Réaction du Président de l’UDH-YUKI au discours de Sassou Nguesso [Vidéo]

Suite au discours alarmant prononcé par Denis Sassou Nguesso, le Président de la République du Congo le 14 août 2017, le leader du parti politique UDH-YUKI a donné son point de vue au micro de Télé Congo.

40 thoughts on “Réaction du Président de l’UDH-YUKI au discours de Sassou Nguesso [Vidéo]

  1. Monsieur Kolélas, vous avez l’ambition de diriger le Congo de demain qui aura besoin de se réconcilier avec lui-même, cela vous impose le devoir d’améliorer votre lingala. Je sais que vous maîtriser le kituba et le français, encore un petit effort. Conseil fraternel.

    Quant à l’essentiel, monsieur Kolélas prend acte de la constitution d’octobre 2015. Il prend acte de la présidentielle de mars 2016. Il prend acte des législatives de juillet 2017. Sur la base de ces trois prémices d’où vient tout le mal actuel, il veut prendre monsieur Sassou au piège constitutionnel. Problème ? Nous sommes dans une crise post référendaire et post-électorale gravissime qui approfondit la crise économico-financière. Se référer à la constitution de 2015 c’est s’enfermer dans un cercle vicieux. On ne peut pas utiliser un article de cette constitution (sauf peut-être à titre purement administratif et juridique) qui est à l’origine de toute la crise actuelle et espérer sortir de la même crise. Si Sassou a abrogé la constitution de 2002 pour s’offrir un troisième mandat prohibé, pourquoi prendrait-il le risque de se soumettre à l’article d’une constitution à laquelle il ne croit même pas et qui le remettrait dans les conditions de la Conférence Nationale Souveraine ? La classe politique doit avoir la force et le courage de convaincre Sassou, de lui marteler qu’il est dans son intérêt vital d’organiser sa retraite pacifique. Chaque jour qui passe le plonge un peu plus dans une impasse de plus en plus totale.

    Aucun vrai dialogue ne peut faire impasse sur la constitution de 2015. Plus tôt on le comprendra, mieux vaudra pour tout le monde et surtout pour le Congo. Si Sassou était dans l’opposition actuelle, il n’aurait jamais, alors jamais accepté la constitution de 2015. Tout le monde le sait. Pourquoi croit-il que les autres accepteront ce que lui-même n’aurait jamais accepté ? Serions-nous des sous-hommes ? Persister sur la posture actuelle, c’est prendre le risque d’asphyxier le pays. Ceux qui lui cachent cette évidence ne l’aiment pas car cela le conduit droit à une catastrophe annoncée qu’il sera seul à assumer pendant que les conseillers de l’ombre s’éclipseront à la première alerte. On n’est pas obligé d’aimer Sassou en l’embrassant sur la bouche, mais on a le devoir citoyen de lui dire la vérité avant, pas après quand il sera trop tard. Il ne va pas de sa vie uniquement, mais de celle de toute une nation. Et j’ai le bonheur ou le malheur de faire partiellement partie de cette nation-martyre.

    Concernant Ntoumi, Kolélas prend le risque inutile de qualifier l’action de Sassou de farce. Celui qui fait des farces est un farceur, et vous savez ce que cela signifie chez nous : quelqu’un qui n’est pas sérieux. Dans le fond, la réserve de Kolélas est justifiée. Pourquoi Ntoumi se rendrait-il à la justice s’il sait le sort qui est réservé à tous les prisonniers politiques au Congo ? Puisque nous y sommes, pourquoi Sassou ne s’était-il pas rendu à la justice congolaise le 5 juin 1997 ? En quoi, politiquement et juridiquement la situation de Ntumi le 4 avril 2016 est-elle différente de celle de Sassou le 5 juin 1997 ? Pourquoi cette éternelle politique de deux poids deux mesures ? Enfin, encore une fois, pourquoi demander aux autres ce que l’on n’accepte pas soi-même ?

    La crise actuelle est de loin beaucoup plus grave que celle de 1986 et Kolélas en tant qu’économiste a raison de souligner que le FMI ne résoudra rien sans l’adhésion totale de tous les Congolais. Il s’agit quand même des sacrifices qu’on demande à des gens qui n’ont pas profité de la manne pétrolière. Ils n’accepteront ces sacrifices qu’à condition d’être convaincu de leur utilité et encore ? Sassou ne pourra pas surmonte cette crise monstrueuse uniquement avec ses partisans qui ne sont plus majoritaires dans le pays. Toute la classe politique doit mettre tout son génie au service de la recherche d’une solution consensuelle à travers un sursaut extraconstitutionnel avant que le pays ne s’effondre.

    1. @Pascal Malanda

      Dieu!

      « … Je sais que vous maîtriser le KITUBA et le français, encore un petit effort. Conseil fraternel… »
      Pascal, Pascal… s’il te plait la langue KITUBA n’existe pas et n’a jamais existé…
      FRANCHEMENT.. !
      Tout comme NGAï-NA-LOBI ou NALOBI n’existe pas en lieu et place de LINGALA du peuple NGALA, c’est la même chose pour le KIKONGO.
      N’oublie pas que nos langue appartienne aux peuples ou tribus qu’elles représentent.
      On dit simplement : KIKONGO. On parle KIKONGO la langue du peuple KONGO (et non KITUBA)…
      MERCI!

      KOO’ NGOH

  2. Je sais que vous maîtriseZ le kituba et le français….

    Ils n’accepteront ces sacrifices qu’à condition d’être convaincuS de leur utilité….

    Sassou ne pourra pas surmonteR cette crise….

  3. le peuple congolais ne reconnait pas la constitution de 2015 taillée par mesure par sassou Nguesso denis monsieur 8%. la seule constitution légitime et légale est celle de 1992. sassou Nguesso Dénis, c’est toi l’irresponsable qui se seras jugé, c,est toi sassou Nguesso Denis monsieur 8% qui a détruit le Congo, c’est toi le voleur, l’assassin, le criminel, le fraudeur, l’empoisonneur. honte a toi. Tu finiras très mal. un jour on t’aura, mort ou vivant.

  4. Cet homme n’est pas capable de transformer le Congo. Il est aussi incompétent et politiquement superficiel que le putschiste de Mpila. Sassou ne réussira jamais à faire du Congo, un Etat moderne, démocratique et prospère dans tous les secteurs.

    Ntoumi mène une lutte juste et ne se rendra pas pour le plaisir du despote. Sassou président de fait et chef de clan, n’a que faire des propositions d’un inconstant tel que Kolelas.

