Echange de tirs nourris et bombardement par hélicoptère à Mayama

pasteur-ntoumi

Nous apprenons, de sources sûres, qu’il y a eu échange de tirs et bombardement, le samedi 10 septembre 2016, entre les nouvelles recrues de la Garde Républicaine (GR), en pleine résidence «Mienanzambi» du Pasteur Ntumi, dans le district de Mayama (Département du Pool).

Des dégâts collatéraux graves ont été enregistrés.  Les hélicoptères   qui ont bombardés auraient de nouveaux confondus les nouvelles recrues militaires qui ont remplacé les anciens dans cette localité. Ces derniers, se seraient mis par la suite à intimider, harceler et menacer quelques habitants qui connaîtraient, selon eux, la cachette de Ntumi.

En réaction à cette provocation sur le viol de la résidence de leur chef et des habitations environnantes ainsi qu’à l’enlèvement de Maître Alain Maboyi, un proche de Ntumi, à Brazzaville, par les lieutenants de Ndengué, les ex-Ninjas auraient promis de se défendre.

Le commandant du groupement opérationnel qui se  trouve dans les montagnes séparant les Ninjas et les éléments de la Garde Républicaine (GR) n’a eu que ses yeux pour pleurer puisque les jeunes militaires arrivés dans le Pool ne lui obéissent pas. La question qu’on peut se poser est celle de savoir pourquoi le sommet de l’Etat veut-il d’une chose et de son contraire, c’est-à-dire à la fois de la paix et de la guerre.

N’est-il pas d’accord que l’administration fonctionne normalement au Pool ? Espérons qu’après le départ de M. Sassou pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York, prévu pour le 19 septembre 2016, le Pool ne va pas être dynamité. Les champions du «Vivre ensemble» comme Hugues Ngouélondélé, Collinet Makosso, sont interpellés.

Il ne sert à rien de se voiler la face en exhibant à la télévision des pseudos Ninjas repentis qui seraient sortis des forêts, comme nous l’ont fait voir les collaborateurs de Denis Christel Sassou-N’Guesso, président d’honneur de la DNR. Le Dialogue s’impose pour éviter le pire à moins que Sassou-N’Guesso  lui-même et ses lieutenants se plaisent de ce climat malsain.

Ghys Fortune DOMBE BEMBA

14 thoughts on “Echange de tirs nourris et bombardement par hélicoptère à Mayama

  1. Takou Ngué-sot a gagné quelle élection au Congo?
    Le conseiller spécial Moncoco est le produit de qui?
    Marc Madoungou Mitoumbi a déjà gagné quel débat sur les TVs françaises? Ou villageoises!

  2. Sassou N’guesso est un danger pour le Congo ne nous voilons pas la face , il a militarisé ses sbires pour tuer les Congolais alignons nous derrières les grèves et les dirigeants politiques en prison pour demander son départ comme Compaore. Le Congo n’a plus d’armée il ne reste que les huit % des miliciens qu’ils viennent de recruter après le référendum volé.
    Nous demandons aux forces vives de la nation de réagir.
    Dans tout cela que disent Helicoptère MAMPOUYA, ISIS MVOUBA,? Déjà le député de VINZA est complice, comment comprendre que le porte-parole de l’Armée n’arrive pas à dire au peuple le bien fondé d’une telle opération !
    AUX ressortissants d’OYO soyez conscient qu’un jour la prison que MABIALA va construire à OWANDO sera réservée à tout ceux qui son au commande de ses actes. Le peuple d’OWANDO n’a jamais applaudit SASSOU-NGUESSO, même ceux de BOUNDJI les resultats du vote que vous avez volé vous le prouvent. QU’EST DEVENU GBADOLITE AUJOURD4HUI ? Et si SASSOU-NGUESSO mourait aux ETATS-UNIS qu’il se rendra dans les jours à venir ?
    A ceux des autres localités où l’opposition a gagné, sachez que ce qui arrive au pool a été deja vecu à OWANDO avec ANGA et arrivera à MAKOUA, LEKANA, LIKOUALA chez BOAWO

  3. Tout le Sud devrait patriotiquement se joindre à Ntoumi pour combattre les sorciers du Nord. Au lieu de détester aveuglément sans raison valable le Pool meurtri, à cause de la haine vicérale des naïfs manipulés infiniment par des sauvages malicieux, et assassins des paisibles gens et innocentes populations.

    Bande d’IDIOTS inconscients!

  4. L´ORIGINE DU BLASON LION DE GUEULES DANS NOS ARMOIRIES-
    La Famille du Pont-l’Abbé est une famille noble bretonne.

    Au xie siècle, les premiers seigneurs du Pont établissent une motte castrale à la tête du pont traversant la rivière de Pont-l’Abbé, sur les terres de l’abbaye de Loctudy, abandonnées depuis le passage des Normands au ixe siècle.

    Leur blason était d’or au lion de gueules accompagné de la devise « Heb Chang » (« sans rémission »).https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_du_Pont-l%27Abb%C3%A9—

  5. Mais, ce déplorable ngoma alias clodine moulari, autrefois dieudonné tsati, est un véritable trou du’c qui s’est fait péter l’anus par la bite fourchue de son mentor, le vaudoo d’Oyo. Un pauvre souffrant en mal d’activité. Misérable pussy!

  6. Aux sudistes, c’est maintenant le temps de pouvoir se defendre. Car durant tout le regne de Sassou c’est la partie sud du congo qui detruit. nos hommes de valeurs sont tues comme des chiens. Ou est Kikadidi? Ou est Kimbouala? Ou est Mounkala? Ou est Massamba debat? Tous tue par Sassou le nordiste. il est temps de nous dresser derriere Ntoumi et resister en allant de Pointe Noire a Brazzaville. Bana le sud, tangou mekouma yimbi, beno sala nyonso samou na proteger beno mossi. baka moundouki ya la chasse, machette, dionga samou na koulanda ba militaire ya sassou ba kouenda na le nord ya bahou. Resister par tout les moyens.

