Article

La convention de l’opposition c’est maintenant

By Laurent / 15 septembre 2016

idc-frocad-congo

Lors de sa dernière conférence de presse, le président de la CODEHA, Guy Brice Parfait KOLELAS avait proposé la tenue d’une convention de l’opposition congolaise. C’est aujourd’hui chose faite  car, depuis, l’idée a fait du chemin et les militants de l’opposition se sont appropriés cet événement comme  l’attestent les nombreux commentaires positifs y relatifs sur le net.

Quoi de plus normale que d’aller vers ce grand moment qui permettra à l’opposition de faire le bilan de ce qui a été fait depuis le dialogue de Diata jusqu’à ce jour et de proposer des pistes propices au bon fonctionnement de notre opposition. Mais comme pour l’accouchement d’un enfant qui est un événement heureux et qui ne se fait sans douleur, l’idée de Guy Brice Parfait KOLELAS d’aller à une convention de l’opposition semble être combattue par certains politiciens adeptes du statut quo qui veulent tirer l’opposition vers le bas.

Tout le monde a pu constater qu’il y’avait des flottements dans la coordination des actions de l’opposition comme l’atteste par exemple le mot d’ordre de désobéissance civile lancée (sans concertation) par Charles BOWAO, le coordonnateur des plates formes IDC-FROCAD au mois de juin 2016.

Sans pour autant sous-estimer les capacités du coordonnateur, force est tout de même de constater que beaucoup de choses n’ont pas bien fonctionné. Les résultats de la Commission technique électorale de l’opposition (CTE) auraient par exemple dû être publiés avant ceux de Raymond MBOULOU et pourtant c’est le contraire qui fût fait. Notre coordonnateur a eu du mal à maintenir l’unité de l’opposition et à faire respecter la charte de la victoire signée par les cinq (5) candidats de l’opposition.

L’opposition a donc manqué de stratégies cohérentes, faute de coups bas et de peaux de bananes dressées sur le chemin de ceux qui pouvaient créer un rapport de force. Il y a donc une impérieuse nécessité d’aller à une convention pour consolider la cohésion et l’unité de l’opposition comme stipulé dans le document envoyé aux responsables des partis et associations politiques par le président de la CODEHA en l’occurrence Guy Brice Parfait KOLELAS.

Dans ce document de quatre(4) pages, Guy Brice Parfait KOLELAS propose :

– La mise en place d’une structure unique avec un chef de file,

– L’élaboration d’une feuille de route de l’opposition,

– L’élaboration d’un mémorandum sur le dialogue national inclusif.

Sous d’autres cieux, la classe politique devrait  soutenir cette initiative. Mais au sein de l’opposition congolaise, certains leaders mal inspirés, par simple calcul politique, refusent de reconnaitre les mérites de ceux qui réfléchissent pour trouver des solutions idoines aux problèmes qui se posent dans notre pays.

Qui a donc intérêt à ce que l’opposition n’ait pas une structure unique avec un chef de file ? Qui a intérêt à ce que cette convention n’ait pas lieu ? Comment peut-on vouloir aller à un dialogue national inclusif pour régler la crise née du contentieux électoral et ne pas être d’accord avec l’idée d’aller à la convention de l’opposition qui nous permettrait de définir une stratégie et d’avoir une ligne politique cohérente et bien structurée ?

Aujourd’hui, il est plus que temps de mutualiser nos forces et cela passe par la tenue d’une convention de l’opposition qui devrait ratisser large (au-delà de l’IDC-FROCAD) et s’ouvrir à toutes les forces politiques qui se disent de l’opposition.

De mémoire, le plus grand meeting de l’opposition qui s’était tenue le 27 septembre 2015 au boulevard Alfred Raoul avait connu la présence de plusieurs responsables politiques qui n’émargent plus au FROCAD. Devrons-nous les considérer comme membres de l’opposition ou du pouvoir ? Avons-nous intérêt à faire un tri entre opposants ?  Faire ce genre de procès ne fera pas avancer notre cause. C’est pourquoi, je soutiens l’idée du président Guy Brice Parfait KOLELAS de rassembler au-delà de l’IDC-FROCAD.

Malheureusement, il y en a qui sont pour le statu quo et qui sont surtout réfractaires et opposés à toute initiative venant de Guy Brice Parfait KOLELAS. Comment comprendre l’attitude de ceux à qui Guy Brice Parfait KOLELAS a envoyé une lettre de transmission pour la tenue de la convention de l’opposition; une lettre qui s’est retrouvée dans les mains de certains activistes politiques qui en ont profité pour développer une rhétorique hostile ?