    De quelle justice parle t-on au Congo? Celle qui emprisonne injustement les Congolais qui rejettent la barbarie, les fraudes, la corruption et l’autocratie?

    La lutte seule libère. Le temps n’est plus au dialogue.

  5. Comment KOLELA va penser aux articles de je ne sais quelle constitution ( qui est la leur avec son père adoptif), sans d’abord se demander si sassou en connait ou pas?
    Il veut tendre un piège a son père sassou afin de le pousser a la conférence nationale(bis).
    Et sassou qui connait de tout cela, sans brancher aux conséquences dit jusqu’alors: « Allez vous faire foutre »… Voila!
    Comment KOLELA, un soit disant (en passant… passoire)… représentant une carte maîtresse de l’opposition (du ventre), en lieu et place de demander des comptes, des inspections, des commissions et un audit financier pour savoir qui a foutu le pays dans ce trouble financier et social; … il demande a sassou des foutaises qu’il sait par avance qu’il n’en recevra jamais.
    -Pourquoi le pays est a ce point?
    -Qui a foutu le bordel dans le pays?
    -Pourquoi les comptes sont vides?
    -Pourquoi devons nous de l’argents au traders pétroliers TRAFIGURA ET GLENCORE?
    -Pourquoi l’état doit « dealer » avec les compagnies AOGC, PETROCONGO et KONTINENTAL? A qui appartiennent-elles?

    Tout ca, KOLELA se taie… Il se tue… Il ne connait pas ces questions. A moins de connaitre par avance les réponse, cause pour laquelle il veut a tout prix ne pas en divulguer…
    Un idiot de sassou, vous dites?

    KOO’ NGOH

  6. demandons que le congo soit pendant une periode transitoire de deux ans sous tutelle du FMI , car il est inconcevable de voir sassou continuer de diriger ce pays qui hélas dérive

  7. Le pouvoir est un gibier pris au filet dixit sassou en mbochi aux fameux sages du nord.Les simples menacent de kolelas ,de mokoko,de ntumi,de dzon et consort ne suffiront pas sauf une révolte spontanée au palais et des coups de canon d’un patriote militaire.IL serait souhaitable que le FMI exige le départ de sassou avant toute aide effectivement et mettre le congo sous tutelle.

  8. Pasteur Ntumi doit dabord être en sècuritè avant qu`il se prèsente à Kinkala. Cela veut dire, Pasteur Ntumi doit donnè son propre avis sur la rèunion vous avez proposè. Il est capable a faire une vidèo pour qu`il explique bien sa propre version du conflit entre lui et Sassou Nguesso. Nous savons nous tous que Sassou Nguesso massacre les gens tout juste pour la conservation du titre presidentielle. Une chose très importante. Ne considèrez pas la nouvelle constitution de Denis Sassou Nguesso. Elle n`est pas valable. La sècuritè du Pasteur Ntumi est plus importante que la nouvelle constitution de Sassou Nguesso. Ensuite, la conferance nationale ne doit pas aussi être basè sur la nouvelle constitution. Les rèunions comme la rencontre à Kinkala et la conference nationale, doit être un processus pour la fin de gouvernance de Denis Sassou Nguesso. Les resultats de la mauvaise gouvernance de Denis Sassou Nguesso qui detruit toute la nation est une rèalitè. Denis Sassou Nguesso doit partir en prison pour que la nation acceptera la dèlivrance et ainsi nous serons tous capable d`ouvrire une nouvelle page pour le developpement positif pour le bien de chacun de la nation.

  9. Sassou doit etre mis aux arrets puis pendu car c’est une tete de mule qui ne respecte pas sa parole,il ne respecte jamais les constitutions,il a roulé les conférenciers nationaux dans la farine par le lavement des mains ni respecté les accords avec lissouba puis kolelas pere pour l’alternance démocratique.Les crimes de sassou et ses hautes trahisons crèvent les yeux et sont passibles d’un peleton d’execution.

  10. Le « Kituba » n’existe pas. La langue la plus parlée au sud Congo-Brazzaville, au sud-ouest de la RDC et au nord-ouest de le l’Angola s’appelle le K I K O N G O !

    Est-ce qu’on dit du Lingala « Kiloba » ? Alors bordel de merde, pourquoi « Kituba » quand il s’agit de KIKONGO ?

    1. Cher Mokengeli

      Pas du tout envie d’ouvrir un débat sur le sexe des anges quand la maison Congo brûle. On reviendra sur ce débat plus tard lorsque le feu sera éteint. J’ai appris à gérer mes priorités et à regarder la lune qu’on me montre au lieu du doigt qui la désigne.
      Mes classiques scolaires m’ont appris que Kituba ou munukutuba = Kikongo ya l’état. On pourra y revenir en des temps plus sereins, mais de grâce…

  11. Soyons tous au courant que le Pasteur Ntumi n`est pas condamnè. Parfais Kolèlas nous raconte ce que Sassou lui a dictè. Mais comme Denis Sassou Nguesso est dans la merde a cause de sa propre mal gouvernance, le moment est prèsent pour que le Pasteur Ntumi se prèsente dans une sècuritè il choisira lui même. Comment il viendra a Kinkala et comment il sortira de Kinkala sera un Secret entre lui même Pasteur Ntumi et ceux qui vont le protègè. Pasteur Ntumi sortira vivant de Kinkala. Il doit sortir vivant de Kinkala. Quand il sagit des soit disant sages, nous savons qu`ils sont sous la domination de Sassou Nguesso.

  12. Pas d’accord avec vous, mon cher Pascal Malanda.
    Quand la maison Congo brûle, on éteint tous les foyers et pas seulement une partie. Le KIKONGO existe depuis nos ancêtres. Il n’est pas question de rétablir sa vraie dénomination à plus tard, ne vous en déplaise.

  13. Lors des élections présidentielles usurpées par sassou en 2016,j’ai suivi kolelas s’exprimer en anglais à une chaine étrangère, kolelas est donc polyglotte contrairement à sassou mauvais orateur qui ne parle que de son gibier de pouvoir en mbochi,

  14. Quel est le Congolais ou la Congolaise qui n`est pas encore convaincu sur le fait suivant: <>. La gouvernance Nguesso est une crise nationale.

  15. NTUMI sait qu’il est un cadavre ambulant. Qu’il sorte de la forêt ou pas, qu’il se rende ou pas, il est déjà mort. A ceux qui veulent sa peau d’en tirer les conclusions. Lui, il est prêt, contrairement à ceux qui le recherche.
    Une armée digne de ce nom aurait déjà sorti NTUMI de son trou depuis longtemps; mais nous avons affaire avec un ramassis de miliciens mal formés, déguisés en soldats, dirigé par un concentré d’imbéciles ventrus, qui sont plus hommes d’affaires qu’officiers. Allez-y diriger une troupe pour traquer un rebelle avec des ventrus qui font dans leur froc à la première pétarade.

