Vivien Romain MANANGOU: Lettre au Premier Ministre Clément MOUAMBA

5 thoughts on “Vivien Romain MANANGOU: Lettre au Premier Ministre Clément MOUAMBA

  1. Peuplé de 5 millions d’habitants, 4ème pays producteur de pétrole en Afrique, la république du Congo ou le Congo-Brazzaville, est un pays en ruine. Plus de 97% de sa population vit sous le seuil de la pauvreté en dépit de ses richesses colossales. Le pays a été ruiné par trois décennies de tyrannie.

    A la suite de la manipulation de la constitution pour s’accrocher au pouvoir à vie, le dictateur SASSOU NGUESSO a organisé des élections présidentielles le 20 mars 2016 dans des conditions dignes d’un régime Nord-Coréen.

    Il les a d’ailleurs perdu en récoltant 8% des suffrages exprimés. Mais le dictateur s’est autoproclamé président et a mis le Congo en état de siège. Du coup, il décide d’emprisonner le vainqueur de ces élections, Le Général Jean Marie Michel MOKOKO.

    Le dictateur lui reproche de s’être présenté aux élections et d’avoir refusé de reconnaître cette victoire volée. Le Général MOKOKO et ses collaborateurs et plusieurs centaines d’opposants politiques croupissent dans les geôles du pouvoir depuis plus de 10 mois. Soulignons que cet emprisonnement a été co-opté par la mafia françafrique qui mène une politique d’asservissement en Afrique.

    Depuis ce hold-up électoral, le Congo est plongé dans une crise sans précédent. Initialement politique, puis politico-économique, cette crise s’est transformée en véritable catastrophe humanitaire où les populations manquent de tout. Le pays est pratiquement aux arrêts du fait d’une gouvernance basée sur la tyrannie et la corruption.

    La terreur règne dans toute l’étendue du territoire. Les mercenaires recrutés à l’étranger pour des sales besognes sont omniprésents. Mais la réalité est que nous sommes comme sur un « volcan »: la situation peut se dégénérer à tout moment. Le tyran en est bien conscient.

    La politique de purification ethnique instauré par le dictateur s’intensifie: les massacres des populations du département du POOL qui l’ont désavoué aux élections de 2016, les empoisonnements des habitants de certaines villes du département de la cuvette Centrale dont est originaire le président démocratiquement élu, le Général MOKOKO.

    Seule une solution politique pourra ramener une paix durable dans le pays.
    Une transition politique s’impose donc à nous. Cette transition dont la durée sera fixée sur la base d’un consensus national, ne pourra être assurée que par un homme intègre, qui a de l’expérience de gestion des situations difficiles. Cet homme doit être un patriote congolais.

    Or, la plupart des cadres congolais, civiles ou militaires et religieux, ont plus ou moins côtoyé le dictateur SASSOU NGUESSO pendant ces trois décennies de tyrannie. Le général MOKOKO en fait partie, pour avoir été son conseiller pour des questions de paix et de sécurité en Afrique et auprès de l’Union Africaine.

    Tout comme il y a beaucoup de cadres originaires de la partie Sud du Congo qui ont travaillé avec le dictateur SASSOU NGUESSO. Il est étonnant de constater que certains d’entre-deux (les cadres originaires du Nord et Sud) continuent de collaborer avec le dictateur pour massacrer leurs propres populations.

    Nous avons une chance inouïe d’avoir un homme qui répond à ce critère d’homme intègre en la personne du Général MOKOKO. C’est un homme qui a d’ailleurs joué un rôle historique non seulement au Congo-Brazzaville mais aussi en Afrique.
    En effet, le Général Jean Marie Michel MOKOKO alias J3M, a été Chef d’Etat major des armées congolaises.

    Pendant cette période où il était à la tête des armées congolaises, il n’y a jamais eu de massacres des populations congolaises. Il est d’ailleurs l’Artisan de la conférence nationale souveraine de l’année 1991 qui a mis fin au monopartisme. Le Général J3M a passé une bonne partie de sa vie à régler des situations difficiles au TCHAD, MALI, en république Centrafricaine. Il est donc à mesure d’éviter le chaos à la chute du dictateur SASSOU NGUESSO.

    Le Général MOKOKO est le seul qui n’a pas été mêlé à des crimes humains et économiques. En effet, il a été à l’extérieur du Congo pendant les périodes de violence perpétrée par les présidents Pascal LISSOUBA et Denis SASSOU NGUESSO.

