Congo-Brazzaville : Chronique d’une faillite annoncée de l’État ?

La baisse des cours du pétrole sur le marché mondial de 105 à 45$ le baril entre 2015 et 2016, s’est traduite au Congo par un important déficit budgétaire moyen de 2,3% du PIB sur la période 2015-2018, contre un excédent moyen de 8,2% en 2010-2014. Cette situation accroit l’insolvabilité de l’Etat dans la mesure où, 69 % de ses recettes publiques et plus de 90 % de ses exportations dépendent du pétrole. En trois ans, le pays a perdu cinq points de sa note de crédit, auprès des agences de notation américaines, en passant de B+ (hautement spéculatif) en 2014 à CCC (extrêmement spéculatif) en 2017.

La dégradation de la note souveraine entraine la perte de confiance des partenaires, renchérit le coût des emprunts de l’Etat, et expose le Congo-Brazzaville au risque de cessation de paiements sous l’effet conjugué de trois facteurs :

1) le déficit de trésorerie qui se produit lorsque les fonds disponibles de l’Etat ne couvrent pas ses dettes qui arrivent à échéance. Les fréquents incidents de trésorerie de ces dernières années en disent long. La République du Congo avait échoué à régler l’échéance de juin 2016 de son Eurobond 2007-2029, représentant 0,2 % de son PIB, en raison d’une « erreur administrative » qui a conduit Standard & Poor’s a dégrader sa note de crédit de B+ à B-.

Le 9 août, cette dette a été régularisée et la note rétablie à B+. Le 7 juillet 2017, cette agence a décidé d’abaisser encore cette note de « B- » à « CCC », tout en la plaçant sous surveillance, pour défaut de paiement des porteurs d’obligations libellées en dollars et émises par le Congo qui n’ont pas été payés à la date d’échéance du 30 juin.

Selon cette agence, le trustee, qui représente et protège les intérêts du pays, a gelé le paiement d’environ 20 millions $, après avoir reçu l’injonction de l’homme d’affaires anglo-libanais, propriétaire de la société Commisimpex (Commissions Import-Export), réclamant au Congo une créance d’un milliard $, relative aux factures impayées à son entreprise de Bâtiments et Travaux Publics pour des travaux effectués depuis 1979. Après ses victoires aux procès à New-York et à Paris contre le Congo, cet homme d’affaires traque les ressources financières du Congo pour obtenir son dû.

Or, le 27 juin, le Gouvernement congolais avait affecté, la somme de 21,1 millions $ pour payer les porteurs des obligations, le 30 juin. Ces sommes étant devenues la propriété exclusive des porteurs de titres, ne peuvent plus être saisies par d’autres créanciers. L’intervention de ce créancier, montre un problème plus profond, celui du surendettement du Congo-Brazzaville…

2) le surendettement d’un Etat se manifeste lorsque le pays dépasse la norme d’endettement autorisée. Dans sa note du 10 mars 2017, le FMI indiquait que la dette publique du Congo avait atteint 77% de son Produit intérieur brut (PIB), supérieure à la norme de 70% autorisée par la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC). Le budget de 2017 estimé à plus de 2.744 milliards FCFA, prévoit de traiter cette dette publique à hauteur de 27,6 milliards.

Or, en 2004, avant le passage au Club de Paris regroupant une vingtaine de pays industrialisés, la dette extérieure publique totale du Congo était estimée par le FMI à 8,5 milliards $, faisant de ce pays le plus endetté au monde par habitant. Ce Club avait annulé plus de la moitié de cette dette, permettant au Congo de contenir un désendettement massif en 2010, pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative « pays pauvres très endettés » (PPTE), alors que sa dette publique passait de 60% à 21,1 % du PIB.

Mais, l’endettement du Congo est à nouveau en très forte progression, en raison d’une gestion financière chaotique. L’encours de la dette publique a atteint les 3,3 milliards d’Euros au 1er avril 2013, soit une hausse de plus de 70% en 3 ans, depuis l’achèvement du processus PPTE en 2010. L’endettement est remonté à 45,2 % du PIB en 2014 selon Standard & Poor’s, et a atteint les 56,6 % du PIB en 2015. Cette agence estime que la dette extérieure nette devrait atteindre 392 % des recettes des transactions courantes cette année, avant de reculer lentement à 321 % en 2019. C’est pourquoi, dès le 2 octobre 2015, la note du Congo avait été baissée de « B+ » à « B » pour satisfaire ses obligations souveraines de longue et courte maturité.