  16. Ce garçon GBPK c’est vraiment une taupe il m’insuporte c’est plus possibles sache le GBPK La seule constitution qui existe au congo date de 1992

  17. l'oms et l'unicef se tiennent aux cotes de jeremie mouyokani ex oms brazza.ou est donc le reseau mafieux dont parlait mme ambiero. dit :

    http://www.adiac-congo.com/content/chu-de-brazzaville-des-partenaires-et-sponsors-contribuent-lamelioration-des-conditions

    vive l’oms vive l’unicef et vive jeremie mouyokani critique sans cause par le pool comme toujours.le chu se releve et bientot les laris vont s’approprier de ses resulats. mme ambiero n’avait aucune experience pour diriger une machine comme le chu.elle mavait fait penser a marcelin nzoumanguelle qui avait ete catapulte a linspection generale d’etat recrutement invalide par le prof gregoire lefouoba directeur de cabinet de denis sassou ng.nous sommes en 1992. merci prof linspecteur general detat a entre autre mission de controler les depenses strategiques y compris les depenses militaires.l’ige est place sous lautorite du directeur de cabinet du president et il est a ce titre membre de droit du cabinet du president de la rep. voir cours de droit administratif. on ne pouvait pas confier un tel poste a marcellin nzoumanguelle parce que tambour bruyant de la conf nat.merci prof lefouoba.mme ambiero etait une incapable

    bernard kolelas etait aussi incapable tres minable a la mairie centrale de brazzaville.idem pour p lissouba a la tete de l’etat congolais.les incapabales ont toujours brandit des excuses

    mr guy b p kolelas.une question pour vous.comment appelez vous des gens qui portent les vetements des gens qu’ils viennent de tuer. cad que vous me tuez a 06h du matin a mindouli et vous portez mes habits , qui etes vous?

    vive l’oms vive l’unicef et ne marchez pas avec le pool ce sont eux qui ont tue a mindouli une fillette violant l’omd 2 et 3 sur la scolarisation des filles.quand meme pool franchelment entre nous vraiment lacher une rafale de kalachnikov sur une fillette vraiment pool et cest toi qui veut etre futur president de la rep franchement entre nous pool…deja meme en droit de la guerre oui il existe un droit de la guerre ce droit fait obligation aux parties de tirer des coups de semonces.pool en matiere de guerre on fait dabord des prisonniers.cette fillette il fallait en faire une prisonniere.en tout cas le pool vous voyez je vous avais dit que le pnud ne fera rien pour vous.vous avez parle de malnutrition ils(l’onu) se sont fichus de vous ils sont alles au chu chez jeremie .donc vos refugies vos traumatises dehors! faites chier mon vieux

    merci onu merci oms merci unicef et dehors le pool!

  18. l'oms et l'unicef se tiennent aux cotes de jeremie mouyokani ex oms brazza.ou est donc le reseau mafieux dont parlait mme ambiero. dit :

    le congo ne vit pas une famine.c’est une crise petroliere rappelant celle des annees 80.les autorites nationales peuvent danser en l’honneur de l’independance acquise vis a vis de la france meme si les memes congolais aiment vivre en france et ces memes congolais demandent a la meme france d’hair sassou, ng bien aime de la meme france comme ce fut le cas avec fulbert youlou denis sassou g p lissouba et de nouveau denis sassou ng .c’est paradoxale tout ca.le congo ne vit pas une famine.

    denis sassou ng et antoinette sassou ng peuvent danser.il n y a aucun mal a cela.cette danse du 15 aout n’a meme pas ete impudique au point d’heurter les moeurs publiques.non.

  19. Pourquoi parler de NTUMI alors qu’il n’est pas la cause des malheurs du Congo. Je pense que les congolais qui sont en prison ne le sont pas à cause de NTUMI. Ntumi n’est pas NGONDO le trésorier de Sassou. Est-ce à cause de ntumi que les caisses de l’Etat sont vides. Parfait Kolelas se reconnait dans le pillage du Congo si bien qu’il ne peut pas demander des comptes à son maître. Nous devons savoir que dans un pays sérieux sassou devait rendre des comptes aux Congolais expliquer pourquoi les caisses sont vides et dire pourquoi les fonds réservés aux générations futures se sont volatilisés? Quand Sassou fêtait à Oyo avec ses courtisans et distribuait de l’argent aux associations folkloriques avait-il connaissance de la marche de l’économie mondiale?
    On ne nous avait jamais parlé du prix du baril pendant qu’on amassait des grosses sommes. Sassou doit rendre les comptes aux congolais de sa mauvaise gestion avant que le FMI puisse le sauver
    Regarder qu’aujourd’hui tous les grands entrepreneurs ne sont qu’originaires d’OYO et les DG qui ont une longévité de pouvoir sont de là exemple ceux de la police, des douanes, du trésor depuis 1997.
    je suis convaincu que seule la lutte libère ..

    1. La chute du baril était annoncée vers 2010 et même plus tôt. Je me souviens avoir lu un article à ce propos qui prédisait un effondrement des prix du pétrole à cause du pétrole et du gaz de schiste qui allaient redonner aux USA leur place de grand exportateur d’or noir sinon assurer leur indépendance en la matière. Je n’y avais pas cru à l’époque, croyant que c’était un bluff des Américains. Si en tant que profane, je pouvais disposer de cette information, que dire de nos spécialistes chèrement payés pour la prospective pétrolière? C’est vrai que la prospective en général est très délicate, mais il y a ce qu’on appelle les tendances lourdes qui pèsent assez longtemps sur les secteurs. Il suffit de lire les journaux spécialisés, même s’ils se trompent assez souvent.

