Congo-Brazzaville : Les Nations Unis demandent aux autorités la libération immédiate du Général Mokoko

Dans un avis notifié le 9 novembre 2018, le Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire a reconnu le caractère arbitraire de la détention du Général Jean-Marie Michel Mokoko, et appelé les autorités congolaises à procéder à sa remise en liberté immédiate.

Candidat aux élections présidentielles de mars 2016 face à Denis Sassou-Nguesso, JeanMarie Michel Mokoko avait été assigné à résidence au lendemain de la réélection contestée du Président sortant, puis placé en détention provisoire, et mis en examen pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de détention d’armes, avant d’être condamné le 11 mai 2018 par la Cour criminelle de Brazzaville à une peine de 20 ans d’emprisonnement.

La défense de Jean-Marie Michel Mokoko, qui n’a eu de cesse de dénoncer la parodie de justice à laquelle se sont livrées les autorités judiciaires congolaises afin de neutraliser un opposant politique jouissant d’une forte popularité, se réjouit de cette décision, qui constitue une réelle victoire pour la démocratie.

Dénonçant « une pratique (…) mise en place au Congo pour réduire au silence l’opposition politique », le Groupe de travail a notamment reconnu une « une ingérence de l’exécutif violant l’indépendance du pouvoir judiciaire » dans cette affaire.

En conclusion, outre sa remise en liberté immédiate et le droit d’obtenir réparation notamment sous la forme d’une indemnisation et d’une garantie de non répétition, « le Groupe de travail demande au gouvernement congolais de prendre les mesures qui s’imposent pour remédier sans tarder à la situation de M. Mokoko et la rendre compatible avec les normes internationales applicables (…) ».

Enfin, il « exhorte le gouvernement à mener une enquête complète et indépendante sur les circonstances entourant la privation arbitraire de liberté de Mr. Mokoko et à prendre les mesures appropriées à l’encontre des responsables de la violation de ses droits ».

La défense de Jean-Marie Michel Mokoko reste particulièrement attentive aux suites que les autorités congolaises donneront à cette décision, et qui pèseront assurément dans la relation du Congo-Brazzaville avec ses bailleurs de fonds (le FMI, l’Union européenne et la France).

Les avocats du Général Mokoko, le 12 novembre 2018

Contacts :

Maitre Jessica FINELLE

+33 6 63 08 27 56

Maitre Etienne ARNAUD

+33 6 78 39 22 04

8 thoughts on “Congo-Brazzaville : Les Nations Unis demandent aux autorités la libération immédiate du Général Mokoko

  1. Nous apprenons à l’heure actuelle que monsieur Jean Marie Michel Mokoko a été violemment sodomisé dans la dernière nuit du samedi à dimanche dans sa cellule par deux vieux mbochi, membres vétérans de la garde présidentielle venus lui rendre visite en prison. Un médecin de la place a été dépêché depuis ce matin pour une assistance médicale d’urgence comme le malheureux prisonnier n’arrête pas de saigner abondamment.

    Cette une info qui se développe encore. A suivre…

  2. A croire que l’Afrique est leur terrain de jeu. Venant d’une grande institution sensée défendre le droit international équitable, ça fait réfléchir. C’est de l’ingérence pure et simple, dans les affaires souveraines d’un Etat. Par contre, on ne l’aurait jamais fait face à l’arabie saoudite, l’israel et les états unies qui maintiennent toujours en activité la prison de Guantanamo. Les nations unies font preuve d’une grande méconnaissance du dossier, leurs représentants ignorent les situations difficiles qu’a traversé le Congo, dans le passé. Toutefois même un aventurier notoire peut être un interlocuteur, pour décrisper l’atmosphère politico-sociale. Un certain pasteur trublion multi-récidiviste a bien signé autant d’accords de paix, avec le gouvernement.

  3. Je suis d’avis avec Congolais, cependant je demanderais plutôt au président de la republique d’amnistier pas seuleument le général jean-marie Mokoko mais aussi okombi-salissa,paulain makaya et les autres afin qu’il n’y ait plus de prisonniers politiques au congo d’autant plus que ce gouvernement a signé pour une énième fois un accord de paix avec bitsanmou frédéric « ntumi » un récidiviste qui a à maintes reprises ensanglanté le pool et pris des armes à la tête d’une rébellion ethnique messianique de cruels ninjas de triste mémoire, il est donc curieux insupportable de voir les paulain makaya, okombi salissa qui ne sont pas passé à l’acte et mokoko qui visiblement n’avait pas de visées putcistes et guerrières rester inutilement derrières les barreaux.
    monsieur le président il est de votre intérêt d’accorder une amnistie à ces compatriotes en prenant le peuple à témoin.

