La police nationale avoue avoir tué 13 jeunes au commissariat de Chacona

On sentait le gouvernement congolais visiblement embarrassé, par cette vérité qu’il tentait d’étouffer. Comme un prévenu acculé face aux preuves, il est finalement passé aux aveux pour dire l’évidence à l’Assemblée nationale. Les députés en ont eu le corps glacé face à l’acceptation de l’horreur sous les ors de la république.

Lors d’une séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale, le 26 juillet, le ministre de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, a avoué que treize jeunes en détention au commissariat de Chacona, à Mpila, ont succombé dans les geôles, sans préciser les circonstances du drame qui alimente les conversations dans l’opinion.

Devant la représentation nationale, le ministre de l’Intérieur, au nom du gouvernement, s’est vu obligé de reconnaître les faits qu’il avait niés auparavant, induisant même le ministre de la communication en erreur.

Répondant aux questions posées notamment par le député de Ngoko, Blaise Ambeto, Raymond Zéphirin Mboulou a confirmé, devant le vice-Premier ministre, Firmin Ayessa, et plusieurs de ses collègues, que des jeunes sont bel et bien décédés en détention, au sein du commissariat.

« Suite au décès tragique, le 9 juillet dernier au quartier Nkombo, de Obongo Julien, la police a organisé une opération spéciale dans ce quartier, dans la zone Kahounga au lycée Thomas-Sankara, et à Texaco, pour traquer ces délinquants. À cet effet, une vingtaine de personnes avait été interpellées dont seize placées en garde à vue au commissariat de Chacona. La nuit du 22 au 23 juillet dernier, treize d’entre elles y ont trouvé la mort », a précisé Raymond Zéphirin Mboulou.

Malgré le fait qu’il ait reconnu les actes reprochés au gouvernement, le ministre de l’Intérieur n’a du reste rien dit de plus sur les circonstances qui ont causé la mort inopinée et collective de ces jeunes. Il a souligné qu’une enquête croisée entre l’inspection générale de la police et le parquet de Brazzaville est en cours afin de déterminer les vraies circonstances qui ont conduit à ce drame.

« Étant donné que l’enquête est encore en cours, je ne peux vous dire plus à ce sujet, en attendant les résultats de l’enquête diligentée par le procureur de la République et de l’inspection générale de la police », a renchéri Raymond Zéphirin Mboulou devant la chambre basse du parlement.

Pour le ministre, cette tragédie n’est pas seulement due à un grave dysfonctionnement dans le système de surveillance des personnes en garde à vue. Elle pose surtout, a-t-il poursuivi, un vrai problème structurel dans la nomenclature du personnel ainsi que de manque de locaux construits dans les normes des commissariats. Un défi que le gouvernement doit à tout prix relever, a souhaité le ministre de l’Intérieur.

Conscient que ce drame est causé par la défaillance des services de police, le vice-Premier ministre a, au nom du gouvernement, souhaité les condoléances aux familles éplorées.

Signalons que le commissaire de police de Chacona a été suspendu de ses fonctions par note ministérielle prise le mercredi 25 juillet à Brazzaville, et exécutée par la direction générale de la police.

Rien ne précise si le commissaire et les éléments de garde du jour des faits décriés, sur qui pesent de lourdes présomptions d’homicide, de tortures ayant entraîné la mort, voire d’exécution sommaire, des faits proscrits par la constitution de la république, sont écroués ou tout au moins placés en garde à vu, même pour la forme.

Bertrand BOUKAKA

10 thoughts on “La police nationale avoue avoir tué 13 jeunes au commissariat de Chacona

  1. Quand on est dans une république bananière gérée le vol, le mensonge sans aucune honte on en arrive là.
    Qui est ce Obongo Julien mort tragiquement poussant ainsi la milice de Sassou commandée par Ndenguet et Mboulou au point raflé comme au temps de la Gestapo pour que tant de jeunes qui se sont trouvés sur le route de ces soudards de Sassou trouvent tragiquement la mort que le pouvoir a tenté de masquer pour aller, surement les jeter nuitamment au fleuve Congo.