      Aujourd’hui, le pétrole de schiste constitue une vraie menace pour les pays exportateurs de pétrole. Si notre pays ne prend pas de mesures draconiennes pour une véritable relance de l’économie par un grand patriotisme économique basée sur une union sacrée de la nation, nous sommes partis pour devenir un pays très pauvre genre Haïti ou Niger. Dès que le baril augmente, le pétrole de schiste redevient rentable et fait chuter le prix qui se retrouve coincé dans une fourchette basse. Comment ferons-nous pour rembourser notre dette colossale sans unir toutes les intelligences ? Sauf emballement de l’économie indienne et indonésienne au même moment, ou une crise au Moyen Orient, le pétrole restera bon marché au moins pendant les deux prochaines années. Sans oublier que de nombreux pays rêvent de valoriser leur potentiel en gaz de schiste. Les fortunes sont différentes (comme l’échec en Pologne ou le blocage écologiste en France)

      Il ne faut pas non plus oublier qu’une grande partie du pétrole sert à chauffer les maisons et à motoriser la société. Sur ces deux points, il y a de grands projets de faire baisser les pertes dues au chauffage (meilleur isolement de l’habitat) et passer à la voiture électrique. L’Allemagne est en pleine transition énergétique, à terme, 20-30% de baisse rien que sur le chauffage domestique. La voiture électrique fait des pas de géants. La Suède compte interdire le diesel en 2030 et atteindre plus de 50% de voiture électrique vers 2030 c’est-à-dire dans moins de 13 ans. En Hollande, la petite start-up Amber veut vulgariser la voiture électrique autonome avant fin 2018. Le pétrole est sérieusement menacé sur ces deux plans. Il a encore de beaux jours grâce à la pétrochimie, mais sera-ce suffisant pour maintenir les cours ? Si oui, pendant combien de temps ? Où regardent nos spécialistes ? Attendent-ils le prochain boom pétrolier ? Que font nos dirigeants en dehors de la danse ? Diriger un pays est un boulot à plein temps et qui exige une retraite anticipée, tellement qu’il vous épuise. Quand on s’accroche au pouvoir, il y a trois choses possibles :
      1. On est un génie fou du travail alors les résultats c’est Singapour au développement fulgurant en 25 ans.
      2. On est un as de l’organisation du travail qu’on délègue de façon intelligente à des équipes efficaces
      3. On est un XXX….alors le pays est au bord du gouffre.

      Une dernière chose. Quelqu’un nous avait promis dans les années 1980 «…d’utiliser le pétrole pour préparer l’après-pétrole » Où en sommes-nous près de 40 plus tard en matière de diversification de l’économie congolaise, base d’un vrai après-pétrole ? Seule une vraie union nationale nous sauvera.

      1. Cher Pascal Malanda,

        Corrigez-moi tout de suite si je fais une faute d’appréciations sur votre pensée. En vous lisant j’ai semblé avoir découvert un propos très grossier envers tout le peuple congolais dans le discours de Sassou qui a dit, je cite : CE N’EST PAS EN FAISANT DES GREVES QUE LE PRIX DU BARIL DE PETROLE AUGMENTERA.

        Vous avez dit beaucoup de bonnes choses sur la situation gravissime du pays et aussi vos analyses sont très pertinentes, sauf que la voie de sortie que vous privilégier ne colle pas dans la conjoncture politico-sociale de l’heure.

        Lorsque le gain généré par le prix du baril de pétrole en hausse ne profitait qu’au clan SASSOU et apparentés, quelle part avait on réservé à l’écrasante majorité du peuple congolais ? Et aujourd’hui, tout d’un coup Sassou sous la pression du FMI, se rappelle qu’il y a aussi un peuple avec lequel il faut être en communion et certains analystes congolais veulent SOCIALISER la faillite de l’ETAT.

        Non, cher compatriote Pascal Malanda. J’ai assez de respect pour votre élan patriotique que vous venez de nous démontrer dans votre post, mais croyiez- moi : la voie de sortie de crise n’est pas celle-là.

        Le bras de Fer entre la gouvernance de Sassou et le FMI n’engage en réalité que SASSOU.

        Le peuple congolais a intérêt de se tenir à l’écart. Déjà les deux protagonistes se moquent royalement de nous. Qui de Sassou ou du FMI nous dit la vérité sur ce qui s’est passé avec les finances du Congo ? Il y a beaucoup de choses à dire là-dessus. On doit laisser les deux camps conclurent en paix leurs pourparlers, et une fois les résultats prononcés. Le PEUPLE CONGOLAIS parlera.

        @ Guy Parfait Kolelas ne m’interesse pas…

        J’ai le devoir de préserver mon sang froid en écourtant ce message, le moment venu je dirai ce que le peuple congolais fera.

        Vive le Congo

        1. Vous dites :
          « Le bras de Fer entre la gouvernance de Sassou et le FMI n’engage en réalité que SASSOU. »
          J’aurais bien aimé que ce soit vrai, mais la réalité est beaucoup plus complexe et triste. Sassou a perdu toute légitimité depuis octobre 2015, pourtant dans les faits, c’est lui qui est à la tête du Congo. C’est lui (et pas vous ni moi ni le reste du pays) qui négociera avec le FMI, mais c’est le peuple qui trinquera à coup très sûr, trop sûr. Quand est-ce que vous et moi comprendrons cette vérité élémentaire ? Sassou peut trainer les pieds pour enfin signer un accord bidon avec le FMI, ce n’est pas lui et sa famille qui crèveront de faim ou mourront de maladie au CHU en grève. Nos vrais malheurs ne font que commencer et avec la passivité du peuple et l’irresponsabilité d’une frange de l’opposition, cela peut durer des années. Savez-vous combien de Congolais en mourront si on n’y fait rien ? OK, je vous vois venir : il n’y a pas de liberté sans sacrifice et tralala. Le problème est que ceux qui parlent de sacrifice sont les derniers à les accepter. Ils pensent toujours que ce sont d’autres qui doivent porter le poids des sacrifices et de préférence le bas peuple. Le politicien qui ne pense qu’au pouvoir et ignore royalement le peuple qui souffre est un criminel potentiel.

          « Le peuple congolais a intérêt de se tenir à l’écart. »
          La sagesse affirme que Quand deux éléphants se battent, l’herbe en est écrasée
          Et le drame de l’herbe c’est qu’elle est enracinée et ne peut donc pas bouger.

          « Qui de Sassou ou du FMI nous dit la vérité sur ce qui s’est passé avec les finances du Congo ? »
          Sassou est coupable, mais le FMI de Straus-khan et de Lagarde est complice. Tous deux sont donc responsables de la misère du Congo. Mais le peuple qui chasse Youlou (après 3 ans) et Lissouba (après 5 ans) et qui applaudit Sassou depuis 33 ans est-il aussi innocent que vous le pensez ? J’ai mes doutes.

          « On doit laisser les deux camps conclurent en paix leurs pourparlers, et une fois les résultats prononcés. Le PEUPLE CONGOLAIS parlera. »
          Et si ce cinéma de très mauvais goût dure des années, que fait-on entretemps ? On prend des popcorns et du coca et on se met devant la télé ?

