Déclaration : Mathias DZON et le Collectif des partis de l’opposition interpellent le pouvoir de Brazzaville sur la crise qui bloque le pays

 

Distingués invités en vos titres et distinctions,

Mesdames et messieurs les journalistes,

Cadres et militants du Collectif,

La présente conférence de presse a pour thème structurant majeur, l’intense et brûlante actualité nationale, et tout particulièrement, la guerre du Pool, la crise financière gravissime que traverse le Congo et les conséquences sociales dramatiques qu’elle génère pour l’écrasante majorité des Congolais, la crise électorale, la crise politique d’une profondeur sans précédent.

Distingués invités,

Mesdames et messieurs,

La guerre du Pool, déclenchée depuis le 04 avril 2016 s’aggrave chaque jour davantage, causant des casses humaines et matérielles incommensurables : bombardements par hélicoptères des zones d’habitation, pertes en vies humaines massives, destructions de près de 392 villages, exil intérieur pour près de 98 000 déplacés qui se sont réfugiés dans les forêts constamment bombardées ou dans des abris de fortune, dévastation des champs et des élevages, destruction de ponts sur la voie ferrée, arrêt du trafic sur le chemin de fer Congo-Océan (CFCO), poumon économique du Congo et même sur la route nationale n°1, fermeture de plusieurs écoles des cycles primaire et secondaire, souffrances extrêmes pour les populations, interdiction formelle d’accès à la zone de conflit pour les ONG humanitaires et les observateurs internationaux, violations massives des droits de l’homme à huis clos, refus systématique par le pouvoir de tout dialogue pour faire taire les armes et trouver une solution politique.

Chaque jour apporte son lot de morts, comme ces derniers temps à Missafou, Kibouendé, Ngampoko, etc. C’est ainsi que les journées de samedi 21, lundi 22 et mercredi 23 mai 2017, ont été consacrées à l’enterrement des nombreux agents de la force publique tombés dans le Pool. Curieusement, au lieu de se préoccuper d’apporter une réponse urgente et appropriée à ce drame, le pouvoir vient de décider d’organiser des élections législatives et locales le 16 juillet 2017. Etalant au grand jour le peu de cas qu’il fait de la vie humaine et pour le calvaire que le peuple congolais vit aujourd’hui, il a fixé à 1 500 100 Fcfa, le montant de la caution pour chaque candidat à la députation et à 500 000 Fcfa, pour chaque liste par district aux élections locales. Comme le nombre des députés est fixé à 151, cela revient à dire qu’un parti politique qui présente un candidat dans chaque circonscription électorale doit verser 226 515 100 Fcfa pour la députation et 45 000 000 Fcfa au titre des élections locales, soit au total 271 515 100 Fcfa, compte non tenu des frais de campagne électorale.

Par les temps de disette qui courent, quel est le parti politique capable de satisfaire à ces folles exigences ? Il s’agit purement et simplement pour le pouvoir de procéder à l’élimination par l’argent et de réduire ainsi la participation aux prochaines élections aux seuls partis de la famille régnante qui puisent dans le Trésor public et aux partis satellites, financés par le pouvoir. Comment peut-on dans la conjoncture financière critique que traverse le Congo, envisager d’engloutir 80 milliards de Fcfa dans l’organisation des élections législatives et locales, alors que l’Etat est en cessation paiement ?

Il faut signaler que les élections législatives et locales programmées pour le 16 juillet 2017 constituent assurément dans le contexte d’aujourd’hui, un défi lancé au peuple congolais. En effet, non seulement le pouvoir se propose de les organiser au moment où le pays vit un désastre insupportable avec la guerre dévastatrice du Pool et la situation sociale dramatique des populations, mais encore, il refuse obstinément de refonder le système électoral frauduleux à l’œuvre depuis 2002 : malgré la mascarade de concertation de Ouesso, la loi électorale, le corps électoral, la commission d’organisation des élections, l’administration électorale demeurent exactement les mêmes que par le passé. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il va s’en dire que les prochaines élections organisées sous l’empire de la gouvernance électorale à l’œuvre depuis 2002, seront à n’en pas douter, frauduleuses et trafiquées au profit du pouvoir comme à l’accoutumée. Tout est déjà plié. En définitive, les conditions ne sont pas réunies pour l’organisation de ces élections maintenant.

