Alternative aux Programmes d’ajustement structurel renforcé : Politiques sélectives de relance

10 thoughts on “Alternative aux Programmes d’ajustement structurel renforcé : Politiques sélectives de relance

  1. Cher homonyme,
    Je vous trouve d’une complaisance douteuse à l’égard d’une gestion qui a conduit le pays à la quasi –banqueroute actuelle. Je partage avec vous une conviction : Les programmes d’ajustement structurel renforcé ne sortiront pays les pays de CEMAC de la crise tant que les problèmes de fonds qui sont des problèmes de gouvernance élémentaire ne seront pas réglés. Mais sur les pistes de sortie de la crise, notre divergence est totale.
    Les Hollandais ont une expression très parlante : « On ne peut pas assécher une salle avec une serpillère tant que le robinet qui inonde la salle reste ouvert ». Cela n’avance absolument à rien, c’est-à-dire que c’est peine perdue. On pourrait aussi verser de l’eau dans une passoire et se demander pourquoi ce récipient ne retient pas le liquide.
    Toutes les mesures alternatives que vous proposez auraient pu être prises pendant que le pays était en surliquidité. La diversification de l’économie se fait pendant les années de vaches grasses. C’est vieux comme la bible qui parle de la vision de Joseph, l’intendant du pharaon. Ce n’est pas pendant la période des vaches maigres, quand le pays est étranglé par la dette que vous allez demander à ceux qui ont « créé » la dette de diversifier l’économie. C’est une complaisance coupable.
    Vous recommandez d’utiliser 25 à 35% du budget pour le développement de l’agriculture ? Je vous rappelle des faits incontestables que vous pourrez vérifier puisqu’ils ont été publiés dans la presse congolaise. Pendant que le baril avoisinait les 150 dollars, et que le budget du Congo atteignait les 4.000 milliards de cfa, monsieur Maboundou, ministre de l’agriculture de son Etat disait à peu près ce qui suit : L’Union africaine recommande aux pays africains d’investir 10 % du budget dans l’agriculture, mon ministère n’arrive pas à utiliser les 40 milliards (1%) annuels qui lui sont réservés ; comment utiliserons-nous 400 milliards par année soit 10 fois plus ? Monsieur Maboundou est économiste, il sait donc que si le pays ne pouvait absorber les 10% pendant 10 ans de vaches maigres, il aurait pu ouvrir un fonds souverain agricole qui aurait pu à la rigueur être placé de façon rationnelle, même avec un faible rendement de bon père de famille qui sait sécuriser son argent. Nous disposerions aujourd’hui plus de 4.000 milliards de cfa dont l’agriculture pourrait bénéficier en cette période de vaches maigres.
    Aujourd’hui, on ne sait même pas où est passé le fonds des générations futures et vous proposez que ceux qui sont responsables de cet état de chose, non seulement ne soit pas sanctionnés, mais qu’on leur confie 25-35% du budget pour relancer l’agriculture. Je crois que vous faites exprès de confier la garde d’un poulailler à des renards. Croyez-vous sincèrement que ceux qui ont dilapidé d’immenses ressources pendant les vaches grasses seront brusquement plus rigoureux pendant les vaches maigres ?

    1. Salut Pascal,

      Fantastique… Vraiment tu as tout dit de façon simple et clair. Bravo!
      Parfois tu es tellement véridique sur tout que seule ton histoire du droit de lynchage des nguesso par le peuple te différencie de ma modeste personne.
      Merci frangin!