          « @ Guy Parfait Kolelas ne m’interesse pas… »
          Il peut ne pas vous intéresser, mais il est une partie du problème et de la solution. Sans ses tergiversations avec Tsaty Mabiala et d’autres, Sassou serait parti depuis longtemps. Mais ne chargeons pas Kolélas et Tsaty uniquement. Sans la passivité complice de Brazza-nord et là c’est la responsabilité de Bowao, Okombi et Mokoko qui n’ont pas pu mobiliser cette partie de la ville, Sassou ne serait plus là. Je vous le consens, avec des si on mettrait Paris dans une bouteille, mais la vérité est là : Nous Congolais, sommes pour le moment incapables de bâtir une société prospère et respectueuse de l’être humain. Il nous faudra un jour regarder cette vérité en face (un vrai dialogue) ou accepter des solutions extrêmes, par exemple trancher la gorge à tous les politiciens actuels.

          « …le moment venu je dirai ce que le peuple congolais fera. »
          Je vous trouve un brin prétentieux. Et vous croyez que ce peuple qui n’attend que votre oracle vous obéira au doigt et à l’œil ? Je vous souhaite bonne chance! Je sais une chose, une grande partie de notre peuple est trop avide de mysticisme et est à la recherche de messie. Faute d’en trouver, il suit les faux prophètes qui sont nombreux à avoir investi la scène politique congolaise. J’espère que nous n’en n’êtes pas un qui sait trop bien ce que le peuple doit faire.

          1. Cher Pascal Malanda,

            Dans le fond nous partageons beaucoup de choses communes, mais ce qui nous diffère, c’est d’ailleurs ce qui devrait être bénéfique pour la culture des débats publics inter-congolais, est la solution que vous proposez comme une éventuelle porte de sortie à cette méga-crise des finances publiques congolaises.

            Je ne me sens pas du tout offensé lorsque vous m’indexez d’être prétentieux. Mais dites-moi, quelle forme aurait finalement la meilleure des solutions à la portée des congolais afin de sortir le pays du fond du gouffre dans lequel il se trouve à présent. Comment voulez vous oser encore découvrir un soupçon d’une piste élégante de sortie dans ce marasme? Ah oui, j’avais oublié : le fameux dialogue inter-congolais aviez vous dit.

            Êtes-vous assez sérieux quand vous le dites ? Je vais essayer d’ébranler votre conviction, suivez mon regard. Pouvez-vous en bon esprit libre, confiner une stratégie de survie avec un confrère qui ne vous dit pas toutes les vérités qui ont causé le naufrage du Navire si vous êtes tous les deux perdus en haute mer?

            Je vous ferai comprendre cher compatriote que mon déficit patriotique que j’affiche actuellement ne se serait jamais manifesté si le Congo avait été victime d’une calamité naturelle. L’havarie des finances publiques du Congo n’est pas une volonté divine, ni l’action d’une main noire contre notre pays… Je dis : non et non cher compatriote, les proportions qui ont gagné ce cataclysme financier sont scandaleuses et ne représentent au fait que la résultante d’une politique menée sciemment par un petit groupe d’individus irresponsables.

            Déjà le chef de file de cette bande, Sassou Nguesso a parlé sans rigoler de la théorie du prix du baril de pétrole au peuple congolais, et vous, Mr Pascal Malanda, vous vous enfoncez de vos deux pieds dans cette insultante brèche de la théorie de l’intervalle.

            Non, cher compatriote réveillez-vous !

            Dans chaque catastrophe, il y a des causes lointaines, des causes immédiates et des causes imminentes. Aviez-vous une idée sur les causes imminentes qui ont emmené Sassou à prendre son micro et pondre son discours du 14 Août 2017 ? Non, mais ceux qui nous lisent savent que je l’avais dit.

            Oui, ceux qui me lisent, se rappelleront que j’avais publié ici un jour avant la tenue du 1er tour des législatives que le sort et l’avenir de notre pays avaient été scellés par un groupe de représentant des pays du CEMAC sur fond d’un refus en bloc de la dévaluation du Franc CFA. Tous les experts en place savaient que les conclusions et mesures retenues là-bas n’avaient rien à avoir avec le prix du baril du pétrole, en tout cas aucunement…. Mais curieusement, nous retrouvons ces mêmes mesures faire la une des rumeurs dans les rues de Brazzaville, cette fois pas à cause du Franc CFA, mais à cause des pourparlers avec le FMI.

            Ces mensonges sont divulgués malicieusement par le PCT alors que le FMI n’avait pas encore dit un seul mot jusqu’à cette minute… Pourquoi cette obsession de vouloir mentir le peuple congolais en tout temps ?

            En rappel concernant les rapports FMI/ Congo, c’est la partie congolaise qui avait suspendu délibéralement les premiers contacts qu’ils avaient eu courant Avril 2017. C’est lors de ces premiers contacts qu’ils avaient d’ailleurs étalé la dette mensongère du Congo en hauteur de 77% du PIB.

            Bof, maintenant je vais vous parler de l’eau qui a fait déborder la vase et qui finalement a même fait disparaître la FANFANRONADE ET LA VANITE légendaires que nous connaissons depuis des lustres de ce gouvernement congolais. C’est lorsque les mafieux qui dirigent l’ETAT congolais ont tenté par un coup de force de déverser de l’argent liquide que les dignitaires de notre pays disposaient dans leurs maisons de Brazzaville à la Banque Centrale au Cameroun. Cette énorme liquidité a été considérée par la Banque française comme étant de l’argent sale… Ceci s’appelle en crime économique une tentative de blanchissement d’argent.

            Voilà le coup de grâce …

            Et cet aspect de la chose ne vous sera jamais dévoilé par Sassou et consorts. Bien alors revenons sur les chiffres, pouvez vous imaginez qu’actuellement il existerait une énorme masse de liquidité en franc CFA avoisinant les 5000 milliards dans les mains des individus au Congo Brazzaville. Et toute cette masse monétaire a été déclarée d’argent sale.

            Pour revenir sur cette fibre patriotique, dont certains veulent nous accommoder en la grattant inflationairement, trouvez-vous toujours et après ce briefing que Sassou et ses pairs seraient des gens crédibles avec lesquels vous pouvez encore discuter les choses sérieuses qui concernent l’avenir de notre pays ?

            Dans la psychose qui règne actuellement au pays, le FMI n’est utilisé que comme un bouc émissaire. La catastrophe financière du Congo est une histoire de mauvaise gouvernance orchestrée par une bande de voyous et je ne vois pas pourquoi doit-on atteler le peuple congolais qui est déjà tant martyrisé dans cette histoire ?

