Devoir de Mémoire: De la souffrance des colons à celle de Sassou Nguesso

matsoua

A l’époque d’André MATSOUA, nos anciens du Nord au Sud s’étaient unis pour lutter contre la répression coloniale.

Dans la troisième lettre adressée aux autorités coloniales, André Matsoua, dit Matricule 22, s’insurge contre le Code de l’indigénat qui entérine l’infériorité du noir colonisé (4 juin 1928) et critique sévèrement les Frères TRECHOT (Maloukou Tréchot), qui asservissent les Congolais du Nord, avec leurs  sociétés concessionnaires.

C’est ainsi que des Congolais originaires du Nord vont rejoindre MATSOUA dans son combat, en l’occurrence Jacques OPANGAULT, Jean Charles KIBA, Moise ECKOMBOND, Jacques MOUENE KOLO, Pamphile ADADA.

De toutes ses nombreuses lettres, celle du 26 janvier 1928 qui indexa directement les adeptes de la Franc-maçonnerie, fut la plus injurieuse aux yeux de l’autorité coloniale : « André Matsoua dénonce tout autant la stagnation économique de l’AEF comparée au formidable essor du Congo belge (12 novembre 1928).

Le décryptage de ces préoccupations fait apparaître deux exigences politiques majeures : l’accession à la citoyenneté et la réforme du travail obligatoire. »

Arrêté en France, sous un motif fallacieux, André Matsoua sera expédié au Moyen Congo pour y être jugé. Il est lourdement condamné, à la suite d’un procès expéditif – une parodie judiciaire qui s’ouvre le 2 avril 1930 sur la place de la Mairie de Brazzaville. André Matsoua, dit Matricule 22, va susciter une révolte populaire.

Les populations qui font irruption dans la salle, ont décidé de le libérer.

« Elles s’attaquent à tout ce qui symbolise l’administration coloniale. La bagarre devient générale. Les prisonniers sont exfiltrés de la salle d’audience.

Les foules brazzavilloises ont fait une chose sans précédent. Des Noirs ont osé affronter directement l’administration coloniale dans la capitale de l’AEF.

Ainsi commence ce que la mémoire coloniale a appelé l’affaire Balali, définie comme une dégradation des rapports entretenus avec les Européens qui donne lieu selon les circonstances, à des crises épisodiques d’une certaine gravité. Elle va globalement durer trente ans (1926-1956). »

Aujourd’hui, les mêmes causes produisent les mêmes effets sous une autre forme, car le Peuple Congolais fait aujourd’hui face à un régime totalitaire sous la houlette de Denis Sassou Nguesso, qui maintient le Peuple dans la misère, la terreur et le péril, pour le soumettre à sa volonté.

Nous devons vaincre les nouveaux colons noirs comme nos anciens se sont affranchis de l’asservissement colonial d’antan.

Cette page glorieuse de notre Histoire fait parti des ponts entiers que certaines personnes veulent étouffer pour d’avantage nous réduire a l’esclavage intérieur du clan au pouvoir.

Le Peuple a le droit de savoir, pour s’unir et se libérer de la tyrannie intérieure et les influences nocives extérieures.

 

Front des Jeunes Nationalistes – FJN

9 thoughts on “Devoir de Mémoire: De la souffrance des colons à celle de Sassou Nguesso

  1. Chers compatriotes,

    je ne veux pas paraître aux yeux de tous comme un donneur de leçon. Mais comme l’impératif des urgences nous l’impose, j’aimerai apporter un ingrédient assez ingénieux comme la nouvelle donne pour permettre de galvaniser les masses, mêmes les plus hésitantes des quartiers nord de Brazzaville, pour faire partir le régime criminel de Sassou.

    Nous devons stigmatiser le tribalisme béat des « Mbochis » que Sassou veut à tout prix nous faire accepter de force, comme sa mode de gouvernance pour bien s’accaparer du denier public des congolais.

    Nous ne baisserons pas les bras pour le décrier. Nos parents l’avaient fait contre les colons et le tribalisme de Sassou sera aussi vaincu. Son système de gouvernance à la façon « Nazie » est désormais mis à nu.

    Nous devons le dire tout haut et partout où nous serons, que le tribalisme est un crime contre l’humanité. Le tribalisme sous-entend une ségrégation ethnique. C’est du racisme pur et dur. C’est une doctrine politique au même piédestal que le nazisme hitlérien.

