Un dialogue pourquoi faire ?

patrick-mampouya

L’actualité politique congolaise est bercée par un mot doux qu’on nomme Dialogue. C’est ici l’occasion de mettre les pieds dans le plat et de poser clairement la question : UN DIALOGUE POURQUOI FAIRE.

Un dialogue dont le pouvoir ne veut pas, puisque tout irait au mieux selon les vuvuzela de la nouvelle République.

L’opposition pense qu’un dialogue pourrait solder les différentes crises que connaît le pays parce que le climat insurrectionnel que traverse le Congo Brazzaville aujourd’hui est proche de l’hystérie collective.

  • Le dialogue de Sibiti et le dialogue alternatif de Diata sont arrivés à des conclusions différentes sur le même sujet, celui de la gouvernance électorale ;

  • Les morts lors de la marche de protestation du 20 octobre 2015 contre le changement de la constitution et les arrestations massives ne peut pas être passé sous silence ;

  • La crise post-électorale avec des résultats officiels manipulés et jamais publiés au journal officiel ne peut pas passé aux oubliettes ;

  • les arrestations arbitraires des militants et des leaders politiques dont certains sont en fuite doit faire l’objet d’un traitement spécial : Une libération sans condition ;

  • les bombardements dans le Pool et l’insécurité qui en résulte doit être traités. Qui peut encore croire aujourd’hui que le révérend pasteur Ntumi est un terroriste.

Continuer à nier tous ces faits et passer à autre chose c’est au mieux de l’hérésie. Le bon sens exige que toutes ces crises et d’autres encore soient traités au cours d’un dialogue entre tous les acteurs politiques du pays.

Les autorités de fait (puisqu’ils se sont imposés par la violence des armes et la tricherie) qui jouent la montre et qui comptent sur le pourrissement, la lassitude ou la peur des congolais font un mauvais calcul. Les contentieux non-traités finissent toujours par rattraper leurs auteurs et, faire la politique de l’autruche n’est pas une bonne méthode pour le bien de notre pays.

L’opposition dont je me réclame (FROCAD) a été on ne plus clair sur la question du dialogue. « Nous ne sommes pas demandeur mais nous restons disponible pour le dialogue parce que nous sommes des patriotes et voulons le bien de notre pays ».

Le constat est amer même si certains ne veulent pas voir ce que observe le citoyen, qle Congo Brazzaville a besoin de ce dialogue dont les recommandations seront imposables à tous.

Nos prérequis pour un dialogue constructif sont connus de tous. Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques, l’arrêt des tensions dans le Pool, l’arrêt de la traque des militants de l’opposition. Ces prérequis ne font pas de nous des radicaux ou des terroristes, faire un dialogue sans ces prérequis serait irresponsable.

La fabrication des opposants de circonstance par le pouvoir ne donnera rien, nous l’avons bien constater lors du dialogue de Sibiti où il y avait une opposition fantaisiste sous la bannière du COPAR, et des pseudos centriste opportunistes qui aujourd’hui siège aux cotés du Parti Congolais du Travail qu’ils étaient censés combattre.

Les congolais parlent beaucoup. Quand les congolais se parlent c’est surtout pour ne pas s’écouter et donc ne pas s’entendre, quand bien même les bonnes résolutions sont prises de part et d’autres et que des accords sont signés. La défiance entre l’opposition et le pouvoir est telle que qu’il faut un médiateur ou une institution neutre pour gérer les conclusions d’un éventuel Dialogue. On en est même à envisager la tenue d’un dialogue dans un pays autre que le Congo Brazzaville afin de crédibiliser ce moment.

Dans un passé récent, les principaux participants aux différents dialogues avaient des agendas cachés et arrivaient aux pseudo dialogues avec des conclusions écrites d’avance. Telles sont les méthodes des camarades du Parti Congolais du travail qui s’illustrent dans ces pratiques à des multiples occasions. Hormis la conférence nationale qui avait produit le multipartisme, les différents dialogues qui se sont tenus au Congo Brazzaville ont été des dialogues de sourds improductifs.