    Malheureusement nous constatons qu’un groupe de congolais ne veulent pas reconnaître le rôle historique joué par le Général MOKOKO.
    De plus, ces derniers se livrent au négationnisme, aux amalgames en voulant associer MOKOKO à SASSOU NGUESSO. Ces officines intellectuelles pensent que MOKOKO ne peut pas être l’homme de la transition parce qu’il est du Nord comme SASSOU NGUESSO.

    Certains disent même que si MOKOKO est arrivé en tête du scrutin avec un seul tour du 20 mars 2016, c’est parce que les populations Sud avaient massivement voté pour MOKOKO, un homme du Nord. Nous pensons d’un point de vue géopolitique nationale, ceci n’est pas une mauvaise chose.
    Nous déplorons cette attitude irresponsable qui ne va pas dans le sens de l’apaisement du climat politique et du renforcement de l’unité nationale.

    Par ailleurs, nous leur rappelons que si le Président Pacal LISSOUBA avait été élu en 1992 c’est parce que les populations du Nord avaient aussi à l’époque voté massivement pour LISSOUBA bien qu’étant originaire de la partie Sud du pays.
    Ce que ces officines ignorent, c’est que l’électorat n’appartient pas à un clan. Les familles congolaises sont des familles hétérogènes et multi-ethniques, de même que les départements qui sont composés d’individus venus du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, et du Centre.

    Ce raisonnement géopolitique sectaire nous amène à nous poser des interrogations sur le genre d’intellectuels que nous sommes.
    Nous demandons à ces officines politico-intellectuelles de se ressaisir pour ne pas diviser davantage les congolais.

    En effet, la chute d’un dictateur apporte toujours du chaos. Le régime de MPILA qui cultive la haine et qui paradoxalement comporte en son sein un grand nombre d’hommes politiques du Sud d’ailleurs, a engendré chez certains individus revanchards un désir de vengeance, bien réel.

    Le Général MOKOKO n’est pas un homme de clan. Il l’a démontré par le passé. Nous devons saisir cette opportunité avec ce président élu, le Général MOKOKO.

    Quant au clan du tyran SASSOU NGUESSO qui s’entête dans une voie sans issue et qui veut se livrer à la politique « de la terre brûlée », il met en péril sa progéniture et son clan. Seul le Général MOKOKO est à mesure de sauvegarder leurs familles. Que ce clan cesse avec cette violence gratuite infligée aux paisibles populations. Le Congo-Brazzaville ne sera jamais la propriété des NGUESSO.

    Les gesticulations en cours (les élections législatives, l’achat des consciences par des pétro-CFA c’est-à-dire la monnaie des colonies françaises, les assassinats, les intimidations) avec la complicité des traites de la république, ne font que prolonger le mal dont souffrent les congolais.

    La dictature actuelle n’est plus en mesure de garantir les intérêts de nos partenaires étrangers.
    Mais plusieurs questions méritent d’être posées:
    1- Comment peut-on comprendre que la France, principal partenaire du Congo, peut-elle continuer à imposer l’Omerta sur la situation du Congo ?

    2- Imaginez-vous un seul instant que le président français démocratiquement élu, Emmanuel MACRON soit emprisonné par la volonté d’un groupe d’affairistes pour leurs propres intérêts ?

    C’est ce que subit actuellement le peuple congolais. Dans quelques heures ou jours, le président Français élu, Emmanuel MACRON va rentrer au palais présidentiel tandis que le président congolais élu, Jean Marie Michel MOKOKO, croupit toujours dans les geôles du tyran depuis plus de 10 mois avec la complicité de la françafrique.

    3- Le président élu Emmanuel MACRON va-t’il continuer la politique françafricaine de servitude de l’Afrique, et de continuer à collaborer avec le dictateur sanguinaire SASSOU NGUESSO dans le mépris total de la volonté des congolais?

    4- La mafia françafricaine va t’elle imposer au président E. MACRON sa ligne politique ?

    5- Le président élu E. MACRON va t’il instaurer un partenariat gagnant-gagnant dans l’espace francophone ?

    6- Les congolais ont-ils le droit de disposer d’eux-mêmes ? Ont-ils le droit de choisir la personne qui peut conduire leur destinée ?

    Comme le disait le célèbre physicien américain d’origine allemande, ALBERT EINSTEIN, nous citons « l’on ne peut espérer résoudre les problèmes avec les gens qui les ont créés ». Le clan des Nguesso étant à l’origine du malheur qui frappe les congolais, il ne peut en aucun cas apporter de solutions.

