Adama Barrow en pèlerinage à Brazzaville : Le premier faux pas

Le président gambien, Adama Barrow était au Congo Brazzaville, ce vendredi 14 avril 2017, dans le cadre d’une visite d’État auprès de son homologue Denis Sassou Nguesso dont il dit vouloir bénéficier de la riche expérience en matière de gouvernance. Mais pour qui connaît la gouvernance au Congo et le signe de démocratie sous lequel le nouveau chef de l’État gambien a été élu, le choix de Brazzaville pourrait se révéler comme celui d’une mauvaise école  de modèle démocratique.

Le nouveau président gambien, Adama  Barrow a rendu une visite d’État à son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso. Au menu de cette visite de 24 heures, il y a d’une part, le renforcement de l’axe Brazzaville-Banjul.  De l’autre, M. Barrow a voulu tirer un enseignement de l’expérience de son hôte en matière de gouvernance.

« Nous avons des gens qui ont de l’expérience, qui ont été aux affaires depuis longtemps. Tous les jeunes présidents devraient apprendre auprès d’eux », a martelé Adama Barrow avant d’enchaîner :  » Le président Sassou Nguesso pourrait être un excellent conseiller ».

Certes, la coopération entre un nouveau chef d’État et ses pairs est capitale. Mais s’il faut choisir une adresse en matière de bonne gouvernance, Sassou Nguesso n’est pas le bon choix. En effet, le chef de l’État congolais s’est illustré par des persécutions d’opposants et une gouvernance économique à polémique. Les massacres de civils en cours dans le département  depuis un an dans le département du Pool est une illustration du non respect de l’État de droit dans ce pays.

Au plan économique, la gestion du président congolais est marquée par l’emprise d’un clan au pouvoir sur les ressources de l’État. Pour ce faire, des proches du président sont dans le viseur de la justice internationale au sujet de l’affaire des biens mal acquis.

Au vu de ces éléments, il serait absurde pour un président venu au pouvoir pour mettre fin à 22 ans de dictature et de mauvaise gouvernance, de chercher des enseignements auprès d’un Denis Sassou Nguesso. C’est en cela que l’homme du 1er décembre commet sa première erreur. Car comme le dit si bien un proverbe africain « à force de fréquenter  l’hyène, on finit par manger de la chair non cuite ».

Christophe SESSOU

8 thoughts on “Adama Barrow en pèlerinage à Brazzaville : Le premier faux pas

  1. iL est venu apprendre comment se maintenir au pouvoir en modifiant la constitution,en terrorisant le peuple par des bombardements à huis clos,en trichant aux élections,en proclamant les faux résultats la nuit quant la peuple essaie de dormir malgré les coups de feu,organiser des élections sans médias ni internet,emprisonner les opposants,affamer le peuple et surtout mettre le pays en état de siège officieux etaussi se remplir les poches comme ses prédécésseurs chefs d’état.

  2. il est venu apprendre au près d’un grand leader africain,c’est pour vous dire que le président SASSOU est bien côté en Afrique.Le président est une bibliothèque,un sage ,un grand médiateur qui s’ignore.Tout le monde a besoin de lui.

    1. Il est venu apprendre auprès d’un gros caca africain; c’est pour vous dire que l’odeur de TAKOU est bien puante en Afrique. L’assassin mbochi est une merde, une ordure, un grand crasseux qui s’ignore. Tout le monde a besoin de lui faire caca dans la gueule.

Répondre à 97% de cadres civils et militaires congolais ont detruit le Congo Brazzaville et cela dur depuis 1958 à nos jours et puis !!! Annuler la réponse.