      KOO’ NGOH

      1. Cher KOO’ NGOH
        Ce qui nous unit (l’amour d’un Congo prospère et réconcilié avec lui-même) est beaucoup plus fort que ce qui nous divise (le sort des Nguesso). C’est cela, je crois, qui fait la force d’une nation dans la diversité des points de vue. Je suis foncièrement opposé à la peine de mort, je ne peux donc ni intellectuellement ni éthiquement et encore moins spirituellement encourager l’assassinat même du plus grand criminel. Sassou-Nguesso est un adversaire politique auquel je reproche beaucoup de choses. S’il a commis des crimes, il y répondra tôt ou tard, d’une façon ou d’une autre. Mais je ne peux pas lui faire le plaisir de souhaiter sa mort. Je crois à la puissance du souverain primaire qui est le peuple. Quand un peuple abusé se lève pour exiger le départ d’un souverain (qui n’est que dépositaire du pouvoir populaire) rien ne peut l’arrêter.
        Je suis très triste d’être né dans un pays où la mort de l’autre peut se justifier trop simplement. Je suis en train de lire l’histoire du Congo pendant la période de la JMNR. J’ai eu des larmes aux yeux en apprenant que le brillant Matsokota avait refusé d’entrer au gouvernement à la chute de Youlou, son oncle auquel il était opposé. J’avais moins de 6 ans à l’époque donc je ne peux apprécier ce compatriote qu’à travers les écrits historiques. Il y a des gens qui l’ont détesté et souhaité sa mort au point où il fut lâchement assassiné, avec Pouabou et Mansouémé, tous victimes de l’intolérance politique. Si les ‘’justes’’ qu’ils étaient ont perdu la vie dans des circonstances d’une violence naissante à l’indépendance, quel sera le sort de ceux qui font aujourd’hui la quasi-unanimité contre eux ?
        L’assassinat n’a jamais réglé le fond du problème qui se trouve ailleurs, dans le type de société que nous souhaitons construire. Si on met la mort des adversaires au centre de notre réflexion et de notre action politique, c’est tout l’édifice national qui est miné dès le départ. Après, on ne s’en sort plus. Les morts de mars 1959 hantent encore notre pays. Les assassinats de Marien, Débat, Diawara, Kinganga etc. n’ont pas apporté la paix au Congo. L’assassinat de Sassou, même après un procès en bonne et due forme soulagera peut-être l’esprit de certaines personnes, mais n’apportera rien de bon à la paix dans notre pays. C’est ma modeste opinion que je défends en respectant la vôtre.
        Partageons ce qui nous unit et oublions (comme le dit si bien notre hymne) ce qui nous divise.

  2. du general raymond damas ngollo

    nous retenons sa belle menace aux conferenciers « aucun chef d’etat ne sortira de cette salle » .il fut un brillant officier anti lissoubiste helas comme toujours avec les laris ,il avait ete accuse sans preuves par eux d’avoir perforer les yeux dal massamba debat. les laris sont fous.franchement le peuple lari….

    reposes en paix brave officier

    bon c’est pour quand le deces de binkinkita? il avait occupe le poste de commandant de la force dintreposition, force anti constitutionnelle.selon la constitution du 15 mars 1992 seules les facs devraient etablir l’ordre et securite sur l’etendue du territoire nationale.cette disposition constitutionnelle n’avait jamais et modifiee. donc la force dinterpôsition de p lissouba etait anti constitutionnelle. ph binkinkita doit etre juge.

  3. que pensez vous de la force dinterposition mise en place par p lissouba moi de je dis qu elle etait anti constitutionnelle

  4. QU’EST CE QUI DIFFERENCIE FONDAMENTALEMENT L’HUMAIN DES ANIMAUX?: LA CONSCIENCE, LA RAISON, L’ESPRIT CRITIQUE ET LES VALEURS MORALES !!!

    Par Isidore AYA TONGA Kongo de Boko songo et Nordiste de Mvouti et sudiste de Makoua, bac + 12 ans en sciences naturelles et de l’évolution et de l’environnement durable de France….

    Silverback always shows aggressiveness towards mirrors – Le dos argenté agresse toujours son reflet – cela veut dire que le gorille argenté comme tout autre animal n’est même pas conscient de son identité: sa réaction est tout à fait significative de son stade d’évolution animale – l’homme y compris et puis… http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/08/qu-est-qui-differencie-fondamentalement-l-humain-des-animaux-la-conscience-la-raison-l-esprit-critique-et-les-valeurs-morales.html

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