            Sassou a pratiqué la politique en utilisant l’émotion tribale, l’opposition actuelle du Congo a utilisé la pédagogie en indexant les quartiers nord de Brazzaville de complicité avec le pouvoir.

            Mais moi je présenterai au peuple congolais une autre forme de faire de la politique par évidences. C’est çà, un amour profond au service de la recherche d’un dénominateur commun entre tous les citoyens congolais sans exceptions.

            Et il est simple, il s’agit de : ma poche, ma casserole et mes enfants. Dès lors que ces mini-entités individuelles sont mises en péril, je ne reconnaîtrais plus la tribu de celui qui est coupable. Je le combattrais, car le Congo est notre destin commun et non l’affaire d’une tribu.

            Et croyez moi, avec une si simple formule, nous nous approchons irrévocablement de ce dénominateur commun tant recherché dans notre pays.

            Vive le Congo.

        2. Cher Kassava de Tsibakala
          Je vous répondrai point par point.

          Vous dites :
          « Dans le fond nous partageons beaucoup de choses communes, …»

          J’en suis convaincu dès le début et le suis de plus en plus.

          « …mais ce qui nous diffère, c’est d’ailleurs ce qui devrait être bénéfique pour la culture des débats publics inter-congolais, est la solution que vous proposez comme une éventuelle porte de sortie à cette méga-crise des finances publiques congolaises. »

          Ce qui nous unit (l’amour du Congo notre patrie) est plus fort que ce qui nous divise : la solution optimale à envisager. Je suis convaincu que c’est du débat des idées que jaillit la lumière. Mon expérience professionnelle m’a appris plusieurs choses. D’abord qu’une proposition n’est qu’une idée parmi tant d’autres ; elle peut ne pas se concrétiser, mais elle peut aussi influencer l’idée qui prendra corps. Ensuite j’ai appris à ne pas m’identifier à une idée que j’ai avancée. Elle peut être battue en brèche sans que je me sente offensé ou offusqué. Cela n’a pas toujours été le cas. Je crois en une solution nationale négociée à travers un dialogue réellement inclusif. En tant que démocrate, je respecte la souveraineté du peuple. Si ce dernier décide de chasser le présent régime, sur quelle base m’y opposerais-je ? Encore une fois, mon opinion peut ne pas être prise en compte, tant que le résultat final sera en faveur du peuple, je m’alignerai sans problème. Si c’est votre méthode musclée qui l’emporte, cela voudra dire qu’elle a conquis la majorité de notre population, qu’elle est dans l’air du temps, je m’inclinerai.

          Vous dites : « Comment voulez vous oser encore découvrir un soupçon d’une piste élégante de sortie dans ce marasme? Ah oui, j’avais oublié : le fameux dialogue inter-congolais aviez vous dit. »

          Je suis optimiste de nature et je crois en l’homme que j’essaie de mettre au centre de mon action sociétale. Cependant, le réalisme m’a parfois contraint de déchanter face à l’obstination de certains hommes. Je l’ai déjà dit, Sassou avait la possibilité de ne pas modifier la constitution de 2002. Il s’est entêté, il a forcé son destin. Aujourd’hui, il fait face à une situation catastrophique avec une grogne en gestation. Il peut épargner au pays un embrasement inutile. Si malgré tout, il s’obstine, c’est lui qui sera responsable, pas moi. Il n’est pas obligé de suivre mon conseil qui n’est pas un ordre, mais un avis.

          Vous dites :
          « Êtes-vous assez sérieux quand vous le dites ? Je vais essayer d’ébranler votre conviction, suivez mon regard. Pouvez-vous en bon esprit libre, confiner une stratégie de survie avec un confrère qui ne vous dit pas toutes les vérités qui ont causé le naufrage du Navire si vous êtes tous les deux perdus en haute mer? »

          Oui, je suis profondément convaincu de ce que je dis. Je n’essaie de persuader personne. J’exprime tout simplement à haute voix mon opinion. Quant au navire naufragé, j’ai un principe très simple : si je me retrouve embarqué avec un menteur, je partage en partie la responsabilité de ne pas l’avoir constaté avant. C’est pourquoi je travaille beaucoup sur l’anticipation et la prospective. Mais j’ai aussi appris à accepter sans fatalisme les conséquences de ce que je n’ai pu ni prévoir ni empêcher. Si le Congo refuse le dialogue et préfère une guerre, je prendrai acte de notre bêtise collective, mais je ne me suiciderai pas pour autant. C’est la raison pour laquelle j’ai refusé de travailler pour le gouvernement de Sassou en 1997. Avec le recul, je crois avoir pris la bonne décision de ne pas embarquer dans un bateau qui est sur le point de sombrer 20 ans plus tard. Si j’ai la possibilité de ne pas me perdre en mer en refusant d’embarquer, je le fais dès le début sans état d’âme.

          Vous dites :
          « Je vous ferai comprendre cher compatriote que mon déficit patriotique que j’affiche actuellement ne se serait jamais manifesté si le Congo avait été victime d’une calamité naturelle. »

          Soyez totalement rassuré, je n’ai aucune raison de douter de votre patriotisme. Nous divergeons sur la solution optimale. Je ne prétends pas être plus Congolais que vous et j’espère que c’est réciproque.

          Vous dites :
          « Déjà le chef de file de cette bande, Sassou Nguesso a parlé sans rigoler de la théorie du prix du baril de pétrole au peuple congolais, et vous, Mr Pascal Malanda, vous vous enfoncez de vos deux pieds dans cette insultante brèche de la théorie de l’intervalle. »

          Etes-vous obligé de manier l’injure à l’égard de Sassou? Sassou est le responsable n°1 de la catastrophe actuelle, même s’il a des conseillers qu’il écoute certainement de façon sélective. C’est lui qui est à la tête du Congo, pas moi. Il avait toutes les chances de développer le Congo, il a tout fait pour le ruiner. Le prix du baril est un cache-misère qui ne trompe personne. Vous refusez de remarquer que j’ai rappelé les engagements de Sassou « d’utiliser le pétrole pour préparer l’après-pétrole. » Ceci étant dit, si le Congo était la propriété privée des Nguesso, je ne me sentirais pas concerné par sa faillite. Or il se trouve que les Etats doivent assumer leur continuité. Même si Sassou meurt ce soir, nous ne pourrons jamais convaincre nos créanciers de ne pas payer nos dettes. Ceux qui ont follement endetté la Grèce dans les années 2000 ne sont plus au pouvoir aujourd’hui, mais les Grecs doivent payer rubis sur ongle leurs errements économiques.