D’où vient-il qu’on nous parle de dialogue maintenant ? D’où vient-il qu’avant chaque élection le pouvoir de Brazzaville éprouve le besoin d’organiser des dialogues ? Les états généraux de la Nation naguère réclamés par l’opposition n’ont jamais eu lieu à cause de la peur qu’inspire à certaines personnes une conférence nationale bis. On veut traiter des questions de l’avenir sans faire l’inventaire du passé récent, voilà l’une des raisons des échecs successifs des différentes palabres entre congolais.

En fait, au Congo Brazzaville, les périodes électorales sont toujours des moments de tension extrêmes pour le pays à cause de la volonté du pouvoir en place de ne pas céder, de ne pas partager le pouvoir et les richesses du pays. Le Ministre de l’intérieur de fait nous prépare déjà une palabre dans ce sens comme il sait très bien le faire. En ce moment il est en trin de faire son casting pour coopter les participants.

Ce n’est qu’au Congo Brazzaville où les autorités ne sont pas habitées par l’idée d’une alternance. C’est grave quand on est dans un régime de multipartisme. Dans les commentaires fait par l’agence de notation financière « Ficht « , les difficultés du Congo Brazzaville sont dues à la fragilisation des institutions. Que dire de plus lorsque nous savons que depuis 2007 à nos jour, le pays a engranger plusieurs milliards de dollars.

Cela se traduit dans les faits par la confiscation du pouvoir politique et des richesses nationales par un clan, une ethnie. Bon an mal an, aucune élection n’a jamais été perdue par le pouvoir en place depuis bientôt 20 ans quoi qu’il arrive. Le parti dominant gagne systématiquement toutes les élections même dans les contrées les plus reculées du pays où il est vomit.

Denis Sassou Nguesso et ses hommes ont élaborés méticuleusement un système mafieux de tricherie bien organisé qui fait qu’ils ne peuvent pas perdre une élection au Congo Brazzaville et, quand ils perdent quand même comme c’était le cas lors du dernier scrutin présidentiel, ils utilisent la brutalité des armes pour se maintenir au pouvoir. Voilà les faits. Voilà les véritables raisons des différentes crises.

Dans un pays, la politique détermine tout le reste. C’est donc plutôt sain que les congolais s’intéressent à la chose publique car ceux qui ne s’occupent pas de la politique la subissent. Le problème de l’intelligentsia congolaise est justement le manque d’écoute de l’autre, on parle beaucoup sans s’écouter, chacun croyant détenir la vérité.

Il y a quelques mois, des personnes intelligentes et éminentes membres du gouvernement soutenaient en vous regardant droit dans les yeux que le changement de la constitution avait pour but de faire évoluer les institutions de la République et qu’il ne fallait pas faire de procès d’intention à qui ce soit. Leur forfait commis, ces mêmes personnes vous disent aujourd’hui qu’il faut tourner la page et passer à autre chose.

La fourberie et la manipulation sont les caractéristiques principales du pouvoir arrogant de Brazzaville, le monde entier le sait maintenant grâce à la manipulation des résultats de l’élection présidentielle.

Le degré de suspicion contre le pouvoir de Brazzaville déborde les frontières de la Nation. Personne ne fait confiance à l’état congolais, même pas les agences de notation monétaire qui l’une après l’autre dégrade la note de confiance du pays.

Dès lors, on peut se demander logiquement à quoi servirait un dialogue si les protagonistes se regardent en chiens de faïence et ne s’écoutent pas. Mais justement, c’est pour refaire cette loi électorale scélérate qui consacre la victoire d’un camp, revoir la composition d’une CENI qui ne satisfait pas les congolais.

D’un coté, il y a les nouveaux gouvernants arrogants de Brazzaville qui claironnent que tout va bien, les joutes électorales sont derrière nous, la crise économique est sous contrôle, tout est fait pour résoudre le problème du chômage des jeunes, ect.., bref le gouvernement travaille.