Au niveau financier, la situation est alarmante. Lors de ses deux dernières missions au Congo, le FMI n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme. La mission de novembre 2016 a recommandé le recadrage de la politique budgétaire, parce que l’évolution des principaux paramètres économiques et financiers laissait déjà apparaître le risque d’une banqueroute si des mesures appropriées de recadrage n’étaient pas prises. La deuxième mission, effectuée du 20 février au 08 mars 2017 à la suite du sommet de la CEMAC du 23 décembre 2016, a confirmé ce diagnostic de novembre 2016 et constaté que la situation économique et financière du Congo avait poursuivi sa chute libre. Elle a estimé le taux de croissance pour l’année 2016 à – 2,7%. Ce taux négatif a creusé davantage le déficit budgétaire qui atteint désormais 25,5% du PIB total, contrairement à la norme de 3%, édictée pour la zone CEMAC.

Ces différents paramètres économiques et financiers expliquent en partie l’érosion dramatique des réserves internationales de change du Congo qui ont baissé de 1380 milliards de Fcfa en 2015 à 519 milliards, ne couvrant plus à cette époque que deux mois d’importations. Elles ne seront que de 513 milliards de Fcfa en 2017. Elles pourraient être complètement épuisées dans les 12 prochains mois et le poids de la dette qui déjà atteint 77% du PIB, deviendrait rapidement insoutenable d’après le FMI. C’est un véritable drame pour le pays.

La liquidité générale de l’économie s’étiole dangereusement et les arriérés extérieurs et intérieurs s’accumulent. Selon le rapport de la deuxième mission du FMI, le gouvernement a accumulé des arriérés importants vis-à-vis de ses créanciers. Les arriérés extérieurs sont estimés à 56,2 milliards de Fcfa et sont dus à 5 créanciers bilatéraux, 4 multilatéraux et de nombreux créanciers commerciaux. Selon le même rapport, des arriérés intérieurs encore plus importants ont été accumulés en 2016.

Dans ce contexte, on comprend pourquoi le gouvernement attend avec une vive inquiétude la prochaine échéance de paiement, évaluée à 11 milliards de Fcfa au profit des opérateurs du Club de Londres, échéance fixée à la fin du mois de juin 2017. La liquidité des banques est mise à l’épreuve, à telle enseigne que ces dernières ne respectent plus les normes prudentielles définies par la BEAC, notamment avec une augmentation de 30% des créances en souffrance.

Pour l’année 2017, le FMI prévoit pour le secteur non pétrolier, un taux de croissance négatif, évalué à – 0,5%, voire davantage, car, à ce jour, le gouvernement congolais n’a pris aucune mesure d’ajustement. Les caisses du Trésor public sont désespérément vides. La fracture sociale est très profonde.

Du fait de cette crise financière aiguë, non seulement les arriérés extérieurs et intérieurs s’accumulent, mais l’Etat n’est plus en mesure d’assurer les paiements courants. Le paiement des salaires des fonctionnaires est désormais fractionné. On paie les fonctionnaires des grandes villes comme Brazzaville et Pointe-Noire, mais, on ne paie pas dans le même temps, les fonctionnaires des autres localités. De même, on paie les salaires des fonctionnaires domiciliés dans telle ou telle banque, mais on ne paie pas dans le même temps, les salaires des fonctionnaires domiciliés dans les autres banques. La stratégie adoptée par le pouvoir consiste à faire croire à l’opinion nationale et internationale que malgré la crise, le gouvernement paie régulièrement les salaires de la fonction publique, ce, aux fins de conjurer toute velléité d’explosion sociale.

Les fonctionnaires et les agents relevant des budgets de transfert (Université Marien Ngouabi, CHU, Hôpitaux et Dispensaires, Municipalités) doivent désormais attendre dans le meilleur des cas, 15 à 20 jours après la paie des autres fonctionnaires, le paiement de leurs traitements. Plus grave, les travailleurs des municipalités n’ont pas été payés depuis 5 à 8 mois, selon les localités. Les retraités qui émargent à la CRF accusent aujourd’hui selon les cas, 4 à 5 mois d’arriérés de pension. Les étudiants de l’Université Marien Ngouabi n’ont touché aucun mois de bourse au titre de l’année universitaire 2016-2017, les deux trimestres de bourse déjà perçus cette année, ce, après deux mois de grève, étant des arriérés de l’année 2015-2016. Par ailleurs, alors que l’on s’achemine vers la fin de l’année académique 2016-2017, la commission nationale d’attribution de bourses au titre de cette année ne s’est pas encore réunie.