Souvenons-nous des déclarations de Charles Zacharie BOWAO lors de son interview deux jours après la conférence de presse tenue par Parfait KOLELAS au siège de la CODEHA. Je affirmais « Aujourd’hui Guy Brice Parfait KOLELAS est dans une position qui le met au dessus de toute l’opposition. Cette posture fait que, il ne peut se confiner dans une fonction particulière au sein de l’IDC. Il garde cette position de hauteur qui lui permettra de négocier un certain nombre des choses avec le pouvoir en place, certainement par rapport à ce dialogue que nous sommes en train d’exiger et aussi avec la perspective que nous avons à organiser la deuxième convention de l’opposition congolaise …. La position de leadership de Parfait KOLELAS est un atout qu’il faut savoir conserver …. ».

La tenue d’une convention de l’opposition congolaise devient plus qu’indispensable. Le coordonnateur Charles Zacharie BOWAO doit prendre ses responsabilités. L’attitude qu’il adoptera montrera s’il fait partie des solutions ou des problèmes de notre opposition.

 

   Ghislain MBOUNGOU

    Secrétaire chargé à l’Organisation et à la formation politique (APAKO)  

Militant CODEHA

Post Views: 2 352

You may also like

15 thoughts on “La convention de l’opposition c’est maintenant”

  2. Merci mon president Kolela. Ceux qui se battent contre kolela, il y’a parmis eux un website foufou http://www.congo-liberte.com un website que nous qualifions de mille coline. Chaque jour, ce website parle du mal de kolela et l’orsqu’on leur contredit, ils effaces les commentaires des internautes. Mefiez vous de ce website car c’est une propriete des quelques opposants des kolela car jalloux qu’ils sont lui. Mon president Parfait kolela, meci pour la convention de l’opposition. Vive kolela, Vive le congo.

    Répondre

  3. Le souhait de tous les congolais proches de la majorité ou de l’opposition radicale est que l’élite politique du pays se retrouve dans une même salle. En vu de débattre de manière ouvert sur le thème central du Vivre Ensemble, lors du futur dialogue national. Si nous réussissons le challenge, le Congo sera auréolé d’un grand prestige et fera office de bon exemple à suivre en Afrique.

    Répondre

  4. Initiative salutaire du Président de la CODEHA, Guy-Brice Parfait KOLELAS

    Hélas, certains ennemis du Congo, qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels, et non à ceux du grand nombre, trouveront des motifs pour s’y opposer, comme si le score de Guy-Brice Parfait KOLELAS à la dernière Présidentielle ne suffisait pas pour faire taire certains égos !!!
    C’est une nécessité absolue que l’opposition soit unie pour gagner les batailles du grand combat qui consiste à amener notre Pays vers la démocratie, l’Etat de droit, et la bonne Gouvernance.
    Aujourd’hui, le Congo va dans tous les sens. Le clientélisme, l’arbitraire, les intimidations, la répression par les armes, le « deux poids, deux mesures » de notre justice, Le non-respect des textes que nous prenons nous-même est une très mauvaise jurisprudence qu’il faut arrêter très vite, auquel cas, nous serons encore longtemps en queue de peloton dans le concert des Nations qui comptent.

    Bravo, Président Guy-Brice Parfait KOLELAS, tu as le soutien des Congolais qui aiment ce Pays.

    Répondre

  6. Parfait KOLELAS n’a pas de parti politique mais plutôt une association politique, et je me demande comment une association peut prendre la tête d’un groupement politique constitué des partis politiques?
    Avant que Parfait KOLELAS puisse prendre toute responsabilité de ce genre, qu’il transforme son association politique en parti politique. Car le MCDDI a pour président Légitime Landry KOLELAS.
    je me demande si Parfait KOLELAS a lu la loi sur la création d’un parti, je crois son parti doit avoir des représentant dans tout le pays. Est ce que Parfait aura des militants dans tous les départements du Congo?
    Avoir la carrure du président SASSOU qui a des militants partout, il faut le faire.APAKO ne pèse pas, se limite exclusivement dans Brazza-Sud et pas dans tous les quartiers de Brazzaville. C’est fiasco politique.
    mes chers amis la seule personne qui a la légitimité politique au Congo : c’est le président SASSOU.
    C’est çà la vérité.

    Répondre

  8. Mes très chers frères,

    Parfait sait ce qu’il fait.

    Il y a certain qui sont des aventuriers en politique. Je crois que parfait est autrement.