    Suite à la mort de ce OBONGO JULIEN surement un du clan quelle est l’enquête qui a déterminé qu’il est mort par le fait des jeunes gens pour certains étudiants et Lycéens qui ont été exécutés sommairement dans un des nombreux commissariats lieu de torture du pouvoir.
    Inutile de dédouaner la voix de son maître notre indoudou national car quand il donne l’information il est convaincu de ce qu’il dit comme s’il avait la preuve de ce qu’il avance.Mboulou et lui sont tabac de la même pipe et ne défendent que les basses besognes de leur maître. Ils répondront un jour de tous ces forfaits. Ces crimes ne resteront jamais impunis.

  2. C’est ça le Gondwana ! Le matin on nie tout et le soir, acculé, on avoue sur le bout des lèvres.

    Voyons quel genre de sanctions le roi d’Oyo va prendre à l’encontre de son ministre de l’intérieur menteur, son ministre de la Communication menteur, son procureur de la république menteur et sa police tueuse.

    Inutile de vous dire ce qui se passerait si ce drame était arrivé dans un pays démocratique. Chacun peut aisément l’imaginer. Mais nous sommes au Gondwana, la république très démocratique du pouvoir MBOCHI. MBOULOU sera érigé au rang de ministre d’Etat ; MOUNGALLA deviendra le super ministre de la vérité; OKO GAKALA sera bombardé général, archi-procureur du roi d’Oyo et du Gondwana et seigneur de SON parquet; les policiers du commissariat de Chacona seront tous hissés aux grades supérieurs.

    Et pendant ce temps là, les vrais « bébés noirs » courent toujours, protégés par leurs géniteurs cobras, eux mêmes protégés par NDENGUET, lui même protégé par le roi d’Oyo en personne.

  3. C’est la CPI qui doit mener les investigations; pas le procureur OKO GAKALA qui a menti depuis le début dans cette affaire.

    Il est marrant Zéphirin MBOULOU ! De quelle enquête de « l’inspection générale de la police » parle t-il ?

    Tout le monde sait que ni OKO GAKALA, ni l’inspection générale de police n’apporteront une réponse claire à l’assassinat de ces jeunes au commissariat de Chacona pour une raison très simple : ON NE PEUT PAS DEMANDER A UN MEURTRIER DE MENER UNE ENQUETE SUR UN ASSASSSINAT DONT IL EST L’AUTEUR.

    L’inspection générale de la police de MBOULOU doit être éloignée de l’enquête qui devrait être confiée à la Gendarmerie nationale. Sinon, la police fera tout pour cacher la vérité qui la met de façon évidente en cause.

    C’EST LA GENDARMERIE QUI PEUT FAIRE QUELQUE CHOSE DANS CETTE AFFAIRE ; PAS LA POLICE DE MBOULOU ET DE NDENGUET QUI N’EST RIEN D’AUTRE QU’UN RAMASSIS DE VOYOUS DEGUISES EN POLICIERS.

  4. Les authorities thailandaises ont mis des moyens colossaux pour sauver les 13 jeunes footballeurs bloques dans une cave en appellant aussi a l’expertise internationale et aussi en donnant un echos mediatiques.Malheureusement ,on append avec stupeur et indignation la morts de nos 13 jeunes dans un commissariat de police,que l’on qualifie des » bebes noirs ».Quel paradoxe et care simiesque.

  5. parlons peu parlons bien

    d’abord le ministre de l’interieur n’est pas le porte parole de la police ou directeur de la securite publique au sein de la direction generale de la police nationale.le ministre zephirin mboulou na pas avoue avoir tue 13 jeunes il a dit que 13 jeunes sont morts en detention; ce sont des bebes noirs. bon donc des soudards des gens qui puent grave le mbochi quoi d’autre des gens qui vivent a talangai « poubelle tribale ».ces salauds sont les descendant de malonga nathan ninja bien sur dont le nom de guerre etait beret noir.comme les bebes noirs etaient moins ages que beret noir le salaud du pool ils avaient donc pris ce qualificatif de bebe noir soit des petits berets noirs des petits freres de beret noir ou encore des admirateurs de malonga nathan l’assassin du colonel makita des facs.ca c’est pour l’histoire

    pour les faits

    les bebes noirs ou bebes negres ont enleve une jeune fille devant son grand fere declenchant un emoi general a talangai mikalou djiri… deux jours apres les ,delinquants ont ete retrouves la fille egalement helas plusieurs penis l’ayant visite comme toujours. certains ont ete identifie par la jeune fille abusee d’autres en cavale.