Le 5 juillet 2017, durant la séance d’adjudication des titres publics de la BEAC, le Cameroun s’en est tiré à bon compte, avec un taux de souscription de ses titres de 105%, pour un taux d’intérêt moyen de 3,1%, quand les autres pays dont le Congo, ont obtenu un taux d’intérêt passant de 2,45% à 5%, parce que l’équilibre budgétaire de ce dernier se dégrade ;

3) le déficit budgétaire qui se produit lorsque les recettes de l’Etat sont inférieures à ses dépenses. L’aggravation du déficit des comptes courants attendu à -15 % du PIB entre 2016 et 2019, contre -5,2 % en 2014 et un excédent de +3,7 % en 2010, a poussé, dès mars 2016, les agences de notation Moody’s et Fitth de dégrader la note souveraine du Congo. Moody’s a abaissé la note de long terme du pays de « B+ » à « B », tandis que Fitch l’a réduite de « Ba3 » à « B1 », en raison notamment de la détérioration de l’équilibre budgétaire du pays.

Le 3 juin 2016, le Gouvernement prévoyait une baisse des ressources budgétaires attendues, pour les ramener à 2 121,5 milliards de F CFA, contre 2 333 milliards FCFA dans la loi de finance initiale, soit une baisse 9% équivalent à 211,5 milliards FCFA. Les charges budgétaires de l’Etat en 2016 avaient également abaissé à 2 396 milliards FCFA, contre 2 608 milliards FCFA prévus dans la loi de Finance Initiale, soit une baisse de 8,12 % équivalents à 211,5 milliards F CFA de dépenses qui affecte essentiellement les dépenses d’investissements qui ont chutées de 15,6 % représentants 1306,7 milliards FCFA.

Les dépenses de fonctionnement reculent de 6 %, soit à 301,1 milliards FCFA, alors que la masse salariale qui était restée inchangée à 410,1 milliards FCFA passe à 451 milliards FCFA en 2017, car le Gouvernement a tenu sa promesse de verser les derniers 25% sur les salaires des fonctionnaires jouissant depuis janvier 2017 de l’indice 300. Quant aux recettes, l’augmentation de la production de pétrole de 5,7 % par rapport à l’année précédente, soit 94,125 millions de barils, a généré des recettes de 544 milliards FCFA contre 754 milliards FCFA prévus dans la loi de Finances Initiale, soit une baisse de 28 %.

L’Etat ne peut couvrir ce manque à gagner par l’injection de ses réserves, estimées à 2 194 milliards de F CFA auprès de la BEAC qui ont été utilisées à 49% en 2015 jusqu’à 75% en 2016, alors que ses actifs détenus en Chine, ont déjà été consommés à 50 % en 2015, réduisant les marges de manœuvre de l’Etat. Le lancement en décembre dernier, d’un emprunt obligataire de 193 milliards F CFA, assorti d’une maturité de 5 ans et d’un taux d’intérêt de 6,5% auprès de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale, accroît encore l’endettement de l’Etat.

L’économie congolaise étant faiblement diversifiée, sa richesse provenant à 63,7% du secteur pétrolier, des services (23,5%), du BTP (4,3%), de l’industrie manufacturière (4,7%) et l’agriculture et élevage (3,8%), oblige Brazzaville à s’endetter auprès des bailleurs des fonds à des taux très élevés, au risque de subir un plan d’ajustement structurel du FMI et de la Banque Mondiale.

Ainsi, le déficit de trésorerie associé au surendettement et au déficit budgétaire, pousse progressivement le pays vers la cessation de paiements. Ces déséquilibres financiers exigent un effort de redressement des finances publiques par une réduction drastique du train de vie de l’Etat, la promotion de la diversification de l’économie et d’une gestion budgétaire responsable pour regagner la confiance des partenaires sur les marchés mondiaux.

Emmanuel OKAMBA Maître de Conférences HDR en Sciences de Gestion

10 thoughts on “Congo-Brazzaville : Chronique d’une faillite annoncée de l’État ?