Dans le même ordre d’idées, les enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi n’ont touché aucun centime au titre des charges horaires qu’ils ont assurées pour l’année académique 2016-2017. Pourtant, le contrat qu’ils ont signé avec l’Université dispose que leurs prestations doivent leur être payées à la fin de chaque semestre. Dans la même veine, les enseignants de rang magistral, admis à la retraite, mais retenus par l’Université pour encadrer les formations doctorales n’ont pas touché leurs indemnités mensuelles depuis 5 mois. On pourrait multiplier à l’envie les exemples des corps professionnels dont l’Etat congolais n’assure plus le paiement des prestations de service.

Parallèlement aux salaires, pensions, bourses et prestations de service à l’Etat non payés, les pénuries des produits courants se multiplient, générant une flambée des prix. Les produits alimentaires de base, les carburants (essence, gazoil, kérozène, pétrole lampant) et le gaz de cuisine sont désormais devenus comme l’eau et l’électricité, des denrées rares, voire très rares.

Chaque jour, la crise s’aggrave et s’élargit et le Congo s’enfonce davantage dans la détresse générale. Curieusement, face aux immenses défis financiers et sociaux auxquels le pays est confronté, le pouvoir ne prend aucune mesure sérieuse, même pour ce qui paraît à sa portée comme par exemple : arrêter les pertes, gaspillages et détournements générés par une gestion chaotique de la SNPC et des unités connexes ; réduire le train de vie de l’Etat ; arrêter les désordres dans la passation des contrats de l’Etat ; supprimer les dépenses d’apparat et les investissements improductifs, etc. Il est temps de tout mettre en œuvre pour arrêter le désastre et corriger la trajectoire. Des mesures d’urgence s’imposent. Nous en proposons sept (7) :

1)      Le retour à la paix dans le pays qui passe nécessairement par :

–          La cessation immédiate des hostilités, le retrait des troupes militaires et policières ainsi que leurs supplétifs engagés dans la région du Pool, ce qui permettrait de recréer un climat détendu propice à la reprise de la vie dans le Pool, des activités et des affaires de façon générale dans le pays et l’Etat économiserait les 100 millions journaliers que nécessite l’effort de guerre actuel et les affecterait à la réparation des dommages causés aux populations ;

–          La libération immédiate et sans condition des nombreux prisonniers politiques qui croupissent au risque de leur vie dans les geôles du pouvoir ;

2)      La réduction urgente du train de vie de l’Etat, à travers :

–          La réduction du salaire du président de la République et de ses fonds politiques ;

–          La baisse des salaires des ministres, des députés, des sénateurs, des membres des bureaux des autres institutions « constitutionnelles », des membres des bureaux des conseils départementaux et municipaux, des PDG et DG des entreprises publiques et parapubliques, du directeur de cabinet et des conseillers du président de la République ;

–          La réduction du nombre des ministres, des députés, des sénateurs, des conseillers départementaux et municipaux ;

–          La suppression des salaires fonctionnels indûment payés aux membres du bureau politique du PCT, aux responsables des autres organes dirigeants de ce parti et l’établissement d’un ordre de recettes à l’encontre des intéressés, en vue du remboursement par eux au Trésor public, des sommes illégalement perçues ;

–          La dissolution du corps budgétivore des chefs de quartier et de village qui sont en fait des emplois fictifs pour intéresser les membres du PCT commis à la tricherie électorale ;

–          Le report sine die de l’organisation de la 11eme édition du Fespam programmée pour juillet 2017 ;

–          La suppression de la mise en place des nouvelles institutions « constitutionnelles » budgétivores : Conseil national du dialogue social, Conseil national des sages, Conseil national de la jeunesse ;

–          La réduction des missions extérieures au stricte nécessaire ;

–          L’audit de la SNPC et de ses filiales, de la CCA, des Grands travaux, du Trésor, des Impôts, du Port autonome de Pointe-Noire, des marchés publics, des opérations de la municipalisation accélérée ;

3)      Le report sine die des élections législatives, locales et sénatoriales et l’affectation des 80 milliards prévus pour leur organisation, à la résolution des urgences sociales. Ceci aussi pour privilégier la recherche d’un consensus national sur la refondation de la gouvernance électorale, préalable à tout scrutin ;

