Les énigmes du 18 Mars 1977 et du 20 Mars 2016

Les dates du 18 Mars 1977 et du 20 Mars 2016, sont deux dates tristement macabres dans l’histoire du Congo et du régime clanique criminel qui a pris en otage notre Pays depuis 40 ans.

Le 18 Mars 1977 ou la date d’une énigme criminelle d’Etat, qui a été la source de la plus grande purge politique et de la plus terrible vague de sacrifices de leaders politiques et militaires de notre histoire.

Une date hautement « tâchée de sang » qui constitue les fondations du régime clanique actuel de Denis Sassou Nguesso. Le 18 Mars 1977, une date d’énigme criminel et de crimes non avoués qui hantent tel des fantômes la vie et le développement de notre Pays.

Le 18 Mars 1977, pourquoi et comment le Président Marien Ngouabi a été assassiné au Pouvoir ? Que certains fanatiques du régime ne viennent pas nous dire que le passé n’est plus important, car un Peuple qui ne maîtrise pas son passé, ne pourra jamais mieux construire son avenir sur des bases plus justes et plus ambitieuses. Nous devons maîtriser notre passé, pour connaitre les sources de nos malheurs et mieux bâtir notre avenir.

L’assassinat du Président Marien Ngouabi trouve ses origines dans des causes exogènes (extérieures) et endogènes (intérieures). Les causes extérieures portent sur les exigences élevées que Marien Ngouabi avait vis-à-vis de la France dans l’exploitation pétrolière qui venait de commencer au Congo. La posture nationaliste de Ngouabi dans ce domaine, le plaça comme une cible à abattre par les réseaux Françafriques de Jacques Foccart au nom des sacro saints intérêts Français.

Nous allons ici nous focaliser sur les causes intérieures de l’assassinat de Marien Ngouabi, qui portent sur les inflexions idéologiques de Ngouabi et sa tentative de rapprochement, de réconciliation avec Alphonse Massamba – Debat.

En effet, les premières années du règne de Marien Ngouabi ont été marquées par un marxisme très prononcé et une brutalité armée pour la conservation du Pouvoir, brutalité armée marquée par la façon dont ont été assassinés et exposés en public les corps de Ange Bidié Diawara, Jean Baptiste Ikoko, Matoumpa-Mpolo, Olouka et Mayetela, mais aussi Franklin Boukaka, Elie Itsouhou, et bien d’autres Congolais opposés à Ngouabi en 1972.

Par la suite, entre 1975 et 1977, Marien Ngouabi entrepris une inflexion de sa ligne idéologique et politique, puis débuta à agir en rassembleur de l’ensemble des Congolais, en ne s’appuyant plus uniquement sur les ressortissants de sa région d’origine. C’est dans cette inflexion politique qu’il décida d’écarter certaines personnes de son clan jugées trop extrémistes comme Yhombi Opango.

Le Cardinal Emile Biayenda a joué un rôle important dans l’inflexion politique et idéologique de Marien Ngouabi, le Cardinal Biayenda emmena même Ngouabi a une évolution spirituelle plus conciliante avec le Christianisme, d’où la reconnaissance en Mars 1977 de l’état du Vatican par le dur Marxiste Ngouabi.

Le summum de l’évolution de Marien Ngouabi fut sa volonté de réconciliation avec Alphonse Massamba Debat, marquée par la rencontre secrète du « 3 Mars 1977 » entre Ngouabi et MASSAMBA DEBAT. Le but de ce rapprochement était d’unir le Pays et de gouverner ensemble dans la grave crise économique que le Pays traversait à l’époque. Le Cardinal Biayenda n’était pas étranger à ce rapprochement à haute portée nationale.

Malheureusement pour nos trois leaders, les extrémistes de clan Ngouabi ont été informés de ce rapprochement Ngouabi – Massamba Debat par le Chef des Services de renseignement de l’époque : le Colonel Denis Sassou Nguesso.

Ils prirent ce rapprochement pour une trahison, car leur but ultime a toujours été de conserver le pouvoir par des motifs régionalistes et une solidarité tribale.

C’est alors que ce rapprochement Ngouabi – Massamba Debat qui aurait pu changer le cours de l’histoire sanglante de notre Pays fut avorté net par les assassinats simultanés de Marien Ngouabi, Emile Biayenda, Alphonse Massamba Debat, en l’espace d’une semaine entre le 18 Mars et le 25 Mars 1977, par les membres du Comité Militaire du Parti (CMP) dirigé par Yhombi Opango et Sassou Nguesso.

Denis Sassou Nguesso ayant été plus rusé que ses compagnons s’est imposé au fil des années dans ce groupe de gangsters militaires et politiques ayant pris le Congo en otage, s’enrichissant eux et leurs familles par une gestion calamiteuse de nos ressources, renforçant leur pouvoir par l’intimidation armée, la manipulation et la division du Peuple Congolais avec le tribalisme.

Les Congolais doivent comprendre que le tribalisme n’est qu’un « artifice politique » utilisé par ces politiciens gangsters dans le but de diviser le Peuple et rester au pouvoir pour enrichir leurs propres familles et leurs clans, appauvrissant tous les autres Congolais, y compris ceux de leurs ethnies d’origine qui n’appartiennent pas au clan au pouvoir.