    L’union autour de MOKOKO est primordiale pour sauvegarder l’unité nationale et éviter que notre beau pays ne sombre dans la sauvagerie.

    Les résistants intègres extérieurs à la dictature restent mobilisés, et apportent leur appui à l’opposition républicaine. Dès lors, la protection du Général MOKOKO doit rester notre priorité.
    Le dossier judiciaire étant vide, à quand sa libération sans condition?

    VIVE LE PRÉSIDENT DÉMOCRATIQUEMENT ÉLU JEAN MARIE MICHEL MOKOKO

    VIVE LE CONGO-BRAZZAVILLE http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/05/urgence-congo-brazzaville-liberons-le-president-democratiquement-elu-par-le-peuple-congolais.html

    1. Chè(e)r(e)s compatriote(s),
      Est élu au suffrage universel direct celui qui a obtenu 50% de voix plus 1, selon la Constitution du 22 mars 1992 (unique Constitution reconnue par le Militant de la Résistance et par notre peuple). Un 2e tour devait avoir lieu au lendemain du 20 mars 2016 si notre pays était dans un système démocratique.

      Mais, la mascarade électorale a été interrompue le 4 avril 2016 par le putschiste SASSOU II. D’où la guerre qui nous est imposée et dont notre peuple paie un lourd tribut comme vient de le reconnaitre l’évêque du pouvoir putschiste. Il y a donc vacances du pouvoir que seul celui qui saura chasser le putschiste est digne de conduire la Transition ayant pour finalité l’organisation des élections démocratiques.

      Le Militant de la Résistance met donc en garde les adeptes de l’intrigue et de la machination dont le putschiste SASSOU II se sert pour discréditer la Résistance de notre peuple vis à vis de la communauté internationale. VIVE LA RESISTANCE ! VIVE LE CONGO LIBRE !

      La Sentence

  2. vivien Manangou arrête ta comédie petit frère , avec ton maître Parfait kolélas vous reconnaissez les institutions de sassou vous étés des rigolos ! Dites nous petit frère comment toi qui est Lari tu te fait titularisé à l’université Marien Ngouabi ? Alors que des centaines profs sont vacataires depuis 10 ans! cher petit frère joue un jeu très dangereux ! Tu ferai mieux de t’adresser à sassou …

    1. Chè(e)r(e)s compatriote(s),

      Nous sommes en guerre contre l’unique ennemi du peuple connu sous le nom de Denis SASSOU NGUESSO (le fidèle continuateur de l’œuvre criminel ayant abouti à l’assassinat du Président NGOUABI). C’est le plus grand commun diviseur (le PGCD, selon l’expression mathématique). La corruption des élites est une de ses armes pour diviser et parvenir à ses fins. Mais son régime est aujourd’hui aux abois.

      Nos compatriotes doivent savoir qu’il y a actuellement vacance du pouvoir. Pour régulariser sa situation, le démissionnaire SASSOU a nommé notre ami de la Résistance Roland NITOU LÉVI 32e membre de son gouvernement fantôme post-législatives. Mais les tentatives désespérées du putschiste SASSOU de former un gouvernement d’union nationale se sont heurtées à un échec cuisant. Tandis que notre ami Alain KIMPO avait, pour sa part balayé d’un revers de la main l’argent sale tendu par la sale main du putschiste (200 millions de FCFA dérobé au Trésor public comme à son habitude).

      Le Militant de la Résistance ne peut que se féliciter de la résistance à la corruption de nos amis « LES INDIGNÉS DU 242 ». C’est une chance pour notre pays qui peut encore compter sur des fils et des filles dignes et honnêtes. Autant d’exemples que doit suivre la nouvelle génération.

      Chè(e)r(e)s compatriote(s), c’est à la nouvelle classe politique qu’appartiennent le présent et l’avenir. Elle doit avoir confiance en elle, restée intègre, propre, unie et incorruptible ; elle doit être capable d’éviter les pièges des prestations tant en nature qu’en espèce tendues par ce pouvoir illégitime si elle veut fermer définitivement la parenthèse des GUÉSSO.

      Le Militant de la Résistance invite donc la jeunesse à faire preuve de responsabilité et de vigilance en résistant aux pressions du pouvoir putschiste tout en évitant le piège de la division. Enfin le Militant de la Résistance invite notre peuple à se mobiliser massivement afin de libérer notre pays du joug clanique des NGUESSO. La guerre pour en finir avec ce clan multiethnique se gagnera par la RÉSISTANCE par tous les moyens. VIVE LA RESISTANCE ! VIVE LE CONGO LIBRE !

      La Sentence

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