4)      La suppression des exonérations fiscales exceptionnelles ou discrétionnaires qui font perdre à l’Etat des ressources importantes, ainsi que celle des dépenses non inscrites au budget de l’Etat ;

5)      Le rapatriement immédiat des 14 000 milliards de Fcfa d’excédents budgétaires extériorisés de 2003 à 2014 et placés dans des comptes privés en Chine, à Panama, dans les pays du golfarabique et dans les autres paradis fiscaux ;

6)      La résolution du conflit qui oppose depuis plusieurs années, l’Etat Suisse à l’Etat congolais à propos des mille milliards de Fcfa de vente du pétrole de l’Etat congolais à la société Gunvor, somme bloquée dans un compte privé appartenant à un membre du clan au pouvoir ;

7)      Le paiement concomitant des salaires de tous les fonctionnaires, les pensions de tous les retraités (numéraires et ceux domiciliés dans les banques) et des bourses de tous les étudiants congolais, au Congo et à l’étranger.

En définitive, la mise en œuvre concrète et urgente de ces mesures efficaces permettra à l’Etat de réaliser des économies substantielles et de faire face aux différentes échéances de paiement. Le président de la République est placé devant des responsabilités historiques : sauver le Congo ou l’exposer à la banqueroute et à l’explosion. A lui de faire le bon choix. Nous ne le répéterons jamais assez. La sortie de la crise globale qui mine le Congo exige l’apport fécond de toutes les filles et de tous les fils du Congo et un climat de paix qui ne peut être promu dans les conditions d’aujourd’hui que par la construction intelligente d’un compromis politique entre le pouvoir et l’opposition. C’est pourquoi, nous appelons une fois de plus, le président de la République, à bien vouloir convoquer sans délais, un dialogue national inclusif, seule vraie solution de sortie de crise.

Les mascarades de retrouvailles entre les partisans du pouvoir comme celle organisée à Ouesso en mars dernier, en vue de la préparation des élections législatives, locales et sénatoriales sous l’empire du système électoral frauduleux à l’œuvre depuis 2002, ne peuvent constituer que des facteurs de conflit. D’ailleurs, la fameuse rencontre de Ouesso n’a rien résolu. Bien mieux, elle a constitué un véritable recul par rapport aux autres monologues organisés par le pouvoir à Brazzaville en 2009, à Ewo en 2011, à Dolisie en 2013 et à Sibiti en 2015.

Aujourd’hui, la construction d’un compromis politique au cours d’un vrai dialogue national inclusif constitue la seule porte de sortie.

Saisissons cette opportunité avant qu’il ne soit trop tard. Sauvons le Congo.

Fait à Brazzaville, le 27 mai 2017

Pour le Collectif des partis de l’opposition congolaise

Le Collège des Présidents

 

22 thoughts on “Déclaration : Mathias DZON et le Collectif des partis de l’opposition interpellent le pouvoir de Brazzaville sur la crise qui bloque le pays

  1. IL FAUT A TOUS PRIX QUE SASSOU-NGUESSO QUITTE LE POUVOIR AVANT LE 16 JUILLET 2017, DATE QU’IL A CHOISIE POUR UN ENIEME PASSAGE EN FORCE.
    IL FAUT USER DE TOUS LES MOYENS NECESSAIRES POUR LE FAIRE DEGUERPIR.
    TOUT A UNE FIN ET LA FIN POUR SASSOU-NGUESSO, C’EST MAINTENANT.
    AGISSONS !

  2. Je pense que nous comprennons tous que
    KOLELAS
    TSATY MABIALA
    SONT AUSSI NUISIBLES AU MÊME titre QUE SASSOU LE PLUS GRAND CRIMINEL AFRICAIN DE TOUS LES TEMPS. ILS SERONT JUGÉS AU MÊME TITRE QUE SASSOU.
    JE N’ARRIVE PAS DE COMPRENDRE COMMENT KOLELAS EST TOMBÉ AUSSI BAS, UNE PERSONNE COMPLÈTEMENT PERDU. IL IRA AUX ÉLECTIONS AVEC SON PÈRE SASSOU ET SA FAMILLE COMME ÉLECTEURS
    QUAND A TSATY MABIALA , C’EST LE TAMTAM VIDE RAPPELEZ VOUS DE SON RÉSULTAT AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELS DERNIERS IL A EU 2% CECI VEUT DIRE IL N’EST QUE L’OMBRE DE LUI-MÊME ALORS QUE L’UPDS EST CONSIDÉRÉ ÊTRE LE DEUXIÈME PARTI DU CONGO, IL NE REPRÉSENTE PAS L’UPADS, CAR LES MILITANTS DE L’UPADS N’IRONT PAS AUX ÉLECTIONS DU DIABLE VIVANT AU NOM DE SASSOU. IL EST PRESIDENT DE L’UPDS SEULEMENT DANS LE CŒUR DU DIABLE SASSOU.