De l’autre coté il y a les congolaises et les congolais qui pensent que le pays est dans une crise multidimensionnelle, crise post-électorale, crise politique, crise institutionnelle, crise économique ect…

Comme on le voit, le constat n’est pas le même selon qu’on est du coté du pouvoir ou du coté de l’opposition

Patrick Eric Mampouya

17 thoughts on “Un dialogue pourquoi faire ?

  1. Bravo ! Mais je suis un peu refroidi quand vous reprenez les slogans éculés hérités du totalitarisme régnant à l’époque du monopartisme. Vous dites : « Dans un pays, la politique détermine tout le reste. » Vous prêchez pour votre paroisse parce que précisément c’est la mainmise du politique sur tout qui nous étouffe. L’Etat de droit vise à contenir la tendance du politique à vouloir tout régenter. J’admire votre argumentaire d’opposant, très pertinent. En revanche, j’imagine avec effroi ce que vous serez ou ferez une fois parvenu aux affaires avec une telle conception du politique.

  2. Depuis quand ce Mampouya est opposant? Il fut entre temps ministre de la justice du premier ministre en exil le sieur tony Moudilou. Ce même Mampouya exhiba sur les reseaux sociaux lors de son retour au ses photos en compagnie du criminel Ndenguet, bourreau des citoyens congolais et homme de main de Sassou alias Monsieur 8%.

    Je vous demande monsieur Mampouya, d’arreter de distraire les congolais. Si vous avez besoin d’argent, allez y voir tes ami Ndenguet, Okemba, Sassou et consort au lieu de leurs faire du chantage à travers votre article de merde.

  3. Nous travaillons tous pour la libération de notre pays. Toute personne qui apporte quelque chose pour avancer le départ du terroriste sassou et son système est la bienvenue. Mais pour réussir il faut être unit et parlé d’une même voix, ne pas chercher des prétextes pour écarter les autres.

    AU CONGO NOUS NE CHANGERONS PAS LE MONDE, NOUS DEVRONS SUIVRE CEUX QUI ONT DÉJÀ RÉUSSI.
    J’ai 3 questions a posées :
    1- Pourquoi Kabila en RDC n’a pas réussit a changé la constitution?
    2- Pourquoi Blaise C. malgré le soutient de la France est parti du pouvoir?
    3- Pourquoi en Turquie le coup a échoué?
    Il ya une seul réponse a ces trois questions. « LA FORCE DU PEUPLE » SEUL LE PEUPLE PEUT METTRE LE CRIMINEL ET SON CLAN HORS D’ÉTAT DE NUIRE.
    Maintenant pourquoi sassou a-t-il réussi de changer la constitution, et tricher sur les résultats des élections?
    A vous de réfléchir. POUR MOI LA RÉPONSE EST SIMPLE
    L’ÉCHEC DES LEADERS DU NORD
    Au moment ou Paulin M. et les militants de tous les leaders du sud y compris ceux de Kolelas, et Ntsity M. étaient dans les rues. Dans la zone nord ils étaient dans le NGANDAs entrain de boire. Plus de 20 morts dans le sud Congo.
    Pour les résultats volés par sassou. Il y a eu répétition des mêmes faits durant la ville morte, le nord c’est présenté au travail, et sassou fait et continue de faire la chasse au sud sur les jeunes qui ont participé aux manifestations contre le referendum, c’est pour cela nous avons des corps non identifiés dans les morgues au sud Congo.
    ALORS QUI EST TRAITRE QUI NE L’Ai PAS????
    Il faut reconnaitre le travail des autres, et la charge qui pèse sur les leaders du sud, l’opération mebara c’est sud les bombardements du Pool c’est sur. Ce terroriste met la pression sur eux au cas contraire il bombarde leurs fieffes.
    Sincèrement qu’est ce que OKOMBI a fait pour empêcher le referendum, ni la tricherie électorale. Je reconnais sincèrement la BRAVOURE de MOKOKO, et Demain sa sera le tour de Mounari.