  1. le congo est dans la même configuration que le Venezuela qui est en pratique cessation de payement
    alors on se demande pourquoi ces législatives qui n’apportent rien sauf qu’accentuer la masse budgétaire au pays
    on peut se développer sans députés il suffit de donner une autonomie suffisantes aux regions et le congo ira de l’avant Massamba debat et Lissouba l’ont fait les regions avaient des entités Economiques bien gerés
    Le congo croit qu’en ne payant pas ces créanciers il peut s’en sortir , la finance est globale et les fonds vautours se nourissent des Etats idiots et aux gouvernants cupides comme le Congo
    la dégradation des annotations est rationnelle quand l’économie du pays ne tient qu’à une ressources le pétrole dont les majors commencent à voir le déclin

  2. NEWS SECTAIRES NÉO -TEMPLIERS SASSOULAND : DE LA CONFISCATION A L’APPROPRIATION DU CONGO BRAZZAVILLE

    Historiquement, des peuples et des États ont par le passé disparus à cause de ceux qui, à un moment où l’autre ont été politiquement et militairement en charge du même de l’intérêt général et du destin commun.

    Et pour cause, la confiscation et l’appropriation annoncée du Congo Brazzaville par la secte néo-templière sassouland entre tout justement dans la signification de cette responsabilité politique et militaire historique sur différentes échelles: individuelles, locales, régionales et nationales congolaises.
    Quoique, « Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. Historiquement, c’est toujours de cette façon que le changement s’est produit » Margaret Mead – Anthropologue.

    Pensée par Isidore AYA TONGA
    Explications en texte, photos et vidéos du jour: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/07/news-sectaires-neo-templiers-sassouland-de-la-confiscation-a-l-appropriation-du-congo-brazzaville.html

  3. CORRECTION ET PUIS…

    NEWS SECTAIRES NÉO -TEMPLIERS SASSOULAND : DE LA CONFISCATION A L’APPROPRIATION DU CONGO BRAZZAVILLE

    Historiquement, des peuples et des États ont par le passé disparus à cause de ceux qui, à un moment où l’autre ont été politiquement et militairement en charge même de l’intérêt général et du destin commun.

    Et pour cause, la confiscation et l’appropriation annoncée du Congo Brazzaville par la secte néo-templière sassouland entre tout justement dans la signification de cette responsabilité politique et militaire historique sur différentes échelles: individuelles, locales, régionales et nationales congolaises.
    Quoique, « Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. Historiquement, c’est toujours de cette façon que le changement s’est produit » Margaret Mead – Anthropologue.

    Pensée par Isidore AYA TONGA
    Explications en texte, photos et vidéos du jour: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/07/news-sectaires-neo-templiers-sassouland-de-la-confiscation-a-l-appropriation-du-congo-brazzaville.html

  4. ❤ ❤ ❤ Anthropologie – écosystèmes- cycles de vie énergie/matière – sciences – médecine – technologies – ethnologie – philosophie – cultures – nouvelles civilisations – nouvelles synthèses sociétales et enjeux éducatifs sur un réseau global ❤ ❤ ❤ Oui, l’inégalité entre couches sociales, traditions, cultures, sociétés et civilisations n’est pas fondée sur la nature – elle réside dans l’éducation ou l’information qu’on donne à l’individu ou plutôt dans celle qu’on lui refuse ❤ ❤ ❤ Ceci est un cas de prise de conscience universelle au niveau philosophique, politique, économique, social, culturel, écologique et sociétal ❤ ❤ ❤ Élevons ensemble la raison ( savoir juger par soi-même et pouvoir gérer soi-même son cerveau) ❤ ❤ ❤ Éveillons en nous l’esprit humain (l’esprit critique), car celui ou celle qui n’accepte pas la critique n’avancera jamais ❤ ❤❤ Oui, la critique aiguise l’intelligence et l’éveil de conscience ❤❤❤ Je pense que la conscience de l’individu doit être au dessus de l’appartenance ❤❤❤ Quant à l’éducation, elle devrait transmettre de manière positive l’esprit même de la liberté, de la justice et des valeurs morales ❤ ❤ ❤ Depuis presque 10 millions d’années, le cerveau humain et son comportement ont évolué dans l’espace et le temps ; l’humain est passé d’abord d’un stade animal (le sauvage) au chaînon manquant (entre le sauvage et le barbare) et puis au stade inférieur d’humanité (le barbare). ❤ ❤ ❤ Il a enfin évolué vers le stade d’humanité (l’évolué, le raisonnable, le conscient de ses actes, de ses habitudes, de son comportement et de leurs valeurs morales, la barrière entre le bien ou le mal) ❤ ❤ ❤ Le stade d’humanité commence d’ailleurs par le respect de l’intégrité physique, de la dignité et de l’autonomie de la personne humaine –Et tout en cherchant à faire ressortir et à analyser le contenu social, moral et philosophique du caractère sacré de la vie humaine. ❤ ❤❤ On ne peut par ailleurs parler de stade supérieur d’humanité que pour un être qui s’est affranchi de la sauvagerie, de la barbarie et des barrières de la raison et de la conscience – c’est à dire en cours et ou en devenir d’être civilisé ❤ ❤ ❤ L’idée du civilisé peut être interprétée sur différents aspects humanistes, amoureux, philosophiques, politiques, socio-économiques, cultuels, culturels, écologiques et sociétaux sur différentes échelles ❤ ❤ ❤ D’ailleurs en 1794, dans « Esquisse d’un tableau des progrès de l’esprit humain » de Condorcet, l’idée du civilisé désignait les progrès accomplis par l’individu dans une nation ou société donnée ❤ ❤ ❤ Il fut possible de passer de la barbarie, à l’état de droit, de citoyen, de civil ou de civilisé, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que la tribu, l’ethnie, la nationalité ou la religion ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ Pensé par Isidore AYA TONGA, intellectuel congolais, philosophe naturaliste et scientifique naturaliste environnementaliste ❤ ❤ ❤ http://congo-objectif2050.over-blog.com/