  3. Pas de dialogue avec Denis TAKOU NGUESSO. Nous devons le chasser immédiatement du pouvoir, et ensuite nous organiserons un vrai dialogue ou une deuxième conférence nationale sans « lavement des mains ». Denis TAKOU NGUESSO pourra suivre tout cela depuis la prison.

  4. J’ai parfois du mal à comprendre ce qui se passe dans la tête d’un nègre. Alors chère Julienne Oboura-Mbouala, sauf votre respect, ne donner pas de tribune à ce genre de compatriotes égoïstes et irresponsables. Qu’ils fassent leur business en silence et hors des médias accessibles à tous. Eux ils ont Téléfoufou pas sur congopage: https://www.youtube.com/watch?v=_KthjQbzTRU&feature=youtu.be

  5. .on ne peut pas arreter un lari au congo.p lissouba navait pas pu arreter b kolelas.al massamba debat n'avait pas pu arreter b kolelas.yombhy op navait pas pu arreter kinfoussia dit :

    mr matthias dzon

    IL N Y A AUCUNE GUERRE DANS LE POOL …. 392 VILLAGES DETRUITS D OU DETENEZ VOUS CE CHIFFRE?

    Mr matthias dzon

    Nous allons demeurer ainsi jusqu en 20100 il n y aura plus de vie civile dans le pool. pas un seul examen d’etat de ne sera plus organiser dans le pool . tous les lycees colleges ecoles primaires dedu pool seront delocalises ailleurs jusqu en 2100 le pool avait demande des armes et ben il les a desormais en ayant tue pres de 54 militaires .le pool va voir ca. et il en sera ainsi jusqu en 2100. le pool est desormais une zone sauvage. le cfco ne sera plus qu un souvenir du moins pour ce qui est des brazzavillois et des maccabees du pool le cfco a ete retrecit de 200 km ne fonctionnant que trois cents kilometres entre pointe noire loutete qui sont dailleurs les vrais poumons de l’economie nationale .le chemin de fer beninois est court

    IL N Y AURA PAS DE DIALOGUE ET IL N YA AUCUN CONFLIT EN COURS AU CONGO.

    mr dzon

    etre a la recherche de ceux qui attaquent des trains qui attaquent des batiments municipaux n’est pas une synonyme de guerre. il n y a pas de guerre dans le pool.il n y a aucune crise dans le pool.

    a zenga mambu

    mr guy b p kolelas doit etre arreter pour avoir traiter denis sassou ng de dribbleur dans une video. il disait de demander des postes d’ambassadeurs de prefet et de sous prefets pour le compte de son parti et que sur toute la ligne sassou ng lui avait flanque une fin de non recevoir.linsulte a autorite publique est un delit. bon 150 000 yukistes disons clairement 150 000 laris.

    ils connaissent la formule.ils seront purement et simplement fusilles.mr kolelas est un citoyen au meme titre que les autres okombi salissa marcel tsourou paulin makaya modeste boukadia… il n’est pas au dessus des textes

    mr bernard kolelas avait fait enleve deux directeurs de cabinet de p lissouba.qui va reparer ce prejudice cause par mr b kolelas au gvt congolais.

    enfin 2021 pointe deja son nez a l’horizon.il y aura des elections. il n ya des guerres que lorsque qun kolelas est candidat et sort toujours deuxieme.le congo a deja experimente deux elections presidentielles sans un kolelas(2002 et 2009) le congo etait stable.avec deux kolelas on a eu des problemes . mr guy b p kolelas doit etre arrete.on ne traite pas un chef d’etat de « dribbleur »

    1. Qu’attends-tu pour fusiller d’abord Mokoko, Antoinette, Oko Pygmée, Okemba Mounéno, Coco Boulet, Kiki Moyibi, Yhombi Yeza, Mbéri Koubouétakana, Sassou Madoungou, etc ?