    JE CONTINUE METTRE AU DÉFIT LES FAMEUX LEADER DU NORD DE METTRE LE NORD DANS LA RUE COMME EN RDC CONTRE LE REFERENDUM, COMME AU DURKINA POUR LE DÉPART DE COMPAORE, OU COMME EN TURQUIE COUTRE LE COUP. JE VOUS LE GARANTI TOUT LE PAYS SERA DANS LA RUE, ET NOUS RÉUSSIRONS.

  4. Chers compatriotes,

    Lorsqu’ un pays ne va pas bien, pour changer la donne un peuple n’a besoin de leader politique pour revendiquer ses droits que si et seulement si le pays dispose des institutions étatiques fiables.

    Pour le cas de notre pays, le CONGO BRAZZAVILLE, les intellectuels congolais et la société civile doivent prendre le relais en exigeant le respect stricto de la loi fondamentale de notre pays qui avait permis à Sassou de briguer son deuxième mandat de 7 ans, qui se terminera ce 15 Août 2016 à 12h00.

    Nous sommes tous convaincus qu’une série des actions civiques doivent accompagner cet appel au respect de la constitution de 2002, qui a légitimé Sassou de bénéficier encore 9 (neuf) Jours de pouvoir selon notre calendrier constitutionnel, sans que quelqu’un ne lui cherche les poux sur la tête, car on aurait parlé logiquement d’un coup d’Etat.

    Le peuple doit désormais savoir, que si Sassou ne quitte pas de lui-même la tête du pays comme prévu dans la constitution de 2002 le 15 Août 2016 à 12h00.

    Tous les moyens deviendront légitimes à partir du 15 Août 2016 et au plutard à 12h01 à être déployés par tout citoyen aussi longtemps et en permanence afin de le mettre hors d’état de nuire le peuple congolais.

    CE NE SERA PAS UN COUP D’ETAT …

    La communauté internationale suivra de très près notre détermination de vouloir faire respecter notre constitution de 2002.

    Un agenda des actions sera bientôt mis en ligne.

    Vive le CONGO

  5. Dans ce pays, nous avions eu plusieurs dialogues/monologues qui n’ont abouti qu’à permettre à sassou et sa bande de continuer à dérouler leur sorcellerie.
    Continuer à dialoguer avec satan est inutile. Son mandat se termine en ce mois d’aout à Madingou. Il ne lui reste qu’à partir à moins que, pour les tenants du dialogue, nous allions à une deuxième conférence nationale souveraine pour tout remettre à plat en espérant que cette fois ci nous appliquerons à la lettre ce qui sera arrêté et qu’on aura plus un homme d’église qui ne viendra pas nous demander de se laver les mains pour remettre des assassins en scelle.

  6. Pas de dialogue avec le diable.
    le peuple congolais n’attend pas autre chose que le départ de Sassou Nguesso et toute sa clique. Sassou Nguesso et sa clique sont responsables de tant de génocides, tants de crimes contre l’humanité, tant de mal gouvernance, tant de trahisons.
    Nous exigions la libération immédiate du général Mokoko et de tous les autres prisonniers politiques.
    Le peuple Congolais doit à tout Prix faire l’effort pour se liberer, sans attendre l’aide venue d’ailleurs de la dictature, esclavagisme de Sassou Nguesso, famille et clan.
    Sassou Nguesso et ses complices voués aux pratiques occultes ne savent pas comment gouverner, construire le Congo, Ils ne pensent qu’ à continuer à s’enrichir personnellement, à séparer et à tuer, semer la terreur, commettre des génocides contre les Lari- Bacongo. Unissons nous, multiplions les initiatives pour mettre un terme à la folie de ce déséquilibré mental, génénocidaire qui est le général, président autoproclamé. On connait les actes incroyables, atroces posés par le psychopathe Sassou Nguesso. Continuer à laisser Sassou Nguesso et sa clique tuer, emprisonner qui il veut,détruire, est un danger permanent pour la paix, la stabilité au Congo, la sous region.Cela est un drame pour la démocratie pour le bien fondé de l’humanité après la lutte contre les régimes Nazi, Apartheid.Non et non. Les crimes commis par Sassou et sa clique ne doivent pas rester impunis.Il faut que la justice triomphe.