  5. L’immensité des crimes de sang, de crime économiques de Sassou Nguesso et celle de ces complices Ndengué, Okemba,son fils Kiki, ses fils, ses filles, famille, clique n’est plus à un secret que pour quelques initiés.Ce qui se passe maintenant au Congo et surtout depuis le hold-up électoral commis lors de la dernière présidentielle où la guerre, les bombardements contre les paisibles populations du Pool ont été déclanchés par Sassou Nguesso et son pouvoir ultra criminel, génocidaire l’entendement humain. Le régime Sassou Nguesso est l’un des rares anti démocratique et sanguinaires de ce monde moderne. Au départ était le référendum non voulu par le peuple Congolais mais forcé par le pouvoir Sassou Nguesso aux abois.Des manifestants ont été massacrés par armées et police avec les armes de guerre lors de ce référendum et de l’élection présidentielle. Des opposants politiques ont été emprisonnés.Depuis début le début avril, dans la nuit du hold-up électoral de la dernière présidentielle, un génocide programmé, un holocauste, intitulé „Opération Mouébara“ nom de la mère de l ‘ initiateur ,dictateur , sorcier, criminel, génocidaire Denis Sassou Nguesso a été déclanché et continue à se dérouler depuis plus d’une année dans la région du Pool du Congo Brazzaville sans la grande presse ansi les soits disants démocrates du monde cvilisé ne s’inquiètent suffisament.Un hold-up électoral a été commis lors de la dernière présidentielle ; des manifestants ont été massacrés par armées et police avec les armes de guerre lors du référendum et de l’élection présidentielle ; des opposants politiques croupissent encore dans les prisons sans jugement ; et enfin de nombreux témoignages faisant état de torture, d’injection des produits non identifiés dans les corps des personnes arrêtées à la DST existent. Pour quelles raisons ces violations, ces exécutions extra-judiciaires, ces actes de torture ou ces crimes contre l’humanité ; n’inquiètent ni l’Onu, ni la France de Macron, ni l’UE? Et, nous sommes frappés par le silence de la France qui donne les leçons des droits de l’homme et de démocratie au monde entier.
    Cette épuration éthnique avait déjà eu lieu entre 1998 et 2003. Cette nouvelle Opération Mouébara a pour objectif final de faire disparaitre du Congo les Laris, Bacongos, raser le Pool. Denis Sassou Nguesso et sa clique, complices veulent terminer leur crime de massacre de masse en s’achetant à coup des millions de Dollars, d’euro obtenu par l’argent du pétrole, bois, minerais du Congo bradés et appartenant au peuple Congolais, le silence, la complicité des médias, des politiques, dirigeants des organisations internationales.„Sassou Nguesso est un vrai assassin, corrupteur, génocidaire pareil qu’Adolf Hitler. Sassou Nguesso n’est pas un humain au sens réel. Il est un satan.Il est celui qui oeuvra que l’Etat se transforme subitement pour la première fois en une immense machine à terroriser, à réprimer, à tuer en mars 1977.Après avoir assassiné le président Ngouabi, il est l’instigateur, la personne qui dirige la junte militaire, le comité militaire du parti (CMP) qui s’empare automatiquement du pouvoir Après le 18 Mars 1987.Sassou Nguesso avait déjà tué le président Marien Ngouabi, l’ancien présent Alphonse Massamba Débat et le cardinal Biayenda et de nombreuses autres personnes innocentes au cours de ce mois de mars 1977.