    2. Voici le seul et unique titre que mérite votre texte :

       » LES AFFABULATIONS D’UN SCHIZOPHRÈNE, DÉTRAQUÉ MENTAL ET SEXUEL »

      Ecrit par un pédophile incestueux, sodomite inguérissable. Prix Nobel de l’idiotie et de la médiocrité réunies.

  6. MAIS VOUS ÊTES FOUS ?
    Pour réaliser toutes ces exigences, il vous faut une conférence nationale bis, mais ça c’est impossible ! De plus là haut, doivent ricaner avec des pareilles propositions si irréalistes.

    Na leki !

  7. Trois bus de transport routier, dont un de la compagnie « Océan du Nord » ainsi que ceux de deux autres compagnies assurant le transport entre Brazzaville et Pointe-Noire ont bel et bien pris le départ le 27 mai matin dans les deux principales villes du Congo pour leurs destinations habituelles. L’incident de Ngamanzambala dans le Pool, ayant causé mort d’hommes et de dégâts matériels importants, n’a pas du tout interrompu le trafic routier.

    Selon les informations recueillies par Vox Congo à l’agence de la société « Océan du Nord », les bus ont quitté à l’heure habituelle et qu’aucune perturbation n’a été constatée. Très peu de désistements de dernière minute ont été enregistrés. L’arrivée de ces bus à Brazzaville et à Pointe-Noire devrait se faire dans les après-midis, a assuré la société « Océan du Nord ».

    Le chef d’agence de la société « Ocean du Nord » de Mikalou a confirmé le 27 mai à Vox que trois bus affrétés par cette société, en provenance de Brazzaville pour Pointe-Noire, ont été attaqués et brûlés à Ngamanzambala, une localité située dans le Pool. L’incident a eu lieu le 26 mai dans la matinée.

    Selon ce responsable de « Océan du Nord », ces bus ont été incendiés par des hommes armés et identifiés comme ninjas-nsiloulou de Fréderic Bintsamou alias pasteur Ntumi, qui écument le département du Pool. Le pasteur Ntumi dont les éléments combattent les forces de sécurité dans le Pool est recherché par les autorités judiciaires du Congo. Le procureur de la République, André Oko Ngakala lui avait même déjà décerné un mandat d’arrêt pour « actes de terrorisme ».

    Le chef d’agence « Océan du Nord » du terminus de la Tsiémé à Mikalou a fait savoir à Vox que ces trois bus incendiés appartenaient respectivement aux sociétés « Océan du Nord » et «Trans Route Congo». Le troisième bus de marque Coaster était la propriété de la société de transport TCC.

    D’après les témoignages recueillis auprès de certains voyageurs, les assaillants avaient pris en otage plusieurs dizaines de passagers de ces bus à destination de Pointe-Noire. Ces derniers ont vu leur voyage tourner en cauchemar. Ils ont été expulsés des bus avant d’être dépouillés de leurs objets de valeur comme, les téléphones portables, les bijoux et de l’argent. Deux passagers, tous des militaires, mais en civil, ont été abattus de sang froid.

    Les bandits ont ensuite violé deux jeunes femmes, la troisième étant en période de menstruations, a été épargnée de justesse. Ces témoignages ont également été recueillis au commissariat de police de Kibeliba à Talangaï où les tout premiers interrogatoires ont été réalisés par des officiers de police judiciaire.

    Après avoir commis ce forfait, les assaillants ont pris la clé de champ, abandonnant ainsi les passagers à leur triste sort. Ces victimes ont été récupérées par deux autres bus de la compagnie «Océan du Nord » en partance de Pointe-Noire. Traumatisés, dix passagers sur 32 du bus « Océan du Nord » incendié ont jugé mieux de retourner à Brazzaville, tandis que les 22 autres ont continué sur Pointe-Noire, selon le premier briefing fait à Vox par le chef d’agence de Mikalou.

    Un événement à l’allure d’un film Western. Mais loin de se laisser abattre par cet incident, la société « Océan du Nord », ainsi que les autres compagnies de transport routier ont repris imperturbablement leur rythme normal entre Brazzaville et Pointe-Noire, et vice-versa.