    Les congolais doivent s’affranchir du joug du tribalisme « Mbochi » . C’est désormais notre dévise !

    La gouvernance de Sassou nous répondra sûrement qu’au temps de Lissouba, ce régime aurait pratiqué aussi le tribalisme.

    Notre réponse : cher monsieur 8%, on ne corrige pas une faute en commettant les mêmes bêtises. Et comme vous vous reconnaissez en faute, en pratiquant sciemment le tribalisme qui est un crime contre l’humanité, vous êtes alors passibles des sanctions pénales les plus sévères que le peuple décidera au moment opportun.

    La gouvernance de Sassou ajoutera dans sa défense, qu’elle n’est pas si monocolore, il y a aussi parmi nous d’autres ethnies.

    Notre réponse : le génie du régime nazi avait lui aussi réussi à établir une hiérarchie des races, qui les permettait sans rigoler de montrer des huissiers juifs qui comptabilisaient les trains qui transportaient les déportés dans les camps de concentration. Et ces races inférieures s’appelaient tout simplement des collabos. Même la France sous l’occupation nazie fût dirigée par un collabo au nom de Pétain. Vous pouvez appuyez votre argumentaire en présentant Thierry Moungalla comme étant un très bon collabo, qui du reste a menti l’opinion nationale et internationale sur le génocide du Pool. Même dans l’opposition actuelle, il y a aussi des collabos qui doivent aussi nous expliquer leur comportement. Je cite un certain Guy Brice Parfait Kolélas …

    Donc vous voyez chers compatriotes, ce régime est un ramassis de criminel au même titre que les nazis d’Hitler.

  2. (suite) ….

    Nous devons dire non au tribalisme de Sassou et jurer de les traduire tous devant une juridiction internationale à l’instar du procès du Nürnberg. La discrimination ethnique par les « Mbochis » n’est pas un délit de vice, mais un crime contre l’humanité. Oui chers compatriotes, j’ai dit …

    Nulle tolérance au tribalisme Mbochi aux commandes de la gouvernance actuelle du Congo. Trop c’est trop …

    Vive le Congo

  3. LE GÉNÉRAL MOKOKO LE PRÉSIDENT ÉLU EST EN PRISON DEPUIS + DE 10 MOIS ET POUR RIEN QUOIQUE ?
    Le manifeste dégagiste populaire, citoyen et universel devient le préalable ou plutôt la condition sine-quinone libératoire du souverain peuple congolais du joug tyrannique, antidémocratique, antisocial et surtout criminogène incarné par l’ex dictateur Sassou Nguesso au Congo Brazzaville. Explications: https://www.youtube.com/watch?v=PWkxU_i-KhQ&feature=share

  4. Parfait Kolelas est collabos, soit. Et vous autres, les Mierassa, Munari, Tsaty Mabiala, Bawao, front 400, Kinfoussia et consort, vous faites quoi au juste?

  5. Sur quel droit universel humain, Jean-yves Olivier, citoyen français, inconnu de l’électorat français, aurait-il le pouvoir supérieur de commanditer et de manière injustifiable, la vie, le destin des congolais ou plutôt l’incarnation de tout digne fils du Congo – Brazzaville?
    Jean-yves Olivier parle aux français: aller voter, quel que soi le Président élu, il sera d’ailleurs avec moi, je suis le big brother francafrique, j’ai toujours déclassé l’afrique francophone, oui, j’ai toujours utilisé la France compagnie d’assurance pour mes intérêts, de mes réseaux illicites et de ses sous-fifres politiques français, bien sûr que je me suis enrichi et puis et qu’est ce que ça peut faire puisque…

    Jean-yves Olivier est-il conscient du mal qu’il a fait au peuple congolais? Entre affaire privée et les raisons des états, Jean-yves Olivier mesure t-il l’impact de ses liaisons dangereuses avec le régime agonisant congolais et des conséquences à venir sur lui-même, tenant toujours compte des raisons intangibles des états souverains et cela dans l’espace et le temps? Oui, les hommes passent, les lois des peuples et des états demeurent et puis…

    POURQUOI JEAN-YVES OLIVIER A-T-IL COMMANDITÉ L’INCARNATION DU PRÉSIDENT ÉLU CONGOLAIS EN MARS 2016? http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/02/pourquoi-jean-yves-olivier-a-t-il-commandite-l-incarnation-du-president-elu-congolais-en-mars-2016.html

Répondre à Isidore aya Tonga, l'aiguille Annuler la réponse.