    Sassou-Nguesso, premier vice-président chargé de la défense. Des deux, le plus puissant est clairement le premier vice président qui, tenant sous sa coupe l’appareil sécuritaire du pays, fait arrêter des dizaines de personnes avant même la création du CMP.
    Auteur des assassinats du Beach, Sassou est le mal du Congo. Il est un imbécile absolu qui ne cherche qu’à tromper le monde entier à l’infinie. Sassou Nguesso est le concepteur et dirigeant d’un système mafieux à outrance. Il dépense des sommes colossales de l’argent du pétrole, des matières premières Congolais pour la corruption, pour l’achat des armes et des biens mal acquis. L’ hitler de l’afrique; le bourreau Sassou Nguesso, l’auteur des assassinats du Beach, est bien un étranger qui n’a pas toujours voulu s’integrer et qui règne sur un pays qui n’est pas réellement le sein. Sassou Nguesso né des parents venus de l’ étranger, a toujours voulu la disparition des Laris, Bacongos originaires du Congo dont il a une haine féroce que lui personne connait le secret. L’immensité des crimes, génocides de Sassou Nguesso et celle de ces complices Ndengué, Jean Dominique Okemba et Nianga Ngatsé Mbouala etc ,auteurs et excécutants des assassinats du Beach, du génocide du Pool, n’est plus à démontrer. Sassou Nguesso et sa clique Ndengué, Jean Dominique Okemba et Nianga Ngatsé Mbouala sont pas des humains. Ce sont des diables en personne.
    Maintenant encore, depuis plus d’ une année le génocidaire, président illégitime illégal Sassou Nguesso et sa bande continuent à semer la terreur au Congo, à massacrer sauvagement les populations civiles dans le Pool, sous prétexte qu’elles sont prises en otage par Ntoumi et ses rebelles Ninja. Par conséquent, la communauté internationale et surtout la « France,ne peut par conséquent pas nier les massacres et le génocide actuellement en cours au Congo, en particulier dans le département du POOL (un des départements du Congo qui a désavoué le dictateur lors des dernières élections du 20 mars 2016).La communauté internationale, ignore t’elle que le Congo n’est un pays démocratique et les pseudo-élections par le dictatateur ne sont qu’une mascarade, une grande tricherie pour se faire accepter comme partenaire légal? Les congolais doivent se mobiliser par tous les moyens et renverser Sassou Nguesso et son régime qui mettent le Congo à feu et à sang et dans la misère grandissante et enfoncent davantage dans une grise polititique, économique, sociale sans fin sans trop compter sur cette communauté internationale aussi corrompue. En dehors des assassinnats, le non respect des droit de l’homme,la liste non-exhaustive des Bien Mal Acquis du Gang des Nguesso et clique est incroyable Sassou ne comprend que le langage de la force. Il faut user de la force pour le faire partir.