    1. Voici le seul et unique titre que mérite votre texte :

      » LES AFFABULATIONS D’UN SCHIZOPHRÈNE, DÉTRAQUÉ MENTAL ET SEXUEL »

      Ecrit par un pédophile incestueux, sodomite inguérissable. Prix Nobel de l’idiotie et de la médiocrité réunies.

  8. il n ya pas de crise du pool et il n y aura pas de dialogue.qu avait fait le pool du dialogue pool pays du niari qu il avait obtenu en 1993 1994 aupres de p lisouba? dit :

    Le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), Trésor Nzila Kendet a appelé le 24 mai, lors d’une conférence de presse co-organisée à Brazzaville avec le mouvement citoyen le Ras-le-bol, une autre ONG locale, le gouvernement à ouvrir « immédiatement et sans prétexte » les négociations avec tous les acteurs politiques et de la société civile au sujet du conflit armé dans le Pool. Pour Trésor Nzila Kendet, « la solution à cette crise n’est pas militaire ».

    Pour le directeur exécutif de l’OCDH, la crise n’est pas militaire. « ça fait une année que cela dure, qu’on utilise tous les moyens militaires, mais il n’y as pas de solution », a déclaré Nzila Kendet, appelant dans la foulée les autorités à ouvrir un dialogue sur la situation du Pool.

    Commentant ce qui se passe dans le Pool, Charlin Kinouani, un membre du mouvement citoyen le Ras-le-bol, a estimé que beaucoup trop de personnes mourraient pour rien dans cette crise. « Le dialogue est fondamental. On nous dit qu’il n’y a pas de crise dans le Pool, mais pourtant les civils meurent tous les jours, les militaires aussi meurent à chaque fois. Comment peut-expliquer cela ? Il faut dire la vérité aux gens », a lancé Charlin Kinouani à l’issue de cet échange avec les journalistes.

    Le Coordonnateur du mouvement citoyen le Ras-le-bol Franck Nzila Malembe a lui aussi lancé un appel aux différents acteurs pour mettre fin à cette crise dans le cadre d’un dialogue exclusif. « Nous le Ras-le-bol disons que les Congolais ont trop souffert. Il faut bien que tous les acteurs se retrouvent et aillent sur les questions de fonds qui ramènent la guerre dans notre pays. Les violences sont devenues cycliques au Congo », a-t-il fait constater.

    Cette rencontre aurait pu avoir lieu la semaine dernière. Mais avait été interdite puis dispersée par la police à Bacongo, au siège de la CONADHO, une ONG que dirige l’avocat congolais Thomas Djolani. Cette organisation avait louée sa salle de réunions à ces deux ONG, l’OCDH et le Ras-le-bol.

    Se prononçant contre l’intervention de la police qui avait interdit la tenue de cette rencontre ,Trésor Nzila Kendet a indiqué que la situation sécuritaire actuelle au Congo ne permettait pas la tenue d’une élection. Pour lui, il serait mieux d’annuler les élections législatives et locales de juillet prochain et entamer un dialogue franc autour de la gouvernance électorale avec tous les acteurs politique, civile, religieux, de la société civile et de la communauté internationale pour aplanir tous les différends.

    « Nous avons demandé l’annulation des élections, car il y a un grand problème de gouvernance électorale au Congo. Il faut des conditions transparentes et sincères pour organiser les élections. Nous ne voulons pas des élections organisées par le gouvernement, car le Ministère de l’intérieur fait partie du gouvernement. Il faut un organe indépendant qui organise les élections au Congo pour être crédible », a-t-il lancé.

    Il a estimé qu’il ne s’agissait pas d’organiser des élections aux yeux de la communauté internationale, pour faire passer le Congo d’un pays démocratique. « Dans la situation actuelle où le département du Pool, est en proie à des violences, on ne peut pas envisager organiser des élections », a-t-il dit.

    L’OCDH et le Ras-le-bol ont affirmé que c’était inadmissible que la police commence à restreindre le champ d’expression des organisations de la société civile. « Après avoir réussi a terrorisé et muselé les acteurs politiques, les pouvoirs publics veulent maintenant s’attaquer aux ONG de la société civile. Nous n’accepterons pas cela », a dit Franck Nzila.

    IL N Y AURA PAS DE NEGOCIATIONS ON VA NEGOCIER SUR QUOI? LE POOL A DEJA DIALOGUE EN 1993 1994 SOUS P LISSOUBA SUITE A LA GUERRE CIVILE NINJAS AUBEVILLOIS.

