Congo – Brazzaville : le coup d’État en question

Le vieux singe, bien plus vieux que le lion, s’étonnait de ne point voir apparaître quelques signes d’un quelconque effet domino, ou d’une velléité d’un coup de force pour le faire partir. Convaincu, qu’en politique, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, le général Denis Sassou Nguesso, putschiste multirécidiviste, a fait le choix d’en fomenter un contre lui-même…

On fait tendre un piège à con(s) pour qui aurait encore l’ambition de le déboulonner par les armes.

Au Congo, la Sécurité présidentielle et le clan absorbent pratiquement toutes les finances. Attribuer le budget de ces entités à l’Éducation nationale et à la santé publique et tous leurs problèmes seront réglés. Une souris, une mouche, un moustique dans un rayon de 100 mètres ne peut s’approcher du dictateur. Pourquoi alors dépenser autant d’argent ? Pour calmer la peur d’un Homme et de ses collabos ?

Selon certaines indiscrétions, le pseudo coup d’État du 17 septembre 2023 a ainsi été préparé pour tester l’hostilité des Congolais à l’égard de Denis Sassou Nguesso et repérer les téméraires d’entre eux. Celui qui a acheté une bouteille de champagne, pour célébrer l’événement, aura la tête tranchée. Le quartier qui a dansé et manifesté sa joie, sera brûlé. D’ailleurs en filigrane, le général Jean François Ndenguet l’a dit à Kinsoundi. Peine perdue !

Pour l’instant, les congolais en se taisant, et en ne réagissant pas, ont montré leur sagesse. Ils ne veulent pas remplacer un soudard par un autre soudard. Ils savent qu’il n’y a pas de présidence et de système politique à vie. Ils sont conscients que pour se débarrasser de M. Sassou et Cie, ce n’est pas par des petits coups de pétard qu’ils passeront. Mais par des stratégies bien réfléchies. Sous peu, ce jour arrivera par un soulèvement populaire, soit par un autre moyen car, les souffrances, les injustices subies par le peuple, ont atteint l’apogée : la vie devient de plus en plus chère à cause de mauvais choix opérés par des gouvernants qui multiplient les accords léonins comme ceux signés avec le FMI ou ceux qui accordent cent vingt un milles (121000) hectares au Rwanda et non douze milles alors que les congolais ont les mains valides. Pourtant, à la place de brader les terres ou d’augmenter les prix du carburant, de l’électricité et de l’eau, les dignitaires peuvent injecter dans les tuyaux, l’argent qu’ils ont planqué çà et là comme le suggéraient autrefois les Évêques de l’Église catholique.

Bombé le torse en déclarant, que, le Congo n’est pas le Burkina, ni le Mali, ni la Guinée, moins encore le Niger, c’est narguer le peuple et ignorer le cœur de l’Homme. Les Gabonais dits « poules mouillées », avec la complicité des Occidentaux – pompiers pyromanes -, viennent de prouver que tout pouvoir même bâti sur l’occultisme, la corruption, la manipulation et la répression finit toujours par s’écrouler. De même, ce n’est pas en opposant des familles, ou en installant des pseudos rois qui sont eux-mêmes vulnérables, ni encore en baignant dans le syncrétisme spirituel que le peuple sera sous-coude. Au contraire, les montages éhontés dudit pseudo coup-d’État et les méthodes dictatoriales, desservent à nouveau le pouvoir de Brazzaville. La preuve, des VIP rechignent la destination Congo pour assister au sommet des trois Bassins; de nombreux congolais interrogés ne cessent de nous répéter, « quelque soit la durée de la nuit, le jour se lèvera toujours. »

Ghys Fortune BEMBA DOMBE

7 thoughts on “Congo – Brazzaville : le coup d’État en question

  1. LE BLANC MAL ÉDUQUÉ A ENCORE BESOIN DE SA MERDE sassou. C’EST ENSEMBLE QU’ILS VONT CONTINUER DE NOUS DISTRAIRE AVEC LE MENSONGE, LE VOL, LES TUERIES ET LA DESTRUCTION DE NOTRE ENVIRONNEMENT. .
    SENSIBILISATION, CONSCIENTISATION ET MOBILISATION SI NOUS VOULONS LE MEILLEUR POUR NOS ENFANTS..

Laisser un commentaire