La crise financière sévit partout

Tout le monde se plaint de la crise financière qui sévit dans le pays, depuis qu’on est passé dans la nouvelle République. Dans les marchés, les commerçants se plaignent de la chute de leurs chiffres d’affaires journaliers.

Dans l’économie formelle, de plus en plus de sociétés sont obligées de prendre des mesures draconiennes de réduction de leurs personnels et/ou de leurs activités. Beaucoup de sociétés para-pétrolières de Pointe-Noire sont dans ce cas.

Dans les institutions et administrations publiques, les cabinets ministériels et autres structures de l’Etat, on se plaint de ne pas disposer de budgets de fonctionnement. Alors, c’est la débrouille.

Une partie des salaires des fonctionnaires de l’Etat serait préfinancée, depuis deux mois, par les banques. Le gouvernement pourrait encore leur demander de préfinancer le salaire de ce mois de juillet. Ce que les banques pourraient refuser, exigeant, d’abord, d’être remboursées.

Prévu pour être adopté de manière urgente, le projet de loi portant collectif budgétaire traîne encore au parlement. Les parlementaires exigeaient d’abord de toucher leurs indemnités de session. A quoi est due cette crise financière?

On parle de la chute du prix du baril de pétrole. Mais, est-ce suffisant pour l’expliquer?

Certains parlent d’un phénomène de thésaurisation d’argent dans le pays ou à l’étranger. En tout cas, on scrute le ciel, pour savoir quand est-ce que le pays sortira de cette crise qui risque d’affecter des secteurs entiers de l’économie nationale.

C’est dans ce contexte que la visite d’Etat en Chine du président Sassou-Nguesso, au début de ce mois, a suscité un grand espoir chez nombre de Congolais.