Quand les primes des gendarmes perturbent des malades et discréditent les hommes du colonel Komo et du ministre Bininga

Depuis quelques années, des hommes en treillis se plaignent de la rétention de leurs primes par leurs hiérarchies respectives. Pour preuve : les éléments de la Garde Républicaine (GR) qui font le jalonnement pendant les multiples sorties du président Sassou Nguesso sont exploités constamment. Les militaires et policiers qui montent la garde çà et là sont remerciés en monnaie de singe. A l’aéroport Maya-Maya, vitrine du pays, les policiers sont obligés de faire la manche auprès des voyageurs. Car, les primes qui devraient leur être versées directement sont détournées par la Direction Générale de la Police. Les éléments de la force publique en mission dans le Pool vivent le calvaire. Les gendarmes qui gardent depuis janvier 2018 le journaliste Ghys Fortuné Dombé Bemba à la clinique COGEMO n’ont pas été épargnés par cette brimade.

En effet, pris de panique d’apprendre que le journaliste Ghys Fortuné Dombé Bemba, à qui on avait demandé de payer la prime à ses gardes, invitait ces derniers à signer des décharges, le commandant de police Destin Oba Apounou, Directeur de la Maison d’Arrêt de Brazzaville, a conduit une expédition composée du commandant Once Opipi, des lieutenants Bayonne et Poaty et de 3 maréchaux de logis. Ces derniers  ont débarqué le jeudi 1er février 2018 vers midi à la clinique médicale COGEMO, plus précisément dans la salle du malade, pour une fouille systématique afin de retrouver ces décharges, question de faire disparaître les traces. De violentes discussions entre le journaliste et les agents de fouille ont dérangé la quiétude du personnel de COGEMO ainsi que celle des patients des autres salles d’hospitalisation. Cela a fait monter le pouls cardiaque du journaliste jusqu’à 120 battements par minute au lieu de 70 à la normale ! Ce qui a naturellement aggravé l’état de santé déjà très alarmants du Ghys Fortuné Dombé Bemba. Le commandant Oba Apounou et les gendarmes qui ont été commis à cette sale besogne ont récupéré les fameuses décharges. Mais n’ont pas emporté les couteaux, fourchettes et autres seringues du patient.

Quelle moralité pour ceux qui se sont laissé entraîner par le commandant de police Oba Apounou, oubliant que la clinique COGEMO est équipée de caméras de surveillance ? Les généraux Jean-François Ndengué, Directeur Général de la Police, et Paul Victor Mouagny, Commandant de la Gendarmerie Nationale, via le colonel Ngakosso, responsable des gendarmes affectés à la Maison d’Arrêt de Brazzaville, auraient-ils ordonné aux commandants Oba Apounou et Opipi d’aller traumatiser les malades avec le risque de les exposer aux AVC ? Pourquoi ceux qui ont exécuté cette fouille n’ont-ils pas présenté leur ordre de mission aux responsables de la clinique ? Et puis, quelle est cette fouille systématique où l’on oublie les couteaux, fourchettes et autres seringues du malade ? Pourquoi cet acharnement sur le journaliste continue-t-il jusqu’à l’hôpital ?

Le colonel Komo, Directeur général de l’administration pénitentiaire, le ministre de la Justice Ange Wilfrid Aimé Bininga ; ainsi que les magistrats Théophile Mbitsi, Procureur général près la cour d’Appel de Brazzaville, et Georges Akiéra, Procureur Général près la Cour Suprême, devraient se pencher sur ce cas.

Meraf MARAKA

8 thoughts on “Quand les primes des gendarmes perturbent des malades et discréditent les hommes du colonel Komo et du ministre Bininga

  1. Même cet ‘Ommandant’ Zoba Bapounou, mendiant sans allure est devenu ‘important’. Une vraie MERDE ce foutu pays où tous les BIZOBAs se prennent délibérément pour Michel de Nostredame alias Nostradamus.

    Vomissez peuple con-go-laid, vomissez…

    PITIFUL !

  2. Jean Blaise Komo (Président de la Fédération nationale de la jeunesse estudiantine « Fenajest » à la faculté de Droit) et Isidore AYA TONGA ( Président de la fenajest à la faculté des sciences). Ici au Palais des Congrès de Brazzaville, le 31 décembre 1988 vers 20h: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/03/apres-le-precedent-ntsourou-nous-demandons-a-jean-blaise-komo-un-bilan-mensuel-de-sante-de-tous-les-prisonniers-politiques.html

  3. COGNITION| MATIÈRE GRISE ET SOCIÉTÉ: LE QI GÉNÉRAL DES CONGOLAIS AURAIT BAISSÉ DE 40 POINTS /100 PENDANT LA DICTATURE DE SASSOU ET DES NGUESSOS !!!
    Selon une étude récente effectuée par des anthropologues et neuroscientifiques congolais de la diaspora , le QI moyen de la population congolaise aurait baissé de près de 40 points sur 100 au cours de ses 20 dernières années. Explications: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2018/02/cognition-matiere-grise-et-societe-le-qi-general-des-congolais-auraient-baisse-de-40-points/100-pendant-la-dictature-de-sassou-et-de

  4. LA LIBERTÉ CA SE MÉRITE – CEUX QUI SONT LIBRES L’ONT CERTAINEMENT MÉRITÉ.
    La liberté, ça se mérite – Ceux qui sont libres l’ont certainement mérité. Il faut alors la mettre en pratique et avancer.
    Si tu est libre et ne mets pas en pratique ta liberté acquise – cela signifie qu’à l’intérieur de ton être, tu ne sera jamais libre. Sinon, à quoi ça sert d’être libre?
    La liberté « Être libre, c’est faire ce que je veux » ?
    Si la liberté est l’absence de toute règle et de toute contrainte, alors l’animal est libre. Mais ce raisonnement n’a qu’une apparence de vérité: le comportement d’un animal est en fait dicté par son instinct, de sorte que l’animal ne peut pas s’empêcher d’agir comme il agit.
    L’instinct commande, l’animal obéit : loin d’être le modèle de la liberté, l’animal est l’incarnation d’une totale servitude à la nature. On ne peut parler de liberté que pour un être qui s’est affranchi du déterminisme naturel.
    Pour être libre, il faut pouvoir choisir de faire ou de ne pas faire. Seul donc un être qui s’est débarrassé de la tyrannie des instincts peut remplir les conditions minimales de l’accès à la liberté.
    Emmanuel Kant soutient que c’est précisément là le rôle de l’éducation : elle a pour but premier de discipliner les instincts, c’est-à-dire de les réduire au silence pour que l’homme ne se contente pas d’obéir à ce que sa nature commande.
    S’il suffisait d’obéir aux lois injustes et illégitimes pour être libre, alors les sujets d’une tyrannie connaîtraient-ils la liberté?
    Pour Jean Jacques Rousseau, la seule solution à ce problème à la fois politique et morale,c’est que je sois aussi l’auteur de la loi à laquelle je me soumets. Explications:

    http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/03/la-liberte-ca-se-merite-ceux-qui-sont-libres-l-ont-certainement-merite.html

  5. en tout cas a la vue de la photo de ghys f dombe mbemba nous realisons que la depouille de laurent bisset est vraiment au travail.ghys mourra tout simplement. pourquoi les ninjas avaient ils tue laurent bisset?voila un squelette qui se fiche des « dialogues » issus des differentes « crises du pool ».

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