    cest cette situation qui a declenche la colere de la police nationale . entretemps ces salauds tous des admirateurs des kuluna de kinshasa ont declenche une bagarre rangee au sujet de cette affaire denlevement de la jeune fille devant son grand frere a djiri et les images sont disponibles sur youtube.la police arrive les ramasse et une fois dans les locaux de la police certains etaient mourant car blesses au 3e degre par d’autres maccabees. voila pour les faits

    du droit

    effectivement une enquete criminelle est en cours pour elucider les circonstances de ce disons drame personnellement je ne me sens pas eprouve. quand un delinquant meurt non cela ne me dit rien qu il eut ete du pool de la bouenza de la cuvette franchement non.je ne pleure pas un salaud. a premeire vue ils sont morts d’etouffement faute d’oxygene.pêut etre que la salle etait etroite pour contenir une telle quantite de personnes mais au dela de tout c’etait des merdiers et les merdiers doivent traites comme tel!

    un jeune normal age de 19 ans a brazzaville est dans ses annales de bac de prepa bac de ceci de cela il court derreire un grand du quartier assez bon en maths phys chimie philo…un jeune de brazzaville qui vous lingala comme si c’etait un zairois incapable de sexprimer en francais il tue il tend des embuscades a des commercants senegalais il enleve une jeune fille devant son grand frere il encule la demoiselle pendant deux jours et vous messieurs et mesdames les grands salauds du pool vous les pleurez non messieurs et mesdames du pool vous etes des tarés.

    nous felicitons le ministre zephirin mboulou pour avoir repondu de facon claire nette et limpide a toutes les questions des parlementaires congolais

    LE MINISTRE N A PAS AVOUE QUE DES GENS SONT MORTS DU FAIT DE LA POLICE NON.MOURIR AU CHU NE SIGNIFIE PAS QUE VOUS ETES MORT DU FAIT DU CHU NON MR.

    et vous me les inhumer des a present. bebes noirs ca ne va pas non on vous demande de faire des etudes vous enlevez des jeunes filles devant leurs aines vous pensez que les choses devraient passer de facon simple? non il y un prix a payer et vous etes mort!

    allez y vous installer a kinshasa chez les kuluna . brazzaville est une ville moderne! bacongo arretes de caresser ton ninja. talangai arretes de caresser ton bebe noir. genez vous.

    quant aux merdiers de france VOUS M’ARRETEZ CE PROJET DE MARCHE

  6. il faut une autopsie simplement mais au dela de tout le peuple congolais qui aspire a vivre dans un pays sans delinquants sans miliciens devrait condamner toute expression de sauvagerie quelle soit des ninjas ou des bebes noirs .il faut lancer une autopsie medicale.

  7. Monsieur Ortega, puissiez-vous réviser vos fondamentaux en culture générale. Pour votre gouverne, le ministre de l’intérieur est le premier policier d’un pays. Il assume les errements et dysfonctionnements de celle-ci, avant de demander des comptes aux officiers de terrain. Et puis, ce n’est pas parce que les bébés noirs sont des criminels avérés qu’il faut les exécuter illico. Hélas, une règle non écrite demande aux policiers d’exécuter systématiquement tout bébé noir appréhendé. Dans le cas d’espèce, c’est un crime de masse. Dans certains pays, Mboulou rendait son tablier. Mais, ce n’est que le début. Là, ce sont des cadets de cobras qui ont été éliminés. Et, chacun sait, qui a fait quoi et ça risque ce brûler fort. C’est pourquoi le gouvernement a avoué, un peu comme pour dire, faute avouée est à moitié pardonnée. Vous verrez, c’est l’État qui va assurer leurs obsèques.

  8. Ce qui s’est passé au commissariat de CHACONA ,c’set triste mais c’est la réalité de ce qui se passe dans les prisons congolaises plus précisément à pointe noire et Brazzaville où l’on voit les assassinats en masse orchestrés par certains commissaires et même les éléments de certains unités comme la BSIR, la PM, la GAMP , la discipline générale etc… en toute impunité.
    Certains sont même abattus devant leur parent sous pretexe qu’ils sont des bébés noirs et on défend à la famille de faire une veillée et même les funérailles.
    Sur ces atrocités le gouvernement de Brazzaville refuse de reconnaître et la justice reste muet

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