Denis Sassou Nguesso est un criminel, un manipulateur, un diviseur. Il n’a jamais connu, ni eu l’esprit militaire patriotique. Son évolution personnelle et professionnelle est celle d’un « milicien » qui s’est servi de sa carrière militaire pour réaliser des objectifs de conquête et de conservation du Pouvoir politique par l’intimidation et la force des armes.

C’est ce qui explique la jalousie et la haine qu’il a pour les vrais militaires Congolais bien formés et ayant une éthique patriotique, comme J.M.M. Mokoko ou Guy Blanchard Okoy. Nombreux autres leaders militaires charismatiques sont morts, comme Yves Motondo ou Blaise Adoua. Que ceux qui sont restés vivants sachent qu’ils vont bientôt rejoindre des tombes, tant que Denis Sassou Nguesso ou son fils Denis Christel seront au Pouvoir, qu’ils aient ou pas travaillé avec Sassou. Ouvrez vos yeux !

Le 20 Mars 2016, Denis Sassou Nguesso a été « battu » dans les urnes et « congédié » par le Peuple Congolais épris de liberté, dans un blocus des communications téléphoniques et une publication de résultats frauduleux entre 1 heure et 3 heures du matin. Cette dernière forfaiture majeure de Sassou restera t – elle impunie ? Le Peuple Congolais sera t- il enfin libéré d’un joug vieux de 40 ans ? Les jours à venir seront décisifs.

Front des Patriotes du Congo – FPC

8 thoughts on “Les énigmes du 18 Mars 1977 et du 20 Mars 2016

  1. GAME IS OVER
    Cette ruse connaitra bien sur sa fin, cette sorcelerie érigée en système de gestion du pouvoir prendra fin, cet asservussement du peuple congolais par le PHARAON prendra fin!
    Les soldats de valeur sont neutralisés par la force et l’empoisonnement mais le peuple est indomptable! Ce jour tant attendu viendra, le système soviétique s’est écroulé, le maoisme a connu sa fin, le catrisme est à l’agonie! le SASSOUISME a été vaincu par les urnes, et il va dans quelques jours tombé!
    la mort de diawara, ngouabi, massmaba debat, bianyenda, adoua, ntsourou, etsaou, franklin boukaka, motando , avoukou, katali, ikoko;etc….. la liste est tropl sera punie!

  2. Tout congolais averti doit savoir que tout gangster batard, ni intelligent, ni sage , ni instruit ne peut qu’etre jaloux, haineux et sorcier, professionnel dans l’assassinat des autres. Faites bien le chapelet de tous les congolais morts depuis 40 ans, l’auteur est et reste Sassou qui n’a frquente que les petites ecoles du mal, du vol, de la tricherie et de la magouille. Ce psychopathe est bien conscient autant que le peuple congolais, que sa fin est proche, malgre ses fausses pratriques framanconniques.qui n’ont rien a voir avec cette philosophie que certains francais opportunistes ont denaturee.

  3. DES RELATIONS FAMILIALES AUX RELATIONS SOCIALES: LA PSYCHANALYSE DES COMPORTEMENTS ANTISOCIAUX.
    La sagesse consiste à ne plus transformer les gens en ce qu’ils ne sont pas, mais à accepter ce qu’ils sont, et à comprendre leur expérience de vie de caractère psychanalytique, psychologique, philosophique, social et sociétal. http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/03/des-relations-familiales-aux-relations-sociales-la-psychanalyse-des-comportements-antisociaux.html

  4. Un seul conseil que je vous donne,le peuple congolais doit regarder l’avenir et non un passé de 40 ans.Tous les noms que vous citez,ont disparu il ya 40 ans.Nous qui sommes restés dans ce monde,travaillant pour le vivre ensemble.Ces morts ne reviendront plus.Et nous gagnerons quoi, sinon rien et que de la haine. qui a tué X? et comment X est mort X par qui?.Nous perdons du temps.
    Je demande à mes compatriotes, rien ne sert à se plonger dans les anciens conflits,nous devrons vivre dans le présent et faire de la prospective. Voilà la bonne démarche.
    peuple du Congo le vrai débat est économique et non les différentes morts.Nous avons des défis à surmonter:
    -le pouvoir d’achat
    -le chômage
    -les conditions de vie à améliorer…
    Est ce que vous pensez que l’ancien président Marien Ngouabi était un ange? et avec lui le Congo décollait économiquement,socialement…?
    QUI a inauguré les fosses communes en 1970?
    Qui a martelé une pointe sur la tête du capitaine BIKOUMOU?
    Qui a exposé pour la première fois les Ange DIAWARA les IKOKO ,les Bakékolo…au stade non vraiment oublions ce passé qui n’honore pas le pays que les anciens nous ont laissé.
    Que pensent Youlou,Opangho et les KIKOUNGAGOT dans leurs tombes de nos écrits?
    Oublions ces morts,ce passé,nous qui sommes restés cultivons le vivre ensemble svp.

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