Les femmes sont encouragées à poursuivre leur carrière dans les sciences

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel Adouki a souligné le 4 avril à Brazzaville que, la 4ème édition de la journée internationale des femmes et des filles de science visait à mettre en lumière la minorité laboureuse que forment les femmes de science et des jeunes filles qui poursuivent des études universitaires dans le domaine scientifique.

« La science constitue le moteur du développement d’un pays, l’implication des femmes dans les secteurs scientifiques participera au développement de notre pays. L’amélioration de la représentativité des femmes dans les sciences est une longue marche dans laquelle nous sommes, toutes engagées », a fait dit Delphine Edith Emmanuel, à l’ouverture de la journée internationale des femmes et filles de science.

« La valorisation de la recherche des jeunes femmes scientifiques par la présente activité sera couplée avec la publication des actes grâce à l’appui de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche », a-t-elle précisé.

Le ministre en charge de la recherche scientifique a encouragé les femmes congolaises à s’engager davantage dans le domaine scientifique. « Les femmes sont sous-représentées dans les sciences, technologie, Ingénierie et Mathématique, avec une proportion estimée à moins de 30%, dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Une femme sur cinq est scientifique professionnelle. Cet état des lieux ne permet pas, de tirer parti du potentiel de connaissance et des compétences dont disposent les femmes », a confié Delphine Edith Emmanuel.

La représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Chantal Umutoni a souligné la nécessite de stimuler l’engagement de la gent féminine en science, « Cette journée importante, engageons-nous à redoubler d’efforts pour éliminer les obstacles qui entravent une participation plus accrue des femmes et des filles aux sciences. C’est pourquoi, l’UNESCO voudrait attirer l’attention de la communauté internationale sur ces profonds déséquilibres et l’inviter à saisir l’opportunité offerte par la décennie des sciences au développement durable (2024-2033) pour renforcer la culture scientifique dans la société en mettant l’accent sur la formation des filles et des femmes »

Commémorée en différée, sous le thème « Partage d’expériences et valorisation des acquis de recherche des jeunes femmes scientifiques », la journée internationale des femmes et des filles de science a été instituée, le 22 décembre 2015 par l’assemblée générale des Nations Unies.

Célébrée chaque 11 février de l’année, cette journée vise à promouvoir la participation équitable des femmes et filles à l’éducation, à la formation, à l’emploi et aux processus décisionnel dans les domaines scientifiques, d’encourager les perspectives professionnelles des femmes et de mettre en lumière leurs réalisations dans les sciences.

Pepy-Alchie Koussoukama