  4. Votre président SASSOU là, vous croyez qu’il faut avoir confiance en lui ? C’est lui a envoyé MOKOKO en prison et c’est lui a décidé de sa peine. Pourtant, nous savons tous qu’en vérité, la prison ou la pendaison ou même la fusillade, c’est SASSOU, sa famille et ses courtisans qui en ont droit au vu e toutes les casseroles qu’ils trainent.

    Quant à l’ingérence des Nations unis que vous fustigez, messieurs Ngoko-Léboumba et CONGOLAIS, vous faites rire ! Savez vous pourquoi le FMI traine les pieds pour signer un accord avec le Congo ? Je vais vous le dire : SASSOU et son gouvernement de corrompus n’inspire plus confiance à cette institution internationale. Ils ont menti (comme un Mbochi) sur le montant de la dette extérieur. Ils ont cherché par tous les moyens à dissimuler la dette intérieur qui est tout autant colossale. Et si on ajoute à cela l’incarcération arbitraire de MOKOKO, OKOMBI SALISSA et leurs compagnons d’infortune, sans oublier la mise à sac des caisses de l’état par les Mbochi au pouvoir, ne vous étonnez pas que la délégation du FMI reparte d’où elle vient sans même faire des promesses d’y revenir.

    Le jour où les Mbochis qui ont mis le Congo à genoux seront débarqués, les institutions internationales pousseront un grand ouf de soulagement et ne mettront pas longtemps pour signer des accords avec les nouvelles autorités. Mais pour le moment, que les Mbochis au pouvoir libèrent MOKOKO et OKOMBI SALISSA qu’ils ont incarcérés arbitrairement avant de pleurnicher pour un éventuel sauvetage par le FMI.

  5. Ceci s’adresse à Blondin MOUNGALLA et autres, perroquets au service du pouvoir Mbochi:

    SI VOUS OSEZ ENGAGER UN BRAS DE FER AVEC LE L’ONU SUR LA LIBERATION DE MOKOKO, SACHEZ QUE C’EST VOUS QUI Y LAISSEREZ LES PLUMES. ESSAYEZ SEULEMENT ET VOUS ALLEZ VOIR !

  6. L’ancien ambassadeur Marcel MAKOME et sa bande qui s’apprêtaient à aller dialoguer avec le tyran Denis SASSOU NGUESSO, ont été récompensés par le dictateur.
    Le tyran leur a remis 150€ à chacun pour les efforts déployés pour tenter d’embarquer la diaspora vers un e-ieme dialogue avec Sassou NGUESSO.

    Par ailleurs, initialement prévu jusqu’au 14 novembre, le séjour du tyran à Paris risque d’être prorogé de quelques jours dans l’attente d’un RENDEZ-VOUS avec Dominique Strauss-Kahn, ancien directeur du FMI.

    En effet, Sassou NGUESSO espère obtenir de ce dernier, des liquidés pour continuer à acheter les consciences et tenir au-delà de l’année 2021. Les caches d’argent qu’il détient dans sa ville D’OYO lui permettent de résister encore 2 ans. Il aimerait se constituer une réserve.

    Fait à Paris le 13 Novembre 2018.

    La Résistance contre la dictature du Congo-Brazzaville.

  7. La résistance extérieure contre la dictature de Denis SASSOU NGUESSO apporte des précisions sur la rémunération de Marcel MAKOME et sa bande.

    En fait, les services du tyran ont remis à Marcel MAKOME une enveloppe contenant de l’argent, à raison de 150€ par personne.
    Trop gourmand, Marcel MAKOME a brimé les autres.
    En effet, au lieu de remettre 150€ à ses acolytes comme prévu par le tyran, il n’a remis que 50€ à chacun.
    Ce qui a provoqué la colère de LION DE MAKANDA qui n’a même pas pu rentabiliser son billet de son domicile à PARIS.
    A suivre.

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