  7. QUAND UN PEUPLE N’A PLUS AUCUNE DIGNITÉ, NI COURAGE, NI FIERTÉ ET ENCORE MOINS L’ESSENCE MÊME DE LA LIBERTÉ – IL EST MUR POUR L’ESCLAVAGE (ISIDORE AYA TONGA)

    Nous avons oublié de questionner la situation qui prévaut actuellement au Congo. Nous avons oublié de questionner notre peur du petit dictateur de Brazzaville.
    Nous avons oublié de questionner le salarié sans salaire qui, chaque matin, se lève pour se rendre à son lieu de travail sans protester.
    Nous avons oublié de questionner l’étudiant qui ne touche pas sa bourse mais qui n’arrive à lever une grève digne de ce nom. Nous avons oublié de questionner le soldat ou le policier qui fait les basses besognes du petit dictateur sans se poser les questions les plus élémentaires.
    Nous avons oublié de questionner ces opposants qui font passer leur intérêt personnel avant celui du peuple. Nous avons oublié de questionner.

    AGENDAS CACHÉS: SILENCE, NOUS NÉGOCIONS ACTUELLEMENT NOS INTÉRÊTS PARTICULIERS ET PARTISANS AVEC LES PROPRIÉTAIRES DU CONGO BRAZZAVILLE ET NOTAMMENT LA FRANCE, SASSOU NGUESSO ET L’OYOCRATIE.
    ALORS LE PEUPLE CONGOLAIS EST-IL DEVENU LE LOCATAIRE DE LEUR PROPRE PAYS? ET POUR COMBIEN DE TEMPS ENCORE? http://congo-objectif2050.over-blog.com/2016/08/non-la-sortie-de-parfait-kolelas-n-est-pas-hasardeuse-sassou-se-relance.html

  8. Les intellectuels doivent avoir un esprit d’analyses et ne pas se perdre dans un divertissement qui serait favorable à Sassou et sa clique. Posons nous simplement la question de savoir pourquoi chaque fois que parfait Kolelas est intervenu dans cette crise post électorale, ses propos ambigus ont renforcé Sassou. Saisine du conseil constitutionnel alors que nous savons que ce recours n’est pas suspensif, cela a donné quoi? Où sont les résultats de sa saisine de la cour africaine pour contester l’arrêt de la cour constitutionnel le? Et la demande d’une enquête parlementaire relative aux bombardements du pool? Arrêtez, constatons, passons à autre chose, le 13 août 2016, Sassou a fini avec son mandat.

  9. LE POUVOIR EST VACANT AU CONGO BRAZZAVILLE: SASSOU DÉGAGE PUIS UNE PÉRIODE DE TRANSITION POLITIQUE OU DE COMMUNION NATIONALE DE 3 A 5 ANS ET ENFIN LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE DU CONGO BRAZZAVILLE.

    DE 12 A 15 REGIONS-ETATS PRESQUE AUTONOME, C’EST A DIRE AUTOGÉRÉ D’EN BAS VERS LE HAUT ET NON D’EN HAUT VERS LE BAS. LE POUVOIR POLITIQUE, ECONOMIQUE ET CULTUREL AU CŒUR DES ZONES TRIBALES ET OU ETHNO-RÉGIONALES. EXPLICATION http://congo-objectif2050.over-blog.com/2016/08/pourquoi-sommes-nous-a-deux-pas-d-une-republique-federale-au-congo-brazzaville.html

  10. Les congolais ont-ils accepté de vivre à genou et d’être les esclaves de Sassou et des Nguesso?
    Nous avons oublié de questionner la situation qui prévaut actuellement au Congo. Nous avons oublié de questionner notre peur du petit dictateur de Brazzaville.
    Nous avons oublié de questionner le salarié sans salaire qui, chaque matin, se lève pour se rendre à son lieu de travail sans protester.
    Nous avons oublié de questionner l’étudiant qui ne touche pas sa bourse mais qui n’arrive à lever une grève digne de ce nom. Nous avons oublié de questionner le soldat ou le policier qui fait les basses besognes du petit dictateur sans se poser les questions les plus élémentaires.
    Nous avons oublié de questionner ces opposants qui font passer leur intérêt personnel avant celui du peuple. Nous avons oublié de questionner.
    Les congolais ont-ils accepté de vivre à genou et d’être les esclaves de Sassou et des Nguesso?, explication https://www.youtube.com/watch?v=hNup3sKCz2g&feature=youtu.be