  6. «  »M » » a bien mis en évidence la personnalité de sassou; un génocidaire schizophrénique paranoiaque et revanchard qui ne mérite qu’une balle dans son cerveau depuis la conférence nationale.

  7. Chers compatriotes,
    @ Cher Maître Emmanuel OKAMBA,

    J’aurai tant opté à vouloir vous applaudir de tous mes quatre tant la limpidité de votre propos et la cohérence de votre exposé, qui n’a su juste que vous élever et confirmer votre rang de Maître conférencier, sauf qu’en un ultime moment, il vous a manqué du courage et du sang froid de la dernière minute.

    Pourquoi avoir si brutalement freiné… Vous étiez bien parti pourtant !

    Et c’est à cause de cela que je vais m’insurger contre vous. Pourquoi n’aviez vous pas apporté les informations de dernière heure que vous déteniez et dont nombreux de vos pairs venus de tous les milieux financiers franco-africains caresseraient en sourdine depuis exactement 3 semaines.

    Aviez-vous reçu des consignes du haut-niveau de l’état congolais ? Pourquoi vouloir maintenir le peuple congolais encore sciemment dans l’ignorance ?

    En tant qu’intellectuel vous avez failli à mes yeux.

    Nous devons apporter la vraie nouvelle sur la situation financière de notre pays à la place publique sans trop tarder, il n’en est plus une nécessité à vouloir ménager les gens, que cette nouvelle soit reçue avec fracas ou pas le mal a déjà été fait depuis des décennies.

    Voici l’information du jour :

    Peuple congolais,

    durant deux semaines le gouvernement congolais a entretenu dans toute l’étendue du territoire nationale une ambiance de campagne électorale voisinant un carrousel de danses, de performances et d’exhibitions folkloriques d’un mauvais goût à la place et lieu des débats d’idées entre électorat et candidat. Pendant que le peuple jouait à « toto tire nana », le devenir de toute une nation a été scellée et verrouillée à jamais.

    Tout a été mis en œuvre de tel sorte que la plus grande bombe sociale qui mine le pays soit tenue secret. J’aurai appris que certains candidats ont même eu à miser gros en vendant des parcelles et maisons pour s’acquérir des liquidités en vue de la conquête d’une place au soleil. Pour plusieurs candidats devenir député est synonyme de richesse et d’élévation sociale. Beaucoup d’argent, des femmes et beaucoup d’autres privilèges.

    Tout semblait aller dans ce sens, sauf que juste une semaine avant la campagne, les dirigeants de la CEMAC ont été confrontés à vif entre la dévaluation de 50% du Franc CFA de la zone CEMAC vis-à-vis de l’Euro et l’austérité qui viserait un allègement des dépenses publiques qui signifierait la réduction de 50% de salaires de tous les agents de l’état, membres du gouvernement, Assemblée Nationale et Sénat.

    Les dirigeants de la zone CEMAC ont opté pour se sauver la face aux yeux du monde entier pour la non dévaluation du Franc CFA de la Zone CEMAC en privilégiant la réduction des salaires de 50%.

    Cette information est à 100 % vraie et je me demande pourquoi notre Maitre Emmanuel OKAMBA ne l’a pas divulguée.

    Je peux m’imaginer les têtes que feront nos députés et les fonctionnaires sans compter les élus locaux après la campagne électorale lorsqu’ils apprendront cette nouvelle.

    Le gouvernement congolais ne doit plus longtemps entretenir ce flou. Le peuple congolais doit être élucidé de son sort le plus vite que possible.

    Vive le Congo

  8. Ce que je trouve superficiel et très insuffisant dans ce document, c’est l’absence du rôle de l’humain. L’économie est un processus qui se meut parce que des hommes la façonnent.

    Lorsque dans la Cité une catégorie de gouvernants se mutent en échansons aux désirs égoïstes insatiables, aux convoitises sans limite, aux concupiscences inapaisables, l’économie est fauchée.

    Pour les gouvernants congolais actuels, la gestion économique est égale caprice et règne du bon plaisir. Dès lors, celle-ci ne peut apporter un grand bien. Toute la politique de Sassou et clan, soutenue par des flatteurs zélés de tous bords, est une brillante convoitise ardente, avec propension de l’âme à la recherche exclusivement des plaisirs sensibles individuels.

    Le détournement des rentes pétrolières, la passion de nourrir une oligarchie cupide et illégitime, ont tué l’économie congolaise. « Les hommes font l’histoire » donc ils façonnent à leur gré l’économie. Il faut avec courage, nommer les coupables incompétents qui ne parviennent pas à se débarrasser des comportements d’un autre temps.

    Il faut savoir dire la vérité même lorsqu’elle éclabousse ses propres parents qui usent des méthodes criminelles et sont responsables du désastre national. L’économie du Congo est minée par le système politique primitif de Sassou .

    Elle est devenue depuis le coup d’Etat de 1997, une économie sans frein ni loi, une anarchie qui a conduit inexorablement à la honte actuelle. Sassou dans sa grande idiotie a accaparé la totalité des organes de l’Etat, plongeant le Congo dans une profonde dégradation morale et économique.

    Aujourd’hui encore, le refus de toute réflexion nationale sur le développement méthodique du pays domine.

    Courage à nos compatriotes injustement emprisonnés par le despote putschiste Sassou.

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