  7. C’est surement l’odeur de ton cul jamais lavé qui te monte au nez pour dire de telles sottises. Va d’abord te laver; lorsque tu seras propre, tu pourras venir dire des choses. Sunga ya tufi ke na nge.

  8. Le gouvernement en partenariat avec la communauté internationale doit trouver une solution pour mettre fin à ce conflit politique qui dure depuis l’année 1998. La solution doit être pacifique et elle passera si possible par le dialogue, c’est ainsi que je vois les choses. Ceci dit, on peut tout de même reconnaître qu’il y a bien des milices identitaires et tribales dans ce département. Maintenant, que veulent les congolais ? Il est évident que chacun aspire à l’unité, à la stabilité, à la paix, à la sécurité sur l’ensemble du territoire.

  9. Ira-t-il, n’ira-t-il pas à New York ? Le dictateur reçoit des signaux contradictoires de ses Services. Même Abdoulaye Bathily, le représentant spécial de Ban Ki-moon, qui lui a rendu visite, mercredi, 14 septembre, à Brazzaville, n’en sait trop rien.
    Le dictateur voudrait bien aller s’afficher, à New York, qui est l’occasion rêvée pour lui de bomber le torse. Car à l’international, sa côte d’amour est au point mort : personne n’oublie que lors de l’élection présidentielle du 20 mars, il avait coupé le téléphone, internet et les réseaux sociaux pendant 4 jours, afin de passer en force.

    D’autre part, son score de 8% obtenu à l’issue de ce scrutin avait, finalement, été transformé à 60%, soit, une victoire dès le premier tour. C’est, donc, un forceur qui souhaiterait quitter Brazzaville pour aller arpenter les couloirs des Nations-Unies, dans l’espoir d’avoir quelques contacts réconfortants.

    Cela dit, le dictateur pourrait être contraint de rester sur place, au Congo. En effet, ses services de sécurité lui interdisent, formellement, de bouger du pays, par crainte d’un coup d’état militaire. Après l’avoir raté le 15 août dernier, dans la Bouenza, « les libérateurs » seraient prêts à renouveler leur tentative pendant son absence de Brazzaville. Voilà, donc, le général 5 étoiles mis dans un embarras insoutenable. Que va-t-il décider ? Mystère !

    Sassou-Nguesso souhaiterait, pourtant, faire le déplacement de New York dans le but, aussi, et surtout, de tester les dégâts que provoque le rapport de Me Maurice Massengo Tiassé, son deuxième vice-président de la Commission nationale des droits de l’homme. Ce rapport met en exergue ses massacres et les emprisonnements d’hommes politiques perpétrés par le dictateur, depuis octobre 2015, date du changement de sa nouvelle constitution. On compte, depuis cette date, plus de 80 prisonniers politiques dont le vainqueur de l’élection présidentielle du 20 mars, Jean Marie Michel Mokoko, mais aussi, des opposants de premier plan comme Paulin Makaya et Modeste Boukadia, qui n’ont même pas eu l’opportunité de se présenter à la présidentielle, Sassou les ayant emprisonnés.

    Ce rapport d’une rare violence met à nu le système de Sassou et montre comment il assassine ses compatriotes et pille le pays avec sa famille, sans que personne n’ait le droit de contester quoi que ce soit. Ce rapport publié dans le numéro 444 d’Afrique Education a mis le dictateur dans tous ses états. Très fâché contre ses services de sécurité, il a dit, devant des proches, ne pas comprendre, jusqu’à maintenant, pourquoi personne n’est capable de lui dire où se cachent le pasteur Ntoumi (malgré les 1.000 militaires et mercenaires lancés à ses trousses dans le Pool), mais aussi, André Okombi Salissa et Marion Madzimba. Sassou-Nguesso ne décolère pas que Me Massengo-Tiassé (avec son brûlot dans les mains) ait quitté Brazzaville sans se faire coincé. Et surtout, comment a-t-il pu réunir autant d’informations à la barbe des services de renseignement ?

    Envoyé aux Etats-Unis en éclaireur pour préparer le terrain (politique et diplomatique à son père), Denis Christel Sassou-Nguesso a échoué dans sa mission à cause de ce rapport à charge.

    Très mécontent, le dictateur a poussé la comparaison avec l’époque où le général, Emmanuel Ngouelondélé, tenait les Services, avec « exactitude et déontologie » et avec moins de moyens.

    Le dictateur est vraiment en colère alors que les grèves se multiplient dans les secteurs de santé, à l’université et dans les entreprises, faute de salaires : la crise est là. Elle a poussé le premier ministre, Clément Mouamba, dont le récent séjour, à Paris, est passé inaperçu, à inviter l’opposition à la tenue d’un dialogue. Seulement, il l’a dit à voix tellement basse que personne ne l’a entendu. Peut-être devrait-il le crier haut et fort sur Télé Congo au journal de 20 heures.

    Revenons au rapport de Massengo-Tiassé, qui a réussi à faire perdre le sommeil au dictateur et qui sera disponible sur la boutique d’Afrique Education (www.afriqueeducation.com) dès la semaine prochaine. Sassou-Nguesso enverra, début octobre, une délégation au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, à Genève, afin de contredire les « allégations » de Me Maurice Massengo-Tiassé. Cette délégation devrait être conduite par le ministre de la Justice garde des sceaux et comprendrait des têtes brûlées comme le procureur Oko Ngakala.

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