part:

    1. Rupture de confiance avec les travailleurs, 16 mesures oblige

    2. Rupture de confiance avec les opérateurs économiques et investisseurs nationaux, la dette intérieure et le système bancaire au bord de l’asphyxie intiment la prudence ;

    3. Rupture de confiance avec la communauté internationale et opérateurs privés extérieurs, les scandales successivement dévoilés par les Suisses, les canadiens, les Américains, ont fini de ruiner l’image de nouveaux riches arrogants qui nous était déjà collée. Le dernier rapport américain aboie à notre place : « Deby est l’épouvantail, soutiens de Deby, faites attention ».

    4. Rupture de confiance au sein du clan, tant l’absence de perspectives claires de sortie de crise et de porte de sortie pour le rais et son clan ne sont pas évidentes. La contestation, tant en milieu urbain que rural se multipliant chaque jour, on gesticule et on ne sait plus comment faire pour reprendre la barre du navire qui est en train de tanguer.

    Rétablir la confiance suppose l’alternance. Bien plus, elle suppose que des bases d’un changement durable soient jetées. Et alors les pistes de sortie de crise seront évidentes.

    Alors, en 2018 et au cours des années à venir, je vous entretiendrais de ces pistes de sortie de crise, de ce Tchad que nous voulons, de ce Tchadien nouveau que nous voulons construire.

    Il s’agira de débats économiques. Mais pas que. L’économique ne pouvant se concevoir sans un système social et un système politique, je vous parlerais du Tchad tout court. Avec un penchant assumé sur mon domaine de prédilection, d’expertise : la politique économique à l’ère du changement.

    Comment ferais-je ? J’ai longtemps résisté à la tentation de créer une page. Mais après un an de réflexion je vous annonce que je vais finalement me plier à ma folle envie de parler au plus grand nombre. De parler au Tchadien alphabétisé, de parler aussi à mon frère Tchadien du fin fond des villages. Je parlerais également à l’Africain, je parlerais de l’avenir de l’Afrique, aux valeurs et principes fondamentaux qui feront de l’Afrique de demain le continent où il fait bon vivre. À cette Afrique qui porte l’espoir du monde, j’aimerais apporter ma contribution par mes réflexions économiques. Je vais être Tchadien mais je vais me projeter en Afrique.

    Alors dans quelques jours je vous inviterai à vous abonner à ma page Facebook, à mon compte Twitter relooké pour parler de l’avenir du Tchad. Afin qu’ensemble nous puissions commencer à concevoir l’architecture de cette nouvelle maison Tchad dont nous rêvons.

    Je vous invite au rêve du Tchad nouveau. Je prie mon Dieu afin que vous rêvez grand pour vous-même mais aussi et surtout pour notre pays. Je formule le vœux que le Tchadien puisse se revêtir du courage de concrétiser son rêve de changement !

    À tous ceux qui s’inquiètent pour moi, merci beaucoup pour vos prières. Le Dieu Très Haut veille, j’ai l’assurance que rien n’arrivera si ce n’est décidé par Lui.

    Bonne et heureuse année 2018

  4. Le fils Sassou n’a pas dit au peuple Congolais qu’il a passe trois jours avec sa maîtresse de los Angeles dans un palace à Monaco avec vols privé et deux limousines…….

  5. Pourquoi P. Makaya est toujours retenu en prison, c’est parce que le Congo est une république bananière. Et ici, il n’ y a pas d’Etat de droit.

    C’est ignoble ! Ce pays allergique à l’équité !

  6. A force de puer le Mbochi dans l’armée, dans l’administration publique, à la SNPC, à la SNE à la SNDE, dans les directions centrales…c’est tout le pays qui finit par puer très grave le Mbochi et c’est dramatique. Le Congo a besoin d’être assaini !!!