    Répondre

  9. Cher parfait kolélas , je sais que vous travaillez dans les conditions difficiles , mais la première des qualités d’un homme politique c’est le courage ! D’abord déclaré publiquement l’illégitimité de sassou et renoncer aux législatives de sassou , à l’instar du Général Mokoko ! je demande à mon frère parfait kolélas plus de lisibilité , avec sassou il faut absolument aller au clash , sinon vous complotez contre votre pays .

    Répondre

  10. en principe mr landry kolelas doit vs attraire devant un juge pour exploitation abusif d’un leg testamentaire.c vtre pere qui avait cree la codeha et il n’etait ecrit nulle part dans son testament qu’un de ses fils devrait s’en approprie a des fins personnelles.j suis desole d’en appeler a mr landry kolelas qu il saisisse un juge et que l’on vs interdise l’exploitation de ce nom.c meme contraire aux procedures de l’oapi.il ya la propriete intellectuelle quand meme.la codeha a carrement viole les principes de la propriete intellectuelle.cetait une creation de vtre pere.est ce qu il vs avait autorise d4utiliser son enseigne? kolelas l’homme de la banque mondiale mwana kizoba mayele ve.

    kolelas guy youki IL YA LA PROPRIETE INTELLECTUELLE.LES NOMS PRODUITS ET MARQUES SONT BREVETES.QUI TA AUTORISE A UTILISER LE NOM DE LA CODEHA MVT DE VTRE PERE.

    voila un mouvement coupable de viol qui doit verser des indemnites a la famille kolelas le pool dans son idiotie chronique a soutenu ce mouvement..apako youki codeha…landry kolelas peut eut attraire devant un juge tt comme le mcddi.tu feras face a une double plainte. YOUKI MWANA KI ZOBA YA LA BANQUE MONDIALE.

    Répondre

  11. meme t mabiala pour avoir vendu le siege de l’upads a des chinois a eu des pbs…attention au droit.certains biens sont des indivisions.n’ayez pas peur creer vtre parti politique les laris sont la ils vont vs suivre.j vs le garantie.pas besoin d’une operation de charme.pas besoin d’une campagne d’adhesion.vs etes lari les laris sont la.

    Répondre

  12. LE CONGO -BRAZZAVILLE A BESOIN D’UN DIALOGUE NATIONAL SOUS L’ÉGIDE DE SES PARTENAIRES INTERNATIONAUX POUR SOLUTIONNER NOS GRAVES PROBLÈMES DU MOMENT. CE PAYS N’EST PAS UN BIEN PRIVÉ MAIS PLUTÔT UN BIEN COMMUNAUTAIRE. SACHEZ QUE CHEZ NOUS IL Y A TOUJOURS DES POPULATIONS QUI VIVENT ENCORE DANS LES FORÊTS, IL Y A DES VILLAGES QUI ONT ÉTÉ INCENDIÉS, DANS CERTAINES CONTRÉES LES ÉCOLES, LES DISPENSAIRES, ETC… N’EXISTENT PLUS. ET, LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES GAGNÉES PAR GUY BRICE PARFAIT KOLELAS ET JM MICHEL MOKOKO AU PREMIER TOUR, ENFONCENT ENCORE LE CONGO-BRAZZAVILLE DANS UNE CASSURE SANS PRÉCÉDENT COMME ON DIT. LES YOULOU, MASSAMBA-DEBAT, NGOUABI, LISSOUBA, ANDRE MILONGO, POIGNET ET YHOMBY NE L’ONT PAS DIRIGÉ DANS CE MODÈLE…. LES SCANDALES SONT DANS TOUS LES SECTEURS… CEPENDANT, AU REGARD DE NOMBREUX PROBLÈMES CONSTATÉS DANS LA GESTION DE L’OPPOSITION ET AUSSI SUITE AU COMPORTEMENT DE CERTAINS ACTIVISTES DE LADITE OPPOSITION, OUI, IL EST NÉCESSAIREMENT IMPORTANT QUE L’OPPOSITION TIENNE UNE DEUXIÈME CONVENTION POUR SE RASSEMBLER, RESTRUCTURER ET REDÉFINIR SA LIGNE POLITIQUE, CELA, AFIN DE MIEUX ABORDER LE DIALOGUE AVEC MONSIEUR SASSOU NGUESSO… LE CONTRAIRE DE CETTE VISION N’EST AUTRE QUE FAIRE LE MILITANTISME DÉGUISÉ DE LA FORFAITURE… À BON ENTENDEUR SALUT.