          Vous dites :
          « Dans chaque catastrophe, il y a des causes lointaines, des causes immédiates et des causes imminentes. »
          Je suis entièrement d’accord avec vous. Et la prospective ne dis pas autre chose. A voir le train de vie des dirigeants congolais, les procès pour biens mal acquis etc., il faut être d’une mauvaise foi abyssale pour ne pas constater le gouffre où se trouve l’économie congolaise et ceux qui ont portent la responsabilité.
          Vous dites :

          « C’est lorsque les mafieux qui dirigent l’ETAT congolais ont tenté par un coup de force de déverser de l’argent liquide que les dignitaires de notre pays disposaient dans leurs maisons de Brazzaville à la Banque Centrale au Cameroun. Cette énorme liquidité a été considérée par la Banque française comme étant de l’argent sale… Ceci s’appelle en crime économique une tentative de blanchissement d’argent. »
          La conclusion est simple : Sassou peut corrompre ses opposants et ses collaborateurs, il ne peut pas corrompre l’économie. Même lorsqu’on réussit une fraude dans une entreprise, il suffit d’un changement de conjoncture pour mesurer l’étendue du désastre. Les erreurs ou fraudes économiques se paient cash. Quand le gouvernement a commencé à injecter des sommes folles dans ECAIR tout observateur averti voyait que la messe était dite. Et si on reprend les mêmes dirigeants, mêmes en injectant 10 fois plus avec un baril à 1000 dollars, cette compagnie ne sera pas rentable.

          Vous dites :
          « Pour revenir sur cette fibre patriotique, dont certains veulent nous accommoder en la grattant inflationairement, trouvez-vous toujours et après ce briefing que Sassou et ses pairs seraient des gens crédibles avec lesquels vous pouvez encore discuter les choses sérieuses qui concernent l’avenir de notre pays ? »
          OK, Sassou et son régime n’ont ni la légitimité ni la légalité. Mais une fois qu’on a dit cela, que fait-on ? On demande au FMI de ne pas traiter avec eux ? Ok, alors on rembourse la dette par quel miracle ? Et si la dette n’est pas remboursée, pas d’aide budgétaire, pas de plan national de sauvetage (hors FMI et Banque Mondiale comme le proposent certains), on s’assoie et on attend la chute de Sassou ? Et si elle dure plus longtemps que prévu, les Congolais bouffent les pierres ? Tant que Sassou sera à la tête du pays, le FMI ne traitera qu’avec lui, sauf si nous trouvons une solution interne ou si quelqu’un le destitue, le neutralise, le tue ou le mange (réf au beau roman de Jean Teulé : « Mangez-le si vous le voulez »). Sassou mangé ou pas, nous finirons par rembourser la dette.

          Vous dites :
          « Dans la psychose qui règne actuellement au pays, le FMI n’est utilisé que comme un bouc émissaire. La catastrophe financière du Congo est une histoire de mauvaise gouvernance orchestrée par une bande de voyous et je ne vois pas pourquoi doit-on atteler le peuple congolais qui est déjà tant martyrisé dans cette histoire ? »
          Vous avez entièrement raison. Un bouc émissaire à double tranchant qui risque d’emporter ceux qui ont fait entrer le loup dans la bergerie. Je l’ai déjà dit, le peuple paiera, même si Sassou meurt à l’instant. C’est pourquoi nous avons intérêt à trouver une solution « à l’amiable. »

          Vous dites :
          « Mais moi je présenterai au peuple congolais une autre forme de faire de la politique par évidences. »
          Qu’est-ce-que vous attendez pour descendre dans l’arène politique ? Vous pouvez compter sur mon soutien…à certaines conditions de non-violence.
          Bien à vous ?

  20. Site mono ethnique , propos de haine convergents ou lorsque les Franco- canadiens , belgo, américano etc…LARIS viennent déverser leur fiel sur des CONGOLAIS fussent-ils Mbochis ou nordistes.
    Cela me rassure.
    On peut comprendre leurs véritables motivations pour mieux prévénir leurs desseins macabres.
    Les MBOCHIS et autres peuples du CONGO vous attendent l’arme au pied.
    Venez donc leur redire ici « les yeux dans yeux « ce que vous pensez d’eux et on verra si vous avez les couilles bien suspendues.
    Sinon restez chez vous en France ,Belgique, Canada etc….

    1. @gamakosso c’est avec plaisir que je vous dis les yeux dans la yeux vous êtes une MERDE . Sans l’aide de L’Angola votre maquilleur et tricheur ne serait pas la. Et en plus dans le pool nous avons les armes a la main venez. Pour ton infos j’habite à poto poto

    2. Ngamakosso et Zaïko sont l’incarnation du mal être congolais. Pour les deux, le pouvoir est un gibier qui une fois dans la besace, on ne le partage qu’avec les « siens », membres de son ethnie ou apparentés. Avec un peu de condescendance, on jette quelques miettes aux membres des autres tribus, à conditions qu’ils se soumettent à nos caprices. Et pour attraper et conserver le pouvoir-gibier, on n’hésite pas sur les moyens armés. Quelle tristesse !

      Vous oubliez que le Congo est une république en construction et que nous sommes au XXI siècle et dans un monde globalisé. Sommes-nous incapables d’intégrer le langage moderne basé sur le respect de l’autre malgré ses opinions divergentes ?
      Ngamakosso et Zaïko sont une petite minorité du Congo qui occupe les deux extrêmes et qui ne rêvent que d’en découdre, comme si le sang des Congolais n’avait pas assez coulé dans ce pays. Ces extrêmes crient si fort qu’ils étouffent l’avis de la majorité silencieuse. Ils veulent nous prouver qu’il est impossible de s’asseoir et de régler les différends de façon civilisée.
      Chers compatriotes Ngamkosso et Zaïko, le Congo a tout pour réussir dans le concert des nations. Mettons de l’eau dans notre vin et essayons de comprendre pourquoi tous ces malheurs nous arrivent. Personne n’a le monopole ni de la violence ni d’expédier les autres en exil.
      Cher Ngamakosso, Sassou aussi a connu l’exil à Paris de 1994 à 1996. Il sait pourquoi il ne veut pas y repartir. Le jour où il quittait Brazza pour Paris en 1994, il avait fallu un cordon du CADD-MJ pour l’aider à accéder à l’avion. Dans ce cordon, il y avait mon ami et frère Okombi qui était prêt à sacrifier sa vie pour Sassou. Il est aujourd’hui en prison. Les fortunes changent trop dans notre pays instables, évitez cette arrogance et construisons un pays apaisé.

