Le gouvernement a décidé de retirer dans le projet de loi de finances 2025, les dispositions instituant la taxe de solidarité nationale prélevée sur les terminaux numériques, notamment les crédits téléphoniques des résidents âgés de 18 ans et plus.
Ce retrait est justifié par la nécessité pour le gouvernement de ramener tous ces aspects au laboratoire, en vue de déterminer d’autres mécanismes plus adaptés devant permettre aux citoyens congolais de contribuer à l’assainissement de leurs milieux de vie respectifs.
C’est en fait, l’ensemble du point 39 du paragraphe 3, relatif aux dispositions fiscales et douanières nouvelles, instituant l’impôt forfaitaire de solidarité nationale qui est retiré du projet du budget de l’Etat exercice 2025.
La mise à l’écart dudit projet, résulte de deux courriers adressés en date du 19 octobre 2024 par le ministre du Budget, des comptes publics et du portefeuille public, respectivement au président de la commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale et ; au président de la commission économie et finances du Sénat, signifiant que le gouvernement entend réexaminer cette question.
Abondant dans le même sens, l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), a dans une correspondance au Premier ministre, indique que le projet de loi de finances 2025 prévoit à son paragraphe 4, point 40, articles premier, d’instituer en République du Congo une redevance sur les nouveaux terminaux numériques RTN acquis à compter du 1er janvier 2025 et nécessitant une carte SIM pour leur fonctionnement, téléphone portables, modems, tablettes etc.
Cette redevance qui est fixée comme suit selon la catégorie des terminaux : 1300 francs CFA pour la 2G, 6500 francs CFA pour la 3G 10 00 francs CFA pour la 4G et la 5G, et dont le défaut de paiement par les importateurs et les utilisateurs rendaient les terminaux inutilisables est une taxe inopportune.
Cette taxe ne peut pas être appliquée car elle va en l’encontre de l’inclusion numérique mais également est très toxique, surtout dans une année préélectorale comme celle de 2025.
Pour rappel, cette taxe instaurée en République démocratique du Congo (RDC), avait été retirée à cause des remous sociaux qu’elle avait engendrés. Pour information, l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) a mis en place cette plateforme de contrôle des terminaux dans un but de maîtrise du parc de terminaux utilisé par les abonnés dans le pays et non dans un but de taxation.
Marna Julie MANKENE
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