  7. Le conographe étudie la conographie. La conographie est la répartition géographique des Cons dans le monde. Dans toute race et couches sociales confondues (du Clochard au milliardaire), la proportion des cons est la même partout, c’est à dire 99% de Cons partout dans le monde. C’est la règle, elle est universelle et immuable
    LA CONOGRAPHIE : THEME 1/50 : LE CONOGRAPHE !!! https://www.youtube.com/watch?v=8nyuhixyOGE

  8. Sassou Nguesso doit s’expliquer sur les vérités longtemps dissimulées.Il est temps qu’il s’explique pae exemple sur la guerre de 1997, les génocides du Pool (le premier en1998 – 2004, le 2e génocide depuis avril 2016. Il doit aussi s’expliquer sur l’affaire des disparus du Beach, sur l’affaire d’explosion de Mpila et toute l’affaire de Ntourou, celui des prisonniers politique au Congo, des enlevements, disparitions forcées,détournement des deniers publics , sur la fermeture du CHU, sur la dette et crise économique, financière.actuelle.
    Aussi longtemps que le tyran génocidaire Sassou Nguesso et son clan Sassou,son PCT resteront au pouvoir au Congo,rien de bon n’est possible pour le Congolais.Il est temps que l’impunité cesse au Congo. Sassou Nguesso et sa clique » qui ne cessent d’instrumentaliser l’Etat, répondent enfin de leurs actes de barberie, de corruption, de haute trahison et des crimes contre l’humanité. ».

    http://brazzanews.fr/2017/12/traite-noirs-pratique-chez-ragec/

    1. la guerre du 5 juin 1997 relevait du fait de la non organisation des elections presidentielles prevues constitutionnellement en juillet 1997. denis sassou ng n’avait aucun pouvoir constitutionnel pour convoquer le corps electoral.

  9. mr baniafouna le seul desastre present au congo est celui du cfco. il est a sa cinquieme ou sixieme interruption toujours du fait des ninjas. en principe si les le cfco venait a continuer ses services entre brazzaville et pointe noire deux a trois conducteurs douivent etre tuer dans le pool avant le retour definitif du moins jusqu’en 2020. vous avez raison d’avoir mis entre griffes le dit accord de cessez le feu en effet c’est le 33e que les ninjas viennent de signer avec sassou ng actuel diable du pool quand ce n’etait pas avec p lissouba ex diable du pool. pour rappel il y a deja eu des accords pool pays du niari des accords urd pct des accords de pointe noire du 30 nov 1999 des accords de brazzaville du 30 decembre 1999 sous omar bongo sans compter les accords de libreville sous omar bongo en 1994 les accords de libreville sous omar bongo et b kolelas en sept 1997

    LE POOL S’EST TOUJOURS BATTUT IL VIENT DE SE BATTRE ET SE BATTRA EN 2021 22 23…. le pool a toujours et aux cotes de denis sassou ng vous avez la preuve eloquante de gerard bitsindou qui l’avait accompagne au palais des congres le 25 octobre 1997 tous deux attendus au meme batiment par placide lenga president de la cour supreme de justice ,d’euloge landry kolelas qui est aujourdhui membre du cabinet de denis sassou ng

    relisez vous avant d’envoyer sur la toile une quelconque feuille de manioc « dan » prend s quand meme.tueure de masse bon cetet lecture vous enage nous savons que 70 soldats sont tombes au champ d’honneur dans le pool tues suite aux embuscades tendues par « jeunes civils innocents et sans defenses » description perpetuelle des ninjas du mcddi depuis 1993 par les laris cest comemca les ninjas ont toujours ete innocents sans defenses soit sur la defensive comme du temps de p lissouba (il avaient cree la fadn force dautodefense ninja) ou sur la « resistance » aujourdhui nous ne faisons que paraphraser la presse ninja

    nous demandons aux ninjas de ne plus se defendre ni de resister mais d’ATTAQUER. le pool ? mon oiel! la gazelle ne circule plus a cause du pool il faut le dire a haute et intelligible voix.

    enfin revoyez aussi votre lexique juridique. le president de la rep n’a pas d’activites mais des prerogatives ….