      Cher Zaïko, quand Sassou est rentré d’exil en 1996 (si mes souvenirs sont bons), c’est son ami Tamba-Tamba alors ministre de Lissouba qui est allé l’accueillir à l’aéroport. Cela ne l’a pas empêché Tamba de se retrouver en exil en 1997 et de galérer dans Brazza aujourd’hui. Ne trouvez-vous pas qu’il y quelque chose de malsain dans notre pays ? Pourquoi tant de violence, de haine et de méchanceté pour 4 millions d’habitants qui se partagent 342.000 km2 d’un territoire immensément riche ? Qu’est-ce qui nous empêche de nous asseoir pour établir des règles simples, civilisées et respectées par tout le monde ?

      Apprenons à nous parler sans injures et à écouter les aspirations et les craintes des uns et des autres. La roue de la fortune tourne, parfois très vite et on n’est pas toujours du côté des vainqueurs. L’arrogance des vainqueurs et la haine des vaincus n’ont jamais servi de fondation stable à une nation.

    3. Cher Ngamakosso,

      Vous dites :
      « Les MBOCHIS et autres peuples du CONGO vous attendent l’arme au pied. »
      N’ayez pas peur. Je viendrai vers vous, pour vous assurer que c’est avec vous et Zaïko que nous reconstruirons un autre Congo dans lequel tout le monde aura sa place.

      L’arme au pied ? Ok, mais ne tirez pas à bout portant avant la fin de mon message de paix. Je viens vers vous sans armes. « Et si trop tôt me tue l’ennemi (toi, qui est mon propre frère), brave camarade saisis mon combat pacifique…et nos, mon nos flots de fureur de vivre réconcilieront et reconstruiront le Congo » Tu as certainement compris que j’ai pastiché le texte de Lopez qui est un passage de notre ancien hymne national.

      Cher Ngamakosso, tu (j’espère que vous acceptez mon tutoiement fraternel) n’es pas obligé de baisser la garde, mais même derrière ton bouclier de peur, je sais qu’un cœur humain et sensible bat pour le Congo et c’est ce cœur que je voudrais tant rassurer. Médite cette belle pensée de Mandela que Barak Obama vient de remettre au goût du jour : « Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion » (au Congo, on ajouterait ‘’de sa tribu’’)

      Nous avons vite appris à haïr, nous pouvons le désapprendre. Même si cela exige du temps, personne ne nous empêche de faire le premier pas.

    4. Cher Zaïko,

      Je comprends ta colère, même si je ne la partage pas. Comme toi, je suis enfant de Poto-Poto. Nous sommes le mortier qui cimentera la nation à venir. On nous traitera de tous les noms d’oiseaux, mais c’est à Poto-Poto que renaîtra le Congo.

  21. « C’est à Poto-poto que renaîtra le Congo » ? Avec les ouest-af qui en ont fait leur village ? Non, on ne vous traitera pas de tous les noms d’oiseaux. On vous dira simplement : FAITES CHIER !!!

    1. Cher Mokengeli,
      Si Poto-Poto est envahi par les Ouest-Africains, à qui la faute? J’ai beaucoup d’amis Ouest-africains qui sont dans le business à Poto-Poto. La plupart d’entre eux sont des prête-noms des responsables congolais. Ils sont les « petits » de tel général ou de tel colonel, dont ils ont les numéros de téléphone directs. D’où parfois leur arrongance à l’égard des administrateurs congolais. Vous voyez donc que le mal congolais est plus profond qu’on ne l’imagine.

      A l’époque de Marien, il était interdit à un fonctionnaire de faire des affaires. Alors, les fonctionnaires qui avaient de l’argent (honnête ou volé) ont utilisé ses prête-noms congolais (parents, frères, soeurs, amis). Malheureusement, ces prête-noms n’ont pas brillé par la gestion. Si vous ajoutez la jalousie, les rivalités au sein de familles, vous comprendrez l’échec de ces business. C’est vers les années 1970 que nos dirigeants ont commmencé à utiliser massivement les Ouest-africains comme prête-noms. Quand Yhombi est arrivé en 1977 il a chassé tous les Ouestafs en situation irrégulière. C’était des dizaines de milliers. Il a confié leur boutique à des Congolais. Ce sont les fameuses BCM (boutique à la commission marchande). Elle n’ont pas mis plus de 3 mois pour faire faillite. Le Congolais est très mauvais gestionnaire en général, depuis le président au sommet jusqu’au citoyen à la base. Il nous faut revoir notre modèle éconmique en fonction de nos problèmes culturels. Le colon français a très vite remarqué que le rêve du Congolais était de travailler en costume cravate dans un bureau climatisé. Les choses sont devenues plus graves aujoud’hui. Il leur faut en plus de grosses voitures, des voyages à l’étranger, des maîtresses à foison. Pendant ce temps, l’économie est dans les mains des étrangers.
      Après les Ouestafs, les dignitaires du pouvoir ont ouvert une nouvelle filère: les Libano-palestiniens auxquels ils ont confié des affaires plus sérieuses. C’est à l’époque qu’on voit apparaître les Hojej (qui réclame aujourd’hui un milliard de dollars à l’Etat congolais), le Chelala et autres. Les Congolais étaient totalement spoliés.

      Aujourd’hui, on assite à une nouvelle vague: les Indo-pakistanais et surtout les Chinois et d’autres Asiatiques ainsi que des Brésiliens, des Turcs etc. Aucun patriotisme économique. Rien !

      Nous, enfants de Poto-Poto, savons qui est qui au Congo. Nous metttrons un jour de l’ordre dans toute la vie économique du pays qui appartient à 90% aux étrangers au service d’une famille, d’un clan et de leurs protégés. Ce qui reste aux Congolais, c’est une fonction pléthorique et inefficace à souhait. La nation est piégée.

      Cher Mokengeli, pour résoudre ce problème, il nous faudra un vrai pacte national républicain qui remettra le Congolais au centre de la vie économique de son pays. Ce pacte doit être l’oeuvre de tous, de vous d’abord qui êtes sur place (?) et de nous qui sommes loin du pays. Pas besoin de nous injurier pour sauver le pays. L’effort et la contribution de tous les patriotes sont les bienvenus.

      Juste pour rire, cher Mokengeli: Quand on fait chier quelqu’un, s’il chie, c’est qu’il a de la merde en lui. J’espère que vous avez juste lâché un pet de lapin.

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