Procès AOS – Jour J+1: Le complot stalinien mis à nu par André Okombi Salissa et ses conseils

Spectacle ahurissant, la défaite de la pensée, honteux, scandaleux tels sont les sentiments de nombreux citoyens et observateurs ayant remplis la salle exiguë du tribunal de Brazzaville.

En effet, le ministère public en manque d’éléments a fabriqué des preuves semble-t-il en rapport avec des supposées écoutes téléphoniques d’André Okombi Salissa après scannage de ses téléphones avec un supposé sujet Belge. La piste gabonaise n’ayant pas prospérée avec l’implication du président Ali Bongo, le pouvoir est allé chercher un sujet Belge qui serait en complicité avec AOS pour porter atteinte à la pseudo sûreté de l’Etat. Les avocats de l’Etat, en la personne de Maitre Devillier, Oko ayant été surpris en pleine audience, découvraient ces pièces à conviction en pleine séance après l’interruption des débats.

Le président de la cour ayant compris que ça allait dans tous les sens a préféré ajourner l’audience et la repousser pour le 25 au lieu d’attendre la session criminelle.

Par ailleurs, les avocats d’AOS ont soulevé des exceptions sur la démarche du procureur de la République démontrant le deuil du droit des primitifs Oyocrates en toge, le juge Oba ne pouvait rien à faire que d’ajourner l’audience.

Autre épisode de ce deuxième jour du procès, AOS a fait la démonstration que l’accusation sur la détention des armes étaient farfelues, d’autant plus que le ministère de la défense a reconnu leurs origines et que l’on pouvait rechercher les vrais détenteurs de ces armes à partir des empruntes. On saura qui en était le vrai utilisateur. Donc système ya « clé boa ».

Puis vint la prise de parole tant attendue d’AOS. Le ministre André Okombi Salissa a balayé méthodiquement, une à une, toutes les pièces du dossier, 8 heures durant et debout. Il a juste bu 2 verres d’eau.

Un fine, au moment où le 1er Président de la cour criminelle Christian OBA s’apprêtait à conclure les débats et demander aux membres du juré d’aller délibérer devant Dieu et en leur âme, honneur et conscience, à la surprise générale, tout à coup, patatras, le procureur général donc le ministère public sort une ultime preuve, connue que de lui. Des supposées écoutes téléphoniques de la DGST, sans audio mais sténographiées. Pathétique !

Conclusion, Il faut fermer la faculté de droit et créé une faculté de non-droit et un ministère de l’injustice.

Épilogue ! Libérez AOS !

L’affaire Okombi Salissa appelle de la part en l’état actuel les observations suivantes:

– Elle n’était pas inscrite au rôle de la présente session criminelle et si le Parquet Général de la Cour d’appel de Brazza l’a faite atterrir devant la Cour Criminelle, c’est après avoir apprécié qu’elle était prête à être jugée;

– Une fois que la Cour Criminelle est saisie elle l’est pour les personnes, les faits et les preuves qui lui ont été soumis par l’arrêt de renvoi. Elle doit juger si les faits répréhensibles sont constitués et condamner. S’ils ne sont pas constitués ou ne sont pas prouvés la Cour doit acquitter.

– L’article 259 du code de procédure pénale dit :

1- les débats ne peuvent être interrompus et doivent continuer jusqu’à ce que la cause soit terminée par l’arrêt de la Cour Criminelle.

2- ils peuvent être suspendus pendant le temps nécessaire au repos des juges et de l’accusé.

– La suspension pour instruction complémentaire n’existe pas c’est illégal et signifie qu’en ce moment l’accusation est faible et ne peut permettre juridiquement une condamnation d’André Okombi Salissa;

– La justice aux ordres a procédé à cette interruption illégale pour se rapprocher de l’exécutif qui pilote ce procès dont ils n ont plus la maîtrise.

L’éthique de responsabilité des uns et des autres doit primer. La tentative de résoudre un contentieux politique à travers la violence à montrer ses limites, l’accord de cessation des hostilités a été signé dans le département du Pool.

L’option prise de  »neutraliser » les opposants à partir des procès staliniens vient tout aussi d’échouer.

Direct du Palais de Justice de Brazzaville pour Zenga-Mambu

4 thoughts on “Procès AOS – Jour J+1: Le complot stalinien mis à nu par André Okombi Salissa et ses conseils

  1. il y avait trois avocats de l’Etat où est parti le troisième ? Il ne reste que OKO qui je doute fort ne défend que les clients originaires d’OYO. Dieu les rappellera vite avant leurs condamnés à mourir (prisonniers politiques).
    Pourquoi des procès bidons alors que le peuple connaît la vérité dans tout cela. NDENGUET a beau terrorisé les Congolais nous voulons qu’il revienne nous montrer ses muscles à la télé. Tout coule et rien ne demeure. Si le temps est venu pour LEKOUNDZOU, NDENGUET, etc. , il viendra aussi pour nos bourreaux d’aujourd’hui SASSOU NGUESSO en 40ans de pouvoir ne fera jamais ce SANKARA a fait en moins de 6 ans , ni ce que LUMUMBA a fait en moins de 4ans ,ni ce que MANDELA a fait en 5ans. SASSOU NGUESSO fera les mêmes ravage que la traite negrière

  2. encore et toujours des fautes POOL POUR UNE FOIS TAIS TOI UN PEU

    on dit IN FINE et non un fine

    la pîste gabonaise n’ayant pas PROSPERE le participe passe est invariable quand il conjugue avec l’auxilliaire avoir

    a partir des EMPREINTES et non des empruntes

    … LA DETENTION DES ARMES ETAIT FARFELUE vous avez accorde etaient a la troisieme personne du pluriel cest la detention qui est farfelue

    CEST VOUS POOL QUI MERITEZ UN ENFERMEMENT ET NON LA FAC DE DROIT VOUS COMMETTEZ TROP DE FAUTES.

  3. …..La détention des armes d guerre est prohibée, interdite…sauf si vous avez une autorisation du ministère de l’intérieur.Alors que les Congolais ont pris des sales habitudes à les garder chez eux en toute impunité.
    En vertu de qui Okombi gardait des armes à domicile?
    si tu as été doté par le ministre, mais une fois, tu n’es plus au pouvoir, alors va remettre les armes à qui de droit.Car en cas de perquisition ordonnée par le procureur tu peux te retrouver en faute grave.et faire la prison.C’est le cas d’OKOMBI.
    les congolais doivent s’habituer à tout çà.
    Des armes furent découvertes chez le général de division MOKOKO,alors qu’il n’était plus en fonction…Mais comment un connaisseur comme lui pouvait – il garder des armes de combat chez lui? C’est une faute de débutant.je dis les congolais il faut être très prudent, le droit c’est le droit, on ne triche pas.Tant que tu n’as pas été doté par le ministère de l’intérieur ne garde pas des armes chez toi.
    La perquisition est acte juridique et non politique pour couler des opposants politique, c’est du droit.
    Beaucoup des congolais gardent des armes de combat à la maison, sous prétexte d’une éventuelle guerre demain, mais vous vous mettez en faux sur le plan juridique.

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