Ce matin, pour passer dans zone courant le stade Massamba-Debat, l’Institut de jeunes sourds, la station X-Oil, le tennis club, c’était un vrai parcours des combattants. Presqu’un millier de militaires étaient postés dans la forêt du tennis club, aux alentours du stade, et un peu partout.
Certains, mal vêtus mais armés. À l’approche de mon véhicule, au premier barrage, il était 09h15, l’un d’eux me fait signe de la main.
Je m’arrête, je baisse la vitre, et ce militaire mal vêtus me demande, avec un français frappé d’un fort accent des peuples de la région des Grands lacs, où est ce que j’allais.
Je lui réponds : au travail. Je lui dis qu’est-ce qui se passe. Il me répond tout de suite dans un lingala aussi très accentué: « nzela e za nde kokangama, kasi zongala nde epayi boye ».
Je me suis amusé à lui dire que je ne comprends pas lingala. Il était incapable de poursuivre la discussion en français.
J’en déduis que effectivement, le lot impressionnant de militaires qui pavanent dans les rues de Brazza, vient d’ailleurs et particulièrement de la RDC, du Burundi et/ou du Rwanda.
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