  11. Enjeux éducatifs sur un réseau global: Oui, l’inégalité entre couches sociales, traditions, cultures, sociétés et civilisations n’est pas fondée sur la nature – elle réside dans l’éducation ou l’information qu’on donne à l’individu ou plutôt dans celle qu’on lui refuse. Ceci est un cas de prise de conscience universelle au niveau philosophique, politique, économique, social, culturel, écologique et sociétal. Élevons ensemble la raison (le doute et la pensée, savoir juger par soi-même et pouvoir gérer soi-même son cerveau) et éveillons en nous l’esprit humain (l’esprit critique, car la critique ou l’autocritique aiguise l’intelligence, l’ingénierie, la créativité, l’innovation, le savoir-faire et l’éveil de conscience – la liberté de conscience qui, pour moi doit être au dessus de l’appartenance et puis les valeurs morales, c’est à dire le bien contre le mal). Du stade animal (le sauvage) au chaînon manquant (entre le sauvage et le barbare) au stade inférieur d’humanité ( le barbare) puis au stade d’humanité (l’évolué, le raisonnable, le conscient de ses actes, de ses habitudes, de son comportement et de leurs valeurs morales) et enfin au stade supérieur d’humanité ( le civilisé). L’idée du civilisé peut être interprétée sur différents aspects: anthropologiques, humanistes, amoureux, philosophiques, politiques, institutionnels, économiques, technologiques, sociaux, cultuels, traditionnels, culturels, environnementaux et sociétaux sur différentes échelles. D’ailleurs en 1795, dans « Esquisse d’un tableau des progrès de l’esprit humain » de Condorcet, l’idée du civilisé désignait les progrès accomplis par l’individu dans une nation ou société donnée. Il fut possible de passer de la barbarie, à l’état de droit, de citoyen, de civil ou de civilisé, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que la tribu, l’ethnie, la nationalité ou la religion. Une pensée de Isidore AYA TONGA, intellectuel congolais, philosophe naturaliste et scientifique naturaliste environnementaliste !!! http://congo-objectif2050.over-blog.com/2016/08/y-aurait-il-une-operation-sassou-degage-de-grande-envergure.html

  12. Je suis mediateur forme au CNAM de paris.le dialogue exige que les deux parties (medies) remplissent certaines conditions:
    -Accepte de dialoguer ensemble.
    -Accepte un cadre neutre.
    -surtout que le mediateur soit accepter par les parties en conflit.
    -que la mediation peux s’arreter a tout moment si les conditions ne sont plus acceptables par une partie.

    -le dialogue Congolais doit remplir certaines.conditions.Est ce que les conditions sont reunies pour aller au dialogue?
    Guy-Macaire Banzouzi.

    Candidat aux legislatives de 2017 a Makelekele 1.

  13. ISIDORE AYA TONGA EST NÉ A BRAZZAVILLE A L’HÔPITAL GÉNÉRAL, LE 1ER JUIN 1963 A 5H30, ETAT CIVIL OU CITOYEN: DÉCLARATION DU 8 JUIN 1963 A LA MAIRIE DE OUENZE A 10H PAR SON PÈRE ET SA MÈRE ORIGINAIRE DE MAKOUA, VIVANT A LA RUE MAKOKO…
    NOUS N’AVONS PAS BESOIN DE VISA POUR ENTRER CHEZ NOUS AU CONGO MFOA OU BRAZZAVILLE, DANS LE POOL MALEBO, LE ROYAUME TEKE ET PUIS AU CONGO BRAZZAVILLE…
    La France-afrique est-elle du passé et ou nouvelle dans un monde plus que jamais augmenté? https://www.youtube.com/watch?v=eHMyoSkcpSg

Laisser un commentaire