    « Sassou Nguesso le sait-il que, dans un État géré, « mettre fin à tout cela » relève de ses activités de chef d’État ?  » Croit-il que ses « activités » se limitent seulement à la jouissance, à la gloire, au pillage des biens publics, aux emprisonnements des opposants, aux tueries de masse des Congolais et l’enlisement au pouvoir pour le pouvoir ?

    il fallait parler en termes de prerogatives constitutionnelles soit « releve de ses prerogatives constitutionnelles de chef d’etat ».

    bon dans un « etat gere » quand meme il fallait au moins precede ce participe passe d’un adjectif qualificatif.il fallait ecrire « dans un etat bien gere » ou « mal gere » selon votre lecture … vous avez des insuffisances. quand c’est comme ca monsieur ON NE CRITIQUE PAS DENIS SASSOU NG, faites chier!

  10. Pour ceux qui ne veulent rien comprendre de l’histoire du Congo et qui se laissent prendre par la manipulation, les stupides mensonges du régime criminel, dictatorial et génocidaire Sassou Nguesso , jusqu’ au point de croire que Ntoumi est à la base de la guerre du Pool commencée le 4 avril 2016, voilà un exemple parmi tant d’autres:
    « Paulin Makaya par exemple est toujours en prison. Mais pourquoi cela. Emprisonné arbitrairement avant le commencement de la dite guerre du Pool, comme furent tués des centaine de manifestants pacifiques contre le changement de la constitution à Brazzaville, Pointe-Noire, Paulin Makaya, le leader de la formation Unis pour le Congo avait été condamné en juillet 2016 à deux ans de prison pour « incitation au trouble à l’ordre public ». Il a fini de purger sa peine le 1er décembre de cette année. Pourtant, il n’a toujours pas recouvré la liberté. Pourquoi ? »
    Congolais. Il faut comprendre l’état d’esprit du tyran sanguinaire Sassou Nguesso et son clan dont les actes de barbarie, de corruption, de haute trahison et des crimes contre l’humanité ne se comptent plus: Notre la lutte pour la libération se doit plus acharnée, constante et multiformes.
    . Nous devrons sans cesse dénoncer les dérives, le non-respect du droit de l’homme de ce régime hitlérien. Le génocide du Pool, les arrestations arbitraires des opposants, manifestants, les morts dans les prison, les crimes contre l’humanité tels que le problème des disparus du Beach, des biens mal acquis, des détournements massifs des deniers publics, la fermeture du CHU et autres centres hospitaliers et les conséquences des morts gratuits, ne sont pas à prendre à la légère.
    . Congolais et « victimes du régime de Brazzaville avons la charge de porter plainte contre Sassou-Nguesso, et sa quel que soit l’endroit où nous trouvons. Il faut que l’impunité finisse au Congo.
    . »Le pacifisme bêlant ne paye pas contre Sassou Nguesso et les autres les psychopathes « qui forment son clan.
    . Congolais nous devront tout faire, jusqu’au point d’utiliser légitiment la force pour chasser le criminel génocidaire Sassou-Nguesso illégal et sa bande, car il est illusoire de s’attendre de resoudre la crise globale par une quelconque négociation avec régime dictatorial, génocidaire Sassou Nguesso.
    Après 34 ans d’exercice de pouvoir illégal dans l’intimidation, terreur, corruption, il ne faut s’attendre à ce que le dictateur sanguinaire, terroriste Sassou Nguesso devienne sage et respecte les décisions dece em dialogue, en un mot de ce grand rassemblement national tant espéré. Sassou Nguesso et sa clique ne comprennent qu’ un seul langage : Le langage de la force.
    Congolais de la diaspora: Moyennant 5 euros, pour nous financer une rébellion armée qui doit s’ouvrir sur plusieurs fronts de l’étendue du territoire du Congo.

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