    1. Voici le seul et unique titre que mérite votre texte :

      » LES AFFABULATIONS D’UN SCHIZOPHRÈNE, DÉTRAQUÉ MENTAL ET SEXUEL »

      Ecrit par un pédophile incestueux, sodomite inguérissable. Prix Nobel de l’idiotie et de la médiocrité réunies.

  9. BRAZZAVILLE, 25 jan (AFP) – 12h02 – Le trafic passsagers sur le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) reliant Brazzaville au port côtier de Pointe-Noire (sud) a repris progressivement dimanche sous escorte armée, après plus d’un an d’interruption pour des raisons de sécurité, a constaté l’AFP.

    Un convoi composé de huit voitures de 110 places chacune a quitté dimanche matin la gare ferroviaire de Brazzaville pour Pointe-Noire, escorté par des gendarmes et des miliciens Ninjas et Nsiloulous du chef rebelle Ntumi, le pasteur Frédéric Bitsangou.

    Baluchons et valises sur la tête ou dans le dos, des centaines de passagers se bousculaient pour prendre place dans le train. La plupart d’eux étaient des femmes accompagnées d’enfants.

    A l’entrée de la gare et sur le quai, plus d’une centaine de passagers ont raté le train pour n’avoir pas acheté le billet de transport à temps ou pour être arrivés en retard en gare.

    « Vous reprenez avec vos sales habitudes. Moi, j’ai raté le train parce que je n’ai pas pu acheter mon billet de transport ce matin. Les agents du CFCO ont favorisé leurs proches en achetant des billets à leur place pour qu’ils voyagent », lance un enseignant aux employés du CFCO.

    Le trafic des passagers sur le CFCO avait été interrompu en avril 2002 à la suite d’attaques armées attribuées, par les autorités, aux Ninjas et Nsiloulous, dans le Pool, un des quatre départements traversés par la voie ferrée jusqu’à Pointe-Noire.

    Seuls des trains transportant des marchandises étaient autorisés à circuler entre Brazzaville et Pointe-Noire.

    Les trains sont convoyés conjointement par des gendarmes et les miliciens. Ces derniers n’assurent cependant l’escorte des trains que jusqu’à Kimbédi, la dernière gare ferroviaire du Pool dans le sens Brazzaville-Poire, alors que les gendarmes poursuivent le trajet jusqu’à la fin.

    « C’est un train test. Si rien ne se passe, c’est à dire s’il n’y a pas d’incident pendant le trajet, nous allons mettre en route dès la semaine prochaine plusieurs trains de passagers », assure Kodia Mankessi, responsable au service de contrôle des recettes à la direction régionale du CFCO à Brazzaville.

    Long de plus de 510 km, le CFCO est vital pour l’économie congolaise puisqu’il est la principale voie de communication entre Brazzaville et le port de Pointe-Noire. Il emploie 2.370 personnes et réalise des recettes mensuelles de 1,2 milliard de Fcfa.

    Pendant les guerres civiles de 1997, 1998-1999 et en 2002, les installations ferroviaires ont été saccagées dans les quatre départements traversés par le CFCO.

    Le gouvernement congolais a investi plus de 6 milliards de Fcfa pour réhabiliter des ponts détruits dans le Pool.

    Le CFCO figure parmi les entreprises d’Etat appelées à être privatisées en vertu des engagements du gouvernement congolais envers la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire international (FMI).

    La privatisation du CFCO s’effectuera sous la forme d’une mise en concession, les installations demeurant propriété de l’Etat.

    La Société nationale des chemins de France (SNCF-Internationale) et le groupe privé français Bolloré sont candidats à cette privatisation au sein d’un consortium.

    Le gouvernement congolais espère engranger 30 milliards de Fcfa avec la mise en concession du CFCO.

    Une nouvelle direction du CFCO a été mise en place pour renforcer le trafic et préparer la privatisation.

    1. ON NE RÉPOND PAS AUX IMBÉCILES PAR LE SILENCE !

      ET DONC !

      Voici le seul et unique titre que mérite votre texte :

      » LES AFFABULATIONS D’UN SCHIZOPHRÈNE, DÉTRAQUÉ MENTAL ET SEXUEL »

      Ecrit par un pédophile incestueux, sodomite inguérissable. Prix Nobel de l’idiotie et de la médiocrité réunies.

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