Conflit Franco Villarecci contre Roberto et dames Fila Nzololo et Bénie Agnogondze

Une affaire à plusieurs rebondissements qui prend des tournures dangereuses.

Le conflit qui oppose la société Architecture de Marbre dirigée par M. Franco Villarecci, propriétaire des immeubles Tours Jumelles à Brazzaville,  a Roberto Louwa et dames Christelle Fila Nzololo et Bénie Agnogondze, associées de la Société Civile Immobilière City Properties,  commence à prendre des tournures inquiétantes. Le tribunal de commerce de Brazzaville s’est rétracté à nouveau en invalidant le verdict du 16 août 2018, prononcé  au profit de M. Franco. Ce qui permettant à Mme Fila et ses associés à continuer occuper les locaux et ce depuis 6 mois sans contrat ni compromis de vente.

Rappel des faits

Il y a quelques mois, le sieur Lauwa et les dames Christelle Fila Nzololo et Bénie Agnogondze avaient résolu d’acquérir des locaux composés d’un appartement, d’un rez-de-chaussée et d’un étage au niveau du complexe immobilier appelé couramment «Tours Jumelles», sis, Avenue Amilcar Cabral, au centre-ville, à Brazzaville.

Ces associés s’étaient engagés à payer préalablement cent millions de francs CFA comme condition d’ouverture du magasin, six cents millions de francs CFA comme indemnité d’immobilisation dans le délai d’un mois à compter du 1er juillet 2018 et à fournir des garanties nécessaires pour le paiement de la fraction la plus importante du prix total de vente fixé à 2 milliards 892 millions de francs CFA qui resterait, dans le délai de trois mois. Aucun contrat n’avait été signé par les deux parties qui n’étaient encore qu’en pourparlers.

N’ayant pas honoré à ses engagements à la date du 1er juillet 2018, Madame Fila Nzololo et consort ont été priées non pas seulement de libérer les locaux qu’ils occupaient, mais aussi mis au courant de la rupture des pourparlers liant les deux parties.C’est ainsi qu’un chèque de cinquante millions de francs CFA remis comme acompte au lieu de cent millions convenu au départ leur avait été retourné sans aucune autre forme de procès.Sachant que ces trois mousquetaires avaient procédé, sans contrat de bail ni autorisation du propriétaire, à l’ouverture du magasin après  avoir effectué quelques travaux au mépris de la règlementation fiscale et commerciale, en s’appuyant sur la confiance dont ils avaient bénéficié de la part du propriétaire des Tours Jumelles au début des pourparlers.

Abusant de la confiance, pour une affaire dite commerciale, ils ont recouru à la police afin qu’elle exerce une contrainte morale sur la personne de M. Villarecci qui a été interpellé et emprisonné avant d’être relaxé et esté en justice.

C’est ainsi que le Président du Tribunal du Commerce a pris l’ordonnance n° 314 rendue sur pied de requête en date du 10 août 2018 à la demande de ces trois associés, qui exigeaient la réouverture du magasin fermé à cause du non-respect par eux des conditionnalités se référant à l’occupation préalable des locaux, faisant semblant d’ignorer ces conditionnalités.

Le tribunal par la suite, après avoir examiné au fond et contradictoirement les arguments et les documents mis à sa disposition à travers la requête introduite par les conseils de M. Franco le 13 août 2018, a requis la rétractation de l’ordonnance n° 314 prise sur pied de requête en date du 10 août 2018 en faveur de Mme Fila et autres, qui ont été donc sommé de libérer les locaux et à l’expulsion des occupants de son chef, sous contrainte comminatoire de 50. 000. 000 de francs CFA par jour de retard.

Avant la date butoir de l’expulsion notifiée par l’huissier de M. Franco, le Président du Tribunal du Commerce de Brazzaville s’est rétracté à nouveau, en invalidant le verdict du 16 août 2018, prononcé au profit de M. Franco.

A ce stade, cette affaire commerciale prend des tournures inquiétantes, ternissant l’image de notre pays.

En date du 03 et 6 septembre, le notaire de « Architecture de Marbre » a initié des correspondances pour mettre en demeure Mme Fila et associés de signer l’acte authentique de vente au plus tard le 12 septembre 2018 à 17 heures.

Malheureusement, jusqu’à la date du 14 septembre, la Société Civile Immobilière City Properties n’a pas exécuté cette demande par faute des moyens financiers.

Curieusement, le 10 septembre dernier, par le biais deses conseils, la Société Civile Immobilière City Properties au lieu de la signature de l’acte de vente authentique, sollicite plutôt la signature d’un compromis de vente « dans lequel seront examinés certaines conditions qui les conduiront inexorablement, dans les délais plausibles, à la signature de l’acte précité… ».

Face à ce jeu de ping-pong, Architecture de Marbre n’ayant plus d’alternative, somme les occupants illégaux à libérer les locaux car il n’y a aucune volonté de leur part de signer l’acte de vente authentique, par le versement des sommes d’argent convenus.

Les Tours Jumelle de Brazzaville sont construites selon certaines règles de l’art. Seules des sociétés habilitées peuvent y mener des travaux de réfection et d’aménagements telle BUIG qui s’y trouve actuellement sur ce chantier. Dommage que Mme Fila et autres n’en font qu’à leur tête pour des locaux qu’ils ne sont ni locataire moins encore propriétaires puisque ne détenant aucun contrat.

Mme Fila Nzololo et Bénie Agnogondze, agent de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) se croient intouchables  parceque, étant soutenu par leur beau parent Zephyrin Mboulou, la sœur a madame Sassou et un conseiller spécial de la Présidence de la République, occupent les locaux manu militari, utilisant au passage et gratuitement l’eau, l’électricité, le service de gardiennage.L’on se demande comment Fila et autres pouvaient se taper le luxe de se lancer dans une aventure pareille de près de 3 milliards de FCFA s’ils n’avaient pas suffisamment d’argent ? Il faut avoir le couraged’assumer des actes en libérant les lieux qu’ils occupent sans contrat de vente au lieu de tenter de manipuler et induire en erreurdes magistrats et un conseiller de la présidence que nous citerons prochainement. Depuis, ces trois mousquetaires font du dilatoire et seraient en train d’imaginer certainement comment ….

Peut-on condamner des gens qui pensent que, la bande des 3 à savoir, Roberto, Beni et Fila seraient un groupe organisé des maffieux et des droguer qui n’ont pas honte des actes qu’ils posent ? Si non comment comprendre que nonobstant plusieurs mises en demeures qu’ils n’arrivent pas à payer ?

En attendant, l’arbitrage des hautes autoritésdu Congo est donc sollicité pour mettre un terme à ce qui ressemble à un acharnement sur un expatrié qui investit dans le pays à l’heure de la crise économique aigue et ayant fait du Congo sa deuxième patrie. Car cette situation ternie l’image de la justice en particulier et du Congo en général.

Œil de l’Aigle

2 thoughts on “Conflit Franco Villarecci contre Roberto et dames Fila Nzololo et Bénie Agnogondze

  1. Si cette histoire concerne « Les tours jumelles de Brazzaville », sises en face de l’hotel Le Radison blue Mbamou palace, que font ici, les photos des « Tours jumelles de Mpila » construites par les chinois ? Bonjour la confusion !

    1. Uppercut! dit :
      20 septembre 2018 à 0 h 24 min

      On est au pays des fous. Zenga mambu commence à me faire douter de son professionnalisme. Les tours concernées sont pourtant à sa portée. Pourquoi vouloir créer la confusion inutilement. Peut être qu’il ne sait même pas de quoi il parle.

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