    Répondre

  13. Ira-t-il, n’ira-t-il pas à New York ? Le dictateur reçoit des signaux contradictoires de ses Services. Même Abdoulaye Bathily, le représentant spécial de Ban Ki-moon, qui lui a rendu visite, mercredi, 14 septembre, à Brazzaville, n’en sait trop rien.
    Le dictateur voudrait bien aller s’afficher, à New York, qui est l’occasion rêvée pour lui de bomber le torse. Car à l’international, sa côte d’amour est au point mort : personne n’oublie que lors de l’élection présidentielle du 20 mars, il avait coupé le téléphone, internet et les réseaux sociaux pendant 4 jours, afin de passer en force.

    D’autre part, son score de 8% obtenu à l’issue de ce scrutin avait, finalement, été transformé à 60%, soit, une victoire dès le premier tour. C’est, donc, un forceur qui souhaiterait quitter Brazzaville pour aller arpenter les couloirs des Nations-Unies, dans l’espoir d’avoir quelques contacts réconfortants.

    Cela dit, le dictateur pourrait être contraint de rester sur place, au Congo. En effet, ses services de sécurité lui interdisent, formellement, de bouger du pays, par crainte d’un coup d’état militaire. Après l’avoir raté le 15 août dernier, dans la Bouenza, « les libérateurs » seraient prêts à renouveler leur tentative pendant son absence de Brazzaville. Voilà, donc, le général 5 étoiles mis dans un embarras insoutenable. Que va-t-il décider ? Mystère !

    Sassou-Nguesso souhaiterait, pourtant, faire le déplacement de New York dans le but, aussi, et surtout, de tester les dégâts que provoque le rapport de Me Maurice Massengo Tiassé, son deuxième vice-président de la Commission nationale des droits de l’homme. Ce rapport met en exergue ses massacres et les emprisonnements d’hommes politiques perpétrés par le dictateur, depuis octobre 2015, date du changement de sa nouvelle constitution. On compte, depuis cette date, plus de 80 prisonniers politiques dont le vainqueur de l’élection présidentielle du 20 mars, Jean Marie Michel Mokoko, mais aussi, des opposants de premier plan comme Paulin Makaya et Modeste Boukadia, qui n’ont même pas eu l’opportunité de se présenter à la présidentielle, Sassou les ayant emprisonnés.

    Ce rapport d’une rare violence met à nu le système de Sassou et montre comment il assassine ses compatriotes et pille le pays avec sa famille, sans que personne n’ait le droit de contester quoi que ce soit. Ce rapport publié dans le numéro 444 d’Afrique Education a mis le dictateur dans tous ses états. Très fâché contre ses services de sécurité, il a dit, devant des proches, ne pas comprendre, jusqu’à maintenant, pourquoi personne n’est capable de lui dire où se cachent le pasteur Ntoumi (malgré les 1.000 militaires et mercenaires lancés à ses trousses dans le Pool), mais aussi, André Okombi Salissa et Marion Madzimba. Sassou-Nguesso ne décolère pas que Me Massengo-Tiassé (avec son brûlot dans les mains) ait quitté Brazzaville sans se faire coincé. Et surtout, comment a-t-il pu réunir autant d’informations à la barbe des services de renseignement ?

    Envoyé aux Etats-Unis en éclaireur pour préparer le terrain (politique et diplomatique à son père), Denis Christel Sassou-Nguesso a échoué dans sa mission à cause de ce rapport à charge.

    Très mécontent, le dictateur a poussé la comparaison avec l’époque où le général, Emmanuel Ngouelondélé, tenait les Services, avec « exactitude et déontologie » et avec moins de moyens.

    Le dictateur est vraiment en colère alors que les grèves se multiplient dans les secteurs de santé, à l’université et dans les entreprises, faute de salaires : la crise est là. Elle a poussé le premier ministre, Clément Mouamba, dont le récent séjour, à Paris, est passé inaperçu, à inviter l’opposition à la tenue d’un dialogue. Seulement, il l’a dit à voix tellement basse que personne ne l’a entendu. Peut-être devrait-il le crier haut et fort sur Télé Congo au journal de 20 heures.

    Revenons au rapport de Massengo-Tiassé, qui a réussi à faire perdre le sommeil au dictateur et qui sera disponible sur la boutique d’Afrique Education (www.afriqueeducation.com) dès la semaine prochaine. Sassou-Nguesso enverra, début octobre, une délégation au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, à Genève, afin de contredire les « allégations » de Me Maurice Massengo-Tiassé. Cette délégation devrait être conduite par le ministre de la Justice garde des sceaux et comprendrait des têtes brûlées comme le procureur Oko Ngakala.

    Répondre

Laisser un commentaire